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Critiques de Lisa Tuttle (90)
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Windhaven / Elle qui chevauche les tempêtes

Un univers essentiellement marin, avec des îlots rocheux éparpillés, certains à peine plus gros permettant un peu de culture néanmoins. Un climat venteux, tempétueux la plupart du temps et son corollaire, des mers et des océans déchaînés et peu cléments. Et pour arranger les choses, ces eaux sont infestées de monstres marins tel les scyllas dont les descriptions m'ont fait penser à des dragons d'eau avec de longs, très longs cous capable de choper au vol tout imprudent descendant trop bas.



Si on est bien dans un univers de Fantasy, l'histoire de ces contrées s'ancre elle dans la SF. Des voyageurs stellaires s'y sont échoués avec leurs vaisseaux plusieurs siècles auparavant. Forts d'une technologie avancée et de matériaux issus de leur engins, ils ont construits des paires d'ailes pour se déplacer d'île en île et coloniser la planète. Beaucoup se sont perdues au fil des ans, échouées, fracassées, englouties ou même croquées par un scylla. Il en reste peu aujourd'hui, et elles se transmettent de parents à enfants, restant ainsi dans la même famille. De cet usage découle une division très nette entre les hommes, d'un côté les Aériens et de l'autre les Rampants.



La suite sur le blog ;)
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Le couteau sacrificiel

Lu à sa sortie à la fin des années 80, on ne peut pas dire que ce livre m'ait laissé un souvenir impérissable.

Histoire d'horreur moyenne au sujet d’une femme qui s’installe dans une nouvelle maison mais tombe sous le piège de son esprit résident : histoire sans originalité, vue, revue et connue par cœur.

En bref, un livre que l'on lit et qu'on oublie aussitôt.
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Le nid

Je plonge de nouveau dans l'univers de Lisa Tuttle avec ce recueil de nouvelles qui en compte 13, un chiffre qui en dit long.

Cette auteur ne cesse de grimper dans ma considération tant son style est majestueux. À partir de rien, une banale situation du quotidien, elle créé un climax qui fera jaillir des émotions fortes, toujours empruntes d'ambiguité. On ne saura jamais se positionner, jamais nous n'aurons de conclusions satisfaisantes ou de point de vue arrêté. C'est là tout l'art de Lisa Tuttle, elle nous emmène aux limites de la compréhension, de la sensibilité, de la cohérence ou de la réflexion.

13 nouvelles qui feront naître angoisse, culpabilité, frustration, épouvante, incertitude, terreur ou dégoût. Autant d'émotions qu'on aimerait éviter. Celles ci sont d'autant plus prégnantes qu'elles naissent de rien, d'une situation que nous avons toutes et tous vécu une fois dans notre vie. Il y a ce basculement soudain qui survient et qui ne laisse plus de place au doute. Lisa Tuttle va nous en mettre plein la vue.

Si on retrouve son style si fluide, fin, emprunt d'un féminisme assumé et intelligent, et son écriture si évocatrice, ces 13 nouvelles sont très différentes dans leur contenu mais elles parlent toutes du même fond. Ce qui rend ce recueil très cohérent.

Je vous conseille sa lecture ainsi que toutes les oeuvres de Tuttle, ça vaut réellement le détour pour qui aime le fantastique et l'ambiguité.
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The Silver Bough

Je m'attendais à un peu plus d'originalité dans ce roman qui prend pour thème les ensorcelements de la côte Ecossaise, et notamment les mythes autour d'Avalon et des Pommes d'Or. Si le style m'a paru impreccable (ni trop basique ni trop recherché), la narration souffre un peu de son éclatement : 3 voix se succèdent, une jeune américaine à la recherche de ses racines (sa grand mère avait fui cette presque'île où se passe tout le roman), une bibliothécaire, elle aussi américaine et une jeune veuve inconsolable. Différentes atmosphères se mettent en place au fur et à mesure que la "magie" gagne du terrain, il y a du suspense, quelques très beaux moments d'angoisse. Je ne sais pas si ce roman a été traduit en français mais il vaut quand même d'être lu...
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Windhaven / Elle qui chevauche les tempêtes

Très bon roman de science-fiction : un vaisseau spatial s'écrase sur une planète ou les seules terres émergentes sont des îles et après quelques centaines d'années les survivants ont créé une nouvelle civilisation. Je me suis envolé avec l'héroïne tellement les mots étaient forts pour décrire les sensations du vol à voile que je pratique en para-pente
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Ainsi naissent les fantômes

Toutes plus ou moins reliées par des thèmes récurrents (la maternité, le langage, l'écriture...) ces nouvelles fantastiques, judicieusement choisies par une autre talentueuse nouvelliste : Mélanie Fazi, forment un recueil homogène et très "agréable" à lire bien que dérangeant voire effrayant.



