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Critiques de Laurent Grima (90)
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(Re)vivre



L'histoire d'un homme ayant vécu des drames et qui va se relever.



Ce jeune auteur plonge le lecteur dans la reconstruction physique et psychologique de son personnage. Un roman très réaliste et prenant.

Malgré un sujet difficile, ce roman se veut me semble-t-il plein d'espoir.



Je ne peux qu'encourager ce nouveau romancier.
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(Re)vivre

J'aimerais le pouvoir le relire comme si c'était la première fois.



Lui cache des blessures que l'on soupçonne et qui nous sont confirmées par la suite. On le suit dans sa renaissance et sa quête - presque initiatique – de lui même et du sens de sa vie ; souhaite-t-il vraiment vivre ?



La seule chose que je pourrais lui reprocher c'est ce sentiment que le personnage principale vie presque trop facilement son deuil. Tout le choque et le tumulte des émotions que l’on pourrait attendre ne sont pas réellement présent et s’en est c'est assez déroutant. On le ressent comme si tout était occulté, comme si avant même de pleurer il s’était résigné.



Malgré cela, ce livre est bouleversant et sais transmettre pudiquement les émotions vécus par le personnage, ses choix, sa reconstruction.



Je le recommande chaudement et je sais que c’est un livre que je relirais dans quelques années, quand je n’en serais plus imprégnée.

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Ce sera lui

✨ Ce sera lui ✨



Comment réagiriez vous si la vie (ou les portes du ciel) vous donnait une seconde chance?



Une seconde chance de vivre.

A la condition de désigner quelqu'un à votre place

Pour rejoindre le paradis



Cent jours pour décider

Cent jours pour trouver quelqu'un dont vous pensez qu'il a fait son chemin ici bas

Cent jours pour vous remettre et tout remettre en question



C'est ce qui arrive à Mathias dans ce compte à rebours improbable.



Voilà une histoire toute en sensibilité et humanité.



Mathias

Trentenaire, une vie des plus banales

Une vie qu'il ne vit pas vraiment

Spectateur de sa propre existence

Il n'y joue plus de rôle

Plus d'envie, plus d'entrain

Il ne croit plus en rien

Ni en lui même



Un drame du passé qui le poursuit

Sans cesse, inlassablement

Le poids de ce qui a été

De ce qui aurait pu être

De la culpabilité



Le bonheur?

Mathias ne le connait pas, ne le connait plus

Impossible d'être heureux

Dans cette vie qu'il s'est construite



Et si ces cent jours changeaient la donne?

Si ces cent jours lui permettaient d'aller à la rencontre d'autrui

S'ils lui offraient la possibilité de se reconnecter à lui même

D'oser affronter les démons du passé

Les laisser s'envoler, pour enfin vivre au présent?



Comment décider la valeur d'une vie?

Comment se dire "Ce sera lui" qui partira vers le Paradis?



Voilà une histoire aux accents de développement personnel

Qui nous invite à réfléchir au sens que l'on donne à notre vie

Au poids du passé et des remords qui nous détruisent

A nos rêves d'enfants à ne jamais abandonner



J'ai aimé découvrir Mathias à travers les souvenirs d'enfance qui ponctuent son récit

J'ai aimé le voir évoluer, pas à pas



L'instant présent est à savourer

Mathias laissera t'il s'envoler ses peurs

Arrivera t'il a profiter de ce fameux 🎼temps qui reste🎼

Ce temps qu'on aime tant?



A vous de le découvrir dans cette histoire bourrée d'émotion et de bienveillance

Teintée de souvenirs heureux, de drames, résilience et espérance

Aux accents surnaturels saupoudrés d'un zeste de développement personnel

Une histoire lumineuse qui donne envie de croire aux jolis signes de la vie

De croquer la vie à pleines dents et de savourer, déguster, l'instant présent



A votre avis, dans cent jours, qui Mathias désignera t'il pour s'envoler tout là haut?
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

*** Le titre est intrigant, comment un homme peut-il ne pas exister et avoir trois vies ? Tout s’explique dès qu’on lit l’accroche. Il n’a pas été déclaré à l’état civil…Il a grandi sans connaître sa mère, avec un père marginal qui n’a pas pensé à faire cette déclaration. Cet homme, c’est Tino, ou Antoine, ou encore Gunther. Trois noms que lui donnait son père suivant les circonstances. Appelons-le Tino, puisque c’est le prénom qu’il préfère.

Tino n’est jamais allé à l’école, mais il n’est ni analphabète ni illettré grâce à l’éducation que lui a donné son père. Ils vivent modestement, dans un vieux fourgon, voyageant beaucoup, vendant quelques trucs à la sauvette. Modestement, mais avec beaucoup d’amour entre eux deux. Maintenant, Tino a 35 ans, et l’entente entre père et fils est toujours aussi bonne. Mais aujourd’hui est un jour néfaste, le père vient de mourir subitement… Tino doit respecter la promesse faite à son père, non seulement pour les « funérailles » mais aussi à son propre sujet.

