Lolita Séchan

Belle découverte de soi et surtout belle quête!

Bartok, la petite taupe, est paisiblement alongé dans la prairie au bord d’un ruisseau. Dort-il ou se repose-t-il simplement? D’une page à l’autre, il bouge à peine mais on s’apperçoit très vite que c’est la vie qui l’entoure qui anime l’histoire. Des insectes et autres petits animaux traversent le paysage, ils bourdonnent, stridulent, croassent et font finalement beaucoup de bruits. En arrière plan, des amis de Bartok fabriquent un toboggan offrant un changement de décor à chaque fois que l’on tourne la page.

Avec son très long titre et son tout petit format à l’italienne, cet album invite à la contemplation, à l’observation. Véritable hymne à la nature, Tout le monde devrait rester tranquille près d’un petit ruisseau et écouter nous rappelle combien il est important de prendre le temps. Cela rejoint le courant en vogue « slow life » qui invite à profiter de l’instant présent, à s’encrer dans le moment pour en apprécier les plaisirs les plus simples tel que le vole d’une libellule, une façon de se reconnecter avec ses émotions.
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Avant de nous cacher ou de dénicher les petits personnages dans la maison, nous, grands lecteurs, nous arrêterons sur le nom de l'auteure: Lolita Séchan.



Est-ce ou n'est-ce pas? Nous vérifions sur un site de référence...googlons, googlons...la réponse ne tardera pas et nous ramènera tendrement à notre adolescence.



Sur l'auteure Lolita Séchan souffle deux vents de notoriété, la sienne, celle d'une auteure-illustratrice drôle, tendre en littérature jeunesse et Bande-dessinées ("Une échappée de Bartok Biloba","Tout le monde devrait rester tranquille près d'un petit ruisseau et écouter"), mais aussi, donc, la notoriété de son père pour ceux qui savent, puisqu'elle est en plus la fille de l'iconique chanteur Renaud ("Qui?", répondront les jeunes insolents. "Tais-toi donc, je te ferai écouter "Morgane de toi" ").



Lolita Séchan s'associera ici à Camille Jourdy, auteure et illustratrice consacrée récemment pour le fabuleux pays "Les Vermeilles", avec qui on doit l'avouer, elle partage un univers assez proche, un style que l'on aime beaucoup. C'est une vraie sensibilité délicate qui se dégage pour les enfants.



"Cachée ou pas j'arrive" sera une petite BD en format à l'italienne, de la même collection que les "Bartok Biloba". D'ailleurs, c'est la petite taupe au t-shirt rayé que nous retrouverons en bonne compagnie ici. Bienvenue à Nouk, personnage transfuge des "Vermeilles".



Ces BD sont bourrées d'enfance espiègle, pétillante, légère, et elles sont à rapprocher d'un "Pico Bogue", "Ana Ana" de Dominique Roques et Alexis Dorval chez Dargaud Jeunesse.



Le titre "Cachée ou pas j'arrive" suffira à transmettre dès le départ quelque chose de drôle, l'impatience de jouer, cette facétie dans l'anti-jeu des petits parfois. Nous ressentirons l'excitation générale en une phrase (et quelques "madeleines" de souvenirs associées pour les plus grands), cela frétille du côté de celui qui compte et part à la chasse, du côté de ceux qui doivent rentrer le ventre, camoufler les pieds qui dépassent du rideau, attendre dans un placard sans voir où en est le jeu.



Le jeu du Loup ou du chat (suivant les régions) se caractérisera jusqu'à l'allure de l'une des petites héroïnes, oreilles pointues et queue velues, noires et bien apparentes, notre Nouk.



Le fond très coloré et fourmillant de détails, nous rappellera la nature fraiche et les mignonneries miniatures des "Vermeilles". Cela va encore papoter à droite et à gauche, faisant un peu éclater la lecture linéaire de départ.



C'est l'échappée belle hors de la maison, puisque notre petite louve ne trouvera pas la cachette idéale à l'intérieur tandis que Bartok continue de compter (impossible de vérifier si il sait bien compter jusqu'à cent, si il triche). Suite à cela, les jeunes lecteurs sourirons forcément, ne se voyant pas s'évader de la maison de la sorte, sans permission, dans l'effervescence du jeu. Notre chipie ira loin, sur une course au timing serré, rencontrant des personnages qui offriront des rires et des rebondissements au passage.



