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Critiques de Loïc Locatelli Kournwsky (60)
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Pocahontas : La princesse du Nouveau Monde

"Quand l'Esprit te parlera

Sa flamme t'embrasera

Alors tu comprendras"

Écoute ton coeur, Pocahontas.



Mataoka (Pocahontas) est la fille de Powhatan, un chef indien.

Une jeune fille, éprise du vent, des arbres et de liberté, a jeté un pont entre 2 mondes et 2 cultures, en acceptant de quitter son père, sa famille et sa tribu...



Pourquoi?

Par amour? Pour un homme blanc? Pour ... John Smith?



Londres, Grande Bretagne:

En butte au mépris et au racisme, Pocahontas se souvient:

-Cette petite sauvageonne ...

La couleur de sa peau parle pour elle... Vous pouvez maquiller, les petits chiens du Prince Charles, jamais vous n'en ferez des membres de la Cour...



Devant un totem indien, planté dans Londres, Pocahontas revoit le Passé: le vent dans les arbres et la lumière dorée, alors qu'elle tousse dans cette ville enfumée et qui pue!



Rejetée par les siens et les blancs.... Elle fut agressée par des déserteurs anglais et par un guerrier, de sa tribu, qui la traite de "putain des blancs"...



Pocahontas signifie "petite dévergondée !

Car elle ravitailla, en vivres, le village de Jamestown et empêcha un massacre inutile entre blancs et indiens!



Pocahontas a cru mort John Smith, et s'est marié à un autre John, John Rolfe...



Devant ce totem à Londres, Pocahontas a-t-elle eu une vision de l'Avenir? La statue érigée à son honneur dans le Kent en Angleterre, les livres à sa mémoire, le souvenir d'une... Princesse d'un Nouveau Monde?



Dans le film de Térence Malick, "Le nouveau monde", Pocahontas semble encore perdue entre deux terres, deux peuples et deux cultures...



" Moi, je sais que la pierre, les oiseaux et les fleurs

Ont une vie, ont un esprit et un coeur."

L'air du vent. Pocahontas par Laura Mayne.
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Canis Majoris

Certains disent que si l’on se concentre très fort en regardant les étoiles, et si l’on arrive à aller assez loin dans l’univers, on peut alors arrêter le temps et même le remonter….

L’histoire familiale de Dimitri prend racines dans les plaines froides de la Russie, la terre de ses ancêtres. Aujourd’hui il vit en France avec les siens, mais dans les cœurs, subsiste encore un peu de la fierté moujik de ses aïeux et le clan familial reste très soudé.

Un soir de novembre pourtant, alors que la famille est réunie pour fêter un anniversaire, un évènement tragique se produit, provoquant chez Dimitri un flot de sentiments contrastés.

Après la soirée d’anniversaire, sa tante met fin à ses jours. Son corps nu, abreuvé de somnifères, est retrouvé quelques heures plus tard dans la forêt.

Le jeune homme est sous le choc. Tout s’écroule autour de lui, l’équilibre familial est brisé, des dissensions jusqu’alors enfouies font surface et c’est tout son monde qui semble s’ébrécher et se briser comme la coque d’un navire pris dans la tempête.

Mais s’il se concentrait très fort en regardant les étoiles, et s’il arrivait à aller assez loin dans l’univers, peut-être réussirait-il à remonter le temps et faire en sorte que le suicide de sa tante ne se produise pas ?….



Il est long le chemin qui mène du refus à l’acceptation, de la révolte à la reddition, du blâme à la compréhension…

Dans ce sobre et délicat roman graphique, Loïc Locatelli Kournwsky prend le parti de la poésie et de l’onirisme pour aborder le thème émouvant du suicide ; un sujet plutôt inédit, que l’on ne s’attend pas forcément à voir exposé en bande-dessinée.

Juste un peu de noir et de blanc pour évoquer cet acte tragique : la disparition volontaire d’un être cher.

Juste la force du trait d’un stylo feutre noir pour souligner ce que cela entraîne de trouble et d’émoi, d’impressions contradictoires dans le cœur de ceux qui restent.