Malgré toutes ces qualités littéraires, une écriture travaillée, qui vise juste dans sa description des sentiments, j'ai difficilement adhéré à près de la moitié des nouvelles de ce recueil que j'ai trouvé bonnes mais sans être particulièrement accrochée, oppressée, par ce qui s'y déroulait. De bons ingrédients mais une recette qui ne fait pas mouche à tous les coups.



J'ai tout de même beaucoup aimé Le Remède & Ma Pathologie, mais mon véritable coup de coeur est pour Rêves Captifs, la première nouvelle. Prenant de bout en bout, haletant, hypnotisant, jouant sur le thème du réel ou ce qu'on croit être réel. Une fin simplement bouleversante qui laissait espérer une suite de la lecture au même niveau. C'est le seul bémol que j'opposerai à ce livre, le fait d'avoir choisi cette nouvelle en ouverture du recueil alors qu'elle n'est pas représentative de ce qui suit. Les autres nouvelles ayant une ambiance plus "ordinaire dérangeant" que véritable thriller...



Une petite déception mais qui n'enlève rien au plaisir de la lecture, et ses qualités, qui reste hautement recommandable pour les amateurs de fantastique.
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Ainsi naissent les fantômes

Un fantastique subtil et inquiétant, magnifiquement mis en valeur ici...



Seconde réalisation des jeunes éditions Dystopia après le déjà mythique « Bara Yogoï » (Léo Henry & Jacques Mucchielli), ce recueil de nouvelles de Lisa Tuttle, choisies, traduites et présentées par Mélanie Fazi, est tout à l'honneur de ces passionné(e)s de l'écrit de talent. Lisa Tuttle est sans aucun doute l'une des plus attachantes auteurs d'un trop rare fantastique, subtil et inquiétant, dont l'art est magnifiquement décrit par Mélanie Fazi dans sa préface : « J'aime particulièrement cette façon qu'à Lisa de semer l'étrangeté par petites touches, d'insuffler un malaise diffus à travers les détails du quotidien, mais aussi de rendre simple et belle une idée de départ insolite (...) ».



Ces six nouvelles, publiées à l'origine entre 1984 et 2007, parcourent avec goût l'œuvre composite de l'écrivain américano-britannique.

« Le remède » (1984) est un exercice brillant de traitement fantastique et intimiste d'une spéculation sur la nature du langage, que ne renieraient ni le Samuel Delany de « Babel 17 » ni le Ian Watson de « L'enchâssement ».

« La Fiancée du Dragon » (1986) est depuis « toujours » l'une de mes nouvelles préférées de l'auteur, dans laquelle la faille transatlantique agit comme l'indice permanent d'une faille plus radicale, dans laquelle s'engouffrent, insidieusement, le mythe et l'archaïque. « Fitz gémit intérieurement. Les dragons, licornes et chevaliers en armure – il détestait ces histoires pleines de clichés. Cela dit, elle cherchait dans « Le Rameau d'or », pas au rayon science-fiction ».

« L'heure en plus » (1997), comme le précise l'excellent entretien entre l'auteur et l'anthologiste proposé en postface, nous place habilement au cœur du conflit entre création et vie quotidienne, d'une manière subtile, sans doute féminine mais pas uniquement. « Une heure, c'est tout ce que je demande. Une heure de plus à consacrer à l'écriture dans chaque journée. Alors je pourrais finir mon livre, et ensuite... Eh bien ce serait un début ».

« Ma pathologie » (1998) est l'une des plus authentiquement bizarres nouvelles fantastiques que je connaisse. Mêlant avec audace une quête alchimique peut-être insensée et les angoisses naturelles face à la maternité, son décor de banlieue britannique ordinaire en fait un concentré d'effroi et d'investigation psychologique à la fois. « Ce n'est peut-être pas une vérité universelle, mais ce qu'on n'obtient pas facilement a bien plus de valeur à nos yeux. (...) L'amour est une besoin fondamental chez l'être humain. Est-il logique d'en parler comme d'une maladie ? ».

« Mezzo-Tinto » (2003), à nouveau toute en subtilité, est pourtant plus « classique », et renvoie explicitement à une tradition de nouvelles « gothiques » et de contes édifiants, en utilisant toutefois toutes les ressources d'un traitement tout à fait contemporain.

« Rêves captifs » (2007) enfin, qui introduit le recueil, est vertigineuse. Le sentiment d'horreur qui étreint le lecteur dans les dernières lignes, sans que rien de « terrible » n'ait été écrit, représente un tour de force à lui seul. « Il m'est arrivé quelque chose d'affreux quand j'étais petite ».



