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Citations de Loïs McMaster Bujold (276)


Un Vor, se dit Miles avec sévérité, n'enfouit pas sa tête entre les seins de sa femme d'armes pour sangloter, même s'il est à la bonne hauteur pour ça…
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Une prompte vengeance vaut mieux que pas de vengeance du tout. Une vengeance lente et prolongée vaut encore mieux, mais pour la savourer pleinement, il faut pouvoir y survivre.
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Loïs McMaster Bujold
Dans ma carrière, j’ai découvert que le titre de mes histoires surgissait parfois au même moment que les idées sur lesquelles elles reposaient, parfois à mi-chemin de leur rédaction, et quelques fois malheureusement, jamais… Les ouvrages arrivent alors au stade de la publication affublés d’un titre temporaire saugrenu qu’il faut changer en toute hâte. J’ai déjà travaillé sur deux ou trois livres différents provisoirement intitulés « Miles to Go » (jeu de mot intraduisible : les « miles » sont aussi une unité de mesure, si bien que « Miles to Go » peut signifier « Les kilomètres à parcourir. NdT.) au fil des ans. « L’Apprenti guerrier », à ma grande joie, appartient à la première catégorie, la meilleure. C’est bien sût un jeu de mots sur le vieux conte populaire de « l’apprenti sorcier » : titre, intrigue et thème y figuraient d’entrée de jeu.
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Aucun plan de bataille ne survit au premier contact avec l’ennemi.
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- Je ne me bats pas en duel, jeune homme. Je tue comme tue un soldat, c'est-à-dire comme un boucher, avec la même rapidité, la même efficacité, la même absence de risque si je peux l'éviter. Si je décide que tu dois mourir, tu mourras quand je l'aurai choisi, là où je l'aurai choisi, par les moyens que j'aurai choisis, et tu ne verras jamais arriver le coup.
(Cazaril à Dy Joal)
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- Ainsi se termine la Guerre des Cinq Jours. Je n’ai jamais croisé une seule fois le regard d’un Cetagandan. Tant d’efforts et de sang versé, et tout ça pour revenir au statu quo ante !
- Pas exactement pour tout le monde. Un certain nombre d’officiers supérieurs cetagandans ont été rappelés dans leur capitale pour expliquer à leur empereur leur « expédition non autorisée ». On s’attend à ce que ces excuses soient fatales.
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Lors de l’ascension de la paroi du ravin, Cordelia et Dubauer avaient été frappés par la beauté sauvage de leu enchevêtrement. Mais à présent tous ces arbres constituaient pour eux de périlleux obstacles. L’imagination de Cordelai lui faisait envisager une bonne douzaine de catastrophes possibles, toutes plus bizarres les unes que les autres. Commence comme ça et tu finiras vite par croire aux dragons en marge des cartes topographiques, se morigéna-t-elle.
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Cazaril s'étendit avec ses douleurs et ses souvenirs. Malgré le vin et le festin, le sommeil fut long à venir. La peur était peut-être son amie, si ce n'était pas juste de l'esbroufe pour impressionner Palli, mais très clairement, les frères dy Jironal ne l'étaient pas.
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Les considérations commerciales sont la mort de l’authentique bon goût.
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- Et je quoi vous plaignez-vous, à présent ?
Je n’aime pas Barrayar, je veux rentrer chez moi, mon beau-père projette de tuer mon bébé, la moitié de mes amis ont pris la fuite pour sauver leur peau, et je ne peux pas rester dix minutes seule avec mon mari que tous dévorent tout cru sous mes yeux, j’ai mal aux pieds, j’ai mal à la tête, j’ai mal à l’âme… Tout ça était évidemment trop compliqué. Ce malheureux médecin ne voulait pas écrire une thèse, il voulait simplement remplir un formulaire.
- Je suis fatiguée, finit par répondre Cordelia.
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La guerre n’est pas sa propre fin, sauf dans un glissement catastrophique jusqu’à la damnation absolue. C’est la paix qu’on veut obtenir. Une paix meilleure que celle dont on disposait au départ. Si ce que tu fais pendant la guerre te dégrade tellement que la paix suivante est pire…
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- Ivan, un de ces jours, quelqu'un va te coller une arme sur la tempe et te refroidir, et tu crèveras sans avoir rien compris, en pleurnichant : "Mais qu'est-ce que j'ai dit ? Qu'est-ce que j'ai dit ?"…
- Qu'est-ce que j'ai dit ? demanda Ivan avec indignation.