Dimitri se sent trahi. Face à ce geste fatal qu’il juge égoïste, la colère et l’incompréhension se greffent à la douleur et à la tristesse. Tenaillé par des images et des souvenirs, c’est aussi le sentiment de culpabilité qui vient mordre ses nuits, le regret de ne pas avoir su déceler la douleur morale de sa tante, le remords de ne pas avoir su appréhender un acte que rétrospectivement il décrypte à travers divers signes.



Loïc Locatelli Kournwsky sait rendre avec beaucoup de finesse et de pudeur les tourments de l’âme.

Sous les auspices de Canis Majoris, la plus grande étoile de l’univers répertoriée à ce jour, il allie la poésie du firmament à la douleur de la disparition.

Très loin de la terre, l’astre géant que Dimitri admirait avec sa tante lorsqu’il était enfant renvoie à l’insignifiance des hommes, petits comme « des fourmis qui érigent des villes et meurent en vain », et devient la métaphore de la fragilité humaine, du dérisoire de toutes destinées dans l’immensité de l’univers. La grandeur du cadre naturel vient conforter ce sentiment de futilité de l’existence humaine.

Mais c’est aussi le moyen de représenter le cheminement intérieur du jeune homme, le parcours intime et personnel qui va le conduire à comprendre et à accepter que nul ne peut décider du destin des autres.

L’étendue du ciel, peint en pleine page dans une impression de tourbillon, dans des remous houleux de noir et de blanc, crée le mouvement perpétuel, répétitif et immuable de la vie, mais aussi l’agitation intérieure, le gouffre secret qui, impérieux, attractif comme l’appel du vide, entraîne certains êtres à mettre un terme à leur existence.



Il y a à la fois beaucoup de force et de sensibilité dans la façon dont Loïc Locatelli Kournwsky accroche ses traits sur le papier, tantôt avec une vigueur presque rageuse, tantôt dans une finesse poétique. Le sujet semble lui tenir vraiment à cœur donnant à l’album des résonnances très personnelles et quasi autobiographiques.

Nimbée de grâce, la représentation du corps longiligne de la tante de Dimitri, est belle et émouvante. L’on regrette toutefois de ne pas connaître la raison qui pousse cette belle femme aux cheveux longs à partir seule en forêt, à s’allonger nue dans la neige et à se laisser saisir doucement par le froid pour s’endormir à jamais… Le mystère qui entoure l’acte ne permet pas d’éprouver une empathie totale et sincère pour ce personnage qui devrait cristalliser davantage d’émotions. C’est un peu dommage.

Le dessinateur, plus connu sous le pseudonyme de Renart, offre cependant avec « Canis Majoris » un album original à la griffe très personnelle et nous remercions Masse Critique et les éditions du Vide Cocagne de nous avoir permis ce voyage dans la constellation du Grand Chien….

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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé



Le procès d'Auguste Blanqui en 1872 est sans appel : PRISON . Un journaliste lui rend visite et à force d'insistance il a droit a connaître son histoire . Ce livre est donc une biographie de l'auteur de la célèbre formule " Ni dieu ni Maître " écrite par L . Kournwsky et Le Roy . Tant de rues , d'écoles sont baptisées Auguste Blanqui , il est donc utile de connaître le personnage sous ses vraies couleurs , celle d'un homme qui n'eut de cesse de se rebeller contre l'ordre établi , et trouva ainsi la liberté ....en prison . En exergue de ce livre , une citation de Anselme Belleguarrigue : " Vous avez cru Jusqu'à ce jour qu'il y avait des tyrans ? Et bien vous vous êtes trompés , il n'y a que des esclaves : là ou nul n'obéit , personne ne commande ."
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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé

Auguste Blanqui disait que son métier était "prolétaire".



Dans un roman graphique de plus de 200 pages de planches, Blanqui raconte à un journaliste une vie d'opposant politique qui lui a valu plus de 33 années d'enfermement.



Poil à gratter de tous les régimes de la France du 19ème siècle, il fut un républicain militant convaincu, irréductible et vindicatif.



