Léa Castor

Une bande dessinée fort sympathique reçue au lycée, dans un but de promotion des études scientifiques pour les filles, tout particulièrement dans les filières du numérique. Douze femmes, "pointures" dans leurs domaines respectifs, présentent ces derniers dans des termes censés être accessibles à tout un chacun. L'auteure (et illustratrice) Léa Castor y rajoute ses petits grains de sel, ce qui permet souvent de clarifier des notions fort brumeuses, du moins en ce qui me concerne ! Il faut bien avouer que je n'ai pas l'esprit scientifique pour un sou, même si mes profs avaient estimé judicieux à l'époque de m'orienter en filière "C" (équivalent de "S" de nos jours).



J'ai donc à peu près compris en quoi consiste le travail d'une chercheuse en "green computing", ou celui d'une spécialiste en Intelligence Artificielle socio-émotionnelle (je ne savais même pas que ce métier existait, pour tout vous dire !).

Par contre, le contrôle des systèmes quantiques m'a échappé, je n'ai pas vraiment saisi l'essence du truc...

Parfois les dessins, assez schématiques (on dirait un peu des coloriages, mais dessinés par quelqu'un de doué !) aident à la compréhension. Les bouilles des chercheuses sont assez sympas, souriantes et colorées, avec une grooossse tête ! On voit tout de suite qu'elle est bien pleine...

Les profils des douze chercheuses, enseignantes ou ingénieures sont assez variés, tant par l'âge que par le cursus, cela peut effectivement aider certaines filles (ou garçons d'ailleurs) à s'orienter dans ce type d'études.

Le graphisme et la typographie sont agréables à l'oeil, avec des couleurs douces, quelques bulles et une écriture bien lisible.

Petit plus : la BD est en accès libre sur internet, avec des contenus supplémentaires, notamment pour les profs qui souhaitent l'exploiter.

Plutôt réussi donc, même si ce n'est guère un sujet qui me passionne personnellement.

L'IVG est un droit fondamental.

Il est pratiqué et choisi pour tout un tas de raisons qui ne regardent que la personne concernée.

C'est parfois un soulagement, parfois une corvée, parfois un deuil, parfois tout ça à la fois.



Ce roman graphique de Léa Castor est une pépite. Un plaidoyer fort, un plaidoyer militant, un plaidoyer émouvant. Je l'ai trouvé absolument parfait. Elle explique tout le processus, de la découverte de la grossesse à la contraception d'après. C'est dur émotionnellement parlant mais ça sonne juste, ça sonne vrai.



J'ai tout aimé dans ce livre, de la préface de Laura Berlingo, aux mots soigneusement choisis par l'autrice, en passant par ses illustrations superbes et ses personnages parfaitement imparfaits qui évoluent et grandissent au fil des pages. Cette histoire donne à voir ce qu'est réellement l'avortement, le parcours qu'il faut suivre, la multiplicité des cas, des raisons, des soignants.

Je viens de me plonger dans un moment cocooning : grosse chaussettes, gros plaid pilou pilou (Harry Potter la base), petite tasse d’eau avec un chat, calée dans mon fauteuil avec deux coussins. J’ai eu droit à un petit patounage ! Le moment était parfait pour découvrir ce graphique.



J’ai rencontré hier @leaa.caastor hier au Village de Noël. Une rencontre remplie de sagesse et d’humour. Je n’avais qu’une envie rencontrer Violette et me lier à elle.



Ce témoignage sur l’avortement, sur l’IVG, sur la contraception, sur l’appartenance de son corps est juste une réussite. Tous les avortements sont différents. Toutes les approches sont différentes.



Les couleurs sont une force. Des émotions fortes. J’ai appris tellement de choses. J’ai été heurtée. J’ai été frappée. Quelle claque !



Je ne peux que vous le recommander pour briser les mœurs et le tabou de l’IVG.



