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Citations de Loïs McMaster Bujold (276)


[Aral Vorkosigan à Cordelia]
- La pauvreté n’existe donc pas sur la colonie de Beta ?
- La pauvreté ? Eh bien, il y a des gens qui ont plus d’argent que d’autres, naturellement. Mais de là à ne pas avoir de console de comm… ? […]
- Ne pas avoir de console de comm est-il donc à tes yeux le critère du plus grand dénuement ?
- Mais c’est l’article premier de la Constitution : « ne saurait se voir dénier l’accès à l’information. »
- Cordelia, c’est tout juste si ces gens ont de quoi manger, s’habiller et s’ils ont un coin ou dormir. Toutes leurs richesses ne réduisent à quelques haillons et à deux ou trois casseroles. Ils vivent en squatters dans immeubles lézardés pleins de courants d’air et qu’il serait trop onéreux de rénover ou de raser.
- Il n’y a pas de climatisation ?
- L’absence de chauffage en hiver est un problème bien plus grave, ici.
- Oui, je suppose. Vous n’avez pas de véritable été… mais comment les gens font-ils pour appeler à l’aide s’ils tombent malades ?
- Quelle aide ? […] S’ils tombent malades, ou bien ils guérissent, ou bien ils meurent.
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[Cordelia et son psy]
- Bothari ? Qui est ce Bothari ?
- Il parle aux démons. Les démons lui parlent. Il vous plairait. Aral l’aime bien. Moi aussi. Le compagnon de route idéal pour un voyage aux enfers. Il parle la langue du pays.
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- Commander, c'est d'abord et avant tout faire preuve d'imagination, et c'est encore plus vrai quand on livre bataille. Seul, le plus courageux des hommes n'est qu'un fou armé, rien de plus. La force véritable, c'est l'aptitude à déléguer son travail à d'autres.
(Vorkosigan à Cordelia)
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Loïs McMaster Bujold
Ma Mattulich représentait une version extrême d’un certain type de femmes que j’avais rencontrée dans ma vie, à la fois victimes et des mœurs délétères de leur culture et responsables de leur perpétuation.
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- Milord, ajouta Baz en baissant la voix, ce grade de capitaine… est-ce une authentique promotion ? C’était juste pour la frime, pas vrai ?
Du menton, Miles indiqua les mercenaires, que Thorne divisait en groupes d’assaut.
- Elle est tout aussi réelle que peuvent l’être ces mercenaires dendarii, répondit Miles, incapable de mentir ouvertement à son homme d’armes.
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Tirés en arrière, ses cheveux dégageaient les traits volontaires de son visage mi-chevalier, mi-nonne, souligné par le casque. La peau ivoire de ses pommettes semblait lumineuse sous les faibles lueurs de l’affichage électronique. L’exaltation étirait ses lèvres.
- Oui, milord, dit-elle, le regard brillant et farouche, merci. (Et plus doucement, tandis que sa main gantée se refermait sur le bras de Miles.) Merci, Miles… pour cet honneur.
N’ayant pas encore maîtrisé la puissance supplémentaire que lui donnait son armure, elle l’écrasait sans s’en rendre compte. Miles, qui n’aurait pour rien au monde renoncé à cette seconde d’intimité, lui eût-elle accidentellement arraché le bras, répondit à son sourire sans même ciller sous la douleur.
Mon Dieu, qu’ai-je fait ? Elle a l’air d’une walkyrie.
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page 45 première phrase
- Non pas d'antigravité du tout. les générateurs seraient trop encombrants et quel gaspillage d'énergie! La même force faut se mouvoir les feuilles et changer leur teinte... Du moins c'est l'explication que mes techniciens m'ont donné.
-Vos techniciens ? J'aurais cru que vous aviez façonné tout cela de vos propres mains.
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Le cas d’Elena fut bien plus aisé à résoudre. Le Betan outragé fut engagé à aller exposer en personne son problème à l’ambassade barrayane. Là, Miles le savait, il se ferait ballotter de bureau en bureau, remplirait mille documents officiels, que le personnel extrêmement compétent gardait spécialement pour ce genre d’occasion. Certains formulaires, particulièrement créatifs, devraient effectuer l’aller-retour jusqu’à Barrayar, un voyage de six semaines, et ils reviendraient assurément à plusieurs reprises à causes de minuscules imperfections.
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[à propos de la monarchie] J’ai du mal à saisir le mécanisme de cette transmission… vénérienne du pouvoir.
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[Aral Vorkosigan à Lady Vorkosigan] Tu auras à honorer de ta gracieuse présence des tas de cérémonies. D’abord, les funérailles de l’empereur. Une rude épreuve pour tous les intéressés, sauf, peut-être, pour l’empereur Ezar lui-même. Il faudra quand même attendre qu’il ait poussé son dernier soupir. Je ne sais pas s’il a planifié l’instant fatal, mais je n’en serais aucunement surpris.
