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Critiques de Louis Caron (18)
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Pour l'amour de Mathilde

Ce roman est avant tout rempli d'émotions amoureuses et visuelles. Des personnages intenses et entiers, des sentiments qui le sont tout autant.

Des paysages que l'auteur nous décrit de façon à ce qu'on ait l'impression d'y être.

Une rencontre, entre Mathilde et Henri tellement évidente, malgré les différences et les aprioris.

Un roman très vite lu car tout y est fort, puissant, tout y est tendre.

L'amour simple et authentique, voilà ce que m'a fait ressentir cette lecture, qui se déroule entre le Canada et la France, deux pays tant aimé par les personnages.

Un roman que je ne peux que conseiller à ceux qui aiment les histoires d'amour simples et vraies, les paysages luxuriants
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Les fils de la liberté, tome 1 : Le canard de..

1935, Bruno Bellerose coupe du bois au fin fond de la Mauricie, région de la rive Nord du Saint-Laurent appelé en urgence chez lui il redescend vers le fleuve.

1837, Hyacinthe Bellerose remonte vers le fleuve depuis la savane de Bulstrode, dans la région des Bois-Francs (aujourd’hui comté d’Arthabaska ) sur la rive sud du Saint-Laurent.



Dès lors, le voyage des deux hommes nous est contés en parallèle. Cent ans les séparent, cent ans de la petite histoire qui a fait la grande Histoire.



Hyacinthe Bellerose, comme beaucoup de Canadiens Français, lutte contre la disette, contre les froids belliqueux, les épidémies. Il s’est enfoncé, avec sa femme et un enfant irlandais recueilli, dans les Bois-Francs pour principalement chasser sur une terre quasiment vierge de toute occupation humaine.

Expulsé faute de pouvoir payer l’impôt de résidence, il doit remonter vers Bécancour, sa femme meurt en chemin. Il ramène son fardeau dans la rudesse de l’hiver. Hyacinthe Bellerose est un écorché-vif, en colère de devoir survivre dans ce pays qui lui a été volé par l’Anglais, dans ce pays où lui et les siens sont soumis aux obligations commerciales de la noblesse britannique, contraints aux commerces du bois ou des fourrures. Affamés, expulsés pour certains, déportés pour d’autres.



Hyacinthe Bellerose a une réputation d’insoumis, de rebelle, de violent. Mais Hyacinthe est simplement un homme qui ne supporte pas l’injustice, et ne crois plus dans la miséricorde de Dieu. Après plus de deux mois de marche, son retour à Port-Saint-François, son village, n’est pas vu d’un bon œil pour tout le monde. Il souhaite seulement mettre sa femme en terre et retourner travailler pour nourrir son enfant.

Il ne cherche pas querelle mais, malgré lui, il se retrouve dans des situations qui sollicitent sa soif de justice, d’égalité et de révolte. Il rencontre Marie-Moitié, jolie métisse aussi fière que lui. Leur amour semble l’apaiser. Il se met à sculpter dans une souche tendre de bois d’érable un canard de bois. Le printemps arrivé, il confie le petit Irlandais à Marie-Moitié et repart chercher du travail vers le sud. Bientôt c’est au cœur de la révolte menée par le parti des Patriotes que Hyacinthe Bellerose apparaît en tête de ligne des mécontents. Le meurtre d’un notable du village le désigne comme le coupable potentiel. Accusé, puis condamné avec plusieurs de ses compagnons, Hyacinthe bénéficie de la magnanimité du Tribunal qui préfère l’exil à la mort pour ne pas en faire un martyr.



Bruno Bellerose, 15 ans, cent ans après Hyacinthe, fait le périple insensé de 6h de camion puis 4h de d’autobus pour rejoindre La Tuque, s’en suivent 2h de train pour atteindre la grande Trois-Rivières et enfin le traversier pour arriver à Port-Saint-François, son village.

Il ignore pourquoi son père le mande en urgence à la maison familiale. Durant son voyage, d’enfant adolescent, Bruno entrera à Port-Saint-François en homme. Il arrivera à temps pour recevoir un canard de bois en héritage.



Je tenais à lire ce roman pour plusieurs raisons : la découverte de la littérature québécoise, la découverte autrement de la région où je vis et enfin une sculpture magnifique de Hyacinthe Bellerose, croisée au parc littéraire de Bécancour.



