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Citations de Lily Haime (511)


Il y avait ces fois où il s’accrochait à moi trop fort, presque de façon désespérée, comme s’il était certain de me perdre à un moment ou à un autre. Comme maintenant. Il me comprimait les poumons et ses jambes se nouaient aux miennes. C’était comme s’il cherchait à se fondre en moi. À disparaître à travers moi.
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Il faut du cœur, pour le comprendre. Et vous avez le sien.
Vous savez, il n'était qu'un fantôme.
Mais tous les fantômes ont une histoire à raconter.
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Parfois il y a tout simplement rien à comprendre. Il y a des miracles qui se produisent tous les jours sans qu’on puisse en donner la raison.
Des tétraplégiques qui marchent.
Des cancéreux au stade terminal qui sont soudainement en rémission.
Et puis, il y a les morts brutales et inexplicable. Une jeune femme de vingt-cinq ans, sportive et sans aucun souci de santé, qui succombe à un anévrisme. Un adolescent de quinze ans en pleine formée sans antécédent cardiovasculaire qui fait un infarctus du myocarde en faisant l’amour à sa petite amie pour la première fois.
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Je t'aime comme un éclat de colère, comme une lueur de fureur.
Comme l'ombre d'une douceur à laquelle il fait bon de se couler de temps en temps.
Je t'aime avec incertitude, avec espoir.
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J’avais connu ma première blonde, ma première brune et même ma première rousse. Des premières fois qui m’avaient laissé froid et indifférent. J’avais espéré que ces moments deviennent si puissants et particuliers que j’aurais traîné les soirs dans le seul but de recommencer. Il n’y avait pas eu d’éclat ou de feux d’artifice alors que ces filles couvraient mon corps d’attentions délicates et audacieuses. Je voulais frémir, chavirer, connaître cette révolution que m’avait si bien décrite Darius quand il parlait de ses petites amies. Mais je restais de marbre devant ces silhouettes voluptueuses. Elles étaient belles et je les touchais. Je fermais les yeux, je faisais glisser ma bouche sur leur peau. Mes mains entre leurs cuisses. J’écoutais la chanson de leurs gémissements, le baromètre de leur plaisir. Pourtant, en moi, tout restait mécanique, presque chirurgical. Il manquait la passion et une réelle envie.
Je voulais ressentir quelque chose de plus fort. De plus grand. Quelque chose qui terrasserait tout le reste
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Il a fallu passer par les cris, les insultes et les coups. Il avait fallu passer par le rejet, la haine, la violence. Par la mort, aussi. Juste pour arriver à ce moment. A cette vérité A cette reconsidération. A une relation d'un père et d'un fils. Et il était en prison. Et j'aimais un homme.
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Ce sourire, encore dans ma mémoire, est la chose la plus triste que je n’ai jamais vue. Un sourire d’adieu. Un sourire qui s’en va. Il posa une main sur la vitre et articula quelques mots. Le train s’ébranla et Eden s’enfuit avec dans sa main, la clef de ma chambre et mon cœur en lambeaux. Il ne fit évidemment pas demi-tour. Il s’envola pour le Québec à seize heures. J’étais seul…
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- Je t’aime.
- Je t’aime aussi.
- Non, tu ne comprends pas, Eden.
Il se redresse et me fixa de ses yeux si verts.
- Je suis dingue de toi. Fou de toi. Malade de toi. Perdu sans toi. Je t’aime. Pas juste maintenant. Ou demain.
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J'observai la main qu'il se passa sur la nuque.
Ses épaules, un peu raidies. Ce regard vert qui finit par se braquer sur moi, comme la plus dangereuse et la plus belle des armes. Et je ne savais pas aujourd'hui, s'il voulait me tuer ou seulement me protéger. Peut-être bien qu'il avait toujours fait les deux.
M'assassiner d'amour.
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Il n’y avait pas plus mauvais juge qu’un cœur qui cherchait à battre encore, par tous les moyens, même s’il devait vous mentir pour espérer quelques battements supplémentaires.
Il n’y avait pas meilleure tortionnaire qu’une âme qui refuse de s’éteindre et qui met devant vos yeux un délire ou deux pour vous permettre d’avancer encore une journée.
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À cette époque, on disait la France divisée. D'un côté les collabos, de l'autre les résistants. Ceux qui dénonçaient et ceux qui s'opposaient. On en oubliait parfois qu'entre les deux des millions de personnes essayaient seulement de continuer. Continuer d'avancer sur les ruines d'une guerre. Continuer avec cette peur chevillée au corps et au coeur.
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Pourquoi mes cris n'étaient que des souffles qui se perdaient ?
Pourquoi personne ne les entendait ?
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Javier et Crystel auraient voulu me rendre mon enfance, mais on ne redonnait pas quelque chose qui vous avez été arraché.
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C’était le son d’un cœur qui battait. D’un cœur qui vivait. Le son de son cœur. Le cœur d’Eden. Là, contre ma main. Régulier, tranquille, doux. Boum, boum. Le plus beau son du monde.
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- C'est étrange la nature humaine, non, Aliocha ? Tu ne voulais pas le quitter par peur de le perdre ; et tu hésites à revenir par crainte de ne pas le retrouver.
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Les gens pensent que le temps guérit l’amour. Mais ils ont tort. Lorsqu’il est là, ancré profondément, il devient une part de tout, une part de vous. Il est dans tout ce que vous voyez et dans tout ce que vous espérez. Il est la lumière au creux de vos rêves et une ombre perçant vos nuits de doute.
Rien ne peut plus l’effacer.
Il ne guérit jamais.
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J'ai découvert un paradoxe. Si vous aimez jusqu'à la douleur, il n'y a plus de douleur, seulement plus d'amour.
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Ce gamin, il était encore là, dans ma tête. Il s’était recroquevillé dans un coin de mon âme, en pleurs et terrifié. Il hurlait encore. Tous les jours.
Tout le temps.
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En moi, c’était toujours l’hiver. Toujours la neige et la tempête. Le blizzard et les avalanches. Ma météo interne n’avait jamais été clémente. J’étais frigorifié. Mon cœur congelé, en hibernation depuis plus de dix ans. Mes larmes s’étaient figées derrière mes paupières, petites stalactites qui ne glisseraient jamais plus sur mes joues. Quand je mourrais, mes lèvres bleuies n’auraient jamais appris à sourire. Parce que sourire, c’était être heureux au moins un bref instant. Et que je n’avais jamais fait l’expérience, aussi éphémère fût-elle, du bonheur.
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Oui, aimer rend vulnérable, laisse à l’autre l’opportunité de vous faire souffrir. J’étais faible de lui. Vulnérable de lui.
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