Tino se retrouve seul, les souvenirs affluent. Il va devoir apprendre à vivre avec et à se découvrir, apprendre à s’ouvrir aux autres et à exister.

Un personnage touchant que cet homme qui a tout à découvrir. Un moment de lecture empreint de poésie, de générosité et d’humanité, avec aussi des moments plus sombres et nostalgiques. Une histoire dans laquelle beaucoup de thèmes sont abordés, comme l’amour, l’exclusion, l’amitié, la beauté de la nature, la vie en marge de la société. En bref, un roman qui ne laisse pas de marbre…

Je connaissais déjà la plume de Laurent pour avoir lu (Re)vivre que j’avais beaucoup aimé. J’ai été conquise une nouvelle fois avec cette histoire à la fois triste et amusante, porteuse d’espoir, qui se révèle être un regard assez critique sur notre société. Un excellent moment de lecture, merci Laurent !

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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Au-delà de l’état civil qu’est-ce qui constitue l’identité d’une personne ? Pour Freud, l’identité se construit jour après jour. Celle du narrateur – sans nom – s’est forgée ainsi au contact de son père, un marginal porteur d’un lourd secret et qui a « oublié » de déclarer son fils à l’état civil. À sa disparition, le héros doit effectuer lui-même ses choix de vie.



C’est autour de cette question centrale que l’auteur a construit son roman. Qui prend une dimension universelle. Quête du héros, comme dans un roman d’initiation et diversité des personnages secondaires. En procédant par petites touches successives, ce sont presque tous les peuples de la Méditerranée que l’auteur fait se côtoyer, chacun apportant une pierre à la mosaïque. « Les trois vies de l’homme qui n’existait pas » est l’un des deux ou trois meilleurs romans que j’ai lus cette année. D’une part par ses qualités littéraires, il y a de belles trouvailles en termes d’images, d’autre part par la dimension humaine qu’il explore.



Un style, une belle écriture. Un vrai sujet. Résultat : un excellent roman qui mérite une vraie maison d’édition avec un bon distributeur.

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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Lu dans le cadre du prix des auteurs inconnus 2019, Les trois vies de l’homme qui n’existait pas est une très belle découverte. Il faut savoir qu’avant de choisir les cinq finalistes, nous n’avions, pour nous décider, que les couvertures, les accroches et un extrait de dix pages. Et cette couverture m’a appelée. L’idée de voyage, de racines et de construction m’avaient touchée et pour le coup, ce dessin est en total adéquation avec le thème central de cette histoire : les racines. Nos racines.



Qui sommes nous ? D’où venons nous ? En quoi est-il important de le savoir ? Comment peut-on grandir et se construire sans connaître nos racines, nos origines ? Ces questions sont d’une telle importance, que certains professionnels se sont spécialisés dans le domaine : les psychogénéalogistes.*



Dans ce roman tout en émotions et en humanité, l’auteur, au travers des trois vies de son héros, nous entraîne dans un voyage haut en couleurs, écrit à l’encre de la chaleur humaine. Un voyage sous forme de conte philosophique, à portée initiatique.



Enfants de Gaïa, nous oublions trop souvent que sans Elle, nous ne serions pas. Voilà un autre des thèmes abordé dans ce roman riche en réflexions sur le deuil, la parentalité, l’amour, nos modes de consommation. Un roman au cœur duquel sont nichés de vrais thèmes de société.



Côté style, fluidité et poésie sont au rendez-vous, de même qu’un aspect très visuel et un humour fin qui a fait naître de grands sourires sur mon visage pendant ma lecture.



Enfin, dans ce roman écrit avec beaucoup de générosité, où l’on a le sentiment que l’auteur a souhaité DONNER avant de RECEVOIR, j’ai rencontré Tino et je pense faire encore un bout de chemin, in petto, avec lui…
Lien : https://quandophelit.com/202..
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans une histoire atypique, qui porte à la réflexion et où la vie reprend son sens ! Oui, oui, je tiens aussi et surtout à remercie Laurent Grima pour sa confiance et qui a dû serrer les fesses quelques fois 😉 (private joke)



Son père c’était le fils de tout le monde, le fils de personne : un homme sans identité. Notre narrateur c’est Tino, Antoine ou Günther en fonction des humeurs de son père. Atterri dans ses bras comme une branche tombe d’un arbre, tout petit ! Ou des baskets pour un cul de jatte ! Donc, pendant plus de vingt-quatre mois, il l’a quelque peu zappé pour ainsi dire ! Oups, l’état civil ne le connait pas… Qu’importe !



Il a vécu tellement de chose par la suite avec lui, un homme d’une grande humanité, qui distribuait ou prenait les bonnes comme les mauvaises choses de la vie que… A l’aube de sa mort, il lui fait la promesse de vivre une vie, deux vies, trois vies, peut-être plus. Il ne sait pas quoi, il ne sait pas comment mais, une promesse est une promesse. Alors accompagné de son fidèle boubou (= adorable bouvier bernois 😂) dit « Le chien », il se découvre quelques menus talents !

