Pour un Juif, se cacher est une seconde nature.
Les psys me font penser à nos équipes d'enquêteurs, lorsqu'ils chamboulent tout un appartement à la recherche d'un indice. Une fois qu'ils ont terminé, ils ont peut-être trouvé ce qu'ils souhaitaient, mais l'appartement, lui, demeure dérangé. Les psys, pareil. Ils remuent tes souvenirs, déboussolent tes pensées. Mais à la fin, qu'est-ce que ça change ? Tu es toujours en colère. Tu sais juste pourquoi.
Avec son accoutrement démodé, il ressemble à un rabbin ashkénaze à qui on a demandé de prouver l'existence de Dieu dans les camps de concentration.
Un mariage, c'est une greffe. Soit elle est totale, soit elle est bancale.
Si la nature a horreur du vide, la jungle professionnelle aussi.
Putain de génération, qui a besoin d'un écran pour trouver la lumière.
Après la fondue et le secret bancaire, la chirurgie esthétique représente le troisième motif de visite des étrangers en pays helvète.
J’aimerais rester gravé dans vos mémoires, souiller vos âmes, ouvrir une brèche dans votre morale. En posant une simple question : comment souhaitez-vous mourir ?
Ce sera le moment de vérité. Vous saurez qui ont été vos vrais amis ; qui vous a aimé ; qui vous a déjà oublié ; qui prendra la peine de venir vous rendre hommage une dernière fois. La plupart du temps, c'est une déception. On se rend compte qu'on n'a pas compté sur les bonnes personnes, qu'on est passé à côtés de relations merveilleuses, qu'on est parti sans dire à ceux qui comptent vraiment qu'on les a aimés. On a envie de revenir, de sortir du car pour se rendre à son propre enterrement et dire : « Ne pleurez plus, je suis revenu. » Mais c'est impossible. Ils ne comprendraient pas, vous traiteraient d'imposteur, ce que vous êtes quand on y réfléchit bien. Simuler sa mort, c'est renoncer à sa vie. Alors, nous vous proposerons deux solutions : repartir de zéro, sous une nouvelle identité, avec un nouveau visage et plus aucun souvenir de votre existence passée ; ou mourir pour de bon.
Vous avez fait le plus dur.
Méfie-toi de ce que tes yeux voient, car ce n'est qu'une facette de la réalité. Méfie-toi de ce que ton cœur ressent, car il existe de multiples interprétations du même moment.
Adolphe n'est plus le prénom d'un nazi. C'est celui d'un Juif. Adolphe pour dire revanche. Résistance. Victoire.
La France sait dire adieu comme personne.
Je ne relevai pas l’ambiguïté consistant à proposer d’exécuter une « solution finale » à un Juif qui s’appelle Adolphe.
J’étais un croque-mort qui croquait la vie à pleines dents.
Derrière les lunettes de soleil, la pluie bat sans cesse sur les joues des orphelins.
La mort m’apparaissait comme l’unique chance de réussir ma vie.
Sans que je ne le devine, mon prénom portait une promesse.
Adolphe n’est plus le prénom d’un nazi. C’est celui d’un Juif. Adolphe pour dire revanche. Résistance. Victoire.
Une personne décède toutes les cinquante-quatre secondes en France [...] Un eldorado.
Tu crois que ta vie t'appartient, mais plus rien ne t'appartient. La notion de vie privée n'existe plus. Notre existence n'est plus définie par la propriété mais par l'accès partagé.