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Citations de Laurent Astier (101)


Il parait que vous êtes en train de perdre cette guerre.
C'est les français qui perdent. Moi je suis corse.
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- Pfff… Les garçons ! Faut toujours qu’ils se battent.
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- Français, rendez-vous... Franç...
- Je ne suis pas français, je suis corse.
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22 septembre 1900. Nous avons réussi à rejoindre Montgomery et à prendre un train pour Saint Louis. Susan et Claire se sont endormies l’une contre l’autre. Je profite du voyage pour coucher sur le papier nos dernières mésaventures. Cette nuit a été éprouvante, surtout pour Susan qui a tout perdu, son mari, sa maison et ses terres, à cause de ces salauds du Ku Klux Klan. Même si nous croyons tous qu’ils ont gagné leur liberté, les Noirs ne vivent pas beaucoup mieux qu’avant. Il faut dire que nous étions au cœur du Dixieland, la terre de naissance du Klan. Je le pensais disparu, mais il est encore là, tapi dans l’ombre, à attendre son heure. Note : Susan a réussi à sauver de l’incendie une photo de son mari Tom. Elle a voulu absolument que je la colle dans mon carnet en souvenir de lui.
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Vous avez donc vu mon bureau. Là, ceux sont des sœurs. De l’autre côté, la bibliothèque. Elle est très fournie grâce aux donations de certains de nos riches paroissiens. Un miracle pour nos pensionnaires de pouvoir se plonger dans la littérature ! Vous aimez lire ? […] Au-dessus, nous avons la salle à manger et les cuisines qui tournent à plein régime. À l’arrière, il y a le jardin et le potager. Je vous conseille d’y faire un tour après votre long voyage. Cette aile est pour les plus grande de nos pensionnaires. Je leur fais classe pour les préparer à intégrer le monde avec des lettres et de belles manières. Elles n’ont pas eu de parents, mais ont toutes les chances de trouver un mari. Ici, l’infirmerie ! les épidémies de fièvre jaune sont meurtrières, dans la région. Nous faisons tout pour les circonscrire en dehors de nos murs. D’ailleurs vous ferez une visite de contrôle pour éviter tout risque. Ici, nous sommes dans l’aile des plus jeunes. Ce sont les sœurs qui sont chargées de s’en occuper. Je les trouve bien trop bruyantes et agitées.
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Je pensais que le racisme était réservé au Sud, mais je vois que les Blue Belles qui tiennent à faire croire qu’ils voulaient nous sauver de l’esclavagisme ne sont pas mieux que les autres. Et tu as beau être blanc de peau, tu es un esclave tout comme moi. Regarde, tu vas crever ici, dans la fange, pour quelques miettes, pendant que ton patron se gave dans son palais. Tu as la gueule aussi noire que la mienne.
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La complicité,dans le droit pénal, est définie telle que :
" La complicité est le fait d'une personne qui, sciemment, par aide ou assistance, facilite la préparation ou la consommation d'un crime" ...

p28
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- Vous allez le faire sauter ? Et ben, bonne chance ! Le coffre est piégé. Vingt kilos de TNT. Une bombe, et pschit… Fini, l’or. Liquéfié, sauce moutarde. Et toi avec.
- Faut être pervers quand même !?!
- Une idée de Maréchal, le directeur de l’annexe. Le parfait fonctionnaire. Zélé. Patriote. Ponctuel.
- Un connard, quoi.
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Ce sont des puits de pétrole. On fouille la terre pour trouver ce liquide qui sert de carburant pour les lampes, les machines… Les journalistes l’appellent l’or noir ! C’est devenu la nouvelle richesse des États-Unis d’Amérique. Comme les pionniers ou les premiers chercheurs d’or, tout le monde s’est mis à forer à la recherche de cette nouvelle substance.
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La France est en guerre depuis dix mois, et vient de s'en apercevoir...
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Vous pourriez les détacher et leur mettre des couvertures sur le dos, pour que vos hommes ne les voient pas dans cette tenue.
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Mais ça ne fait pas de toi mon père, juste un géniteur. Un père, c’est celui qui reste, qui vous élève et vous fait grandir. Pas celui qui s’enfuit avec votre mère pour la garder pour lui seul, et qui vous abandonne dans la nature comme un vulgaire bout de chiffon.
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J’avais accompagné mon père dans un voyage d’affaires. Il voulait ouvrir un nouveau comptoir de coton sur le port de la Nouvelle-Orléans et il avait trouvé un vendeur. Un soir, il m’a emmené dans une maison close afin que je perde mon pucelage. Les pères aimaient beaucoup faire ça à cette époque. Une fois entré, je suis tombé en pâmoison devant ta mère, et lorsque j’ai dû choisir, je n’ai pas hésité un instant. C’est une fois dans la chambre que j’ai hésité. À cet âge, je ne connaissais rien à l’amour, et encore moins à la sexualité. Heureusement, elle a trouvé les mots pour vaincre ma timidité. D’ailleurs, on a passé plus de temps à parler, cette nuit-là.
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Nous vous avons récupérée si déshydratée qu’il a fallu trois jours et tous les soins de sœur Maria et de votre mari pour que vous puissiez reprendre la route.
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Annette, vous aviez tort. Dans la vie, il faut un peu plus que la chance pour réussir.
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-J’ai une mission de la plus haute importance à te confier. Une mission qui assoira ton autorité sur ma cour de ministres. Je veux que tu traques et que tu mettes hors d’état de nuire le dernier homme à me faire de l’ombre dans ma ville.
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Vous connaissez tous ce pays aussi bien que moi. Il est tenu par les politiciens de Washington, les banquiers, les capitaines d’industrie, les gros propriétaires terriens. La légende du self-made-man est là juste pour nous faire rêver et nous faire taire. Ce sont eux qui tiennent les cordons de la bourse. Quand ils ne la font pas s’effondrer pour s’enrichir un peu plus. Et ce sont toujours les mêmes qui trinquent : nous ! Le seul moyen est de lutter pour vos droits. […] Ces pour ces raisons-là qu’il faut vous battre. Le travail ne doit pas rendre malade et encore moins vous tuer.
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Je dois tout faire disparaître car les plus beaux rêves partent toujours en fumée.
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Non, la guitare, c’est la mienne. Grand’pa l’ancien de la plantation, m’a appris à jouer quand j’étais môme. D’ailleurs, pourquoi ça devrait être celle de mon mari ? Les femmes n’auraient pas le droit de savoir jouer d’un instrument ? Étrange question, surtout venant d’une femme.
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Abraham Lincoln vous a peut-être affranchis, mais vous ne serez jamais des humains comme nous ! Il a volé nos terres pour vous les donner. Et regarde, vous vivez dessus comme des animaux ! Quant au président Grant, il a réussi mettre un coup d’épée au Klan, mais il ne nous a pas détruits complètement. Vous verrez, niggers, que la suprématie blanche l’emportera au cœur du Dixieland et partout ailleurs.
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