Ca sera parfois improbable et très fou.



Prenez garde à la mémé qui se cache dehors et fait des bisous sonores!



Comme dans "Les Vermeilles", la petite sera insouciante et aventureuse.



Notre Bartok Biloba en revanche prendra le temps, dénichera les indices et ralentira l'allure de notre quête. Il est aussi réfléchi qu'elle est fofolle.



Qui sera bien attrapé dans cette histoire?



Les univers des deux auteures se croisent vraiment, c'est délicieux, ils se marieront, sans accrocs ou se salueront à coups de tirage de langues (les enfants sont ce qu'ils sont quand ils l'ont décidé).



Le tout petit volume prendra en plus de sa fraicheur une dimension esthétique décorative.



Du beau travail dans un tout petit format.



On aime.

Lolita, une jeune adulte,part pour la première fois au Vietnam et elle se lie d'amitié avec une jeune hong du nom de Lo Thi Gom. Lolita va alors faire des allers-retours entre France et Vietnam pour retrouver la petite fille de Sapa (le village où elle habite). Malgré les dix ans qui les séparent, elles se considèrent comme des sœurs.

j'ai beaucoup aimé ce livre car je trouve les personnages attachants et les dessins son très beau.c'est une histoire inspirer de la vie de l'auteur, c'est d'ailleurs le personnage principal. La fin nous laisse dans le doute on attend presque une suite

Partir à la recherche de soi : beaucoup y ont pensé, peu l’ont fait. Lolita Séchan, elle, a sauté le pas et est partie se perdre (pour se retrouver) dans les ruelles vietnamiennes.



Sur place, aucune illumination sur sa quête de soi, mais elle fait la rencontre de sa vie en la personne de Lo Thi Gom, une fillette issue d’une minorité (les Hmong) pour qui elle a un véritable coup de foudre amical. Les deux filles vont échanger leur vision du monde (leurs relations avec leurs familles, leurs rapports aux garçons, leurs destinées) et vont s’apprivoiser avec pudeur et sincérité.



Une rencontre, deux mondes opposés, deux destins qui vont se lier, deux âmes sœurs qui vont se trouver : le calcul est vite fait, c’est le coup de cœur assuré !



Bien plus qu’un simple voyage initiatique, « les Brumes de Sapa » sont une confrontation entre tradition et modernité avec deux visions opposées : celle de Lolita à la recherche d’authenticité, et celle de Lo Thi Gom à la recherche de modernisme.



Le lecteur assistera d’ailleurs à « l’occidentalisation » du Vietnam que l’on perçoit au fur et à mesure des voyages de Lolita chaque année et découvrira la façon dont les habitants appréhendent ces bouleversements.



J’ai trouvé intéressant d’apprendre qui étaient les Hmong et quel était leur rôle dans l’histoire du Vietnam. Il s’agit d’un peuple nomade qui vit dans les montagnes du Vietnam et qui a servi d’indic aux américains pendant la guerre.

Les vietnamiens ont gardé cette rancœur qui fait désormais partie des mœurs, mais tolèrent les Hmong car ils attirent les touristes grâce à leur art. Lors du premier voyage de Lolita, on apprend que les Hmong n’ont accès ni aux soins, ni à l’éducation. Quel plaisir de pouvoir enrichir sa culture en lisant !



Je ne suis pas experte en bande dessinée mais j’ai trouvé que les dessins en noir et blanc de Lolita Séchan étaient très délicats et d’une grande sensibilité. J’ai lu quelque part que l’auteure avait mis cinq années avant d’aboutir à cette autobiographie… Je salue donc le travail accompli et le courage qu’il lui a fallu pour se dévoiler comme elle le fait : tout en subtilité.




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Lolita est une ado qui se cherche. Vivant en France, elle tourne un peu en rond et ne sait que faire de sa vie. Elle prend alors une grande décision et s'envole pour le Viet- Nam. C'est le choc des cultures. Mais dans cet univers qui lui est totalement inconnu, Lolita qui se cherche un avenir va finalement trouver une belle amitié.