Une âme d’orateur pour Antoine, capable de vendre tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi d’ailleurs 😉 un besoin viscéral et intellectuel d’écrire pour Tino et Günther quant à lui de nature un peu rebelle il a besoin de comprendre. A bord de son camion Citroën, il arpente l’espace Schengen : la France, l’Italie, la Belgique, la Croatie…



Et si la vie c’était un camion, un bouvier bernois et advienne que pourra ?



Ce livre est un véritable patchwork de vies, de moments de liberté, de débrouillardises, de vérités et de questionnements. Laurent Grima nous montre que l’essentiel n’est pas forcément notre quotidien. Il nous fait lever la tête de ce monde où l’on s’enferme comme des moutons de Panurge. Où tous, nous sommes embringué dans cette habitude de consumérisme, de vie à trois cent à l’heure, de… mais qu’il est possible de faire différemment. Alors oui, en effet, Tino (parce que c’est le prénom qu’il préfère) notre narrateur n’a pas d’identité, mais qu’importe, il vit comme vous et moi, peut-être différemment, mais pas moins bien, peut-être même mieux.



Ce livre c’est aussi le voyage, la quête d’identité, l’histoire de la Yougoslavie, de la France et de cette terre que l’on appelle l’Europe. Mais c’est aussi une question essentielle peut-être… Doit-on connaitre notre passé pour pouvoir écrire notre futur ?



La plume de Laurent est riche et belle. Il porte le verbe haut et la réflexion en estime. Il nous entraîne dans les relations homme/femme, la place de l’Homme dans la société, la mer mère de tous les hommes. Et cette femme, belle et protectrice, il l’a porte sur un piédestal !

Avec beaucoup d’humour, il nous fait passer de sacrés messages. N’oublions pas l’essentiel. J’ai beaucoup aimé ce roman, qui non seulement nous fait voyager de par les mots, les belles phrases, mais le fait aussi grâce à l’histoire de ce jeune garçon devenu homme et qui poursuit son bonhomme de chemin. Des sentiments et des émotions à foison ! Ce livre est attachant et touchant.



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous recommande chaudement « Les trois vies de l’homme qui n’existait pas » de Laurent Grima. Un auteur surprenant qui nous entraîne dans une histoire un peu folle mais très proche de la réalité. Revenons à l’essentiel 😉
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Ce sera lui

Coucou tout le monde. Je suis heureuse de vous parler de ce roman qui m’a touchée en plein coeur et qui vient de sortir en librairie. A se procurer sans aucune hésitation. À offrir sans modération.

Et en tant que partenaire avec la Maison d’Editions Jouvence, c’est un immense bonheur de découvrir mon avis, en compagnie de mes copines Sereines, à l’intérieur de ce roman qui m’a profondément touchée.



On découvre l’histoire de Mathias, rongé par la culpabilité et la colère qui le consume de l’intérieur, suite à un drame vécu des années auparavant. Un deuil impossible à faire. Il fuit le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Alors que la vie a failli lui échapper, il reçoit un signe de l’au-delà, comme une seconde chance à saisir, celle de croquer la vie à pleines dents. Alors quand l’existence nous brise les ailes, est-il possible de se relever pour en apprécier chaque saveur ?



Une lecture riche de sens, particulièrement émouvante. Comme une envie de saisir la main de Mathias, cet homme rongé par la douleur, pour l’accompagner sur le chemin de la vie. De lui souffler de ne plus avoir peur, que tout se passera bien. De trouver la clé de son propre bonheur. Vivre, c’est choisir. D’affronter des tempêtes, d’ouvrir les bras au changement et aux rencontres, de saisir chaque opportunité qui s’offre à nous. Un roman désarmant sur le deuil, qui transmet des messages forts.



J’aime croire à ces signes venus de l’au-delà qui viennent nous guider, nous apaiser, nous apporter cette force intérieure pour continuer d’avancer. Nous aider à ressentir la présence protectrice de nos anges qui continue de veilleur nous d’où ils se trouvent. Parce que c’est une manière d’envisager l’inacceptable.



Une véritable ode au pardon, à l’amour et à la résilience qui nous encourage à vivre intensément, à reconnaître la valeur de la vie à et savourer chaque petit instant de bonheur. Un roman qui aide à trouver la paix intérieure.

Alors oui, je veux aimer, sourire, partager, voyager, chanter, écouter les oiseaux chanter, entendre le rire des enfants.



Un roman que je vous recommande chaleureusement.



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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Je viens de dévorer ce livre au titre singulier.

Que dire, sinon que j'ai adoré ?



De quoi parle-t-il ? D'un homme qui se construit suite à un événement tragique. Et qui se construit plusieurs vies à partir de ce qu'il est simplement.