Espérons que cette superbe réussite d'anthologiste et d'éditeur donnera des envies à de nombreux lecteurs, et qu'ainsi Lisa Tuttle retrouvera le chemin de l'édition française, qui ne l'avait plus traduite, de manière guère explicable, depuis une bonne dizaine d'années, alors qu'elle figure indéniablement – et ce volume en est la preuve – parmi les artistes fantastiques contemporaines les plus talentueuses.

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Windhaven / Elle qui chevauche les tempêtes

Voler est un rêve pour tous, mais sur la planète de Mariss, c'est aussi un outil de ségrégation.

Des ailes en métal se transmettent de père en fils, ou en fille. Mais Mariss se fait adopter par un des ces chanceux "aérien". Elle prend gout au vol et ne s'imagine pas rendre ses ailes.

Et une personne seule lance alors une révolution. Mais cela va toucher plus de monde que Mariss l'imagine, dans sa volonté au départ égoïste de voler.

Très bien écrit ce roman à 4 mains explore les relations d'une société particulière avec le reste du monde, mais aussi celles entre ses membres, les répercussions des actes de chacun sur tous, l'importance des passions et du respect des autres.

On s'attache à l’héroïne, on aime ce monde, qui est si bien décrit
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Ainsi naissent les fantômes

Ainsi naissent les fantômes, lorsque les frontières se brouillent entre le réel et le fantasme, et que l'autre en soi peu à peu se révèle.



Choisies, traduites et présentées par Mélanie Fazi, six nouvelles nous entraînent vers ces territoires étranges, où les fantômes les plus terrifiants sont souvent ceux que l'on porte en soi. On y croise une enfant séquestrée, une mère-écrivain à la recherche de l'heure en plus pour écrire, deux amantes réunies par les mots et séparées par un parfait remède, une pierre philosophale de chair et de sang, une gravure mystérieuse dans l'antre d'un moderne Barbe-Bleue, et la fiancée sorcière d'un dragon. Le langage, la maternité, la maladie, l'amour destructeur, l'oubli et la recherche de soi en sont les ingrédients principaux, tissés avec art entre fantastique, horreur, science-fiction et légendes.



Et, pour ne rien gâcher, une très belle édition, complétée d'une interview de l'auteur par Mélanie Fazi, sous une superbe couverture de Stéphane Perger.



Un régal !
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Ainsi naissent les fantômes

TW : séquestration, pédophilie (sous entendue), homophobie (mentionnée), viol (graphique)



Recueil acheté sur les recommandation de ma librairie, j'avais un peu peur de ne pas aimer mais j'ai bien accroché au style et aux thèmes de Lisa Tuttle !

Je résumerais ce recueil en disant que ce sont des nouvelles fantastiques, horrifiques et féministes et je les ai globalement toutes aimées. Il est un peu difficile de trouver des nouvelles fantastiques qui me surprennent vraiment (d'où ma note) mais ce fond féministe est très appréciable, surtout quand on sait que ces nouvelles commencent à dater un peu.



Rapidement sur chaque nouvelle :

- Rêves captifs (Closet Dreams) : une bonne nouvelle fantastique mais un peu prévisible

- L'Heure en plus (The Extra Hour) : profondément féministe, une réflexion sur la maternité

- Le Remède (The Cure) : excellente réflexion sur le langage

- Ma pathologie (My Pathology) : clairement la nouvelle la plus flippante, notamment sur le thème du corps des femmes

- Mezzo-Tinto ("The Mezzotint") : comme la première, une bonne nouvelle fantastique mais prévisible

- La Fiancée du dragon (The Dragon's Bride) : je catégoriserais celle-ci en horrifique, l'idée est intéressante mais je pense que ça aurait pu être mieux exploité (l'autrice le dit elle-même!)



Cette édition comporte par ailleurs un entretien entre la traductrice et l'autrice, ce qui était très sympa :)



En résumé, contente de cette découverte d'une autrice dans le genre de l'horreur/du fantastique avec une bonne dose de féminisme.
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Anthologie numérique éternelle

Yama loca terminus : Power Cowboy - Léo HENRY & Jacques MUCCHIELLI

J'ai trouvé cet extrait plutôt pénible à lire. On sent, effectivement très bien, que le narrateur - Lucas - est un petit garçon de 7 ans dans l'écriture rapide et à rallonge, qui va beaucoup plus vite que la musique. Du coup, j'aurais bien aimé que les auteurs nous facilitent la tâche en utilisant de la ponctuation supplémentaire et notamment quelques virgules.

