Bande dessinée à vocation historique.
Jolis dessins assez académiques, sages mais efficaces.
Pour l'histoire, cela croise la grande, celle de l'expédition de la Pérouse, des deux navires "La Boussole" et "L'Astrolabe", les deux frégates parties de Brest le 1er août 1785.
On nous rappelle au fil de la bande dessinée l'épopée de ces aventuriers et scientifiques qui constituaient l'avant-garde de notre empire colonial naissant.
A Brest, ces explorateurs sont partout, du musée de la marine au magnifique jardin des explorateurs qui surplombe l'entrée de la Penfeld...
On ressent dans les personnages créés pour l'occasion par l'auteur ce respect portés aux aventuriers de l'époque. La navale en est l'héritière, les héros de cette BD les porte-paroles...
Le risque didactique est évité, cela reste une aventure ayant lieu en 1964, 176 ans après le drame du naufrage, le récif de Vanikoro livrant enfin le secret de l'épave de la frégate de la Pérouse...
Il y a des hommes, une femme (trop?) moderne et une volonté partagée de réussir, de lever définitivement le voile.
Une bande dessinée que j'ai appréciée.
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Club N°54 : BD non sélectionnée
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En 1964, la Marine Française envoie une de ses frégates d'exploration dans le Pacifique, près de l'ile de Vanikoro pour essayer de retrouver le navire La Boussole de Lapérouse qui a coulé dans la zone en 1788.
Un peu d'histoire de France, un épisode qui ressemble aux aventures du Commandant Cousteau mais sans bonnet rouge.
Ça semble être une adaptation d'un récit journalistique de l'expédition.
Greg
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Cet album tiré de faits réels retrace l'expédition dans le pacifique lancée en 1964. Son but, retrouver le navire disparu en 1788du comte de Lapérouse.
Si les personnages sont le reflet de la pure création des auteurs, il n'en reste pas moins que l'album est basé sur des recherches poussées par ces derniers.
L'histoire en quelques mots : le
Capitaine Guérin, militaire et nageur d'élite a reçu l'ordre d'embarquer sur le patrouilleur La Lilloise direction le pacifique et l'île de Vanikoro,empreinte de malédiction, pour résoudre le mystère du naufrage de Lapérouse et de ses 2 navires.
2 bateaux, la Boussole et l'Astrobale, avaient été affrétés en 1785 par la Pérousse à la demande de Louis XVI pour une expédition à des fins géographiques, scientifiques, politiques et commerciales.
Un album qui se laisse lire facilement, entretient une forme de suspens, et met en présence des caractères bien trempés.
Le dessin est simple, efficace.
Au global un récit qui se laisse lire mais qui aurait pu mettre un peu plus l'accent sur les recherches maritimes et les planches sous la mer.
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Cent fois plus percutant qu’un simple docu-BD, formidablement dynamisé par une distribution finement pensée, "Lapérouse 64" est une réussite à la fois très moderne dans son approche et intemporelle grâce à ses nombreux rappels historiques. Une excellente surprise.
Lire la critique sur le site : BDGest
Instructif et d’une lecture très agréable, "Lapérouse 64" oscille entre le documentaire et le récit d’action, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Lire la critique sur le site : Bedeo
On se laisse très facilement embarquer dans cette aventure passionnante, vraie au moins sur le fond [...]. Un album qui se savoure, intelligent et bien fait. On apprend aussi en se distrayant.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
On peut se perdre en mer, mais on peut aussi s'y trouver...
Dans le 168e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Bobigny, 1972 que l'on doit au scénario de Marie Bardiaux-Vaïente, au dessin de Carole Maurel et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Deux soeurs que l’on doit au scénario d’Isabelle Sivan, au dessin de Bruno Duhamel et qui est édité chez Grand angle
- La sortie de l’album Les dinosaures du paradis que l’on doit à l’auteur Mazan ainsi qu’aux éditions Futuropolis
- La sortie de l’album Vingt décembre, chroniques de l’abolition que l’on doit au scénario d’Appollo, au dessin de Téhem et que publient les éditions Dargaud
- La sortie du cinquième et dernier tome de Saint-Elme, un titre baptisé Les thermopyles que l’on doit au scénario de Serge Lehman, au dessin de Frederik Peeters et aux éditions Delcourt
- La sortie de l’album L’expert que l’on doit à l’autrice Jennifer Daniel ainsi qu’aux éditions Casterman
- La réédition dans une version collector de La bombe que l’on doit aux cénario conjoint de Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée, au dessin de Denis Rodier et qui est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
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