Belle journée

LeducGraphic est une collection que j’aime et que je respecte tellement depuis son apparition dans le paysage éditorial… un collectif de leurs auteurs qui se retrouvent tous sous le même titre autour d’un sujet brulant de l’actualité semble donc une brillante idée. Et ça l’est ! Résultat de ce puissant partenariat entre 17 artistes : une bande dessinée originale, rythmée, variée aussi bien dans les coups de crayon que dans les thèmes abordés. Même si tous les sujets tournent autour de notre planète, on passe par différents niveaux de lecture et d’apprentissage, le tout avec des décors et personnages éclectiques. Une œuvre tout à fait unique et dans l’air du temps. Un livre qui rassemble des points de vue et des axes d’approches divers, mais tous dessinés dans un seul but : tirer la sonnette d’alarme et donner des astuces pratiques pour agir.



Cévany, La Grand Lizon, Stomie Busy, Korrig’anne, Samboyy, Roxanne Bee, Tacméla, Zoéli, Cyprielle Pisapia, Fanny Vella… des noms que je reconnais puisque leur(s) œuvre(s) individuelle(s) parue(s) chez #LeducGraphic trône(nt) déjà dans ma bibliothèque. Ce fut donc très satisfaisant de retrouver leur patte si distinctive dans cet ouvrage. Des chouettes clins d’œil pour ceux qui connaissent le talent de ces artistes.



Chacun son style et chacun son histoire. Ils sont 17 et nous avons donc tout autant de sujets à découvrir dans cette BD : la défense des forêts des Pyrénées, l’écoanxiété, la réappropriation des légumes, le plastique, l’écologie à l’école, notre consommation de viande… et plein d’autres encore. En plus, une partie des bénéfices de cet ouvrage est réservé à l’Association Bloom, engagée dans la lutte contre la destruction de l’océan, de la biodiversité et du climat.



J’ai pris grand plaisir à retrouver les auteurices qui m’ont déjà marqué par le passé : Samboyy surtout dont la touche « bleue » est inratable mais j’ai aussi retrouvé directement les planches de Stomie Busy et Cyprielle Pisapia. Tous ces auteurs qui ont relevé leurs manches pour nous éduquer, nous partager un peu de leur connaissance sur le sujet et pour nous sensibiliser sur l’écologie et la gestion de nos ressources.



Certains topics font vraiment froid dans le dos et j’espère que ce collectif parviendra à se frayer un chemin dans les bibliothèques, librairies et écoles car il faut que ces informations deviennent monnaie courante.



Et si le plastique était vraiment fantastique ?



Et si demain, le monde devenait végétarien…



Et si l’eau potable devenait un privilège ?



17 « Et si… » pour nous faire réfléchir. Pour nous faire agir. A notre niveau et comme on le peut, pour un monde meilleur et une planète plus verte. Je dis « oui » !
Lien : https://atouchofbluemarine.w..

Très joli recueil de témoignages évoquant les complexes, les imperfections, mais de manière optimiste et apaisée. Le genre de BD qui fait du bien !

Les illustrations de Léa Castor sont très belles, et le choix des couleurs apporte un décalage intéressant, que j'ai beaucoup aimé.

BD repérée lors de sa sortie, je l’ai finalement découverte via une masse critique Babelio.



Corps à cœur, Cœur à corps, regroupe une vingtaine de témoignages illustrés, de femmes majoritairement (un homme s’est glissé dans le lot). On peut toutes et tous se retrouver dans les propos des participants. Si ce n’est pas le cas, je vous envie de ne jamais avoir eu de complexes, et vous avez bien raison, car il faut bien se l’avouer, on se gâche souvent la vie pour pas grand-chose. Mais le pas grand-chose pour l’un est une montagne insurmontable pour l’autre. J’ai tendance à penser que ce phénomène disparait avec l’âge. Personnellement, je me prends nettement moins la tête à 35 ans qu’à 20 ans, et pourtant d’autres « travers » arrivent en vieillissant 😆( cheveux blancs et ridules #tmtc).



Dans ce roman graphique, on parle, notamment, de poils, de nez, de fesses, de seins, de cicatrices, de ventre, mais également de vulve ! Des histoires qui font du bien, autant aux lecteurs qu’aux interviewés, car non, vous n’êtes pas seul(e)s ! Dans une société de plus en plus artificielle, il est bon de retrouver de l’authentique, des « imperfections », qui font de nous ce que nous sommes, des êtres uniques.