Je n'ai pas vraiment compris le sens de cette histoire… Je pense tout de même avoir compris les grandes lignes mais découvrir un univers si complexe par un petit garçon, qui ne comprend pas vraiment le monde qui l'entoure, ne rend pas la tâche facile. Pour le coup, je n'ai pas vraiment compris l'histoire autour de Power Cowboy qui n'a pas l'air d'être un simple jouet… Mais la réalité et l'imagination se mélangent souvent à l'âge de Lucas.



***



Ainsi naissent les fantômes : Rêves captifs - Lisa TURTTLE

J'avais déjà eu l'occasion de lire un extrait d'Ainsi naissent les fantômes qui m'avait laissée la même impression brumeuse, sans pour autant que les deux histoires qui s'y déroulent puissent être comparables. Il y a beaucoup de flou dans Rêves Captifs et l'on joue clairement à brouiller les pistes entre réalité et magie. C'est assez captivant la façon dont les deux se mêlent, ne nous permettant plus réellement de savoir si ce qui est en train de se passer est réel ou nous. Et ce, sans même arriver à la fin qui remet une fois de plus tout en question.

C'est également flou parce que l'on ne sait 'pas grand chose' (c'est relatif puisqu'elle nous raconte la pire expérience de sa vie) de l'héroïne. Tout autour d'elle est anomysé, ne facilitant pas notre identification à elle (et tant mieux au vu du contexte) et donnant pourtant la sensation que "ca peut arriver à n'importe qui".

Par certains côtés, l'histoire de Rêves captifs m'a évoqué le livre Room dans une dimension plus paranormale. J'ai trouvé ce texte vraiment prenant. J'ai également apprécié l'écriture précise de Lisa TURTLLE qui sème cependant le doute sur la réalité de ce que l'héroïne peut vivre. On y croit et pourtant la réalité ne semble jamais être vraiment là où on l'attend.



***



L'Apocalypse des homards : Fin du sucre étanche - Jean-Marc AGRATI

Alors là, je n'ai vraiment pas aimé du tout. J'ai trouvé l'histoire, et notamment sa conclusion, inutilement violente. Vraiment, quel est l'intérêt de tout ça ? A quoi ça mène ? D'autant plus que ce n'est pas non plus crédible : on n'a jamais rien lu de tel dans les journaux et j'espère que ça ne sera jamais le cas.

Je dois dire également que la narration ne m'a pas franchement conquise. En fait, je l'ai trouvée assez irrespectueuse. Le narrateur vit vraisemblablement avec une jeune femme mais il l'appelle "la fille". Ça m'a beaucoup dérangée et, vu que c'est le premier mot que l'on lit, ça ne m'a pas mise dans de bonnes dispositions vis à vis de ce texte. Cela dit, l'écriture de Jean-Marc AGRATI est dynamique et facile à lire.



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Les Cahiers du labyrinthe Redux : Ne la laisse pas s'enfuir - Léo HENRY

J'ai trouvé cette nouvelle très douce, presque poétique. J'aime ces histoires qui partent d'un rien bien encré dans notre réalité et en font un pas vers l'inexplicable. J'ai trouvé touchant ce dialogue entre ces deux narrateurs que les années séparent, s'incitant à profiter de la vie et oser faire ce pas tant redouté vers le bonheur.

Cette idée autour des cabines téléphoniques m'a bien plu. Aujourd'hui, il n'y en a plus mais, petite, je trouvais ça très mystérieux. Alors, je comprends ce monsieur qui appelle au hasard les cabines pour échanger avec des inconnus : les plus belles rencontres sont souvent les plus inattendues. Je ne sais pas comment je réagirais si une cabine téléphonique sonnait a côté de moi. Il est probable que j'ignorerais l'appel après avoir lu des policiers où les malfrats échangent entre eux de cette manière, je préfère ne pas prendre de risque). Mais, j'aime cette idée de décrocher et d'échanger quelques minutes avec un inconnu.

Il me semble avoir déjà eu l'occasion de lire un texte de Léo HENRY. En tout cas, j'ai trouvé son écriture très agréable, facile à lire et à suivre. J'ai aimé sa manière de faire ressortir des émotions positives et motivantes alors que l'on sent que le narrateur vient de vivre des choses difficiles. Aucun doute que l'espoir est bien là !



***



Les soldats de la mer : Chut ! Mon lieutenant - Yves et Ada REMY

Cette nouvelle m'a étrangement rappelé quelque chose… J'ai le sentiment de l'avoir déjà lue il y a longtemps, peut-être dans ce recueil ou dans un autre. En tout cas, je l'ai bien aimé.  Elle a quelque chose de captivant tellement l'on cherche à y expliquer l'inexplicable. J'ai aimé cette ambiance mystérieuse, lourde de silence. Rien qu'en la lisant, on n'a pas envie de faire le moindre bruit (et cela se vérifie au fur et à mesure que l'on avance dans ce texte). Je trouve que ces îles ont quelque chose de très grave et solennel, qu'elles dégagent réellement une aura de puissance.