Le support BD facilite la connaissance d'un personnage complexe, au socialisme radical, et qui apparait comme bien peu agréable. Le récit est une forme de biographie, délaissant le romanesque de l'homme pour préférer une chronologie de pensées politiques et de discours. Intéressant donc pour connaitre l'individu.



J'ai été en revanche bien moins emballée par le graphisme qui lui rend peu hommage, si ce n'est en accentuant la violence belliqueuse de l'homme. (Certaines planches lui font une tête de Lincoln ;-) ) . Le dessin apparait un peu rude, heureusement en couleurs différentes en fonction des années.



Instructif mais un peu lassant.



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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé

Auguste Blanqui fut le forçat de la liberté. Il paya de sa vie, passée loin des siens, loin de toute joie et de tout amour, sa passion pour la justice et l’équité sociale.

Lire Blanqui prend une résonance troublante aujourd’hui et son combat quasi solitaire restera à jamais un phare qui ne doit pas s’éteindre.

Sa biographie laisse aussi un sentiment d’amertume, la certitude que tout combat du peuple est immanquablement détourné au profit du profit justement mais de quelques uns.

Il fallait une certaine audace à vouloir retranscrire la pensée et la vie d’un tel homme en un roman dit graphique. Le pari est réussi et même s’il m’a fallu un certain temps d’adaptation au dessin, son âpreté finalement convient assez bien au propos. Un ouvrage nécessaire et intelligent que malheureusement peu liront et c’est bien dommage.
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Que j'ai été

Quelle lecture réellement pathétique ! Effectivement, il ne vaut mieux pas enchaîner avec « le jour où le bus est repartie sans elle » car voilà réellement une BD déprimante qui peut très vite vous faire entrer en dépression à condition d'être très fragile mentalement parlant.



L'expérience traumatisante vécue durant l'enfance par Charlie ? En étant petite fille en colonie de vacances, elle aurait pu être la proie d'un animateur de 25 ans pédophile qui a été arrêté 8 ans après alors qu'elle avait 16 ans. Bref, elle a eu l'impression d'avoir échappé au danger des attouchements par décalage temporel. C'est comme quand vous traversez sur un passage protégé après qu'un fou du volant ait manqué de vous écraser 5 minutes après. Mais bon, cette petite fille devenue femme a commencé à craquer totalement et a été obligé de suivre une psychothérapie. Sa vie amoureuse a d'ailleurs été un désastre. Elle aurait dû porter plainte pour se faire indemniser en rejoignant un collectif de victimes.



Tout cela découle d'un sentiment d'insécurité pour avoir passé très près dans la gueule du loup. Je crois que j'ai dans l'absolu un peu plus de compassion pour la petite fille qui perd ses parents lors d'un bombardement en Syrie que de cette situation que je trouve risible. Est-ce humain que de penser ainsi ? Je sais qu'on peut être marqué par des choses qui peuvent nous paraître insignifiantes et que pourtant la douleur est bien réelle. Mais là, je n'y arrive pas. La victimologie par ricochet n'est pas trop mon truc.



Une œuvre intime et sincère mais que je n'ai pas aimé. Le raconter sous forme de BD peut être une forme de thérapie pour l'auteure. Je peux parfaitement le comprendre. Cependant, je ne suis pas obligé de partager l'esprit perturbé d'une jeune femme. Je ne suis pas Charlie.
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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé

« J’avais 17 ans lorsque j’ai appris à haïr cette société… » Ainsi Auguste Blanqui, à soixante-dix ans passés, débute-t-il le récit de son existence à un journaliste, Aurélien Marcadet, venu l’interroger dans sa prison en 1877, en vue d’un article. Républicain irréductible, viscéralement attaché à la liberté et adversaire tout aussi radical des bourgeois et des monarchistes, Blanqui fréquente les prisons françaises depuis des années : révolutionnaire intransigeant, il n’a cessé de prôner tout au long de sa vie l’insurrection violente, s’attirant par ses appels aux armes une longue suite de procès et d’emprisonnements. Difficile et abrupt, l’échange entre l’ombrageux Blanqui et Marcadet permet, entre souvenirs et flash-back, de parcourir rétrospectivement les grandes étapes du parcours politique et personnel de cet éternel révolté, à qui sa longue captivité a valu de se voir surnommer « l’Enfermé » par une opinion publique de plus en plus réceptive à ses idées.