J’ai aimé le coup de crayon de Léa Castor, graphiste à l’origine du projet, et particulièrement les planches de fin. J’ai également aimé les différents retours d’expériences et notamment l’impact qu’a eu ce témoignage illustré dans le quotidien des participants.



Totalement décomplexant, Corps à cœur, Cœur à corps est à glisser entre toutes les mains, et surtout celles des adolescents !

Merci à Léa Castor pour cette BD courageuse, extrêmement touchante et magnifiquement expressive. On fait connaissance  avec Violette, jeune parisienne engagée qui tombe enceinte et essaie d'avoir un IVG. On suit ses péripéties administratives, les plusieurs tests auxquels elle doit faire face, l'absence de consentement dans certaines pratiques médicales.... on voit aussi la rage de Violette, qui se sent seule à tout gérer, au partir de la contraception ; alors qu'iels sont censé.e.s être deux.



J'étais quand même rassurée en voyant une évolution dans la mentalité de son copain et soulagée d'avoir malgré tout une conclusion assez positive. J'ai vraiment apprécié la profondeur psychologique des personnages; même si on ne veut pas garder un bébé, on peut pleurer, faire son deuil. Mais on a aussi le droit d'être soulagé.e, libéré.e d'un poids. Les sujets traités sont vraiment importants, même si parfois encore tabou; Léa nous montre chaque détail de façon douloureusement descriptive, réelle mais aussi bienveillante. 



Les dessins, comme dans 'Pas prêtes à se taire', sont ronds et chaleureux, mais cette fois les couleurs virent sur les tonalités de bleu et rose, toujours aux aquarelles. Certaines planches sont tellement magnifiques que j'aimerais les accrocher chez moi ! Bref, un vrai coup de coeur. ♥

Permet de voir que chaque corps est différents, que tout le monde se pose les mêmes questions et que c'est NORMAL. Les témoignages sont très intéressants et les illustrations sont justes magnifiques !

Et si ?

Et si on protégeait nos forets ?

Et si l'eau potable devenait un privilège ?

Et si nous étions les gardiens de la Terre ?

Et si l'écologie existait avant que ça ne s'appelle l'écologie ?



Encore une fois les éditions Leduc frappent fort avec une bande dessinée sur une thématique importante. Dans cet ouvrage, 17 artistes prennent la plume pour aborder chacun une thématique écologique.



Sans jugement, ni moralisation, ils nous amènent à nous questionner sur nos actions de tous les jours, petites ou grandes et à jouer notre rôle dans un monde où la préoccupation de notre environnement aujourd'hui et dans les années à venir est plus importante que jamais.

A la fois documentaire, poétique, teinté d'humour, ce livre vous amènera à la réflexion.



Une bande dessinée qui se veut positive et elle l'est !

Je ne peux que vous inviter à vous la procurer. Et en plus, pour chaque achat 1€ est reversé à l'association Bloom

L'avortement est un droit durement acquis et, même s'il ne devrait plus être mis en cause, il faut encore et toujours le défendre.

Ce récit est un très beau plaidoyer où l'autrice y raconte son histoire, la violence médicale qu'elle a du affronter pour accéder se faire entendre, la minimisation de l'évènement par certains... De l'espoir aussi face aux gens empathiques et consciences qui évoluent.

J'ai particulièrement été réceptive à ce qu'elle ressentait, la façon dont elle évoque un deuil et balaye un peu cette idée reçue du "c'est facile d'avorter, un cachet et hop c'est fini". Un avortement reste un acte difficile qu'il soit décidé ou imposé parce qu'il a des conséquences physiques ET psychologiques dans la majeure partie des cas. Ce témoignage met en lumière une grossesse accidentelle, un monde remis en question alors qu'on vivait une vie tranquille et sans histoire. Une histoire à découvrir.

Pour parler d’IVG, Léa Castor s’appuie sur le personnage de Violette, jeune trentenaire, en couple et en pleine création d’une librairie avec une amie. Suite à un retard de règles, elle s’aperçoit qu’elle est enceinte, malgré son DIU au cuivre. Un bouleversement. Commence alors l’enfer administratif des démarches pour avorter en plein mois de juillet…



Nous suivons l’avant et l’après, toutes les modifications et la tristesse qu’engendre une IVG, même souhaitée. Le récit se présente d’ailleurs sous la forme d’une lettre de Violette adressée à ce « Blopblop », forme de vie qu’elle nomme ainsi et qui a un jour tout bouleversé dans son corps et dans sa tête.