Ce n'est pas aisé de comprendre ce qu'il s'y passe et même avec les explications, cela reste un chouille trop obscur pour moi. Ce qui y est dit ne me suffit pas, j'ai l'impression que ces îles cachent encore quelque chose !

Cela dit, j'ai trouvé l'écriture des auteurs très agréable, calme et volontaire. Je dois dire cependant que je me suis un peu mélangée les pinceaux entre les différents personnages. Ils ne nous sont pas présentés formellement et cela m'a perturbée lorsque les noms étaient cités dans le texte : je n'étais pas certaines qu'il s'agisse bien des personnages que l'on venait de découvrir dans le dialogue;



***



Sur le fleuve : extraits - Léo HENRY & Jacques MUCCHIELLI

Autant les autres extraits tenaient vraiment de la nouvelle, autant l'on sent vraiment le roman qui se cache derrière celui-ci. Personnellement, je l'ai trouvé plus compliqué à suivre. Il y a beaucoup de personnages et j'ai eu du mal à associer leurs noms avec leurs actes. Du coup, je ne sais pas vraiment si ce sont réellement les premiers chapitres de ce livre qui sont partagés dans ce recueil. Comme pour la nouvelle précédente, je pense que c'est aussi dû au fait que les personnages ne nous soient pas présentés formellement ce qui rend leur identification difficile.

De même, j'ai trouvé l'histoire plus complexe à suivre. Il se passe beaucoup de choses dans ces quelques pages et je n'ai pas eu le sentiment d'aller au bout des intrigues qui y sont amorcées. De même, je n'ai pas compris quel était le but des personnages et donc de l'histoire en elle-même.

L'écriture des auteurs est agréable mais, encore une fois, j'ai trouvé ce texte complexe à suivre. J'ai l'impression que cela tient davantage à l'histoire qu'à son écriture. Cela dit, je dois tout de même avouer que plusieurs mots utilisés m'étaient inconnus.



***



J'ai trouvé ce recueil assez perturbant. C'est étrange d'avoir des extraits qui ressemblent pour la plupart à des nouvelles… mais sans toujours présenter une chute, élément pourtant clef de ce genre littéraire.

Une lecture peu enthousiasmante.


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Ainsi naissent les fantômes

"Ainsi naissent les fantômes" nous propose six nouvelles et autant de portraits de femmes, six textes à la tonalité surnaturelle voire résolument fantastique, avec une constante, celle de matérialiser obsessions, peurs primitives ou fantasmes. Le résultat : des histoires propres à susciter une palette d’émotions oscillant de l’angoisse à l’horreur pure.

Lisa Tuttle s’empare, pour nourrir ses intrigues, de thèmes "classiques" du registre de l’épouvante ou de l’imaginaire. On notera notamment l’importance donnée aux maisons, qu’elles soient hantées par d’étranges créatures…



"Le vieux M. Boudreaux"

La narratrice revient aux Etats-Unis à l’occasion de l’agonie de sa mère de 96 ans. Sur son lit de mort, celle-ci lui demande de prendre soin d’un certain M. Boudreaux, propos que sa fille estime nourris par le délire de la moribonde, cet ami de sa mère étant décédé depuis bien longtemps. Or, en retournant dans la demeure maternelle, elle se trouve face à un singulier personnage… Une nouvelle où le surnaturel est synonyme de merveilleux.



… qu’elles abritent en leur poussiéreuse vétusté de sinistres objets que l’on dirait vivants…



"Mezzo-tinto"

Une jeune femme s’angoisse de la présence, sur les murs du salon de la demeure familiale dont vient d’hériter son compagnon, d’une gravure au contenu mouvant.



... que leurs murs ouvrent soudain sur des mondes parallèles…



"L’heure en plus"

Une écrivaine déplore, entre son travail de professeure et sa vie de famille, de manquer de temps pour écrire et terminer enfin son roman en cours. C’est alors qu’une porte apparaît sur l’un des murs de sa maison, ouvrant sur le bureau de ses rêves, où le temps s’arrête, et où son inspiration prend un nouvel et invraisemblable élan.



… ou qu’elles se métamorphosent au gré des étranges événements qui s’y déroulent, comme dans ...



"Ma pathologie", où la façade d’une maison abritant d’occultes pratiques se couvre, aux yeux de l’héroïne, d’un renflement aussi inexplicable que disproportionné.



