Lolita Séchan

Cette BD autobiographique est une sorte de thérapie pour Lolita Séchan , fille du chanteur Renaud. Mal dans sa peau, elle se cherche et pour cela elle espère trouver des réponses en partant en voyage. C'est au Vietnam qu'elle fait la rencontre d'une petite fille issue d'une minorité et que se forme un lien et une amitié au fil des années. J'ai aimé l'histoire de cette petite fille, les contradictions entre leurs deux mondes si différents. Par contre je n'ai pas ressenti d'empathie pour la propre histoire de Lolita et ses atermoiements. Les dessins assez enfantins collent finalement bien au récit.

J'admets avoir eu envie de lire Lolita Séchan parce qu'elle est la fille de Renaud, un chanteur que j'ai beaucoup écouté, mais aussi parce que son travail a l'air assez chouette.



Dans cette histoire, nous allons suivre les aventures de Bartok Biloba, le plus jeune de sa famille. Cette petite taupe a reçu l'interdiction par ses parents d'aller jouer dans la grande vallée. Seulement, un beau jour, Bartok s'y aventure...



C'est un album que j'envisageais de lire lors d'un accueil de classe en bibliothèque, mais je me suis rendue compte qu'il ne conviendrait pas à un grand groupe d'enfants. En effet, les illustrations, entièrement en noir et blanc, donnent l'impression d'un crayonné. Il y a beaucoup de détails et les illustrations sont relativement petites. Elles m'ont plu et sauront plaire à des enfants de 5 ans et plus, mais la lecture pour une classe ne serait pas la plus aisée.



Au niveau de l'histoire, je l'ai trouvée assez sympathique sans pour autant être transcendée. J'ai beaucoup aimé le narrateur, incarné par un hérisson, qui rendait l'histoire vraiment originale, tout comme les illustrations.

Invitant à se laisser porter par le fil d’une relation amicale nourrissant le rapport à la vie des deux femmes qui la partage, Les brumes de Sapa se lira à petites doses pour mieux être savouré.
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J’ai d’abord été intriguée par le titre de ce petit livre, qui m’a tout de suite parlé, moi qui ait tant de mal à rester tranquille, ruisseau ou non, puis, en bonne bibliothécaire, je me suis questionnée sur son format : est-ce une BD, un album ?



Animaux, insectes en tout genre vaquent à leurs occupations près d’un ruisseau. Un résumé très simple, mais ne vous fiez pas aux apparences : il y a certes très peu de texte, mais beaucoup d’actions qui se déroulent dans ces quelques pages ! Chaque relecture m’a fait découvrir de nouveaux petits détails. Le format à l’italienne est exploité dans son entièreté pour des doubles pages pleines de micro aventures, de situations rigolotes et enchanteresses. Un vrai régal pour les pupilles et les méninges ! Vous risquez en effet de vous demander plusieurs fois : « mais que font-ils ?! Mais, au fait, il sort d’où, celui-là ?! », suivi d’un « Aaahhh ! » révélateur de votre illumination subite.



Un objet littéraire inclassable et réjouissant, qui incarne le plaisir d’observer les images et des innombrables relectures d’un livre qu’on chérit, et qui nous surprend toujours un peu plus. Pour les petits•es et les grands•es curieux•ses !
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« Je ne fais que m’échapper ».



Étalé sur une décennie et aux fils de séquences annuelles, Lolita fuit, principalement dans les montagnes de Sapa au nord-Vietnam.

Comme par mimétisme face à son chaos intérieur, Lolita décrit ainsi Ho Chi Minh ville : « Tout est beau dans le délabrement. Le dénuement est gracieux » car comme le précise l’auteur en faisant appel à Nicolas Bouvier « Il y a des villes trop pressées par l’histoire pour soigner leur présentation ».

Quand la nébulosité de doutes existentiels sur l’inconstance, la vanité des choses et autant de combats psychologiques vains trouvent un réconfort dans la brume de Sapa, cela donne un journal pudique, sorte de carnet de confidences sur une adolescence tardive. Couverture souple à rabats à couleur dominante d’un bleu profond, papier blanc hypnotique, ce cahier intime au petit format recueille les affres d’une jeune adulte cherchant à construire sa vie. « Si c’était si facile de grandir, ça ne prendrait pas si longtemps » dixit une mère compréhensive et protectrice car il est acté que « trop de lucidité ne rend pas heureuse »

Lolita cherchait une âme sœur, une confidente, un Jimini Cricket. Elle la trouve en la personne d’une fillette démunie, issue d’une minorité : son contraire.