Ce roman graphique est un petit bijou. Le scénario est très émouvant et nous fait découvrir cette belle amitié improbable. Des débuts balbutiants, à la belle complicité, jusqu'à la séparation et aux retrouvailles, Lolité Séchan ne nous épargne rien. Tout prend une dimension d'autant plus forte lorsque l'on sait que l'auteure raconte sa propre histoire. L'humain est sans cesse en quête de beauté et cette BD nous prouve que même le plus petit récit de vie peut être beau, il suffit d'ouvrir les yeux. Ce one-shot respire le vécu et donne une dimension réaliste particulièrement émouvante.



Les deux personnages principaux se complètent à merveille. Ce sont deux visions de la vie qui s'entrechoquent puis se mêlent doucement. Le lecteur est un témoin privilégié de leur changement, de leur évolution.



L'esthétique est entièrement en noir et blanc. C'est plein de petits détails dans les paysages et à la fois très simple au niveau du travail des personnages. Le tout est très harmonieux.
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Courte BD sur l'arrivée d'un petit frère pour Lolita, la fille de Renaud. C'est court, drôle, nostalgique, avec de jolies dessins. Je me suis assise sur un banc 5 minutes avec elle.

Lolita a 22 ans, vit à Paris et elle n’arrive pas à trouver un sens à sa vie. Sur un coup de tête, elle plaque tout et part au Vietnam à la recherche d’elle-même. Un voyage initiatique qui la conduira à Sapa où une rencontre va bouleverser sa vie.



En effet, malgré leurs différences culturelles et la distance qui les séparent, un lien fort va se tisser entre Gom, une fillette vietnamienne de 12 ans et Lolita Séchan. Pendant 10 ans, cette dernière se rendra régulièrement en Asie afin de retrouver la jeune fille.



J’ai été séduite par le graphisme de cette BD notamment par les paysages qui sont magnifiques. La fille de Renaud fait ici preuve de sensibilité à travers ses dessins et c’est une réussite.



Un récit autobiographique touchant et poétique qui nous livre une belle histoire d’amitié à travers cette lecture dépaysante. Une jolie surprise!
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j aime les histoire qui font peur et drôles a la fois !!!!! ci vous aimez ce livre je vous conseille de lire CORALINE de neil gaiman

C'est quoi, l'histoire ? Au cœur d’une grande ville stressée et stressante, s’agite une faune étrange composée de gamins survoltés et de créatures bizarres, fébriles, mais sympathiques. Plus près d’Affreux, sales et méchants que du Manège enchanté, Todo Loco est un recueil de gags absurdes en une page qui vous en met plein les gencives. (présentation de l'éditeur)



J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Successions de petits gags drôles et percutants, attendrissants ou irrévérencieux, cet album est un vrai moment de détente. Nous sommes loin d'un comique classique, et ce type d'humour peut ne pas plaire à tout le monde, mais il y a une certaine finesse dans les analyses de situations qui prête parfois à réfléchir (et d'autre juste à sourire ;o))



L'album ? Un peu plus petit qu'un format que je qualifierai de "standart", 47 pages. Une couverture très colorée en contraste avec l'intérieur beaucoup plus épuré.







Le dessin ? Les dessins sont très clairs, fond blanc, et avec très peu de détails de décor : l'essentiel en quelques traits, pas de débauche de couleurs. J'aime beaucoup cette simplicité. Les histoires tiennent en une ou deux planches maximum, ce qui donne un bon rythme à l'ensemble.



Donc j'en retiens... que j'ai aimé ce (relativement) court album, où j'ai retrouvé la griffe Lolita Sechan que j'avais découverte grâce à Marshmalone, plus drôle et moins en introspection, mais vraiment agréable à découvrir. Il y en aura (a) un deuxième ?



Et je l'ai lu grâce à... aux podcasts que mon ohm écoute et qui ont eu comme invitée la demoiselle.
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J’ai d’abord été intriguée par le titre de ce petit livre, qui m’a tout de suite parlé, moi qui ait tant de mal à rester tranquille, ruisseau ou non, puis, en bonne bibliothécaire, je me suis questionnée sur son format : est-ce une BD, un album ?