Je n'en écris pas plus, car le plaisir est dans la découverte. Spécifiquement ici



Le livre est bien écrit. Très bien écrit. le style est agréable, enlevé. Simple ! J'entends par là qu'il a l'air simple et je sais combien il faut de temps pour rendre un texte si limpide, chaque mot semblant être à sa place, et chaque tournure de phrase judicieusement choisie. J'ajoute que c'est une prouesse d'avoir su rendre la lecture si facile avec si peu de dialogues. C'est sans doute dû aux nombreuses introspection du narrateur.



La première partie (car oui, j'ai décidé arbitrairement de découper l'ouvrage en trois parties ; après tout, l'auteur n'a-t-il pas découpé la vie de "Tino" en trois vies ?...) est époustouflante, novatrice, inattendue... Ouaouh ! En la lisant, je me suis dit que le pourtant génial Gounelle pouvait aller se rhabiller.



La seconde partie (qui commence quand... lisez le livre et vous le saurez...) est délicieuse. Les personnages rencontrés sont beaux et attachants (John-le-magnifique, Saaré l'enfant-phare, Vanessa la déesse. Et puis la partie à la recherche du passé est somptueuse.



La troisième partie est un peu plus conventionnelle, moins décoiffante, mais elle est très bien écrite aussi... Et les morceaux du puzzle se mettent en place. Claude Lelouch faisait souvent se rencontrer des personnages à la fin d'un film. Laurent Grima fait de même, mais les personnages sont trois et un en même temps, tout en étant deux, puis trois mais deux (je me comprends...).

Comment peut-on faire une vie avec trois tout en restant soi-même ? "Tino" a réussi.



Ah oui, on parle du père aussi. La relation au père est géniale. Son passé aussi. Et le passé du père... On regrette juste de ne pas en savoir plus sur la maman...



Tout cela pour dire que l'ouvrage est parmi les tout meilleurs que j'ai pu lire ces dernières années dans ce domaine qui est celui de la découverte de soi, de l'aventure humaine... et intérieure.
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Le roman d'une vie... non de trois vies... non d'un homme qui avait trois identités ... mais en fait aucune...il y a de quoi se mélanger les pinceaux tout de même !

Ce roman c'est l'histoire d'un homme qui vit à l'écart de la société, par choix, par habitude, par éducation...Un peu de tout cela sans doute. La mort de son père va le mener à se raccrocher au réel, aux autres et surtout à une autre !

Mais ce roman c'est aussi une quête d'identité, qui suis-je ? quelles sont mes origines et mes histoires de famille ?

Ce roman nous rappelle que l'Homme peut être heureux avec peu mais que ce qui fait l'Homme c'est aussi et surtout ses racines et son identité.

Même si le propos était à la hauteur de mes espérances, je reste un peu sur ma faim : comme l'impression d'avoir été tenu à distance, peut être est-ce dû au détachement du narrateur? à une pudeur dans les propos ? je ne sais pas...
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(Re)vivre

Je vous conseille cette très belle histoire initiatique... à vivre.

Un livre que l'on a beaucoup de mal à lâcher. Magnifique.

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Ce sera lui

Ce

roman m'a beaucoup touché car c'est un roman à la fois noir et lumineux qui aborde des thèmes forts comme le deuil et la culpabilité.



C'est un roman profond et immersif, rempli de belles valeurs qui grâce ou à cause de cette quête d'un autre que lui, pousse Mathias à se questionner sur lui, sur sa vie, son existence.





Comment vivre ou plutôt comment survivre dans un monde devenu monochrome, routinier et sans espoir de lendemain meilleur ?

Mathias est-il prêt à enfin vivre et à savourer chaque instant que la vie lui offre ?



J'ai beaucoup aimé ce roman à l'écriture percutante et sardonique. @laurent_grima nous décrit parfaitement l'état d'esprit du protagoniste et la vie qu'il subit...

J'ai eu la sensation d'être en apnée durant ce compte à rebours et de ressentir toutes les émotions de Mathias.



Ce roman est une véritable ode à la vie et à l'espoir !

C'est une véritable bouffée d'oxygène et vous comprendrez pourquoi à la fin du récit.



Bravo @laurent_grima pour ce roman saisissant qui nous invite à aimer la vie et à apprécier chaque instant qu'elle nous offre.



C’est une belle découverte.

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Ce sera lui

Quelle merveilleuse lecture!

Que feriez vous si on vous laissait une chance de vivre mais que pour cela vous deviez désigner une personne pour mourir à votre place?

L’histoire d’un choix impossible qui nous met face à nos propres peurs et nous incite à faire le bilan de notre vie.

J’ai adoré la construction du récit avec les flashbacks sur l’enfance de Mathias, c’est très émouvant et on s’attache d’autant plus au personnage.

C’est un roman qui aborde le deuil et la culpabilité avec beaucoup de sensibilité. L’histoire d’une reconstruction avec ses obstacles et ses doutes, il m’a beaucoup émue surtout une scène en particulier.