Le doute et la fragilité s’étalent dans le syncrétisme tendre du manga et de la bd franco-belge : une jolie tranche de vie.

« Le vœu, c’est la prière des athées, et moi, de cette religion, je suis très pratiquante ».

Roman graphique sur le dépaysement recherché, l'amitié lointaine et la vie en général.
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J’ai trouvé ce roman graphique réussi. Quand on sait qui est Lolita Sechan, j’ai trouvé cette bd intime mais pudique. Le graphisme m’a plu aussi. Pour l’avoir suivi à ses débuts quand elle s’essayait aux blogs bds, son style a beaucoup évolué et son coup de crayon aussi.

On se doute que Lolita Séchan n'a pas eu plus de difficultés à se faire éditer qu'elle n'en a eu pour financer à 22 ans un voyage d'un mois au Vietnam alors qu'elle n'est encore qu'étudiante. Passé ces réticences de polémiste invétéré, je me dois de reconnaître que la fille de Renaud n'avait pas besoin d'afficher son ascendance pour mériter d'être publiée.

"J'étais partie me chercher et je l'ai trouvée elle." Ainsi s'exprime celle qui, plutôt que de suivre une psychanalyse, choisit "d'aller voir ailleurs si elle y était." Elle, c'est Lo Thi Gom, la petite Vietnamienne de douze ans rencontrée à Sapa dans les montagnes du Nord où vit la communauté ethnique des Hmong à laquelle elle appartient, une communauté démunie et méprisée par la majorité de la population vietnamienne.

Après une très intéressante évocation du pays sous une forme s'apparentant à un carnet de voyage, Lolita Séchan dépeint ensuite principalement la forte relation qu'elle y entretient avec Lo Thi Gom durant une dizaine d'années, à l'occasion des courts séjours qu'elle effectue à Sapa. A travers les échanges sur leurs modes de vie, Lolita évoque plus brièvement le mal de vivre de son père et sa relation avec son compagnon Renan Luce, lui aussi chanteur.

Même si l'on est en droit d'être agacé par une certaine affectation ( pas davantage de pagination que de traduction de l'anglais et du vietnamien), on ne peut que conseiller la lecture de cette bande dessinée tout en délicatesse, tant par le graphisme que par les mots.

Une belle tendre et touchante réelle histoire d'amitié entre : Lolita, une adulte française perdue dans son existence, dans cette société comme beaucoup d'autres...

Et à des milliers de kilomètres de là, une jeune fille de l'ethnie hmong au Vietnam : Lo Thi Gom, qui en sait et en fait beaucoup plus pour son jeune âge mais qui lutte avec admiration au quotidien dans cette vie, cette société qui rejette et escroque cette minorité ethnique dont elle fait partie.



Toutes deux qui sont l'inverse de l'autre et se complètent, ont l'esprit lourd de ne pas pouvoir vivre pleinement, de ne pas être heureuse dans ce monde humain pourtant très riche, mais dont la richesse n'est pas pour tous. (En 2022, un dollar égal : 23 270 dôngs). Sans oublier que beaucoup  d'Occidentaux abusent de leur pouvoir de richesse sur des enfants via le tourisme sexuel, quand d'autres préfèrent les aider à avoir accès à une éducation et des soins...





À travers ses courtes escales au Vietnam, qui à la base était pour se découvrir, Lolita qui ne parle ni ne comprend le vietnamien, va découvrir une autre culture et façon de vivre, mais surtout trouver une véritable amie. Elle ressentira qu'il y a toujours pire autour de soi, ailleurs, et que comparer à sa jeune amie, ses propres soucis ne sont rien en comparaison... mais on a tous nos problèmes, nos peurs, cette incertitude de trouver sa place, qu'on supporte plus ou moins au quotidien et qui mérite d'être écouté, compris et aidé .



En plus de l'histoire j'ai beaucoup aimé le style graphique ainsi que les expressions, les décors de Lolita Séchan et qui a gardée  son roman graphique en noir et blanc. :)

Une drôle de partie de cache-cache !