Lecture laborieuse pour ce roman régional et historique, premier volet de la saga « Les fils de la Liberté ». Non que je me sois ennuyée mais je n’ai pas été aspirée par le rythme un peu lent de l’écriture. Le fait de pouvoir visualiser les lieux, la topographie m’a aidé à voyager avec Hyacinthe et Bruno. L’avantage de la construction du livre en tous petits chapitres m’a permis de lire en plusieurs épisodes sans perdre le fil.

Le personnage de Hyacinthe Bellerose est devenu une des figures classiques de la littérature québécoise. Il est au cœur de ce roman puisque son descendant Bruno n’est qu’un prétexte pour justifier la saga en trois tomes qui suit ce premier opus.



Les références historiques sont très étayées mais en filigrane si bien qu’on peut avoir plusieurs niveaux de lecture. Les références topographiques sont suffisamment précises pour qui connaît les endroits peut les repérer et qui ne les connaît pas peut facilement les imaginer. Les personnages sont chacun dans leur genre les archétypes des habitants de ce Bas-Canada, les paysans canadiens français, appauvris et jugulés par les nobles britanniques gardiens féroces de la colonie, les amérindiens, la métisse, l’abbé, l’opposant politique, les commerçants, les négociants, les Irlandais pourchassés, les soldats anglais, les miliciens… tout y est.



Le roman est honnête, même si Bruno Bellerose ignore jusqu’à la fin de son voyage la raison de sa convocation, le lecteur la suppose très vite. Même si Hyacinthe aspire à la justice, le lecteur sait qu’il ne sera pas impuni par le régime victorien qui est en pleine expansion impérialiste. Pas de surprise donc mais une promenade dans l’Histoire finalement assez agréable.

« Le canard de bois » a malgré tout répondu à mes attentes mais cela ne sera pas suffisant pour que je m’attèle aux tomes suivants.

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L'outarde et la palombe, tome 1

En septembre 1939, Henri Ramier, après un séjour au Canada pendant lequel il a fait la connaissance et est tombé amoureux de la belle Mathilde Bélanger, jeune Québécoise nettement plus jeune que lui, décide de rentrer en France en sa compagnie. Tous deux s’installent dans la ferme que possède sa famille dans le Gers, au Guibourg. La défaite de 1940, l’armistice, puis l’invasion de la zone libre précipitent les évènements. Irène, la fille d’Henri réapparait. Elle est communiste et s’engage très vite dans un maquis de même coloration politique. Mathilde ne comprend pas qu’Henri ne semble s’intéresser qu’à sa peinture et ne songe pas, lui aussi, à entrer dans la Résistance. Mais les apparences peuvent être trompeuses…

« L’outarde et la palombe » est un roman à la fois historique et de terroir qui traite des heures les plus sombres de notre histoire. L’occupation est particulièrement bien décrite avec la vie difficile des Français de l’époque, l’exode, les persécutions des Juifs, les tickets de rationnement et la difficile mise en place de réseaux de Résistance. Les personnages sont attachants car tous bien pétris d’humanité. Au village, tout le monde n’accueille pas l’étrangère à bras ouvert, loin de là. L’intrigue est intéressante et bien menée. Le style est vif, agréable et dynamique. L’ensemble est aussi agréable qu’intéressant. Le lecteur a hâte de prendre connaissance du second tome de cette histoire.
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Les fils de la liberté, tome 1 : Le canard de..

Excellent roman québécois à propos de la Rébellion des Patriotes.
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Les fils de la liberté, tome 1 : Le canard de..

Le canard de bois raconte tout ce que devaient subir les Canadiens-Français au XIXe siècle. Depuis la conquête britannique, ceux-ci sont humiliés et traités comme des indésirables et des inférieurs par les Anglais. C'est ce qui a amené les Patriotes à se rebeller en 1837.



L'histoire de Hyacinthe Bellerose est très touchante. On dirait que le malheur le suit partout où il va. Il représente bien la volonté québécoise à vouloir s'affirmer et à se défaire de ses chaînes de façon pacifique. J'ai beaucoup moins aimé les scènes avec Bruno Bellerose.



Je crois que ce livre devrait être lu par tous les jeunes Québécois pour qu'ils comprennent tous les efforts mis par leurs ancêtres pour garder en vie le fait français en Amérique.
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Les fils de la liberté, tome 1 : Le canard de..

