Laurent Grima

Dans ce roman nous allons suivre Mathias, un mécanicien tout a fait banal, enfin presque.

Mathias a malheureusement perdu son petit frère assez jeune et malgré le fait qu'il soit maintenant adulte, il ne s'en est toujours pas remis et a toujours cela sur la conscience mais un jour quelque chose de ... special va lui arriver !



~> C'est un énorme coup de coeur, j'ai adoré, dévoré ce livre. Une réelle pépite. L'histoire est absolument géniale, le suspens est fou, le dénouement est dingue. Je suis passé de la colère, aux rires et aux larmes (j'avoue première fois de l'année que je verse ma larme). Les personnages sont super attachants, une particularité pour Mathias, Jeanne et les 2 théo. L'auteur nous décrit très bien les lieux et l'histoires des personnages ce qui nous permet de connaître une grosse partie des personnages et pas que seulement le protagoniste principal. J'ai beaucoup aimé le fait qu'entre 2 chapitres nous ayons des flashbacks et qu'a chaque début de chapitre nous ayons des citations.

Ce roman nous fait nous remettre en question toute en douceur, il nous permet de réfléchir au sens de la vie, au deuil. Une manière plus douce d'aborder le deuil.

Le livre est facile a lire la plûme de l'auteur est belle, sans artifice, les dialogues sont très lisibles, très compréhensible.



Bref vous l'aurez compris je met ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5 et je remercie grandement l'auteur pour son envoie ainsi que pour son livre en lui même. Une chose est sur, c'est un livre que j'acheterais en version papier et que je garderais précieusement dans ma bibliothèque.
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Je ne mets jamais moins de 4 étoiles.



J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, plusieurs livres de ce genre que je lis et ce n'est clairement pas mon truc !

Néanmoins, j'ai bien aimé la manière dont c'est écrit, l'alternance entre des petits bouts d'histoire d'avant et l'intrigue aujourd'hui...



Ma vraie note serait plutôt 3 par rapport à mon goût littéraire :)

Je connais déjà Laurent Grima pour avoir lu son roman précédent, Les trois vies de l'homme qui n'existait pas. J'avais déjà pu apprécier sa sensibilité, son humanité, sa délicatesse dans sa façon de narrer une histoire. Je suis donc très contente de le retrouver avec ce troisième roman. J'ai pu retrouver toutes les qualités qui font de cet auteur un très bon conteur d'histoire. En lisant le résumé, j'étais loin de me douter que j'allais être aussi touchée et émue et qu'il allait falloir que je sorte les mouchoirs. Je ne vais pas trop vous en dévoiler, c'est une histoire de vie qui résonnera pour beaucoup d'entre vous. 



J'ai donc fait la connaissance du narrateur, Mathias. Il a trente ans, il travaille dans un garage comme mécanicien, il est célibataire, il mène une vie sans histoire. Il a vécu une grosse épreuve dans sa vie quinze ans auparavant et beaucoup de remords et de culpabilité le poursuivent, ce qui fait qu'il se sent bien souvent mal dans sa peau. En faisant un jogging un jour de bon matin, une branche va lui tomber sur la tête. Il va se réveiller dans un endroit étrange, une erreur a été faite et ce n'est pas Mathias qui devait recevoir cette branche ni venir là. L'homme qui le reçoit lui propose donc un marché, il a cent jours pour trouver quelqu'un pour le remplacer ou c'est Mathias qui mourra. Je ne dévoile rien en disant qu'en effet, il devrait être mort, mais il y a eu erreur sur la personne. Vient alors à lui un énorme dilemme. Comment faire pour choisir celui qui devrait mourir à sa place, qui est-il pour faire cela, et selon quels critères... Mathias est dans une situation bien embarrassante; Il va en plus faire une jolie rencontre dans la personne de Jeanne, mais comment s'attacher à quelqu'un quand on ne sait pas ce que l'on deviendra cent jours plus tard. La situation est vraiment terrible et cela va être très dur pour Mathias de la dénouer. 