C'est Bartock la taupe qui s'y colle. C'est Nouk, la petite chatte qui cherche une cachette. Les voilà qui déambulent l'une après l'autre dans la maison, dans le jardin... pour aboutir dans la forêt et découvrir un loup endormi dans un hamac ! Et un nouveau jeu commence !



Les deux auteures, Lolita Séchan et Camille Jourdy, se sont amusées à faire croiser leurs univers et leurs personnages dans un récit simple, joyeux, plein de détails.



Une bd ludique, légère, fantaisiste et gentiment absurde. Un coup de cœur pour les 4/5ans !


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Je n'avais encore rien lu de Lolita Séchan jusqu'ici et je ne savais pas qu'elle écrivait aussi pour les adultes. Mais cette couverture et la douceur de ses illustrations m'ont donné envie de me lancer.

Lolita évoque le mal-être qu'elle a vécu de sa vingtaine à sa trentaine et ce besoin de s'évader, de se chercher. Elle part donc au Vietnam, espérant s'y trouver. Mais c'est au contraire une petite fille qu'elle y rencontre: Lo Thi Gom, du peuple minoritaire Hmong, qui la hantera toute l'année qui suivra son retour. Ainsi naît petit-à-petit une amitié entre les deux filles qui se reverront régulièrement, partageant l'une avec l'autre les événements de leur vie respective.

Si j'aime les romans graphiques qui permettent de s'évader ainsi dans d'autres contrées, j'ai un peu moins accrochée aux remises en question et aux angoisses incessantes de la narratrice, même si ça se voulait empreint d'auto-dérision. J'ai été moins touchée que je ne l'aurais pensé par ce récit, qui reste intéressant, et finalement c'est la fin que j'ai le mieux apprécié, lorsque les deux filles partent ensemble à Saïgon et se retrouvent brutalement confrontées à leurs divergences de goût et d'envies.

Les illustrations restent très belles.

Si on jouait à cache-cache ? C'est parti, Bartok compte jusqu'à 7 et pendant ce temps son amie Nouk file se cacher.



Une partie de cache-cache menée tambour battant, avec plein de personnages croisés par nos deux amis : Mamie molle, les compères de la cabane dans l'arbre qui s'écharpent, et puis, plus discrets une petite grenouille, une petite fée, et d'autres personnages qu'on a déjà vus quelque part... Il y a plein de petits trésors dans cette lecture, à dénicher au fin fond des cases, de multiples détails amusants. A la maison cette BD a fait un carton, avec des répliques cultes reprises des tirades d'un équidé déchaîné ou de la mamie !

Cette BD pour débutants est la rencontre de deux univers : celui de Lolita Séchan (avec Bartok Biloba) et celui de Camille Jourdy (avec Nouk des "Vermeilles"). Bartok et Nouk se retrouvent un mercredi pour jouer ensemble. On a rarement vu partie de cache-cache plus délirante...



Le mariage entre les deux styles est réussi, c'est plaisant à regarder. Il y a beaucoup de détails foufous dans les illustrations et les dialogues sont plutôt loufoques. Tout le monde s'amuse bien : les personnages, les lecteurs et les autrices-illustratrices. Le format est à mi-chemin entre l'album et la bande dessinée, il est donc idéal pour les plus jeunes qui ne lisent pas encore de BD.



Avec cet album, on plonge dans un univers un peu toqué que l'on n'a pas envie de quitter.

Bartok, la petite taupe, est paisiblement alongé dans la prairie au bord d’un ruisseau. Dort-il ou se repose-t-il simplement? D’une page à l’autre, il bouge à peine mais on s’apperçoit très vite que c’est la vie qui l’entoure qui anime l’histoire. Des insectes et autres petits animaux traversent le paysage, ils bourdonnent, stridulent, croassent et font finalement beaucoup de bruits. En arrière plan, des amis de Bartok fabriquent un toboggan offrant un changement de décor à chaque fois que l’on tourne la page.