Un récit extraordinaire dont la lecture coule facilement. Les personnages y sont

attachants et la brutale réalité de tout un peuple en lutte pour sa survie et son bonheur nous est contée dans un récit, en 3 tomes, qui a eu lieu entre 1835 et 1970. On revit, à travers les personnages, dont la famille Bellerose, la lutte des « Canadiens-Français » (comme on disait à l’époque) pour sortir de leur servitude. On découvre les Québécois de l’époque comme des bâtisseurs qui ont contribué à faire du Québec ce qu’il est aujourd’hui, et non trop souvent comme un peuple soumis qui ne savait pas se défendre. C’est un conteur qui m’a transportée tout au long des 3 tomes : Le canard de bois, Le coup de poing et La corne de brume.
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L'emmitouflé

Un autre roman historique qui se passe pendant la conscription au Canada lors de la guerre de 14-18. Les déserteurs sont nombreux car, comme Canadiens-Français, ils ne se sentent pas concernés par cette guerre qui se passe ailleurs. Ils ont leurs batailles au quotidien : survivre à la rude existence de gens pauvres qui travaillent durement la terre. C’est un récit bien ancré dans la réalité québécoise de l’époque et qui du même coup, m’a permis de mieux comprendre des moments importants de notre histoire.
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Le coup de poing

A travers ces trois romans historiques: Les fils de la Liberté, j'ai appris à connaître la vie très difficile des canadiens français avant que ce pays ne s'appelle le Canada.
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Pour l'amour de Mathilde

Henri Ramier est un peintre français de renom qui a été accueilli dans un domaine forestier au Canada. Il est vite tombé sous le charme de la jeune Mathilde qui est infirmière. Malgré les aprioris, leurs différences, ils vont se rapprocher l'un de l'autre.





Entre Mathilde et Henri le rapprochement est d'une évidence éloquente. Il est attiré par sa force, par son courage. Elle, elle est séduite par sa sensibilité.





On suit avec beaucoup d'attention leurs chemins respectifs dont on espère qu'ils se rejoindront à nouveau... L'atmosphère est intense, éprouvante ! Nous sommes au cœur du conflit. On aime le caractère volontaire et brave des personnages.







Mathilde est une femme prête à relever tous les obstacles qui se dresseront devant elle, elle aspire au respect par tant de volonté. On ne peut que l'admirer devant sa détermination à veiller sur les autres plus qu'elle-même.





La plume de l'auteur est vraie, prenante, touchante. Cette histoire vous touchera en plein cœur tant les émotions sont intenses, belles, fortes, sincères. On vit à travers les missions, leurs choix et leurs incroyables connexions dont on sent qu'elles peuvent tout dépasser.





En conclusion si vous rêvez de voyage et souhaitez vivre d'incroyables émotions en plus d'une histoire captivante, ce livre est fait pour vous !
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Pour l'amour de Mathilde

Alors qu'Henri Ramier, illustre peintre français est accueilli dans un domaine forestier au Canada. Il tombe sous le charme de la jeune Mathilde infirmière. Leurs différences vont les rapprocher et leur faire vivre un destin exceptionnel au cœur de la Seconde Guerre mondiale...



C'est une histoire puissante et qui déborde d'intenses émotions comme on les affectionne. On puise au fond d'une nature sauvage, belle, foisonnante, à son contact les gens sont bruts, sincères et prêts à affronter les rudesses de la vie.



Entre Mathilde et Henri le rapprochement est évident, naturel. Il est attiré par sa force, son courage, elle est séduite par sa sensibilité exprimée. D'épreuves en séparation, ils garderont dans leur cœur, l'étincelle et l'affection d'un amour inoubliable et qui ne meurt jamais... L'auteur nous malmène dans ce parcours cahoté de la vie. On suit avec tendresse leurs chemins respectifs dont on espère qu'ils se rejoindront à nouveau... L'atmosphère est intense, éprouvante au cœur du conflit. On aime le caractère volontaire, brave des personnages. Mathilde est une femme prête à relever tous les défis. On ne peut que s'incliner devant sa détermination à veiller sur les autres plus qu'elle-même.



L'écriture est vivante, authentique et nous touche au plus profond du cœur. On vit à travers les missions, leurs choix et leurs incroyables connexions dont on sent qu'elles peuvent tout dépasser.