Autres thèmes empruntés à la nomenclature fantasmagorique ou au domaine de l’occulte : ceux de l’alchimie…



Dans "Ma pathologie" toujours, une femme revendique celle de s’éprendre d’hommes généralement en couple. Et si son dernier compagnon en date déroge à cette règle, il continue néanmoins d’entretenir avec son ex des rapports réguliers bien que compliqués. C’est par ailleurs un individu secret, dont l’obsession pour la quête de la pierre philosophale devient pour l’héroïne de plus en plus préoccupante.



… ou de la possible existence de créatures légendaires…



"La fiancée du dragon"

A la mort de sa tante, une jeune femme retourne, accompagnée de son petit ami, chez la défunte, où elle n’avait pas remis les pieds depuis un séjour remontant à son enfance, qui s’était soldé par une curieuse amnésie et un profond sentiment de malaise. Une nouvelle à la tonalité horrifique et perverse (qui est sans doute celle que j’ai le moins apprécié, j’ai trouvé le basculement de l’intrigue dans l’épouvante quelque peu caricatural).



L’interpénétration entre fantasmes, rêves, cauchemars et réalité, est récurrente, faisant parfois perdre pied aux personnages. Certains semblent littéralement s’engluer dans les obsessions que nourrissent leurs traumatismes, la nouvelle la plus significative en étant celle qui ouvre le recueil.



"Rêves captifs" une jeune femme a été séquestrée durant quatre mois, lorsqu’elle était enfant, par un inconnu. Alors enfermée dans un placard, qui depuis, alimente des cauchemars qui n’ont jamais pris fin, elle s’en est évadée dans des circonstances qu’elle-même sait impossibles.



On notera l’importance des rêves au sens strict ou figuré du terme également dans "Ma pathologie" (dont l’héroïne fait d’incessants cauchemars en lien avec sa grossesse) ou dans "Une heure en plus", où désirs éveillés et fantasmes du sommeil se matérialisent dans une réalité parallèle, à la fois prégnante et impalpable.



Tout l’art de Lisa Tuttle réside dans sa capacité à rendre ses histoires convaincantes en dépit de leur dimension surnaturelle, ses intrigues s’inspirant par ailleurs de thématiques réalistes et universelles, et accordant souvent une place primordiale à la psychologie de ses personnages. Il y est ainsi question d’emprise au sein du couple, de l’angoisse que peuvent susciter la grossesse et l’accouchement, du sentiment de culpabilité des femmes qui peinent à trouver l’équilibre entre épanouissement personnel et vie de famille, ou de l’incommunicabilité comme vecteur de destruction des relations amoureuses …



"Le Remède" donne la parole à une femme qui s’exprime envers un "tu" que l’on devine être sa compagne, devenue volontairement muette pour rejoindre leur fils dans son mutisme. Ce dernier fait partie des "enfants du Remède", auxquels a été inoculé in utero une sorte de vaccin universel qui permet au corps de lutter contre toutes les maladies. Malheureusement, cette fantastique avancée médicale est ternie par un tragique effet secondaire, puisqu’elle provoque une mutation génétique empêchant l’acquisition du langage.



La survenance d'événements surnaturels n'est ainsi bien souvent qu'un prétexte pour révéler les pulsions dérangeantes et les monstres intérieurs qu’abritent les protagonistes.


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Windhaven / Elle qui chevauche les tempêtes

Elle qui chevauche les tempêtes (très joli titre qui détourne l’original : Windhaven en anglais), se situe sur une planète recouverte d’eau, sur laquelle s’est écrasée il y a des siècles une nef stellaire. A partir de ses voiles, faites en une matière quasiment indestructible, les colons survivants ont taillé des ailes qui leur permettaient de se déplacer rapidement, grâce aux vents nombreux et puissants, entre les îlots qui parsèment la surface. A l’époque du récit, il ne reste que des légendes sur cet âge passé, sur les guerres fratricides qui ont suivi et mené à deux castes distinctes : les rampants, vivant au sol sur leurs îles en un système quasi-féodal, et les aériens, messagers ailés et caste supérieure dont l’aîné hérite à sa majorité des ailes de son parent selon une loi immuable. Le récit se situe donc dans un atmosphère de « very low SF », celle-ci n’étant là que pour expliquer l’origine des fameuses ailes sources de toutes les convoitises. Car un volant qui disparaît en mer emporte avec lui une paire d’ailes dont le stock diminue alors, ce qui pénalise toute la société. Les aériens sont en effet des messagers, et à ce titre égaux aux seigneurs des terres, tandis que les voyages en bateau sont dangereux et assez peu fréquents, et qu’il n’existe pas d’autre moyen de communication.



