Citations de Loïs McMaster Bujold (276)
Quand tout devient une priorité, plus rien ne l’est.
N'interromps jamais ton ennemi pendant qu'il commet une erreur.
Si vous trouvez les mesures de sécurité coûteuses, essayez de chiffrer le coût d’un accident.
La guerre était le résultat d’un mauvais gouvernement.
Les Vorkosigan vous faisaient cet effet. Ils vous jetaient du haut d’une falaise en s’attendant à ce que vous assimiliez les leçons de vol pendant la chute. Et pourtant, si une fée ambigüe – ni bonne ni mauvaise – apparaissait soudain, au milieu de vos hurlements et vous offrait de tout annuler, de renvoyer votre existence à la case départ, vous la rejetteriez. Troublant.
Durant toute ma carrière, j’ai voyagé dans des vaisseaux de saut, je m’y suis fié. A eux et aux fabricants. Je suis ravi de ne pas avoir su à l’époque ce que j’ai appris récemment. J’aurais été paralysé de terreur.
Un empire bâti sur le devis le plus bas ? Ça explique sans doute beaucoup de choses.
L'amour est probablement le seul marché qui vous permet de recevoir plus que votre part.
- Moi ? ! s'exclama Harra. Jamais je ne pourrais aller au collège ! Je ne connais rien de ce qu'on y enseigne.
- Le savoir est ce qu'on est censé posséder à la sortie et non à l'entrée.
Il reste toujours la bonne vieille torture à l'ancienne...
Hé ! Se récria Vorpatril, remuant encore la machoire pour chasser l'engourdissement. « Si vous demandiez poliment ? Une autre bonne vieille méthode à l'ancienne ?
Les tremblements de terre de terre ne tuent personne, ce sont les entrepreneurs les responsables.
L’honneur est un luxe que seul peut s’offrir un homme libre.
— Heureux de te voir, mon seigneur. Miles posa ses fesses sur la chaise voisine.
— Moi aussi. Mais je vous en prie… Pas de « mon seigneur » entre nous, d’accord ? « Monsieur Naismith », tout simplement. Les sourcils d’Auson se rejoignirent au-dessus de son nez.
— Les autres vous appellent comme ça, pourtant.
— Oui, mais… euh… ce n’est pas seulement une histoire de politesse. Cela souligne un rapport particulier. Vous ne m’appelleriez pas « mon lapin » même si vous entendiez ma femme le faire, mmh ?
Evénement plus heureux encore, Miles céda son titre de plus fameux imbécile de l’île (une notoriété indésirable acquise depuis l’embourbement du scat-cat) à un groupe de bleus qui avaient trouvé moyen, un soir, de mettre le feu à leur cantonnement en allumant leurs pets. Le lendemain, lorsque les officiers se réunirent pour discuter des mesures à prendre contre d’éventuels incendies, Miles suggéra d’attaquer le problème en menant un assaut logistique contre l’approvisionnement en combustible de l’ennemi, à savoir d’éliminer les fayots de l’ordinaire.
Mon motif littéraire préféré est la spirale, qui revient tourner autour de son point d’origine, mais sur un autre plan, et avec une perspective profondément différente. L’heure de la véritable maîtrise et de la tempérance authentique sonnera plus tard pour Miles, quand il découvrira avec l’âge que « les questions sont les mêmes, mais les réponses changent », et que parfois, cette en vrille qui mène du début à la fin est une traînée de poudre.
Le dicton de Zelazny, « Fiez-vous à votre démon », qui signifie qu’il faut suivre sa propre vision, est par la suite devenu mon mantra.
— Une parole, déclara gravement Grégor, est une promesse échangée entre ennemis honorables.
En un sens, c’est dommage que le thiopenta ait été inventé. J’aurais eu plaisir à briser tous les os de votre corps jusqu’à ce que vous parliez. Ou hurliez. Peut-être que je le ferai quand même. Un os par jour. Il y a deux cent six os dans le corps humain. Deux cent six jours.
Si elle ressemblaient à toutes les femmes qu'Ivan connaissait, il lui faudrait sans doute assister à un défilé de mode à leur retour, de toute façon. Une mission moins éprouvante que de les accompagner : il lui suffirait d'approuver chaque tenue en émettant les compliments adéquats, au lieu de paniquer en s'efforçant de deviner auxquelles il était censé donner son aval. Pas de risque d'erreur. Ce serait bien plus reposant.
A l’ennemi qui bat en retraite il faut laisser garder autant de dignité que possible. Mais rien d’autre, par contre.
Un foyer est l’endroit où, quand vous êtes obligé d’y aller, on est obligé de vous recevoir.