Lui-même auteur engagé comme en témoignent ses précédents ouvrages chez Casterman, Maximilien Le Roy rend ici, à travers la fiction historique et avec le concours de Renart au dessin, un hommage appuyé à celui qui fut l’un des principaux inspirateurs de la Commune de Paris.
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Itchi et les 1000 Yôkai

Joli début de série pour les jeunes amateurs d'aventures nippones et de magie.



Nous suivons la quête initiatique de Itchi, une petite fille dont la famille est mise à l'écart par le reste de leur village.

Cela s'explique car les parents de Itchi sont des êtres particuliers, et elle-même est un être à la magie particulièrement puissante, sans le savoir.

Suite à une grosse bêtise, Itchi va devoir partir en quête d'autres yokais afin d'arrêter le méchant tengu !



Bon, graphiquement, j'aurais aimé que ce soit un peu plus poussé, mais la lecture reste plaisante et divertissante. Une bonne petite BD jeunesse !
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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé



Plus de trente ans derrière les barreaux, telle est l’histoire de Louis Auguste Blanqui, figure mythique du socialisme, et à travers elle, celle d’une France profondément mouvementée, Révolutionnaire, que Le Roy a choisi cette fois de nous faire revivre.

Une biographie, presque une autobiographie par l’intermédiaire d’un journaliste qui a force d’acharnement, va convaincre Blanqui de nous raconter sa vie, à la fois en dehors du monde, puisque prisonnier, et jamais élu, mais aussi totalement au cœur de la vie de la cité, pas simplement par ses écrits...

Un combat qu’Auguste Blanqui, l’enfermé, mènera au prix de tous les sacrifices possibles, tant il aura terrifié et fasciné ceux le côtoyant. .

Une leçon de persévérance, que l’on adhère ou non à sa pensée; une leçon de vie pour le respect absolu de soi et de ses idées, une leçon de courage car il lui faudra vivre la mort de tous ses êtres aimés en prison, et enfin une histoire d’amitié entre un journaliste persévérant et un vieil Homme d’une droiture.



Le scénario est dense, retrace une partie d’une période L’Histoire de France peu simple à résumer.



Mais un dessin très dur, plus que sombre, guerrier, très souvent avec une absence de vraies couleurs mais le recours au noir profond de l’encre de Chine et au lavis pour accentuer une ambiance de haine et de révolte.



Ne pas faire l’économie de la lecture de la préface documentée de M Le Roy.
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Base neptune

Je trouve que l'auteur ne se débrouille pas aussi mal que cela pour une première oeuvre. Ajouté à cela qu'il n'a que 22 ans, cela est très prometteur pour la suite de sa carrière dans le monde de la bande dessinée.



Il a une imagination fertile en se servant d'un scénario simple que celui d'une guerre sans merci sur une planète entre deux peuples. Il est dommage d'avoir emprunté le nom de planètes pour désigner tel ou tel peuple. Si on ajoute les satellites tel que Charon, on s'y perd un peu...



Il y a vraisemblablement quelque chose de trop manichéen, de trop naïf et de trop invraisemblable. Le tout ressemble à une grosse farce où l'on peut approcher aussi facilement un roi ou rencontrer Godzilla au détour d'une rue. Etait-ce seulement le but inavoué de l'auteur ?



Base Neptune souffre d'erreurs de jeunesse notamment au niveau de l'intrigue mais qui sont facilement pardonnables devant tant de virtuosité dans l'art et la manière d'amener le récit là où on veut. Il ne faut pas simplement brouiller les pistes. Il faut également donner une visibilité claire sinon on risque de se perdre.
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Succube, tome 1

J'avoue que je me suis laissé happer par cette histoire fantastique qui n'a pourtant rien de très original puisqu'elle semble reprendre le mythe du Dr Frankenstein s'abonnant à des expériences scientifiques interdites.