Animaux, insectes en tout genre vaquent à leurs occupations près d’un ruisseau. Un résumé très simple, mais ne vous fiez pas aux apparences : il y a certes très peu de texte, mais beaucoup d’actions qui se déroulent dans ces quelques pages ! Chaque relecture m’a fait découvrir de nouveaux petits détails. Le format à l’italienne est exploité dans son entièreté pour des doubles pages pleines de micro aventures, de situations rigolotes et enchanteresses. Un vrai régal pour les pupilles et les méninges ! Vous risquez en effet de vous demander plusieurs fois : « mais que font-ils ?! Mais, au fait, il sort d’où, celui-là ?! », suivi d’un « Aaahhh ! » révélateur de votre illumination subite.



Un objet littéraire inclassable et réjouissant, qui incarne le plaisir d’observer les images et des innombrables relectures d’un livre qu’on chérit, et qui nous surprend toujours un peu plus. Pour les petits•es et les grands•es curieux•ses !
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Déjà le titre. Tout le monde devrait rester tranquille près d'un petit ruisseau et écouter. Nos anciens disaient Carpe Diem. On parle maintenant de "slow life". Bref, savoure la vie et écoute ton entourage. Un hymne au monde pour les petits lecteurs.

Bartok, le cadet de la famille taupe Biloba, est allongé le long d'un ruisseau et se prépare à la sieste. Il est entouré de plein de petites bêtes finalement fort bruyantes. J'ai ainsi découvert le subtil Schhhhhlllleeuurrp de l'escargot ou le Ffle Ffle Ffle de la libellule. Tout un univers d'onomatopées s'est ouvert à moi!

C'est une aventure sans aventure, le titre le précise. Donc, exceptés ces petits animaux, et les amis de Bartok en pleine construction d'un toboggan aquatique, il ne se passe rien. Et pourtant, on ne s'ennuie pas. On surveille chaque personnage, son évolution à travers la double page. On cherche ce qui a changé, comment le toboggan évolue...

Et finalement, c'est le petit hérisson qu'on avait à peine remarqué, qui termine cet album de manière tonitruante.

Beaucoup de plaisir donc dans ce livre à partager avec des tout petits.

Je regrette juste le format, un peu trop petit à mon goût. J'ai préféré la taille de l'autre album de Bartok (Une échappée).

Fffcchhuuuui. J'ai savouré ce livre en même temps qu'une tasse de thé :-)

Maman est peintre, Papa joue aux échecs. Pendant ce temps, les enfants, Esther et Daria, les deux grandes et Bartok, le petit dernier de la famille Biloba, peuvent jouer partout comme ils l'entendent. Une famille taupe comme tant d'autres, vous en conviendrez avec moi.

Jouer partout, sauf houlala jamais, houlala jamais dans la grande vallée.

Et comme de bien entendu, c'est toujours comme cela, le petit dernier meurt d'envie d'aller dans la grande vallée. Il part donc à l'aventure.

Son histoire nous est fort joliment racontée par un petit hérisson fort mignon.

Bartok croise la route de Rita, le raton-laveur (à moins que la raton-laveuse?) bavard, il se fait un festin de vers de terre, il rencontre un loup végétarien, aide ses nouveaux amis la loutre et les ours à construire leur maison.

Et puis il rentre chez lui.

Et je ne vous raconte pas la fin pour vous laisser un peu de suspens!

Une bien belle histoire à partager avec des enfants de 5-6 ans. Elle parle de la famille et des interdits, de l'indépendance. Elle est merveilleusement dessinée. L'encre de Chine permet une belle précision dans les détails.

Il faut lire ce livre, mi-album, mi-bd, pour savourer le bien-être de Bartok quand il se laisse emporter par le courant de la rivière. Ce doit être cela le bonheur!

Quand deux univers d'autrices se rencontrent, cela donne cette délicate et drôle partie de cache-cache. Un jeu qui rappelle l'enfance. Et même s'il y a une licorne multicolore, l'histoire n'est pas que mignonne : Nouk, la petite qui se cache de Bartok, se moque de "la mémé molle qui veut des bécots qui piquent" et les animaux se traitent de "Carpète qui pète". Les illustrations sont chatoyantes, remplis d’humour, d’ironie et de décalage.un vrai plaisir pour les yeux !

Marshmalone est une bande dessinée autobiographique de Lolita Séchan. Alors âgée de vingt-cinq et vivant à l’autre bout du monde, la jeune femme apprend qu’elle va être grande sœur. Mais elle n’en veut pas, de ce petit frère ! Son père tente de la rassurer, en vain. Et puis ça y est, le frère débarque : Malone, surnommé Marshmalone.