Je n'aurais pas aimé me trouver à la place du jeune homme. Je me suis demandé bien souvent ce que j'aurais fait à sa place. Très difficile de choisir une personne à sa place, même la plus mauvaise est toujours aimée par quelqu'un d'autre, et donc on va faire souffrir des gens qui n'ont rien demandé. C'est vraiment un dilemme crucial et difficile à résoudre. Cela fait surtout se rendre compte que lorsque l'on sait le temps qu'il nous reste à vivre, on fait un bilan de notre vie écoulée, on envisage des choses qu'on aurait aimé faire, des voyages, des personnes à revoir. Ce doit être très bizarre à vivre comme sensation. Et bien sûr, les regrets des malheurs passés refont surface. Ceux pour lesquels on se sent coupable, où on n'a pas encore pardonné. Mathias est dans ce cas là, il est rongé de l'intérieur par ce drame de son passé, il ne se permet pas d'être heureux à cause de cela. En tant que personne extérieure, j'avais envie de l'aider, de lui dire de profiter, de se pardonner et de le faire aussi à l'autre. Sans me rendre compte, je viens de réaliser que je parlais du jeune homme comme s'il existait dans la vraie vie. C'est tellement ce que j'ai ressenti en lisant, Mathias est devenu un ami que je retrouvais quand je reprenais son histoire. Pour moi, il existe vraiment, j'ai dû le laisser à la fin, et ce fut compliqué, j'avais envie de rester avec lui encore un peu. 



D'ailleurs il n'y a pas que Mathias dans cette histoire, il y a d'autres personnages tout aussi importants et attachants. Je pense à sa mère, qui elle aussi ressent le poids du passé, il y a Fred, son ami et collègue qui galère en amour, il y a Théo, l'enfant de sa voisine qui vient le voir lorsque ses parents se disputent, et il y a Jeanne, la fleuriste. Tout ce petit monde gravite autour de Mathias, ils ne connaissent pas le marché et ne comprennent pas toujours les réactions de leur ami ou fils. Ces personnages sont très beaux aussi et apportent un vrai plus à l'ensemble et à la personnalité du protagoniste. Je me suis attachée à chacun d'eux. Tout ceci vient bien sûr de l'écriture de Laurent Grima. Il sait rendre ses personnages très réels, ce pourrait être moi ou vous, ce sont des gens de tous les jours avec des vies de tous les jours. Et c'est cela qui fait que l'on s'attache encore plus à eux. On s'intègre alors encore plus dans l'histoire. La narration à la première personne aide aussi à cela, elle m'a permis de rentrer dans la peau de Mathias, dans sa tête, de ressentir la moindre de ses émotions, d'être au plus près de lui. C'est ce qui fait aussi que j'ai pleuré à un certain moment du livre. Je ne pourrais bien sur rien dévoiler, ce n'est pas l'envie qui me manque, mais ce serait vous donner la solution de tout, et ce n'est pas le but de cette chronique. Disons qu'avec ce qu'il s'est passé dans ma vie récemment, j'aimerais vivre les mêmes instants précieux que Mathias a eus. Ceux qui liront le livre comprendront. Et je pense ne pas être la seule à ressentir cela. 



Comme je le disais plus haut, le style de l'auteur est toujours aussi bon, d'une belle fluidité, je suis rentrée dans l'histoire facilement, les descriptions sont juste ce qu'il faut pour bien imaginer les scènes, je me suis attachée très vite à tout le monde et j'avais cette double envie de ralentir ma lecture pour rester le plus longtemps avec eux, et en même temps de lire plus vite pour savoir ce qui allait se passer. Une dualité très compliquée pour un lecteur. L'auteur a eu la bonne idée d'insérer entre chaque chapitre du présent de Mathias, des chapitres au passé où l'on revient dans les moments avant le drame. J'ai beaucoup aimé car cela m'a aidée à comprendre beaucoup de choses, et je trouve que ce procédé permet de ne pas avoir de lourdeurs dans le récit. L'auteur a su mener un mini suspense, avec tous ces questionnements que l'on se fait, et qui tiennent encore plus notre attention. 



L'auteur transmet de très beaux messages sur la vie, et de très belles valeurs, la famille, l'amour filial, l'amour tout court, les choix que l'on fait, leur incidence sur nos vies et celles des autres, sur la vie, la mort, les regrets, la culpabilité, si lourde à porter et dont on a du mal à se débarrasser, la violence, la résilience, cette capacité que l'on a à se relever même lorsque l'on tombe très bas. Tout ceci est évoqué avec finesse et subtilité. C'est une histoire qui fait aimer la vie, qui donne envie de dire à nos proches et à nos personnes chères, combien on les aime. C'est une histoire qui fait réfléchir sur nous-même, sur nos rêves passés, sur nos réalisations, elle nous fait cheminer et j'aime beaucoup cela, même si ça me perturbe, même si je n'en dors pas, c'est tellement essentiel pour mener une vie. J'ai laissé un peu de temps entre la fin de ma lecture et la rédaction de cette chronique, mais je ressens encore tout, et je me dis que c'est vraiment un très beau roman. 