Pour autant, j'apprécie la mise en scène ainsi que l'ambiance de ce récit. Il y aura une bonne dose de frisson sur la base d'une enquête menée par un détective privé. La narration est extrêmement fluide ce qui concourt à une lecture bien agréable. Le dessin s'accorde également très bien au scénario. Bref, c'est une réussite avec un auteur à suivre.



Par contre, j'aurais aimé que l'éditeur précise qu'il s'agit d'un tome 1 sur la tranche car il ne s'agit pas d'un one shot mais d'un diptyque. Cela peut tromper tout simplement le lecteur qui ne serait pas avisé.
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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé

Donner envie. Donner envie d'aller plus loin, hameçonner le lecteur, voilà ce qui fait à mes yeux la valeur d'un bon roman graphique. Car il reste, aussi bon soit-il, une forme d'approche, de "digest" lorsqu'il prend comme sujet un personnage ou un évènement historique. Et ce n'est pas le dévaloriser que de le reconnaître car il a, lorsqu'il est réussi comme "Ni Dieu, Ni Maître", l'indéniable pouvoir de susciter la curiosité ; car il repose, en amont, sur un travail de recherches et d'assimilation qui seul permet une simplification intelligente. De parti pris ? Evidemment, mais personne ne s'en cache, ni les auteurs qui n'ont pas choisi Blanqui et ses idées par hasard, ni le lecteur qui ne choisit pas non plus par hasard de se pencher sur cette personnalité là ! Dont acte.



Je terminerai cette critique en parlant de la forme, essentielle pour ce genre littéraire, car un dessin qui ne plait pas est une barrière infranchissable. Ici, le choix de tonalités sourdes, d'un graphisme épuré en parfait accord avec l'histoire d'Auguste Blanqui (dont certains épisodes m'ont fait penser à celle de George Orwell) et d'un scénario construit sur des retours en arrière suscités par un journaliste venu questionner le vieux militant dans sa prison, est à mes yeux réussi et cohérent. Enfin, après avoir lu ce roman graphique en bibliothèque, je l'ai acheté pour l'offrir à ma fille qui a 17 ans...

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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé

Une BD qui ne restera pas forcément dans mes annales. Elle est sympathique, mais sans plus. Le dessin, assez sombre, ressemble à du déjà-vu, et le contenu est un peu trop complaisant à l'égard de Blanqui à mon goût. Mais cela se laisse lire. Au moins on a un portrait de l'époque, même s'il n'est pas très objectif.
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Perséphone

Un bilan en demi-teinte pour cette BD librement inspirée du mythe de Perséphone. Le récit est plein de rebondissements, les principaux personnages attachants, mais le graphisme ne m'a pas vraiment enthousiasmé, je le trouve assez "plat".
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Itchi et les 1000 Yôkai

Un premier tome qui donne envie d'en voir plus

J’adore depuis toujours les légendes, d’où qu’elles viennent. Je connais un peu moins bien le folklore japonais mais je le trouve absolument passionnant !

Il y est beaucoup question de nature et ces histoires de yokai sont fascinantes.

Un yokai n’est pas seulement, contrairement à ce que je croyais, un fantôme, c’est un nom générique qui regroupe toutes les créatures légendaires, les démons et effectivement les fantômes.



Itchi est une petite fille pleine de vie. Ce qu’elle ne sait pas c’est qu’elle est promise à un grand destin dû à ses parents qui n’ont rien d’ordinaires.

Alors qu’elle se promène dans la forêt, Itchi libère sans le savoir un terrible démon qui lui vole son âme. Pour la retrouver elle n’aura pas d’autre choix que de collaborer avec d’étranges créatures et partir à la chasse au Tengu.



Ce premier tome est très introductif mais cette mise en bouche m’a clairement ouvert l’appétit !

J’ai adoré découvrir un peu plus le folklore japonais, retrouver le Daruma que je ne connaissais que pour les vœux du nouvel an et je suis toujours en joie quand il y a un kitsune.