Malgré le sujet douloureux abordé, j’ai trouvé ce roman lumineux, apaisant et qui donne envie de choisir d’être heureux avant tout.
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Voici un livre qui fait autant de bien qu'une cuillère de miel, offrant au lecteur un petit bonheur de tous les instants ! Remarquablement bien écrit, décrivant et faisant vivre des personnages tous plus attachants les uns que les autres, il les fait évoluer dans une histoire aussi grave que touchante, aussi légère que puissante. Il m'a enchantée de la première à la dernière page !
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Le titre de ce roman est assez mystérieux. Comment peut-on vivre trois vies sans exister ? Tino est un homme qui n’existe pas. Il est sans être. Son père vivant en marge de la société ne l’a pas déclaré à l’Etat Civil après sa naissance. Aux yeux de l’Etat, Tino ou Antoine ou Günther n’existe pas. Véritable baroudeur, il sillonne les villes et les pays avec son père. La situation de leur vie ne leur permet pas d’être autre chose que des nomades. Nomades dans tous les sens du terme.



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Tino vit sans exister : il a des connaissances de passage mais pas d’amis réels. Il n’a pas de travail sauf des petits boulots à la sauvette. En d’autres termes, il vivote. Son père est son seul repère dans cette vie dont les contours sont toujours flous. A la mort de son père, Tino va devoir relever le défi d’apprendre à vivre seul… Tino, des fois, n’est pas Tino. Il a trois identités que son père utilisait à tour de rôle, selon les situations de leurs vies, selon la porte du monde imaginaire que son père voulait ouvrir. Tino n’a pas de mère, il ne sait pas qui elle est. Il est difficile pour lui de se projeter tant les questions l’assaille.



« C’est dans un ventre féminin que débutent nos vies terrestres. Quoi qu’on en dise, on en est marqué à jamais, et c’est un peu de ces « elles » qui nous permet de voler. Lamartine n’avait-il pas dit « qu’il y avait une femme à l’origine de toutes les grandes choses ? »



La vie de notre personnage principal va être mise à rude épreuve lorsque son père va mourir. Il va se retrouver seul au monde. Il va devoir aller de l’avant et pour cela, il doit faire face à une question « qui suis-je dans ce monde qui ne semble pas être le mien » ? Quand on vit seul, hors de la société, que l’on emprunte des prénoms, qu’on n’a pas de nom de famille… Que peut-on devenir ? A quoi aspire-t-on dans la vie ? C’est vraiment déroutant. Notre personnage principal va devoir avancer dans la vie et trouver sa place. L’homme est-il fait pour vivre seul ? L’homme est-il capable d’être heureux seul ? J’ai trouvé très intéressantes toutes les questions qui peuvent émerger de l’intrigue. J’ai vraiment aimé la thématique identitaire ainsi que la portée philosophique qui se dégage.



Tino est un personnage auquel on s’attache très rapidement, c’est la révélation de ce roman. J’ai beaucoup apprécié la manière dont l’auteur dégage les thématiques et nous propose un texte original et plein de qualités. Etre et ne pas être en même temps : vaste sujet.



J’avoue que ce n’est pas forcément ce que je lis habituellement, je n’avais pas forcément envie d’ouvrir ce roman. La magie opère mais il faut s’adapter au style de l’auteur ainsi qu’à la construction du roman. Pour moi, j’ai eu du mal, au départ, à comprendre où voulait en venir l’auteur. J’ai eu du mal à lire les cinquante premières pages puis, je me suis adaptée à cette originalité et j’ai pris plaisir à découvrir ce que j’avais sous les yeux. La narration à la première personne permet au lecteur de se sentir proche de notre personnage principal. On n’est pas spectateur mais on vit l’aventure de Tino avec lui et l’on devient, par extension, son premier véritable ami.



C’est avec beaucoup de douceur et un regard rempli d’humanité que l’auteur nous raconte cette histoire. Conte psychologique et philosophique, c’est une quête identitaire très sympathique qui vous attend. Tino nous apprend l’humanité, la possibilité de faire des erreurs, on est aussi dans un roman plein de générosité. C’est très agréable à lire. La plume de l’auteur est vraiment agréable, fluide et dynamique. Si j’ai eu un peu de mal à me mettre dans l’ambiance de ce roman, je suis ravie d’être passée au-delà de mes aprioris et d’avoir continué. C’est vraiment une belle surprise.