Je vous recommande vivement la lecture de ce livre, partez vous aussi à la découverte de la vie de Mathias, je suis persuadée que vous serez autant touchés que moi. N'hésitez pas à venir m'en parler. C'est le second livre que je lis de Laurent Grima et ce ne sera pas le dernier. J'aime beaucoup ce qu'il propose et je vais continuer à le suivre de près. Je vous invite vraiment à en faire de même. Je vous mets ci-dessous quelques citations, des phrases qui m'ont sauté aux yeux et m'ont beaucoup touchée, le choix a été difficile. À noter aussi, une très jolie couverture, réalisée par Carine Pitocchi, et qui reflète très bien le livre. 
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Mathias est un homme ordinaire. Lors de son jogging matinal, une branche lui tombe dessus le laissant devant un choix cornélien : vivre ou mourir. Il lui reste cent jours pour trouver une personne susceptible de mourir à sa place.



Cette trouvaille de l'auteur va nous permettre de mieux connaître Mathias qui se noie dans sa vie depuis la finale de la coupe du monde de 2006. C'est un homme brisé qui a vécu un drame et qui peine à s'en relever.



En acceptant ce deal des cent jours, il va se dépasser et passer par toutes les émotions pour éviter d'y laisser sa peau.



En parallèle, l'auteur alterne le présent de Mathias avec son passé et l'on comprend aisément pourquoi Mathias n'avance pas dans sa vie.



Ce marché s'avère salvateur pour notre héros. Il se remet en question, rencontre l'amour et surtout accepte le drame qui a bouleversé sa vie.



C'est un roman qui vous touche en plein cœur écrit avec fluidité. Le personnage principal est très attachant. Le récit oscille entre tension et joie avec un dénouement très touchant.



Merci Laurent Grima pour ce joli moment de lecture et pour les titres de chansons, dans lesquelles j'ai pu me retrouver parfois, qui se trouvent à chaque chapitre.



À découvrir pour se laisser emporter dans une histoire touchante.

Entre le thriller, le feel-good et le conte philosophie, Laurent Grima se lance dans une tragédie humaine qui réconcilie avec la vie. Le narrateur perclus de culpabilité se trouve face à un dilemme, certes très imagé mais j'avoue que c'est ce que je préfère dans le style de l'auteur : vivre ou mourir.

Il se trouve que c'est la vie qui le choisit et quand enfin, il s'en rend compte, eh bien, il en devient le pilote. C'est très bien vu !

En tous cas, alors que le début me semblait plus lent, le récit a tellement gagné en intensité que je n'ai pas pu le lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire, même au travers de mes larmes . Parce que la formidable résilience dont il est question entre une mère désespérée et son fils indigne (ou l'inverse) est juste magnifique !
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Je viens de terminer la lecture d’une vie pour la mienne, et ce livre mérite que je prenne quelques minutes pour dire à quel point j’ai pu l’apprécier.

En un mot, touchant. Touchant à la fois car il nous fait ressentir des choses fortes, mais également parce que les sujets traités à travers l’aventure de Mathias touchent en réalité beaucoup de monde.

On s’attache, on s’imagine et on retrouve un peu de nous-même dans les réflexions du personnage principal.

Plus on avance et plus le récit monte émotionnellement en puissance, jusqu’à arriver à une fin très forte, qui encourage réellement à profiter de chaque instant de vie.

Croyez-moi, il est impossible de ressortir de cette lecture sans apprécier ne serait-ce qu’un peu plus le goût de la vie.

est un roman patchwork bourré d'humanité et terriblement attachant et émouvant. Il y a aussi des passages truculents où Tino empile son costume de vendeur sur les marchés pour vendre des produits invendables (un seul gant rose en caoutchouc, de la crème solaire qui transforme les enfants en schtroumpfs). Ce roman aborde tant de thèmes, allant de l'anticonsumérisme, la tolérance, la résilience, la créativité, l'amour, l'amitié, la maternité/paternité sans compter qu'il donne la part belle à une nature éblouissante avec une mer en toile de fond, mère de tous les hommes. On en aurait presque le tournis tant ce roman est diversifié avec des passages magnifiques encouragés par des réflexions sociétales, des images à fleur de peau d'une précieuse intensité. On s'y sent bien dans ce roman. Il caresse, il embrasse, il encourage, il éveille, il rassure.