Les personnages sont très attachants. L’humour de Kagu est irrésistible. Si vous aimez Calcifer, vous allez adorer Kagu.

Et comment ne pas craquer pour une théière qui vous appelle « mon petit chou »?



C’est très coloré, il y a du rythme, une intrigue très sympa, de l’humour et des personnages craquants à souhait.

Carton plein !



Une très chouette BD à découvrir dès 9 ans et pour tous les amoureux de légendes japonaises.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Base neptune

C'est un récit de guerre, d'espionnage sous fond de science-fiction rétro. C'est la guerre entre les plutoniens et les neptuniens, une guerre sans fin. On retrouve les vieux thèmes de la pulp SF d'avant guerre, peu de rigueur scientifique, une organisation politique rustique, les neptuniens ont un roi, ce sont des sociétés militaires et c'est la course à l'armement… le graphisme est lui plutôt dans l'esprit du roman graphique, brut, sans minutie, allant juste à l'essentiel, avec une gamme coloré limitée, des tons froids, beaucoup de bleus, traités en aplats, ce style est complètement en contradiction avec le récit. Mais l'auteur joue de ce contraste, ce qui n'aurait pu être qu'une bande dessinée ordinaire de pulp SF prend un certain charme désuet dans une ambiance feutrée, un peu nostalgique, avec un dessin vif, brut, peu affiné, ou l'ambiance est privilégiée par la couleur. le scénario aussi est brut, ça en devient un exercice de style, une variation sur un thème imposé, et c'est comme ça qu'il convient de l'appréhender. Dans cette étrange ambiance, je me suis pris au jeu, le récit est épique, avec des retournements de situations un peu patauds, et des personnages sympathiques. C'est une lecture plaisante et malgré ses clichés, elle parvient à surprendre, justement grâce à son style décalé.
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Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l'enfermé

Biographie dessinée d’Auguste Blanqui. Figure mythique du socialisme, héros des mouvements révolutionnaires du XIXème siècle contre la royauté, il passe la majorité de sa vie derrière les barreaux de prison ou en exil. Au crépuscule de sa vie, un journaliste le visite afin de rédiger sa biographie. C’est alors l’occasion d’évoquer les épisodes marquants d’une existence marquée par l’idéologie politique, la lutte et l’enfermement.

Ce contenu dense, pas forcément facilité par les nombreux changements d’époques, s’accorde particulièrement bien au dessin nerveux de Maximilien Le Roy. Le jeu entre le sépia pour évoquer la jeunesse de Blanqui et des couleurs monochromes pour le temps présent permet de retrouver le fil de cette histoire mouvementée. La sobriété du trait associée à des teintes mates reflète l’engagement sans faille de cet homme de conviction.

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Canis Majoris

Bel ouvrage très intimiste et tout en pudeur sur le douloureux sujet du suicide d'un proche. Le graphisme magnifique sublime les émotions au-delà de tous les mots possibles. Peu habituée à lire des BD, je suis conquise par la force qui émane de celle-ci. C'est le dessin qui nous raconte l'histoire.

Merci à Babelio et aux éditions Soudain, Vide Cocagne.
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Perséphone

J'ai été déçue par cette réécriture du mythe de Perséphone. Certains passages arrivent si vite que je n'ai pas tout compris à l'intrigue. Ça manque également de profondeur parfois. 

J'aurais aimé que les deux mondes soient plus exploités car il y avait un beau potentiel dans ce sens.
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Perséphone

Une jolie BD : couleurs, dessins, et l'histoire aussi est sympa... bien que la mythologie grecque est transformée et un prétexte pour raconter autre chose...

Après avoir lu @Lore, jeté un coup d'oeil à @Hadès et Perséphone, je me demande pourquoi un tel entrain pour la figure de Perséphone pour ensuite changer le personnage et son histoire et en faire plus ou moins du n'importe quoi

En bref : j'ai aimé l'histoire pour elle-même et le travail graphique, mais déçue par la mythologie trafiquée ....
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