Avec son très long titre et son tout petit format à l’italienne, cet album invite à la contemplation, à l’observation. Véritable hymne à la nature, Tout le monde devrait rester tranquille près d’un petit ruisseau et écouter nous rappelle combien il est important de prendre le temps. Cela rejoint le courant en vogue « slow life » qui invite à profiter de l’instant présent, à s’encrer dans le moment pour en apprécier les plaisirs les plus simples tel que le vole d’une libellule, une façon de se reconnecter avec ses émotions.
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Lolita Séchan et Camille Jourdy s’associent pour réaliser une album tendre et drôle dont le format bande dessinée élargit le champ de vision sur une partie de cache cache pas tout à fait comme les autres. Au fil des pages, le décompte s’égraine pendant que la petite Nouk cherche la meilleure cachette possible. La multitude de petits détails et les nombreuses références dissimulés dans les illustrations attirent le regard du lecteur. Ils permettent aussi de voir le temps défiler lorsque Bartok part à la recherche de son amie.

Cachée ou pas j’arrive! est une invitation dans l’enfance et ses jeux, le lecteur de tout âge prendra plaisir à se remémorer les joies d’une partie de jeu entre amis et à voir défiler, aux files des pages, un tourbillon de personnages fantasques, des héros de fables ou d’autres livres jeunesses. Les filles et moi sommes sous le charme de la douceur qui se dégage de l’ambiance générale et de l’univers enfantin créé par la fusion de deux mondes qui ont beaucoup en commun. Nous sommes littéralement séduites.
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Quoi de plus jubilatoire qu’une partie de cache-cache, franchement ? J’en sais quelque chose, croyez-moi ! Le plus drôle, c’est quand même de se trouver une planque bien camouflée, puis de rire sous cape en voyant son compère fourrager en vain. Mais en général, le rôle qui m’est dévolu est bien sûr celui de chercher mes moussaillons en poussant des exclamations désespérées – la dernière fois, j’ai mis vingt minutes et j’ai dû mettre le reste de la famille à contribution…



Quelle belle idée, donc de mettre en scène une partie de cache-cache sous forme d’album ! Tout y est : le top départ, le comptage, la recherche d’une cachette parfaite, la traque qui s’ensuit et même les prolongements de la partie au gré de l’imaginaire de Bartok et de Nouk. L’ensemble rythmé par d’entraînantes petites comptines. Le décor, que l’on visite et revisite de la perspective de celle qui se cache et de celui qui cherche, est tout simplement délicieux, à la croisée des univers respectifs des deux illustratrices. Il fourmille d’étrangetés, de facéties et de rigolotes petites scènes à découvrir en arrière-plan.



Une ode réjouissante au jeu, pleine d’énergie, de suspense et de plaisir, à savourer bien cachée.e !
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Le vent de douce folie qui souffle sur cet album s’avère contagieux : gageons que le lecteur voudra y revenir encore et encore.
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Avant de nous cacher ou de dénicher les petits personnages dans la maison, nous, grands lecteurs, nous arrêterons sur le nom de l'auteure: Lolita Séchan.



Est-ce ou n'est-ce pas? Nous vérifions sur un site de référence...googlons, googlons...la réponse ne tardera pas et nous ramènera tendrement à notre adolescence.



Sur l'auteure Lolita Séchan souffle deux vents de notoriété, la sienne, celle d'une auteure-illustratrice drôle, tendre en littérature jeunesse et Bande-dessinées ("Une échappée de Bartok Biloba","Tout le monde devrait rester tranquille près d'un petit ruisseau et écouter"), mais aussi, donc, la notoriété de son père pour ceux qui savent, puisqu'elle est en plus la fille de l'iconique chanteur Renaud ("Qui?", répondront les jeunes insolents. "Tais-toi donc, je te ferai écouter "Morgane de toi" ").



Lolita Séchan s'associera ici à Camille Jourdy, auteure et illustratrice consacrée récemment pour le fabuleux pays "Les Vermeilles", avec qui on doit l'avouer, elle partage un univers assez proche, un style que l'on aime beaucoup. C'est une vraie sensibilité délicate qui se dégage pour les enfants.



"Cachée ou pas j'arrive" sera une petite BD en format à l'italienne, de la même collection que les "Bartok Biloba". D'ailleurs, c'est la petite taupe au t-shirt rayé que nous retrouverons en bonne compagnie ici. Bienvenue à Nouk, personnage transfuge des "Vermeilles".



Ces BD sont bourrées d'enfance espiègle, pétillante, légère, et elles sont à rapprocher d'un "Pico Bogue", "Ana Ana" de Dominique Roques et Alexis Dorval chez Dargaud Jeunesse.