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[Aral Vorkosigan] J’ai toujours voulu être un soldat et me tenir à l’écart des partis, quels qu’ils soient. J’exècre la politique. Elle est la cause de la mort des miens. Il est plus que temps que quelqu’un torde le coup à ces foutus bureaucrates et à leurs mouchards. Ils s’imaginent incarner la vague du futur alors qu’ils ne sont qu’un résidu d’eaux de vidange.
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- J’aurais cru que l’utilisation de ces réplicateurs étaient limités aux urgences obstétriques.
- En fait, l’unique frein à leur utilisation réside dans leur coût exorbitant, expliqua Van Atta. Ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que les femmes riches abandonnent leur devoir biologique au profit de ses machines.
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- Tu vas te retrouver à compter les poissons rouges dans la fontaine du patio de l'ambassade. (Ivan à Miles).
- Ben voyons...
- Hé, crois moi, c'est sérieux et c'est un vrai boulot ! Et difficile avec ça. Ils n'arrêtent pas de bouger, tu sais.
Miles s'arrêta, les yeux pétillants.
- Comment le sais-tu ? Il t'a pas obligé à faire ça, quand même ?
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Cazaril n'est plus que l'ombre de lui même, après ses années galère( sur une vraie galère). Le destin lui propose un poste de secrétaire et de précepteur près de la princesse Iselle. Il deviendra son confident( c'est banal, pour un héros) mais pour la sauver, il tentera de se tuer...Et, ce geste fera de lui, le sauveur...Plongez dans les intrigues de cours, coups foireux, mariages forcés, aide du Divin et rebondissements. 5 dieux comme les 5 doigts de la main... Les coups de fouet pendant ces années de galère aideront Cazaril...Je vous laisse découvrir comment un rat mort lui permettra de gagner le coeur de Beatrix, la dame de compagnie d'Iselle. C'est fantastique et merveilleux !
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Les hommes sont peut-être capables de soulever des montagnes, mais ce sont les idées qui soulèvent les hommes.
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[Miles Vorkosigan, handicapé à vie depuis avant sa naissance par un attentat à l'arme chimique] Tant qu’il y a la vie, il y a l’espoir.
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[Elena Bothari à Miles Vorkosigan]
- Il t’a parlé de changer de nom ?
Il ouvrit des yeux ronds.
- Quoi ?
- Pour prendre celui qui te revient de droit. Il évoquait cette possibilité quand… Oh…
Elle s’interrompit brusquement, mais Miles avait saisi la pleine signification de sa révélation tronquée.
- Ah…, parce que, si j’étais devenu officier, il m’aurait finalement autorisé à porter le nom dont j’aurais du hériter ? C’est bien aimable à lui… il a juste dix-sept-ans de retard.
Son ton railleur dissimulait mal son écœurement et sa colère.
- Je n’ai jamais compris de quoi il s’agissait exactement, dit Elena.
- Mes deux prénoms, Miles et Naismith, me viennent du père de ma mère, alors que je devrais me prénommer Piotr Miles, d’après mes deux grands-pères. Tout ça remonte à l’époque de ma naissance. Après l’attentat, quand mes parents ont découvert les effets de la soltoxine provoqueraient sur le fœtus – à propos, je ne suis pas au courant de tout ça -, mon grand-père était un fervent partisan de l’avortement. Il y a eu une terrible dispute avec mes parents… enfin, surtout avec ma mère. Finalement, quand mon père s’est retrouvé au milieu et a pris parti pour elle, s’opposant à mon grand-père, celui-ci a vu rouge et a catégoriquement refusé que je porte son nom. Il a mis un peu d’eau dans son vin par la suite, quand il s’est rendu compte que je n’étais pas aussi monstrueux qu’il l’avait craint.
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Même Bothari a peur de Bothari.
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[Aral Vorkosigan] Je suis un homme qui s’incline devant l’autorité supérieure. C’est ce que signifie la première syllabe de mon nom. Je continuerai à défendre mon point de vue aussi longtemps que le débat restera ouvert. Mais si l’ordre de passer à l’attaque est ratifié par l’empereur, je m’y rallierai inconditionnellement. C’est l’obéissance ou le chaos. Et, le chaos, merci, on a déjà donné.
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[Cordelia à propose du Président de la Colonie Beta] On se fait vraiment de curieuses illusions en haut lieu sur ma carrière militaire. Ecoutez… Freddy la Perpète peut toujours s’affubler d’une paire de faux nénés et aller à la pêche aux voix chez les hermaphrodites de Quartz si ça lui chante, mais qu’on ne compte pas sur moi pour servir de vache de propagande bonne à traire pour un parti, quel qu’il soit. Si est une chose que j’ai en horreur, c’est bien de la politique, comme dirait un ami à moi.
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