Entre la France et la Mauricie, nos deux héros nous catapultent loin dans leur destin d'exception. Une fresque sentimentale captivante à lire et à dévorer !
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Le temps des bâtisseurs: Le visionnaire

La famille Saintonge vit dans la seconde partie du 19eme siècle dans une région du Canada français. Deux frères, mariés, et ayant une ribambelle d’enfants, entretiennent deux terrains contigus.



Rien ne va plus le jour où tout le monde découvre au grand jour la liaison que frédéric entretient avec sa belle-sœur.



Il décide alors de quitter sa femme pour les Etats-Unis, emmenant son aîné, qui rêve de devenir architecte. Les choses ne sont pas faciles, et leur rêve ne se laisse pas apprivoiser facilement.

Que dire ? J’ai un grand blanc au moment de parler de ce roman.



J’attendais une grande épopée, une saga familiale sur plusieurs générations, remplies de faits historiques, d’aventures, d’amour, … bref une histoire comme je les aime.



Je déchante. Je me suis heurtée à un récit rempli de répétition, de lenteur, de platitude. J’ai eu du mal à trouver le sens de ce roman. A part les querelles entre Frédéric Saintonge père et le curé de sa paroisse, puis ses déboires le prêtre de Sainte-Anne, je n’ai pas vu grand-chose qui vaille qu’on s’y intéresse.



Je suis déçue, car finalement, ces 300 pages m’ont semblé ennuyeuses et longues à lire.



C’est vraiment dommage.
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Le temps des bâtisseurs: Le visionnaire

Je tiens en premier lieu à remercier Babelio et les éditions de l’Archipel d’avoir bien voulu m’envoyer "Le visionnaire".

J’ai eu un peu de mal à entrer dans la lecture de ce roman. Pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, mon esprit n’était pas disposé pour ce genre de lecture, bien trop habitué qu’il était à évoluer dans des univers fantastiques et tumultueux, à la narration vive et rapide.

Ensuite, parce que l’écriture avance par circonvolutions, tant les descriptions des lieux, que les discours des personnages. Il a donc fallu m’habituer à ce style d’écriture de facture assez classique.

Enfin, le personnage sur lequel est principalement centrée l’histoire ne m’était pas a priori sympathique. En effet, Frédéric Saintonge père est un rêveur, qui semble prendre peu de parts aux responsabilités familiales, que ce soit l’exploitation ou les tâches de la maisonnée. Avec son fils aîné, qui s’appelle comme lui, il passe son temps à bâtir sur le papier un monde à son image. Lui écrit des articles de journaux dans lesquels il livre une pensée alambiquée et qu’il signe du nom du « visionnaire » tandis que son fils esquisse les objets du quotidien en les enjolivant au passage. Comme il n’est pas satisfait de son quotidien, Frédéric père vise ailleurs : la femme de son frère, puis, une fois la liaison dévoilée, une colonie du Canada Français aux Etats-Unis.

Toutefois, malgré ces quelques bémols, je ne cache pas que le roman m’a quand même attrapée. Qu’allait devenir cet entêté de première, au verbe haut et aux prétentions démesurées ? Comment le fils se sortirait-il du sillage tracé par le père ?

J’ai apprécié également la critique des ecclésiastiques. Le lecteur peste contre les abbés qui profitent de leur petit pouvoir local pour s’accaparer les faveurs des dames ou influencer les esprits vers une interprétation toute personnelle de la religion catholique. Il peste aussi contre notre « visionnaire » qui se jette sans réfléchir dans les pièges tendus.

Et puis, si l’on suit surtout les hommes de la famille, dont les visions novatrices heurtent le conservatisme du milieu duquel ils sont issus – et sans doute aussi celui du lecteur…, les femmes ne sont pas en reste et ne sont pas dénuées de ressources ni de volonté propre.

Bref, rien que d’humain. Des réalités diverses selon les points de vue adoptés et des renversements de situation liés autant à la nature humaine qu’aux aléas de la vie.
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Le temps des bâtisseurs: Le visionnaire

La famille Saintonge se compose de deux ménages vivant au Hameau de l’ Islet: un coin perdu du Canada français. Il s’agit de deux frères : le cadet, Félicien couard et sentencieux, est marié à la belle Francine qui,elle,n’a pas froid aux yeux.