La jeune Mariss, fille de rampant, est adoptée par un aérien et, dotée d’une grande maîtrise voire d’un don inné, se révèle une excellente pratiquante. Jusqu’au jour où son père adoptif décide, en application de la loi, de lui retirer les ailes qu’il lui prêtait et de les donner à son fils biologique. Celui-ci est bien peu doué et a peur de voler, de plus il préférerait être barde, métier pour lequel il est vraiment doué. Mariss va donc déclencher un conseil réunissant les volants et les inciter à se poser des questions sur le mérite individuel et sur les dons ou la maîtrise, plutôt que sur la généalogie. Bien sûr, cette évolution n’est pas au goût de tout le monde et comme tout système, toute loi, elle a des effets pervers que la suite du récit explorera. Notamment avec le personnage très antipathique (et un brin caricatural) de Val Une-Aile. On est alors dans une époque où les aériens peuvent être défiés et perdre (ou regagner) leurs ailes lors de concours annuels, et où des écoles permettent aux jeunes, notamment rampants (sacrilège !), d’apprendre à voler pour tenter leur chance au concours. Val profite du système et s’attire les inimitiés de tous lors du gain de ses ailes, mais la loi l’autorise à les garder. Faut-il respecter celle-ci à la lettre ou la tordre quand on estime que quelqu’un exploite le système ? Faut-il aider ceux qui poussent pour aller encore plus loin ou revenir à l’ancienne loi ? Les questions sont difficiles et les réponses parfois ambiguës.



Dans la troisième partie, Mariss est victime d’un accident de vol et se retrouve clouée au sol. Lorsqu’une aérienne enfreint la non-ingérence de sa caste, ou qu’un seigneur s’en prend à ces êtres réputés intouchables, la femme désormais mûre va devoir s’impliquer avec réticence. Mais difficile pour elle de se résoudre à une existence de rampant, quand bien même celle-ci lui apporte l’amour au passage, alors qu’elle a chevauché les tempêtes. Sera-t-elle capable de couper les ponts, de renier son passé ou un lien inaltérable s’est-il forgé malgré le rejet dont elle fait désormais preuve, puisqu’elle ne vole plus ? A moins que son expérience n’en fasse un pont entre les deux communautés ?



Il y a du Ursula Le Guin, voire du Jo Walton, dans Elle qui chevauche les tempêtes. Une belle ambiance, un monde dangereux, des peuples déchirés entre des lois anciennes et un besoin d’évolution, de belles interrogations et des personnages bien campés. Et la longue saga de Mariss, que l’on suit de son enfance à sa toute fin, en fait un récit poignant et passionnant.
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Ainsi naissent les fantômes

Tout en reconnaissant le talent de certains auteurs pour ce format, j'évite (quitte à passer à côté de pépites) les recueils de nouvelles : la concision me déstabilise et me frustre la plupart du temps. Je n'ai donc pas choisi de lire le recueil de Lisa Tuttle. En fait, pour être honnête, je voulais prendre le livre juste à côté...Ce n'est qu'une fois en caisse que je me suis aperçue de ma méprise. Mais qu'auriez-vous fait à ma place si un livre intitulé « Ainsi naissent les fantômes » vous avait littéralement sauté dans la main ?

Intriguée par cette rencontre mystérieuse, l'ouvrage n'a donc pas traîné dans ma bibliothèque. Et là, quelle découverte !

En 7 nouvelles, Lisa Tuttle revisite les grands thèmes du fantastique, à la mode angoissante. Elle y décrypte les rapports humains dans toutes leur force et leur faiblesse, en pointant ces liens qui peuvent dégénérer en dépendance, en harcèlement, en torture, en prison... L'enfermement sous toutes ses formes, choisi ou imposé, dans un lieu ou dans une relation, mais qui apparaît toujours de façon anodine, sans en avoir l'air... Le lecteur éprouve alors un réel malaise, découvrant avec les personnages à quel point son espace de liberté s'est réduit.

7 nouvelles de très bonne facture mais qui atteignent leur but plus ou moins bien. « Rêves captifs » et « Mezzo-tinto » restent sur une thématique déjà bien déboisée et ne surprennent pas vraiment. « Le vieux M. Boudreaux » et « La fiancée du dragon » m'ont laissée sur ma faim, comme si l'auteure s'était laissée piéger par le format court et n'avait pas eu la place de développer toutes ses idées.

Mais les plus belles pages sont sans doute les trois derniers textes, « Une heure en plus », « Ma pathologie » et surtout « Le remède » qui valent à eux seuls la lecture de ce recueil. Lisa Tuttle y vrille avec brio et intelligence la réalité et offre au genre fantastique (et je pèse mes mots) ses plus beaux textes.