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Loïs McMaster Bujold

La substance intrinsèque d’un roman, quand vous écrivez un vrai livre, qui vous tient à cœur, n’est pas une option que l’ont peut choisir de conserver au non. Vous parvenez rarement, à la transmettre – voire à en prendre conscience vous-même si, comme pour moi, le processus d’écriture constitue une découverte en soi – par morceaux. L’ensemble doit être présent s’il doit devenir plus grand que la simple somme de ses éléments. Les beta lecteurs, si utiles soient-ils dans certains domaines (Orthographe ! Grammaire ! Cohérence ! Oui et cent fois oui !), peuvent représenter un risque lorsqu’ils commencent, en se fondant sur des informations incomplètes, à tenter en toute bonne fois de vous aider à écrire un tout autre ouvrage que celui que vous envisagiez à l’origine
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Combien de chirurgiens peuvent se vanter d'avoir sauvé trois mille vies en dix ans de carrière ? Lors de cette mémorable tournée d'inspection, il l'avait fait une fois par mois pendant un an. Invisible, sans que personne ne viennent chanter ses louanges. Les désastres qui ne surviennent pas ne font jamais la une des journaux.
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- Cinq dieux, Cazaril, allez dormir, même si je doute, moi, d'y parvenir. Vous ressemblez à un cadavre réchauffé, et vous n'avez même pas l'excuse de mon âge.
(La Provincara dy Baocia)
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C'est la paix, et non la guerre, qui fait la fortune d'un pays.
La guerre ne fait que transférer aux plus forts la possession des vestiges des plus faibles. Pire encore, ce qui est acheté avec du sang est revendu pour des pièces, puis volé de nouveau.
(Amer, il ajouta) Votre grand-père le roya Fonsa a racheté Gotorget avec les vies de ses fils. Elle a été vendue par le march dy Jironal pour trois cent mille royales. Quelle merveilleuse transmutation, lorsque le sang d'un homme se métamorphose en l'argent d'un autre. Changer le plomb en or n'est rien à côté.
(Cazaril à Iselle).
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Le combat à mains nues en apesanteur n’est pas une mince affaire, parce qu’il faut se cramponner à la personne que l’on veut frapper violemment.
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Quand il s’agissait d’amener d’immenses quantités d’hommes et de matériel au bon endroit, au bon moment et en bon ordre, dans le but de survivre et de sculpter le matériau infiniment complexe de la réalité afin de lui arracher une victoire de haute lutte, l’organisation paraissait une vertu martiale plus précieuse que le courage.
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- Tu as toujours cette vieille copie du règlement du Service Impérial barrayan ? demanda-t-il. Tu la trimbalais toujours sur toi, à un moment.
Il s’agissait de la bible de Bothari. Miles doutait même qu’il ait jamais lu autre chose.
- Oui, milord.
Le sergent attendit, manifestement prêt à tout.
- Génial, soupira Miles, soulagé. Tu me la prêteras.
- Pour quoi faire ?
- Le règlement de la flotte dendarii.
Bothari paru stupéfait.
- Vous n’allez tout de même pas…
- Je vais la rentrer dans l’ordinateur, en faire une copie, couper les références culturelles, changer les noms… Ça ne devrait pas prendre trop longtemps.
- Milord… c’est l’ancien règlement ! La voix grave du sergent était presque agitée. Quand ses larves qui chient dans leur froc jetteront un œil aux vieux défilés disciplinaires…
Miles sourit.
- Oui, il leur suffira de voir le passage qui évoque les coups de tuyaux en caoutchouc remplis de plomb pour qu’ils tombent dans les pommes… Je vais moderniser tout ça, ne t’en fais pas sergent.
- Votre père et l’état-major s’en sont déjà chargés il y a quinze ans. Ça leur a pris deux ans !
- Ça, c’est ce qui se passe dans les comités.
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Je pense que tu as raison quand tu prétends que les gens croient naturellement aux théories qu’ils échafaudent eux-mêmes.
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