« Il y a quelque chose d’une relation charnelle entre un livre et son lecteur. Le premier contact d’abord, avec un titre qu’on lit la tête penchée en trahissant l’air de rien une ébauche d’inclination. Et puis le regard que l’on porte sur la couverture en cherchant dans une illustration les indices d’un plaisir. L’objet de ce désir qui naît et que l’on retourne sur la quatrième de couverture dans la quête d’un élan décisif, une bascule… L’acte de lire qui vient ensuite : le contact délicieusement rugueux avec les pages, et l’odeur de l’encre, intemporelle, universelle, qui accompagnent le voyage. Et puis les mots enfin, qui bercent, emportent et chavirent en faisant naître tous les mouvements possibles de l’immobilité. »



Au final, on se rend compte que, même si c’est important de savoir d’où l’on vient, le plus important est de savoir qui l’on est. On se retrouve avec une jolie leçon de vie.
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Le titre est une histoire à lui tout seul et est surtout très intrigant et assez contradictoire dans son énoncé. Comment un homme qui n'existe pas peut-il avoir trois vies ? On peut penser que c’est carrément impossible, et pourtant c’est ce qui arrive au personnage principal de ce roman.

J'ai ainsi fait la connaissance d'un homme de trente-cinq ans à un moment très dur de sa vie, puisque tout commence avec la mort de son père. Moment tragique comme on peut se douter, son père s’écroule à table. Son père est un marginal, il vit avec son fils dans un camion Citroën aménagé, ils vivent de vente sur les marchés de marchandises « tombées du camion » comme on dit. Leur travail n’est pas déclaré et ils doivent à chaque fois faire avec la police. Son père n'a pas de nom, ou tout du moins il ne l'a jamais révélé à son fils. Pareil, le fils n'a pas de mère, enfin si il en a une mais ne la connait pas et son père n'en a jamais parlé. Son père n'a même pas reconnu son fils à l’état civil à sa naissance. D’où le fait qu'il dise qu'il n'existe pas, il est totalement inconnu pour la société. Son père lui a donné plusieurs prénoms selon ce qu’il fait, il est Tino quand il est sur les marchés, Antoine lorsqu’il écrit et Günter lorsqu’il fait des recherches sur son passé. Car une fois son père mort, Tino va vouloir en apprendre plus sur lui, surtout qu'il va trouver une boîte avec de vieilles photos dedans dont deux où son père est photographié enfant avec des adultes. Il va ainsi partir à la recherche de ses origines. Seulement, il faut avoir de l’argent, et le voilà parti à contacter le fournisseur de son père qui va l'avoir sur la marchandise, il va devoir vendre au marché un produit impossible à vendre, et pourtant il va y arriver. Je ne vous dirais pas ce que c’est, mais Tino a la bosse du commerce et a su trouver les arguments pour que les gens achètent ! Il a du bagout et pourrait vendre n'importe quoi ! Avec cet argent, il va pouvoir partir à la recherche de ses origines. Cette vente sur le marché va lui faire rencontrer une personne qui deviendra très importante dans sa vie. Ses recherches vont le mener jusqu'en Bosnie et lui faire vivre plein de péripéties. Arrivera-t-il à connaitre l’histoire de son père et donc la sienne aussi, ça je vous laisse le découvrir en lisant ce livre.



Les sujets abordés avec la vie de cet homme sont multiples et bien détaillés. Entre sa vie de tous les jours, ses recherches d’identité et sa rencontre inattendue, Tino va avoir une vie bien remplie. Cet homme m'a étonnée et épatée. Il a vécu qu'avec son père, n’est jamais allé à l’école, son père lui a tout appris, et en a fait un homme instruit, débrouillard, avec un cœur énorme et très sensible. Il a beau vivre à côté de la société « traditionnelle », il sait très bien se mélanger à elle, et aussi à s’échapper d'elle quand elle devient trop envahissante. Il ne s'effondre pas à la mort de son père, il sait rebondir et avancer, apprendre à se connaître lui. Je me suis très vite attachée à cet homme, j'avais envie de l'aider, de le réconforter. Il va vivre une belle histoire d’amour, et j'en étais très contente pour lui. Ce qu'il va découvrir sur ses origines est horrible, je ne m’attendais pas à cela, c’est un pan de notre histoire passé un peu inaperçu, étouffé par des événements plus graves. Quelque part, on se dit que Tino n'a pas de chance dans la vie et qu'il cumule pas mal de problèmes à gérer, mais il arrive à s'en sortir très bien à chaque fois, avec sa débrouillardise. Il m'a plus d'une fois épatée par la rationalité de ses réactions et son non-jugement des autres ou des situations. C’est une personne très intéressante à connaitre. Lui qui avait toujours été conditionné par son père dans les moindres gestes de sa vie va devoir apprendre à vivre seul, et il s'en sort plutôt bien. Et cela m'a beaucoup étonnée. En tout cas, moi j'aurais été perdue à sa place. Mais je vois ça avec la vision de vie confortable, Tino a toujours vécu de la même façon, il n'a connu que ça, pas d'internet, pas de télé, il sait donc se débrouiller et faire comme son père lui a appris lorsqu’il se retrouvera seul.