On y perçoit l’importance d’une prise en charge bienveillante et sans jugement. Le dialogue de Violette avec son compagnon, parfois maladroit, et le soutien de l’entourage ont également leur place dans le récit.



Un récit essentiel et très touchant, qui fournit un exemple de démarche d’IVG (sous contraception !), avec toute la complexité des émotions humaines et des angoisses qui assaillent Violette. Ce qui m’a marquée, c’est le sentiment de solitude face à toute cette douleur, ces rendez-vous, cette charge contraceptive, ce milieu médical. Un livre nécessaire pour comprendre et accompagner au mieux les femmes qui doivent avoir recours à l’avortement.

Un roman graphique qui aborde l'IVG sans tabou, de la découverte de la grossesse, en passant par tous les travers de la prise en charge médicale et psychologique... Les dessins portent merveilleusement bien le message. Une BD d'actualité que je conseille vivement !

Cher Blopblop est une bd à la fois personnelle et éducative sur le parcours des femmes en France pour se faire avorter, mais aussi l'impact psychologique de ce parcours et la manière dont cela affecte le couple (la distanciation que fait le partenaire de Violette avec la situation, ne la "vivant" pas directement et donc pouvant l'ignorer, pendant que Violette subit les rendez vous et la sensation de perte). Un bel hommage également, en quelque sorte, aux aides disponibles notamment celles fournies par le Planning Familial. A lire.

Léa Castor, nous délivre un témoignage fort, et c’est avec beaucoup d’émotions qu’elle nous raconte le cheminement d’une jeune femme qui malgré une contraception tombe enceinte. Ne se sentant pas être mère, elle décide d’avorter. C’est le début d’un combat entre violences obstétriques, peur, incompréhension et surtout solitude.



Chaque femme devrait pouvoir choisir si oui ou non elle désir être mère ! Avoir un enfant ce n’est pas un jouet ! C’est une responsabilité, c’est un engagement à vie ! La maternité ne devrais jamais être une contrainte, mais un choix ! Il en va du bonheur de nos enfants et des femmes !



Au travers de cette lecture, une question tout aussi forte est soulevé. Pourquoi le poids de la contraception doit-il reposer uniquement sur les épaules des femmes ?! Cette charge mentale devrait concerner chaque personne du couple !

Un livre beau, qui résonne tellement avec l'actualité de ces derniers jours.



On réalise le parcours du combattant qu'un tel choix peut amener. Finalement, il n'y a pas d'avortement de confort, à aucun moment.



Comme toutes les BDs Leduc, une BD incroyablement puissante et essentielle pour les femmes, et même à mettre entre les mains de nos hommes pour aussi mieux comprendre.



Le tout dans l'univers coloré de Léa Castor !

Dans ce livre, Léa Castor illustre les témoignages de plusieurs femmes, qui évoquent l'évolution de leurs complexes. Sous son crayon, ceux-ci prennent forme, teintées de douces couleurs. Léa Castor parvient à travers cet ouvrage à sublimer ces témoignages, nous rappelant que chaque corps est unique, a son histoire, et ne mérite aucunement les durs regards que nous posons parfois sur eux. Un projet rempli de douceur et qui fait beaucoup de bien.

"Corps à coeur, Coeur à corps" de Léa Castor, est un livre qui m'a profondément touché .



Cette illustratrice a donné la possibilité à des jeunes adultes de partager leurs histoires avec leurs corps et leurs complexes.



Léa met en lumière chaque témoignage en les illustrant. Ces défauts magnifiés sont ensuite présentés aux témoins, leur permettant ainsi de redécouvrir leur propre corps d'une manière différente.



Peu de témoins s'aiment tels qu'ils sont, mais nombreux sont ceux qui ont vu dans cette expérience une opportunité d'apprivoiser leur corps et de poursuivre leur chemin vers l'acceptation de soi. Au travers de ces collaborations, une fierté émane de ceux qui ont pris la parole, accompagnée d'un espoir de soutenir les personnes qui pourraient se reconnaître en eux.



