Citations de Laurent Gounelle (2216)
"Eh oui... quand on veut voir des problèmes, on crée des problèmes."
P.223
" - Des normes ?
- Oui, des normes ou des codes, appelle ça comme tu veux. Des codes de comportements, d'opinion, et surtout de goût. J'ai parfois l'impression qu'on aime, non pas ce que nous assure notre coeur, mais ce que l'on nous pousse à aimer. Est-ce vraiment nous qui choisissons nos vêtements, nos téléphones, nos boissons, ou les films qu'on regarde ?
- Oui, mais tu sais, c'est un peu inévitable, de nos jours. On est interconnectés, alors on d'influence tous les uns des autres. Il n'y a pas de mal à ça.
- Non bien sûr, il n'y a pas de mal. Mais dans ce contexte d'interconnexion, il faut quand même rester suffisamment connecté à soi-même pour bien vivre sa vie, pas celle des autres."
P.79
"-En fait, je ne crois pas que l'on puisse retirer des choses en nous, que se soient des désirs ou quoi que se soit d'autre. Si tu as régulièrement de violentes envies de gâteaux ou de chips, accroche-toi pour retirer ça. Bon courage."
P.76
"- Quand on est fatigué, c'est que notre corps nous réclame du repos, et notre cerveau, du sommeil. Et nous, qu'est-ce qu'on leur donne ? Un café !"
P.77
Extrait :
- C'est dur de trouver la paix intérieure quand on vit dans un monde égoïste et violent contre lequel on doit lutter en permanence.
Elle s'assit sur le rebord de la fenêtre, posa les yeux sur son neveu, puis regarda dehors, au loin.
- C'est vrai, finit-elle par ajouter. Moi aussi, ce genre de nouvelles me rend triste.
La lumière brumeuse du matin enveloppait son visage d'une douceur pâle comme les tons passés de sa robe. Ses jolies rides semblaient répondre à la peinture délicatement craquelée de la fenêtre.
- Et pourtant, reprit-elle, s'indigner contre des choses qu'on ne maîtrise pas, n'est-ce pas une recette de la dépression ?
La remarque toucha Jonathan, comme si un miroir lui présentait une réalité dérangeante.
Il regarda sa tante en silence. C'est vrai qu'il se sentait terriblement impuissant face à ce genre de situation, et cela le minait, au fond de lui.
- Il faut bien que quelqu'un se lève contre les dérive de la société. On ne peut pas rester les bras ballants à déplorer ce qui se passe, et continuer sa petite vie comme si de rien n'était.
Margie posa sur lui un regard plein d'empathie.
- Dans les années 1930, un théologien protestant a popularisé une prière très à propos. Certains disent qu'il s'est inspiré de Marc Aurèle. D'autres affirment qu'elle vient de François d'Assise, mais peu importe.
- Et que dit-elle ?
- "Donnez-moi le courage de changer ce qui peut l'être, d'accepter sereinement les choses que je ne puis changer, et la sagesse de distinguer l'une de l'autre."
En quoi l'admiration des autres pourrait-elle compenser mon déficit d'estime de soi? Ce qui est extérieur à nous ne peut pas réparer ce qui est blessé à l'intérieur de nous-mêmes...
J'avais découvert que la plupart de mes peurs n'étaient qu'une création de mon esprit. La réalité revêt parfois la forme d'un dragon effrayant qui s'évanouit dès qu'on ose le regarder en face.
Je me sentis déstabilisé par la question, tellement elle était incongrue. Que répondre à un proche qui vous demande gentiment ce qui vous empêche de devenir ministre ou star internationale?
- Mais… ça me semble… évident… Enfin, soyons réalistes, il y a des limites à ce qu'on est capable de faire, tout de même…
- Les seules limites sont celles que l'on se donne.
Plus on cultive son image plus on étouffe son être
Je crois que chacun rencontre dans son existence un grand nombre d'opportunités en tout genre, et que certains savent les repérer et les saisir, d'autres pas
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
La conscience de la mort permet de se libérer de ses illusions, dit Margie. On réalise soudain ce qui a vraiment de la valeur dans notre vie. Tout le reste, qui jusqu'alors mobilisait notre attention et notre énergie, devient d'un seul coup secondaire. Notre aveuglement prend fin, nos chimères s'évanouissent. On s'autorise à être soi-même, à exprimer ce que l'on veut vivre.
La conscience de la mort est essentielle à la vie.
Sandro eut l'impression d'être pris au piège dans un asile de plantes folles, un asile où le vert serait de rigueur, dans toutes ses déclinaisons, du vert pâle et translucide au vert sombre comme la mort, en passant par tout un délire de verts crus des plus saugrenus.
Le monde est la résultante de nos actes individuels. Se changer soi-même est la seule voie vers un monde meilleur.
[...] le présent ne se revit pas une seconde fois. Les moments perdus le sont pour toujours.
Les relations sont l'essence de notre vie [...]
Les bonnes décisions viennent du cœur, ou des tripes.
Une femme n'en a rien à faire de tes explications rationnelles pour expliquer une situation. Expliquer, toujours expliquer... Comme s'il fallait à tout prix avoir raison. Ah... les hommes ne comprennent rien... Ce qu'elle veut, c'est sentir que tu l'aimes, sentir que c'est elle que tu aimes...
C'est un peu comme si on vivait dans un wagonnet de montagnes russes, ballottés à longueur de journée dans un train dont on ne connait pas le conducteur et dont on ignore où il nous emmène.