L'attachement à ce personnage est renforcé par le choix narratif de l’auteur puisqu’il a utilisé la première personne du singulier. Si vous me suivez, je vous dis à chaque fois combien je suis sensible à ce procédé. Ce « je » me permet de ressentir au plus près toutes les émotions qui traversent le personnage, d’être au plus près de lui, de rentrer dans sa tête et connaître la moindre de ses pensées. Cela donne une lecture très intimiste et j'aime beaucoup. Et dans le cas ici de Tino, cela permet de mieux le comprendre, de mieux appréhender ce qu'il vit. L’écriture de Laurent Grima est en plus très sensible et toute en délicatesse, il décrit les sentiments avec une grande pudeur les rendant ainsi très beaux et doux. J'ai vraiment tout bien ressenti, j'ai eu envie de pleurer devant certaines situations, d'autres sont plus cocasses et m'ont fait sourire. Ce fût vraiment une lecture très riche en émotions diverses et variées. L'auteur a mis beaucoup de poésie dans ses mots et dans ses phrases. J'en ai relevé plein tout au long de ma lecture qui m'ont particulièrement touchée ou parlé. Je peux par exemple vous citer :

« Il faut toujours se méfier des choses insignifiantes…On reconnait les choses vraiment importantes parce qu'elles ne ressemblent à rien ! »

Ou encore :

« Les grains de sable, même les plus éloignés, savent s'unir pour faire de belles plages. »

Et je pourrais vous en citer d'autres sur le racisme, sur l'acceptation de l'autre, sur la consommation et ses excès et aussi sur les livres, qui montrent combien un lecteur peut avoir une relation presque charnelle avec le livre. Des phrases très belles et profondes, qui touchent, émeuvent, qu'on lit et relit.

L'auteur véhicule ainsi à travers elles et ses mots de belles valeurs sur l’humanité, sur la quête d’identité et l’importance de connaitre son passé est important. Même si il a un rapport avec l'indicible. Bien sûr, de belles valeurs comme l'amour et la fidélité dans les sentiments sont présentes elles aussi. Je ne m’attendais d’ailleurs pas à une telle fin, en fait je ne sais pas trop à quoi je m'attendais mais celle proposée par l'auteur est une sorte de logique à l'histoire de vie de Tino, comme si tout était un perpétuel recommencement, une roue qui tourne et reprend toujours les mêmes chemins. Une fin très émouvante, à l'image du reste du livre. J'ai quitté à regret Tino.

Les personnages secondaires sont aussi très importants ici, John, Sarre ou Vanessa vont tous être importants dans la vie de Tino, un peu comme s'ils étaient son faire-valoir. Ils sont et existent parce qu'ils sont dans la vie de Tino. À certains moments, je me disais que tout ce que vit Tino, tout cet optimisme ne pouvaient pas être réels dans la vie. Jamais on ne le voit avoir un coup de mou ou de cafard, alors qu'il vit tout de même des situations dures, il a toujours une chance pas possible, arrive à vendre ses produits, à ne jamais se faire prendre. Il arrive à faire réparer son camion, il passe tout le temps entre les mailles du filet. Je me disais parfois que cela n’était pas très réaliste. Et au fur et à mesure, j'ai comparé ce roman à une sorte de conte, comme ceux de mon enfance, où le héros se sort de toutes les situations, où il est aidé par des fées et où les méchants sont pas beaux. Et à partir de ce constat, je me suis laissée embarquer dans le conte de cet homme qui n'existe nulle part, officiellement et j'ai surtout arrêté de le comparer à ma réalité. Car c’est ça la magie d'un conte, tout s'arrange toujours bien et les personnages sont heureux même si le postulat de départ était dramatique.



Je pense que vous l’aurez compris à la lecture de cet avis, j’ai passé un très bon moment en compagnie de Tino et Laurent Grima. J’ai vraiment trouvé très peu de défauts à cette histoire, peut-être de temps en temps quelques soucis de coordination des temps employés, mais cela ne m’a en aucune façon gâchée ma lecture. Celle-ci s'est faite avec une certaine addiction, j’avais très envie de savoir comment allait évoluer la situation de Tino, s'il allait trouver des réponses à ses questions, du coup j'essayais de lire aussi vite que je pouvais. Je pense que je ne vais pas oublier de sitôt l'histoire de Tino, cette homme aux trois vies, qui n'existait pas. Je ne peux d'ailleurs que vous conseiller ce livre, original par le contenu de son histoire et très émouvant. Sincèrement, je trouve que Laurent Grima a beaucoup d'imagination pour avoir créé un tel personnage et un tel vécu.



Je ne connaissais pas encore Laurent Grima. Cette lecture m'a permis de le connaitre et m'a donné envie de continuer à le suivre et à le lire.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas



D’après la lecture du livre Les trois vies de l’homme qui n’existait pas, de Laurent Grima



Je me souviens encore du soir lorsqu’en rentrant chez moi, je retrouvais émerveillé mon courrier où se trouvait enveloppé, tel un nouveau-né, Les trois vies de l’homme qui n’existait pas, de Laurent Grima.