Ce livre offre une véritable beauté tant dans le fond que dans la forme. Les magnifiques illustrations de corps variés et vivants ne m'ont jamais donné l'impression d'être une simple voyeuse. Au contraire, elles m'ont ouvert une fenêtre sur des tranches de vie d'autres êtres humains, me permettant de me sentir connectée à eux. de plus, la qualité de la maquette contribue à rendre cette expérience de lecture encore plus qualitative.



Une lecture qui donne un véritable boost.
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Jamais déçue par les éditions Lapin ! Je les remercie donc, ainsi que Babélio, pour m'avoir permis de lire ce sublime petit roman graphique, magnifiquement illustrée par Léa Castor, dont j'aime beaucoup le travail.



Ah, les complexes, difficile de s'en débarasser, ils nous pourrissent la vie, parfois l'esprit. Ils laissent des marques, parfois indélébiles sur nos corps déjà bien malmenés par la vie et le regard des autres.

Car c'est de ça qu'on parle ici. Du regard des autres sur notre corps, de notre propre regard. S'aimer soi avant d'aimer les autres. S'aimer pour soi, pour ce que l'on est avec les défauts qui vont avec, mais qui font de nous quelqu'un d'unique.

Oui, on a tous des poils, des boutons, des bourrelets, un nez un peu moche ou des cheveux pas toujours au top. Et au pire ? On s'en fiche.



Ce petit ouvrage est précieux. il décomplexe en balayant à travers une dizaine de portraits de volontaires, les plus grandes angoisses liées à notre physique et à notre corps. Le ton est léger mais sérieux. Parfois crus mais pas voyeuristes, les dessins qui illustrent chaque témoignage sont absolument remarquables.



Ca fait du bien d'entendre parler de poils, de boutons, de cicatrices, de seins, de vulve. Il faut lever ce tabou et accepter ce vaisseau qu'est notre corps et qui nous transporte sur l'océan pas toujours calme de la vie.



Bref, lisez-le, arrêtez de vous regarder sous toutes les coutures. Tout le monde est beau à sa manière.

Et surtout, surtout, mettez-le dans toutes les mains des adoclescents biberonnés aux influenceurs qui cherchent la perfection du corps au détriment de leur santé physique et mentale.



Vive les poils !

♥

Cher Blopblop, lettre à mon embryon de Léa Castor

Violette va ouvrir une librairie avec une amie. Mais à ce projet s’ajoute un imprévu. Elle est enceinte alors qu’elle est sous contraception. Son compagnon est d’accord avec sa décision, elle ne le gardera pas. A la difficulté de prendre une telle décision s’ajoute celle du parcours médical pour l’avortement. En parallèle, Violette écrit à son embryon. La décision de l’avortement n’empêche pas l’attachement et le deuil. Le livre revient sur la difficulté de la décision et de l’acte physique lui-même.

L’autrice traite également du thème de la contraception, la solitude des femmes et la responsabilité qui pèse sur elles dans le domaine.

Une BD dont j’ai beaucoup aimé les graphiques qui mettent en scène Violette, sa souffrance, son entourage si bienveillant, son parcours et sa solitude malgré tout. J’ai apprécié la douceur des couleur, l’alliance entre bienveillance et la douleur qu’implique l’avortement. Une BD réussie pour un sujet si délicat à traiter.

Dans cette BD, Léa Castor aborde le tabou de l'avortement et témoigne de la complexité de cet acte.

Violette écrit à son embryon qu'elle a appelé Blopblop.

Il est question des peurs, de la solitude, des incompréhensions et des contradictions face à ce choix, ainsi que du traumatisme psychologique engendré, car cela n'est jamais facile rappelons le !



Léa Castor parle aussi de l'errance médicale et des violences du milieux, car on trouve encore malheureusement beaucoup de jugements face à cette decision, ou bien encore de la charge contraceptive.



Une BD touchante et humaine qui fera du bien à toutes celles qui ont du faire face à cette décision difficile, pour se sentir moins seule dans cette épreuve