Une rencontre et une lecture qui m'ont donc ravie et enthousiasmée et je ne regrette pas que ces « fantômes » m'aient sauté dans les mains !
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Windhaven / Elle qui chevauche les tempêtes

Un joli petit roman humaniste parfaitement construit et écrit.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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Les chambres inquiètes

« Les chambres inquiètes » de Lisa Tuttle est un recueil dont les textes ont été choisis et traduits par Nathalie Serval. Maitresse du format ‘nouvelle’, Lisa Tuttle applique sa plume sensationnelle pour faire entrer le lecteur dans un univers sombre, poisseux et éprouvant. Un livre soigné aussi bien sur le contenu que sur le contenant en tant que livre-objet.

(chronique complète : http://livrement.com/2015/03/02/les-chambres-inquietes-lisa-tuttle/)
Lien : http://livrement.com/2015/03..
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Ainsi naissent les fantômes

La science-fiction et les femmes peuvent paraitre comme deux choses complètement opposées. Toutefois, la lecture du recueil Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle traduit par Mélanie Fazi, va vous convaincre que le talent ne réside pas dans l'identité sexuelle mais la capacité d'imagination et d'écriture. Prêt pour aller à la découverte d'un livre qui ne pourra vous laisser indifférent?



Mélanie Fazi est une traductrice un peu particulière car elle ne se contente pas juste d'adapter une histoire dans une autre langue. Elle déniche des talents, des pépites afin de les faire découvrir à tous. Ainsi, elle a choisi sept nouvelles de Lisa Tuttle, qui a travaillé avec George R. R. Martin. Sept histoires qui comment de façon assez banale puis petit à petit, l'auteure nous emmène entre quelques mots dans des univers riches et étranges où rien n'est interdit. Une seule certitude, on ne peut pas rester insensible à la beauté comme à l'horreur.



Ainsi dans Rêves captifs, on suit l'échappé d'une jeune fille enlevée et séquestrée. Mais sa fuite est-elle réelle ou imaginaire? Dans La Fiancée du Dragon, on peut réfléchir sur la valeur d'un héritage et les pulsions sexuelles qui peuvent habiter notre corps. Le Remède pousse à se demander qu'elles sont les sacrifices que l'on peut faire pour avoir la santé. Qu'elle peut être la valeur du langage et de l'échange verbal si en contrepartie vous avez la certitude de plus jamais être malade? Comment construire et avancer avec les gens qui entourent sans mots et écriture? L'heure en plus interroge notre rapport au temps et à l'espace et aux sacrifices que l'on peut faire par amour. Mezzo-Tinto nous emmène dans un tableau intriguant et surprenant de lumière et de noirceur. Ma Pathologie, raconte à la fois une histoire d'amour, de maternité et pierre philosophale. A quel renoncement peut-on faire juste pour de la tendresse et de l'attention? Et pour finir, Le vieux M. Boudreaux à la fois étrange et très attachant qui réveille en nous une envie de confort et de bien-être.



Ainsi naissent les fantômes des histoires dans nos esprits qui restent et s'impriment tout en nous poussant à réfléchir, à s'interroger et à rêver. Il a bien été difficile de fermer ce recueil car les nouvelles sont bouleversantes. Alors un grand merci à Mélanie Fazi de les avoir traduit et à Folio de les publier en format poche.
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Windhaven / Elle qui chevauche les tempêtes

Je viens de finir ce livre et je reste émerveillée par l'ensemble... Je n'arrive pas à dire s'il s'agit de science fiction au autre chose... Mais le découpage en trois parties est pertinent, trois moments forts de la vie de Mariss, un monde totalement différent du nôtre mais une société qui lui ressemble, et l'envie de combattre les traditions absconses, les préjugés idiots et surtout de vivre ses rêves, chevaucher le vent, être libre !!!! Une grande figure de femme... vraiment magnifique lecture !!!
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Ainsi naissent les fantômes

(...)Aucune des nouvelles ne m'a laisser indifférente. J'ai eu beaucoup de frisson, de peur, de stress, de gêne, d'inquiétude... mais c'était bon et très bien écrit! Heureusement qu'il s'agissait toute fois de nouvelles, je ne pense pas être capable de tenir un livre entier. (...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Ainsi naissent les fantômes

J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce recueil qui m'a donné des frissons, mais aussi le goût du format nouvelle :) Lisa Tuttle a un réel talent pour instaurer des éléments fantastiques dans le quotidien de ses personnages et pour les rendre à la fois consistants et familiers pour le lecteur, en quelques phrases seulement ! Chaque nouvelle sonne juste, l'angoisse monte crescendo jusqu'à la chute qui nous laisse souvent pantois et mal à l'aise. En bref, un recueil très réussi qui parle avant tout de nos démons intérieurs. La préface de Mélanie Fazi ainsi que son interview de l'auteure apportent un vrai bonus à l'ensemble et donne très envie de découvrir un peu plus Lisa Tuttle et son univers.
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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