Quant au deuxième ménage, c’est celui de l’aîné, Frédéric, l’idéaliste, le visionnaire, avide de changer le monde et qui a épousé la ronde et terrienne Géraldine, mère poule en puissance qui ne rêve que de bonheur familial et paisible, de train de vie immuable. A force d’être mal mariés, Frédéric et Francine en viennent à s’aimer. La rumeur se met alors à enfler d’autant que le curé s’en mêle; et voilà notre Frédéric plus ou moins contraint de s’exiler à Sainte-Anne, un village de planches dans la région de Chicago;il emmène avec lui son fils aîné et homonyme:Frédéric, dans l’espoir de fonder une colonie francophone aux États Unis.

Je me remercie Babelio et les éditions de l’Archipel pour l’envoi de ce livre. On est happé par l’écriture simple et limpide de Louis Caron qui nous dresse le portrait d’une dynastie naissante de bâtisseurs et architectes, qui nous plonge dans le quotidien rude et parfois même aride de cette Amérique des pionniers où tout était à construire. Un bémol quand même car la chute du roman est un peu abrupte mais peut être le deuxième volume effacera-t-il cette impression? On verra!
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Le coup de poing

Un récit extraordinaire dont la lecture coule facilement. Les personnages y sont

attachants et la brutale réalité de tout un peuple en lutte pour sa survie et son bonheur nous est

contée dans un récit, en 3 tomes, qui a eu lieu entre 1835 et 1970. On revit, à travers les personnages, dont la famille Bellerose, la lutte des « Canadiens-Français » (comme on disait à l’époque) pour sortir de leur servitude. On découvre les Québécois de l’époque comme des bâtisseurs qui ont contribué à faire du Québec ce qu’il est aujourd’hui, et non trop souvent comme un peuple soumis qui ne savait pas se défendre. C’est un conteur qui m’a transportée tout au long des 3 tomes : Le canard de bois, Le coup de poing et La corne de brume.

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L'outarde et la palombe, tome 2

1942-1943 : les évènements se précipitent. Dans le Gers, au Guibourg, les choses se précisent. Henri Ramier avoue à Mathilde, sa compagne canadienne, qu’il œuvre en secret pour la Résistance. Le pharmacien du village, lui, a pris parti pour la collaboration. Il tente de faire tomber dans un piège Mathilde qui se dévoue toujours pour les enfants juifs qu’il lui faut sans cesse cacher, d’abord dans un château puis dans diverses fermes avant de tenter le passage en Espagne. Mathilde frôle la catastrophe. Par contre, le cordonnier qui servait de boîte aux lettres au réseau d’Henri n’aura pas sa chance. Il sera torturé, martyrisé et assassiné par un groupe d’individus que tout le monde soupçonne de faire partie de la Milice. Comment les deux amants que tout sépare (l’âge, Henri en a le double de Mathilde et les origines, la Québécoise est de plus en plus révoltée par l’attitude de certains Français) vont-ils pouvoir tirer leur épingle de ce jeu terrible ?

« L’outarde et la palombe / Tome 2 », roman historique et de terroir, bascule dans ce deuxième tome dans un registre beaucoup plus dramatique. L’étau se resserre autour de nos deux héros. Ils manquent plusieurs fois de tomber dans des pièges mortels. L’intrigue prend plus de rythme, un lourd suspens s’installe. L’ambiance délétère des années d’occupation est parfaitement rendue. « C’était une période où les Français ne s’aimaient pas » (dixit un ancien président de la République), où les passions étaient exacerbées, ce que peine à comprendre l’héroïne qui ne raisonne pas comme eux. Livre toujours aussi agréable à lire. Celui-ci se dévore en un rien de temps tellement le lecteur souhaite savoir ce qui va arriver à ce couple atypique. À noter également de jolies descriptions de sites remarquables du Gers comme Auch ou Larressingle. Louis Caron, auteur canadien, a su rendre un bel hommage à ce terroir magnifique.
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Pour l'amour de Mathilde

Félix Métivier a décidé de visiter le Canada, afin de connaître ses habitants, qui sont français, à leur manière. Mais le voilà rapidement emporté dans des aventures rocambolesques, dans lesquelles il va rencontrer une femme, un politicien, et de nombreuses situations dangereuses.



Les années passent, et Félix est retourné en France, pour soutenir l'effort de guerre français. Mathilde, restée au Canada, va être emportée dans cette folie que l'on nomme: La guerre. Chacun à leur manière, ils vont essayer de déjouer les plans allemands.



