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Citations de Léon Blum (31)


Cette embellie personnelle prend tout son sens à la lumière d’une tragédie absolue à laquelle Léon ne fait aucune allusion, sans doute parce qu’au moment où il rédige ses notes, il en ignore le détail : celle de son frère cadet René (...) Parce qu’il est « le frère de Léon Blum » il a refusé à plusieurs reprises de quitter la France. Le 12 décembre 1941, il fera partie de la rafle dite des « Notables ».
(Préface de Pascal Ory)
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Léon Blum
" Ce qui pervertit la moralité ouvrière ce n'est pas le loisir, ce n'est pas la journée plus courte ou le salaire plus élevé, c'est le chômage et la misère. Le loisir n'est pas la paresse, c'est le repos après le travail (...) car il n'y a pas de joie au travail sans la joie de vivre."
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Un médecin de mes amis professe que, dans leur première jeunesse, les femmes ne mettent au monde que des rejetons médiocres. Il prétend avoir vérifié que les enfants remarquables, soit par la vigueur, soit par leur beauté, soit par leurs dons, ont été généralement conçus par des mères âgées au moins de trente ans.
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Oui, il faut dire aux jeunes filles, il faut répéter aux jeunes hommes, que le mariage ne contentera pas leur besoin d'amour ou de passion, qu'il y est contraire par définition, puisqu'il est la monogamie organisée, et que la passion, dans le premier état de la vie amoureuse, correspond à un instinct polygamique.
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Le verrou de ma porte et les barreaux de la fenêtre ne m’ont pas séparé de la France. Je m’emplis de tous ses espoirs comme de l’air que je respire ; je baigne dans toutes ses misères. Je sens ma vie battre à chaque instant à l’unisson de la sienne, cependant que la solitude donne plus de poids et sans doute plus d’indépendance à mes réflexions.
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L’humanité est-elle condamnée à retourner vers la barbarie pour échapper à la décrépitude ? N’y a-t-il pas en elle d’autres forces que la brutalité, d’autre énergie que la férocité primitive ? Qui donc accepterait pour elle cette opinion impie ? Le problème de la civilisation, tel qu’il se pose depuis que l’humanité a pris connaissance d’elle-même, est précisément de substituer aux énergies animales des forces disciplinées, harmonieuses, spiritualisées, de transformer les fanatismes et les idolâtries sauvages en certitudes fondées sur la raison, en convictions fondées sur les exigences de la conscience personnelle. Le progrès humain consiste à préserver et même à développer l’énergie vitale, mais en l’appliquant à des fins qui apportent une satisfaction de plus en plus complète aux « impératifs » de la raison et de la conscience personnelle, et, par conséquent, à ces idéaux collectifs qu’on appelle la liberté, la fraternité, la justice. Qu’on parle de civilisation chrétienne, d’humanisme gréco-latin ou de « matérialisme historique », on ne désigne pas autre chose que cette évolution qui est la loi même de l’humanité.
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L’expérience enseigne qu’aux moment redoutables de sa vie l’homme se la sauve qu’en la risquant.
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L’amour de la patrie est éternel, au même titre que l’amour de la famille, que l’amour du pays natal, que tous les liens qui rattachent l’âme aux réalités les plus proches et les plus chères. Mais ce don je suis pleinement convaincu, c’est que patriotisme et humanisme, ou, si l’on veut, amour de la patrie nationale et de la patrie internationale sont des sentiments compatibles par essence. L’attachement à la Nation, d’une part, et d’autre part, la « charité du genre humaine », comme disait un grand ancien, peuvent cohabiter la même conscience, aussi naturellement que le patriotisme et l’amour de la famille, que le patriotisme et une croyance religieuse.
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L’œuvre juste et nécessaire s’accomplira. Si jamais les misères et les vilénies du temps présent jetaient le trouble dans nos cœurs, eh bien, projetons nos regards au-delà de notre moment circonscrit de la durée vers le passé et l’avenir ; étendons la vue au-delà de notre canton étroit de l’espace vers le tout harmonieux de l’univers. Il ne s’agit pas d’oublier la tâche immédiate et de nous en divertir par de vaines contemplations. Nous ne sommes pas des rêveurs, nous n’avons pas les moyens de rêver ; mais le moment présent passera, les dictatures campées sur l’Europe passeront, les misères et les vilénies passeront, et il existe pourtant dans le monde des idées éternelles ; il existe une destinée humaine liée elle-même aux lois universelles, et dans lesquelles nous devons inscrire notre destin d’un jour. Nous travaillons dans le présent, non pour le présent. Combien de fois, dans les réunions populaires, ai-je répété et commenté les paroles de Nietzsche : « Que l’avenir et les plus lointaines choses soient la règle de tous tes jours présents. Ce n’est pas l’amour du prochain, c’est l’amour du plus lointain que je te conseille ». Pourquoi la race humaine, pourquoi la nation française se monteraient-elles indignes dans l’avenir de ce qu’elles ont accompli dans le passé ? La race humaine a créé la sagesse, la science et l’art, pourquoi serait-elle impuissante à créer la justice, la fraternité et la paix ?
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L'homme n’a pas deux âmes différentes, l'une pour chanter et chercher, l'autre pour agir ; l'une pour sentir la beauté et comprendre la vérité, l'autre pour sentir la fraternité et comprendre la justice. Quiconque envisage cette perspective se sent animé un invincible espoir. Que l'homme contemple le but, qu'il se fie à son destin, qu'il ne craigne pas d'user sa force. Quand L'homme se trouble et se décourage, il n'a qu'à penser à l'Humanité.
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Pourquoi s'opposait-on ainsi à la vérité, à la justice ? Que signifiaient cet aveuglement ou cette méchanceté des hommes ? Quels étaient les raisons, les intérêts, les passions qui pouvaient résister avec cette obstination enragée à la simple réhabilitation d'un innocent ? Car, à notre immense stupeur, la résistance s'était organisée instantanément. À peine ébranlée par les premières révélations, on la sentit se reformer aussitôt, plus dense encore, et plus agressive.
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Je n'ai pas à croire ou à ne pas croire à l'innocence de Dreyfus. Mais je ne crois pas à sa culpabilité, parce que la vie m'a instruit à ne croire que ce que je comprends. Or, je ne comprends pas parce que, jusqu'à présent, on ne m'a fourni aucun mobile intelligible.
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pas de démocratie politique sans démocratie sociale.
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«  Toute société qui prétend assurer
Aux hommes la LIBERTÉ
Doit commencer par leur
Garantir L’EXISTENCE » .
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Léon Blum
"L’homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de sa pensée."
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La plus fallacieuse des opérations de l'esprit est de calculer d'avance les réactions d'un homme, ou d'une femme, vis-à-vis d'une épreuve réellement imprévue. On se trompe presque à coup sûr quand on prétend résoudre ce calcul par l'application des données psychologiques déjà acquises, par une sorte de prolongement logique du caractère connu de la vie passée. Toute épreuve est nouvelle et toute épreuve trouve un homme nouveau. (p. 75-76)
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Léon Blum
L'homme libre est celui qui n'a pas peur d'aller jusqu'au bout de sa pensée.
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Léon Blum
«Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence»
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Léon Blum
L'homme libre est celui qui n'a pas peur d'aller jusqu'au bout de sa pensée.
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Ce n'est ni un poison ni une panacée. C'est un aliment sain, mais qu'il faut assimiler à son heure.
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