Citations de Laurent-Frédéric Bollée (115)
On peut se perdre en mer, mais on peut aussi s'y trouver... ou s'y retrouver.
-Quel plaisir de vous revoir ! Vous êtes ravissante…
-Deux affirmations un peu hypocrites, non?
On peut se perdre en mer, mais on peut aussi s'y trouver...
Moi, je veux être libre ! Cesser d'avoir peur ! Aller de l'avant ! Rester debout, garder la tête haute, croire en l'avenir !
[ Bertrand Blier, avant le tournage des 'Valseuses' ]
- Je sais que tout va bien se passer, de toute façon !
[ Dewaere ]
Ça, il aurait pas dû parler aussi vite, le Bertrand ! Car il faut bien avouer que pendant le tournage des 'Valseuses', on lui en a fait voir des vertes et des pas mûres ! On [GD & lui] était jeunes et crétins, et on se prenait au jeu de nos rôles... On avait même la certitude que plus on déconnait, meilleurs on était !
Je n'ai jamais milité pour quelque chose, moi ! Le militantisme, quelle horreur ! Dès qu'on est plus de cinq, c'est le bordel !
(p. 104)
En 1969, un an après m'être marié, je vivotais sans foutre grand-chose. Je commençais des trucs sans les terminer, j'écrivais des chansons sans les chanter, des textes sans les lire. Je croyais que plus on s'abimait plus on était beau !
(p. 46)
En cas de terrain glissant, et qui pourrait dégénérer, j'ai cette tactique : lui préparer un joint - qu'il ne refuse jamais - bien fort comme il faut...
Dans moins d'une heure, il s'endormira sur le canapé et ne réveillera qu'au milieu de la nuit... Un répit pour moi. (p. 89)
Je me prends soudainement à imaginer... L'inimaginable, et pourquoi pas ?
Yassine perd soudainement le contrôle avec son quad, et percute de plein fouet un arbre ! Il meurt sur le coup, un malheureux accident.
Je pourrais aussi l'empoisonner, le pousser dans l'escalier...
Voilà où j'en suis. A fantasmer une mort qui me délivrerait. (pp. 76-77)
Combien de fois ai-je eu envie de lui dire : vas-y, frappe-moi, plus fort, qu'on en finisse ! Et j'en viens même à me dire que tout cela est de ma faute, ma seule faute à moi... J'arrive à m'échapper un peu en allant marcher le midi dans un parc qui n'est pas loin...
Il y a là-bas des statues "antiques" qui semblent me contempler de leur regard de pierre... Je me sens comme elles, figée, froide, douloureuse... J'ai la tête à l'envers, plus rien n'a de sens, tout s'effondre sous moi et je me noie dans une résignation honteuse. (p. 59)
Avouez que vous ne savez pas quoi faire. C’est vous qui dirigez les opérations, mais vous n’avez aucune idée de comment procéder.
Un black program : un programme top secret, non autorisé, non officiel...
Souvent en rapport avec l'exploitation spatiale !
Tout ce que je déteste, car alimentant toutes les rumeurs...
Je ne sais pas... Nous suivons tous des routes, au gré du vent... Et, parfois, une île se découvre, une terre naît au regard, un paysage se dessine, soudainement...
Avec la grande question qui demeure : qu'y a-t-il au milieu de ces deux côtes ? Un bras de mer, un détroit ? Un passage Nord-Sud ? Ou s'agit-il d'un seul et même grand pays ?
Je ne serai jamais vieux, moi. On devient vieux à partir du moment où on a peur du lendemain. Je n'aurai jamais peur du lendemain.
On peut-être tous les deux comme cette étoile filante : on fonce mais on sait pas trop où on va, et on va peut-être s'écraser méchamment la gueule...
Les classiques sont à la fois toujours démodés et jamais indémodables...
(à propos d'un recueil d'Alfred de Musset)
C'est l'homme du futur, celui des conditions climatiques extrêmes et des étoiles que j'ai engendré!!
Et personne ne me les enlèvera!
Discussion entre Depardieu et Dewaere : On est peut-être tous les deux comme cette étoile filante : on fonce mais on sait pas trop où on va, et on va peut-être s’écraser méchamment la gueule…
La réussite m'amenait certainement à penser que le monde n'était pas si pourri, et qu'à part ça, la vie était peut-être belle...
La question etait évidemment de mesurer l'importance du "ça". Et, pour moi, parfois, c'était "tout".