J'ai déjà lu, il y a un moment, un autre roman de cet auteur. J'avais été déçue par son manque de détail, de description et de suivi dans la chronologie des événements. En ayant lu le résumé de ce livre, j'avais décidé de retenter l'expérience.



Bon... Je crois que le souci reste le même dans ce nouveau roman. On suit Félix Métivier qui, pour une raison obscure, décide d'aller exploser le Canada à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Je m'interroge déjà sur cette idée de départ. Passons..



A peine arrivé, le voilà embarqué dans une procession pour le moins particulière, puisqu'il s'agit d'un tour de conférences afin de faire élire quelqu'un aux prochaines élections. Mmmh mouais, là je m'arrête. Il vient visiter le canada, et que fait-il à la place? De la politique! Heureusement, ça ne dure pas très longtemps, puisqu'au hasard de ce voyage, il atterrit dans un chantier d'abattage, en pleine grosse forêt. C'est là qu'il rencontre Mathilde.



Qu'il en tombe évidemment amoureux immédiatement. Et que la jeune femme, pas farouche, décide de séduire. Amour tragique, puisque (et là, non vous ne saurez rien de plus, je ne vous raconterai pas, na!) les circonstances font qu'ils se retrouvent séparés.



Nous les retrouvons en plein milieu de la période de conflit. Pendant que Félix fait une petite résistance en France, Mathilde, elle, travaille toujours sur le chantier d'abattage. Et, ô coup de chance, on vient la débaucher pour l'expédier en tant qu'espionne canadienne sur le sol français.



Je vous laisse imaginer la suite?



J'avoue, je ne suis absolument pas convaincue par la trame du roman. Pour ce qui est de la façon d'écrire, la tournure de phrase, je suis nettement plus enthousiaste. J'ai trouvé beaucoup de douceur dans les échanges de Félix et Mathilde, et dans leur façon d'appréhender les événements. J'ai beaucoup aimé ces deux personnages. Et les décors qu'il m'a été donné de voir sont splendides.



Malheureusement, ça ne contrebalance pas assez ma déception à propos du fond du roman. Je pense que Louis Caron est un auteur qu'on aime sans réserves, ou que l'on n'aime pas pour x raisons. Je suis, après deux essais, de la seconde catégorie.
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Pour l'amour de Mathilde

Une plume addictive, une romance forte.





Henri est un peintre français célèbre qui décide de visiter le Québec. Il rencontre Mathilde, infirmière.



Autant Henri est un homme sensible à l'émotion à fleur de peau autant Mathilde elle est un roc, une force.

Leur histoire, leur attirance est à l'image des paysages dans lesquels ils évoluent , on ressent toute la rudesse, l'immensité du Québec sauvage et la beauté.

La romance évolue très lentement. Ils apprennent à se connaître et se rendent compte qu'ils ont beaucoup en commun.

Une première partie où les choses évoluent tout doucement.



La deuxième partie est plus mouvementée et prenante. Elle se situe pendant la seconde guerre mondiale.



La plume de l'auteur est prenante. Le roman se lit très vite. Malgré ça , j'ai eu une impression de langueur surtout dans la première partie. De plus, l'écriture de Louis Caron est très descriptive même dans les dialogues. Ces derniers servent souvent à expliquer les moments d'action ce qui accentue ce sentiment de langueur.



Un roman qui me laisse une bonne impression par la beauté des descriptions de l'auteur et la force qui ressort de ce couple mais je reste sur ma faim car j'ai trouvé l'ensemble trop langoureux.
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Pour l'amour de Mathilde

De grands espaces, la beauté du Québec, une trame historique et de l’aventure : un bon cocktail pour passer un beau moment de lecture.

Un peintre français débarque au Québec et se rend dans une grande exploitation forestière où il est accueilli par le directeur. Immédiatement subjugué par les paysages, il l’est aussi face à Mathilde, jeune infirmière. Celle-ci, déterminée et n’ayant pas froid aux yeux, n’est pas insensible à Henri. Une idylle débute rapidement entre eux.

L’histoire est un vibrant hommage à la beauté de ce rude pays et à ces habitants.

Pour les amateurs de fresque historique, voici un livre agréable au rythme efficace; l’auteur nous explique qu’à l’origine cette histoire se composait de 3 tomes, qui ont ensuite été condensés pour n’en faire qu’un.

Une lecture fluide qui tient le lecteur en haleine tout au long de cette aventure historique et romantique.

À conseiller aux amateurs de ce type de littérature.
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