(4)Et les arbres ont progressé lentement, inexorablement, vers l'eau. Ils vont à présent flotter dans le lac pendant un an.
(3)Les premiers arbres abattus dans la forêt hongroise ont été écorcés puis sciés grossièrement sur place à l'épaisseur approximative des futures douves du tonneau géant. Jolibois m'écrit qu'il faudra une quantité d'eau monstrueuse pour cintrer, c'est-à-dire courber, des planches d'une pareille taille. Il y a bien le lac Balaton, mais il est à au moins seize kilomètres de la forêt où se trouvent les troncs.
(2)Jolibois et Walter ont mis à terre les premiers chênes de la forêt hongroise avec leur équipe de trente compagnons et ils les ont protégés de la pluie et de l'humidité afin qu'ils sèchent sur place pendant deux ans.
(1)Je suis impatient de voir mon foudre exister mais pour garantir un bois parfait le chêne ne se coupe qu'à l'automne. Il faudra plusieurs années à Jolibois et Walter pour abattre les cent cinquante géants. Moi qui espérais que cela irait vite ...
Des années plus tard, j’en ai fait mon métier, j’écris des histoires pour permettre aux lecteurs d’échapper à la réalité, de voyager, de s’alléger. Dans un roman, on peut inventer toutes les poupées, tous les minis-ours et tous les pères qu’on veut, personne ne peut vous les prendre.
Dans notre dialogue aujourd'hui, il y a du suspense, de l'émotion et des morts, le souffle de la grande Histoire. Il n'y a pas de cul, ça se vendra moins bien, forcément. Les parents et les enfants ne parlent pas de sexe ensemble, c'est tabou. Il n'y a pas de cul mais c'est tout de même une histoire d'amour. Et en plus, le personnage principal meurt à la fin. Un livre qui finit mal fait plus sérieux, surtout en période de crise.
Dans le sable on n’a plus de point de repère.
Pratiquer la médecine implique la réussite, arracher quelqu’un à la mort donne son sens à la vie.
Dans le désert, vivre c’est avancer sans cesse.
On ne côtoie pas impunément l’indicible, on y laisse des plumes.
On est toujours triste pour la victime, on ne trouve pas les mots, peut-être qu’ils n’existent pas
C’était dans l’ordre naturel des choses. Il y a un certain contentement à voir punir la méchante de l’histoire et à assister, impassible, à sa défaite.
L'amour n'est ni un luxe ni un privilège, c'est une nécessité, une évidence, et une souffrance. Aimer, c'est tenir son bonheur dans sa main comme une coupe de champagne, et être conscient qu'il peut à tout moment se briser et vous briser.