Le titre "Cachée ou pas j'arrive" suffira à transmettre dès le départ quelque chose de drôle, l'impatience de jouer, cette facétie dans l'anti-jeu des petits parfois. Nous ressentirons l'excitation générale en une phrase (et quelques "madeleines" de souvenirs associées pour les plus grands), cela frétille du côté de celui qui compte et part à la chasse, du côté de ceux qui doivent rentrer le ventre, camoufler les pieds qui dépassent du rideau, attendre dans un placard sans voir où en est le jeu.



Le jeu du Loup ou du chat (suivant les régions) se caractérisera jusqu'à l'allure de l'une des petites héroïnes, oreilles pointues et queue velues, noires et bien apparentes, notre Nouk.



Le fond très coloré et fourmillant de détails, nous rappellera la nature fraiche et les mignonneries miniatures des "Vermeilles". Cela va encore papoter à droite et à gauche, faisant un peu éclater la lecture linéaire de départ.



C'est l'échappée belle hors de la maison, puisque notre petite louve ne trouvera pas la cachette idéale à l'intérieur tandis que Bartok continue de compter (impossible de vérifier si il sait bien compter jusqu'à cent, si il triche). Suite à cela, les jeunes lecteurs sourirons forcément, ne se voyant pas s'évader de la maison de la sorte, sans permission, dans l'effervescence du jeu. Notre chipie ira loin, sur une course au timing serré, rencontrant des personnages qui offriront des rires et des rebondissements au passage.



Ca sera parfois improbable et très fou.



Prenez garde à la mémé qui se cache dehors et fait des bisous sonores!



Comme dans "Les Vermeilles", la petite sera insouciante et aventureuse.



Notre Bartok Biloba en revanche prendra le temps, dénichera les indices et ralentira l'allure de notre quête. Il est aussi réfléchi qu'elle est fofolle.



Qui sera bien attrapé dans cette histoire?



Les univers des deux auteures se croisent vraiment, c'est délicieux, ils se marieront, sans accrocs ou se salueront à coups de tirage de langues (les enfants sont ce qu'ils sont quand ils l'ont décidé).



Le tout petit volume prendra en plus de sa fraicheur une dimension esthétique décorative.



Du beau travail dans un tout petit format.



On aime.

Déjà le titre. Tout le monde devrait rester tranquille près d'un petit ruisseau et écouter. Nos anciens disaient Carpe Diem. On parle maintenant de "slow life". Bref, savoure la vie et écoute ton entourage. Un hymne au monde pour les petits lecteurs.

Bartok, le cadet de la famille taupe Biloba, est allongé le long d'un ruisseau et se prépare à la sieste. Il est entouré de plein de petites bêtes finalement fort bruyantes. J'ai ainsi découvert le subtil Schhhhhlllleeuurrp de l'escargot ou le Ffle Ffle Ffle de la libellule. Tout un univers d'onomatopées s'est ouvert à moi!

C'est une aventure sans aventure, le titre le précise. Donc, exceptés ces petits animaux, et les amis de Bartok en pleine construction d'un toboggan aquatique, il ne se passe rien. Et pourtant, on ne s'ennuie pas. On surveille chaque personnage, son évolution à travers la double page. On cherche ce qui a changé, comment le toboggan évolue...

Et finalement, c'est le petit hérisson qu'on avait à peine remarqué, qui termine cet album de manière tonitruante.

Beaucoup de plaisir donc dans ce livre à partager avec des tout petits.

Je regrette juste le format, un peu trop petit à mon goût. J'ai préféré la taille de l'autre album de Bartok (Une échappée).

Fffcchhuuuui. J'ai savouré ce livre en même temps qu'une tasse de thé :-)

Il faut savoir que l'auteure est la fille du chanteur Renaud et également l'ex-épouse du chanteur Renan Luce (qui a d'ailleurs produit deux bons albums que je possède).



Elle nous livre ses réactions à chaud lorsqu'elle était enfant et qu'elle attendait la naissance d'un petit frère. Cet événement imprévu va bouleverser sa vie de petite fille un peu gâtée jusqu'à provoquer une crise existentielle avant l'âge requis.



Le dessin est très épuré avec des feuilles quasi-blanches. Cela fait toujours bizarre !



Le scénario est malheureusement assez plat malgré une certaine tendresse et douce drôlerie. On s'ennuiera assez vite car on ne trouvera pas d'intérêt. Cela manque un peu de matière.