Le lendemain je partais pour la Corse, ravi et envieux d’ouvrir le cadeau que je m’étais offert. Douze jours après, j’étais de retour de la Corse. Je venais de le finir au bord du bateau qui m’amenai au continent.

Il a ponctué chaque moment de mes vacances : au moment de la sieste, les soirs, au calme dans mon lit, au bord des plages. Mais aussi dans mon hamac au bord des rivières cristallines de l’Île de beauté.

Les trois vies de l’homme qui n’existe pas raconte l’histoire de Tino, cet être sensible et attachant qui prend sa vie en main après un événement bouleversant et que à sa manière, nous dévoile ce que pour beaucoup de nos semblables pourrait être simple, banal, voir sans intérêt : le tissage de la vie qui est la sienne et qui pourrai être celle de chacun de nous. Dans un monde où Vivre devient de plus en plus difficile à conjuguer. Pour Tino c’est la quête de Son Graal qui compte. Il décide de partir à sa quête.… Et le tout sur un décor coloré et plein de saveur, de lumières, de paysages du Grand Sud : la mer turquoise, le ciel bleu scintillant, les nuits chaudes et savoureuses.



C’est une belle histoire que m’a pris par les tripes à certains moments, qui m’a fait vibrer de joie et m’a rendu heureux, avec des larmes aux yeux, de savoir que je ne suis pas tout seul dans cette putain de vie !

En lisant ce romain (car, bien sûr, il y de l’action dans cette histoire de rencontres et mésaventures, où l’amour se lève dès fois en grand Soleil) j’ai pu revivre ma propre vie et penser que chaque être de ce monde a quelque chose d’unique, de merveilleux… et qu’on doit le préserver, tel un diamant sacré confit dans les profondeurs de la Terre.



En signant ce roman, Laurent Grima a réussi un pari, qui est celui de rattacher l’homme à ce qu’il a de plus profond en lui : ses racines ; tel un olivier planté là où on ne voit que des cailloux et le cagnard. Car, comme dirait José Ortega y Gasset : Ce qui différencie l’homme de l’animal, c’est que l’homme est un héritier et non un simple descendant.



Erivaldo C. Silva

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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Comment décrire un roman inclassable ?? Ce roman est l'histoire d'un homme sans nom, qui va perdre son lien à la vie, son lien aux autres, son père. Dès lors, nous partons avec Tino/Antoine/Gunther (ses 3 identités) pour un road-trip bien original à travers le bassin méditerranéen à la recherche de ses origines, mais aussi à la conquête de l'Amour. On suit le héros à travers ce que la vie d'aujourd'hui fait de nous : des consommateurs, des numéros aussi. Et lui, l'homme sans nom, sans numéro, n'est pas si libre qu'on pourrait le penser, même si pour beaucoup de choses, consuméristes, il l'est bien probablement.

Ce livre nous renvoie à des questionnements philosophiques, mais aussi écologiques et sur ce qui nous est le plus important : l'amour...

Un livre à mettre entre le plus grand nombre de mains !!
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Les trois vies de l'homme qui n'existait pas

Une histoire familiale avec un côté romanesque, une obstination à rechercher ses racines. Une bonne dose d’humour, des descriptions géographiques qui appellent au voyage. Avant d’attaquer ce roman, assurez vous d’avoir tous le temps devant vous car vous n’aurez pas envie de le lâcher. Un réel plaisir
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Ce sera lui

Mathias a une vie tout ce qu’il y a de plus banale, sans saveur. Le seul moment qui lui plaît vraiment c’est le matin, lorsqu’il fait de la course à pied. Mais un jour Mathias a un accident. Il se réveille et rencontre un homme étrange, dans un entre-deux. Pas mort, mais plus vivant non plus, cet homme lui offre la possibilité de retourner vivre sa vie. Mais il y a une contrepartie à payer et pour cela, il a 100 jours. Sinon il mourra.



Vivez-vous pleinement la vie qui vous a été offerte ou la subissez-vous ? Si vous deviez mourir demain, seriez-vous satisfait de la vie que vous avez vécue ? Auriez-vous des regrets ?



Autant de questions que nous ne nous posons pas forcément et qui pourtant méritent pleinement réflexion. Si la question devait vraiment se poser, changeriez-vous la direction de votre vie ?

Ce roman fait indéniablement réfléchir sur ce qu’est notre vie actuellement et sur notre satisfaction. Mathias a une vie banale et sans saveur. Il lui faudra un électrochoc pour le réveiller. Une deuxième chance lui est offerte. La chance de réfléchir à ce qu’il a fait de sa vie et de pouvoir éventuellement - pourquoi pas - rectifier le tir. Mais cela ne se fera pas sans contrepartie. Une réflexion qui le tiraille. Le prix à payer est quand même élevé.



Aller à l’essentiel, profiter, être soi, être avec nos proches, aimer, vivre tout simplement. Si vous l'aviez oublié, alors il vous remettra sur les rails. Le message est fort, la leçon magnifique. Carpe Diem.
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