La BD est assez courte mais terriblement mignonne (déjà parce que chaque protagoniste est représenté·e dans un costume similaire à celui de la couverture, avec de grandes oreilles) et elle est pleine d’humour. J’ai aimé voir la relation entre Lolita et Malone évoluer ; ce n’est pas la seule chose abordée et il y a aussi des tranches de vie que ce soit Lolita seule ou avec ses ami·es. Quoiqu’il en soit, c’est toujours assez drôle et plein de mignonnitude.

Marshmalone est donc une BD plaisante à lire, tant visuellement que par ses touches d’humour. Je vous la recommande, surtout si vous souhaitez une parenthèse de quelques pages dans votre vie.
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Lolita a 22 ans, pas de projets en vue, pas d’ambition. Elle se morfond dans une vie qui l’étouffe. Sur un coup de tête, elle part pour le Viêtnam, seule. Elle doit alors se confronter à un pays dont elle ignore tout et surtout trouver un sens à sa vie. Ne le trouvant pas à Saigon, elle part un peu plus loin, vers Sapa, là où vit une communauté appelée les Hmong. Elle y rencontre une jeune fille de douze ans, Lo Thi Gom qui avec peu de chose va la toucher. Revenue à Paris, cette petite hante Lolita. Mais elle doit gérer sa vie, ses études et finalement le temps passe. Quelques temps après, elle retourne voir cette communauté et surtout retrouve Lo Thi Gom. Pendant des années, ces deux personnes que tout opposait vont échanger sur leurs vies, se découvrir et elles vont réaliser qu’elles comptent beaucoup l’une pour l’autre.

Entre ses voyages, Lolita dessine, rencontre l’homme de sa vie, hésite sur certains chemins à prendre.



J’ai aimé cette rencontre inattendue qui a un goût de miracle dans la bouche de Lolita. Pour elle, Lo Thi Gom est son petit prophète, celle qui peut la guider et l’amener à prendre les bonnes décisions. Parce qu’il faut avouer que la petite Parisienne a bien du mal à prendre sa vie en main! Mais je lui pardonne ses jérémiades. J’ai trouvé que cette histoire, largement autobiographique, avait quelque chose de tendre. J’ai senti la réelle affection de Lolita pour Lo Thi Gom.

Les dessins ne sont pas en reste! Tout en noir et blanc, ils offrent de jolis détails.

N.B C’est à la fin de cette lecture, que je me suis rendu compte de qui était cette Lolita Séchan! Je n’avais pas fait le rapprochement et rien n’indique qu’elle est la fille de Renaud. ( Et en fait, on s’en fiche un peu!)
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Comment accepter l'arriver d'un petit frère à 25 ans alors qu'on était jusque là la petite fille cherie de son papa? Comment accepter de devenir adulte, laisser sa place à un autre enfant quand on s'accroche encore aux bribes de l'enfance? Voilà les questions que posent l'album de "cette fille de" qui réussit à se faire un nom. Le trait est frais, gracile, l'histoire touchante même l'ensemble des scènes n'a pas toujours de lien, si la narration manque de fluidité, sûrement dû si le fait que ce soit une compilation de notes. Je me suis retrouvée dans les références culturelles qui émaillent l'album ! Ah les ados des années 80-90s ;)

Le regard lucide et un peu triste d’une enfant de 12 ans sur son pays en pleine mutation. L’histoire de sa propre émancipation également.
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Un petit bijou.

Montréal, décembre 2005, "une petite fin du monde" frappe Lolita : elle vient d'apprendre l'arrivée imminente d'un demi-frère... Elle va tenir son journal racontant cette nouvelle rencontre avec beaucoup d'humour, une petite pincée de jalousie sadique et un déluge de tendresse. Elle se dévoile aussi en équilibriste : jonglant avec des souvenirs d'enfance et pas encore devenue adulte, son dessin est tout simple et très expressif.

Le père de Lolita se remarie, et voilà qu'un petit frère ou une petite soeur est en route. Cette BD est constituée de petites notes sur son quotidien, de l'annonce à l'acceptation. Bien que sympathique, elle manque un peu de fond et les planches sont vite lues. Le style de dessin est agréable mais reste très minimaliste.

En conclusion, l'idée est bonne mais ça ressemble plus à l'ébauche d'une BD.