Sans nom, sans identité, l'auteur nous passe le message que nous sommes tous des étrangers dans ce monde, qu'il faut composer avec ce que nous jugeons bon pour nous, sans nous faire avoir par les médias, la publicité, un monde hypertrophié où coule à l'excès le superflu. C'est un bon et nécessaire retour à la vraie vie et rien que pour cela, je remercie Laurent Grima d'avoir écrit ce roman dans un phrasé impeccable véhiculant un message qui va au devant de l'espoir, quelque part où bat le poumon de la vie.

Très chouette bouquin : on retrouve le lien avec les choses simples et vraies, on part à l'aventure des relations, des émotions intenses... et on peut, ou pas, se reposer tout plein de questions sur le sens de la vie, sur les priorités qu'on y met. Et si on profitait de chaque moment et de ce qui est là ?

Un grand merci pour cette pépite, que je recommande !

Bonjour à tous,

Mon retour sur un excellent roman : (Re)vivre de Laurent Grima.

Accroche : Thomas Mersault se réveille sur un lit d'hôpital après un effroyable accident de la route qui voit tout un pan de son existence s'écrouler. Face à la nécessité de se reconstruire, il va pouvoir compter sur la présence de Marie, une jeune femme malade et pourtant remplie d'un appétit de vivre hors du commun. Ensemble, ils vont apprendre à se projeter vers un "après" où dominera un seul objectif : vivre vraiment !

Histoire et personnages : Thomas Meursault avait tout pour être heureux. Et il l’était, jusqu’à cet accident de voiture. Il reprend conscience après un mois de coma. C’est le début d’un long parcours, d’abord à l’hôpital puis en centre de rééducation,. Un parcours jalonné de moments où l’abattement prend le dessus sur la volonté de progresser.

Ce centre de rééducation, c’est aussi la rencontre avec Marie, une jeune femme amputée d’une jambe suite à un sarcome. Marie incarne le courage et l’envie de vivre. C’est une battante, même si parfois elle a elle aussi des passages à vide.

Entre les deux va se tisser un lien qui leur permettra d’avancer, ils vont s’épauler dans les moments difficiles, sans jamais juger l’autre, ils vont rire lorsque tout va bien, en bref ils vont apprendre à (re)vivre.

Mon avis : Un roman humain porteur d’espoir.

Lorsque j’ai commencé ma lecture, je ne savais pas que j’allais lire d’une traite. Et une fois terminé, je me suis dit que mon retour de lecture serait facile à faire. C’est toujours beaucoup plus simple lorsqu’on a aimé. Eh bien en fait, non. J’écris, j’efface, je recommence sans jamais arriver à être satisfaite.

Alors oui, je peux dire qu’on s’attache à ces deux « cabossés par la vie » qui traversent des épreuves difficiles et qui trouvent le courage de se battre. Je peux dire aussi que les mots sont justes et précis, qu’ils touchent sans jamais verser dans le larmoyant. Je peux rajouter que le lecteur va vivre avec eux, ressentir leurs doutes, leur colère, leurs peines et leurs joies.

Je peux écrire aussi que c’est un message qui se veut optimiste, qui montre qu’à deux on est plus fort que seul, parce que l’autre est là, qu’il traverse les mêmes épreuves et qu’il sait ce que douleur et doute, mais aussi joie toute simple, signifient.

Mais malheureusement, je suis très loin d’avoir le style de l’auteur et ce que j’écris me parait fade à côté de ce que j’ai lu. Tout ce que j’ai dit est vrai, c’est certain, mais j’aurais aimé trouvé des phrases qui traduisent le plaisir que j’ai eu à la lecture, les émotions qui m’ont traversées. Des moments tristes, mais également des moments de joie. Des passages où on a envie de leur dire « mais allez !!! Vas-y ! Tu vas y arriver ! » ou « ne fais pas ça ! »

Je ne peux qu’espérer que ces quelques phrases vous auront donné envie de découvrir cette histoire poignante et réaliste qui se révèle être un message d’espoir. Un sujet difficile parfaitement maîtrisé et traité avec une grande douceur, sans fard, sans cacher les pensées les plus négatives, ni la colère.

Un moment de lecture intense que je vous conseille sans modération.

J'ai lu "Les trois vies de l'homme" avec beaucoup de plaisir.

On se laisse embarquer avec joie dans cette aventure peu commune. Laurent Grima a une jolie plume (malgré quelques imperfections de conjugaison, c'est vrai, vite pardonnées toutefois eu égard à l'intrigue fascinante). Il a en tout cas de belles choses à raconter. Je salue son audace et le remercie pour cet instant de lecture hors des sentiers battus !