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Citations de Louis L´Amour (39)


Louis L´Amour
Le temps viendra où vous croirez que tout est fini. C'est alors que tout commencera.


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Il se planta devant le rayonnage de livres et lut quelques titres : Essai sur l'entendement humain, de John Locke ; De la liberté, de John Stuart Mill ; Les commentaires, de Blackstone...
L'homme qui possédait une telle bibliothèque pouvait-il être un tueur à gages ?
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Louis L´Amour
Le temps viendra où vous croirez que tout est fini. C'est alors que tout commencera.
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- J'lis en toi comme dans un livre. A côté d'toi, ce sont tous des mariolles, à part Kissling.
J'ai l'impression qu'ils pissent encore dans leur barboteuse. J'me fous d'eux plus qu'd'une guigne ; c'est pour ça que j'les préviendrai pas : t'es le loup dans la bergerie.
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-Accepterez-vous de partager ce que vous tuerez?
-Je suis indien, et sioux. Nos chasseurs partageaient toujours. Mais vous n'avez aucun souci à vous faire, je vais partir, plus loin, et au printemps, je retournerai en Amérique.
Elle leva un sourcil ironique.
-Vous croyez que ce sera si facile?
Il haussa les épaules.
-Je ne dis pas que ce sera facile. Je dis que je le ferai.
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Tout n'a qu'un temps, et la richesse n'est importante que pour ceux qui n'ont pas de caractère. La chose importante est de faire du mieux qu'on peut avec ce qu'on a.
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Ils formaient le Peuple. C'était leur nom. Quand les premiers Américains était venus, ils les avaient accueillis avec amitié. Et on leur avait fait la guerre. Alors, farouchement, ils avaient résisté.
Tous savaient qu'ils luttaient en vain. Ils voyaient les Blancs se succéder sans interruption. Ils comptaient leurs nombreux soldats, leurs nombreux poneys, toutes leurs provisions, et toutes leurs cartouches. Les Apaches savaient que leur heure était passée. Ils savaient que les Blancs leur prendraient cette dernière terre, mais ils ne plieraient pas. Après avoir combattu jusqu'à la fin, ils chanteraient leur chant de mort, et mourraient.
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Two canoes put out from shor and circled the "Susquehanna" just within hailing distance. There were four men in one canoe, two in the other, but no movement showed on the shor, although all knew Indians were there, studying the schooner. These Indians had suffered too much from the greed and rapacity of the Russians.
The dark green walls of the forest closed them in, and the schooner lay like a ship in a dream on the still, cold water.
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At the head of the street he slowed his horse to a walk and, his right hand resting on his thigh, he walked it down the street, sitting straight in the saddle.
It was midafternoon and the sun lay like a curse upon the town. Clusters of men in laced boots, each with a club, stood stock-still and watched him come.
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L'homme et le chien se ressemblaient. Tous deux avaient un aspect sauvage, tous deux étaient faits pour la lutte, pour les vents brûlants et le désert. Mais en dépit de leur air farouche, on les eût volontiers acceptés comme compagnons pour traverser un pays dangereux.
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-Les Indiens racontent l'histoire, dit Hondo, d'un chasseur qui poursuivit un puma jusqu'à ce qu'il le rejoignit. Mais alors, ce fut le puma qui chassa le chasseur.
Mac Kay sourit.
-L'histoire est plus ancienne. On l'attribue à la première armée romaine qui lutta contre les Tartares. Le soldat romain se saisit d'un Tartare et cria. Son officier lui dit de revenir avec son prisonnier, et le soldat de répondre: il ne veut pas me lâcher!
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Nul homme ne sait l'heure et le lieu de sa mort, ni la manière dont il mourra. Mais chaque homme peut mourir fièrement, peut mourir courageusement. La mort est la suprême mesure de l'homme.
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Il protégeait sa solitude comme il cachait ses sentiments. Il était cruel, avec lui comme avec les autres. En dépit de cela, elle se sentait davantage chez elle avec lui qu'avec aucun autre.
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Kate was a handsome woman. Not all the hardship of pioneering on the Texas border had taken one bit of it from her. She was tall, slender, and graceful. She had a beautifully boned face and large, lovely eyes...yet there was a kind of special steel in Kate Lundy, a steel tempered and honed by the need to survive under the harshest kind of conditions.
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Perhaps never in the history of the world had there been so many officers assembled who knew more about the art of war and less about fighting. For there is a difference, and the difference is written in blood.
Battles are initiated by generals; they are won by company, platoon, or squad actions, and it is an Alice-in-Wonderland of all armies that soldiers are taught hours of meaningless maneuvers on the drill field until they move with beauty and precision...almost as a group of chorus girls.
Nobody ever thinks to teach them to fight. That, they must learn in the field if they survive long enough to learn.
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Ma had worried about Lilith, with her fancy notions, bu Sam had been closer to Lilith than any of them had been, and he was not worried. She was young, but there was in her a kind of steel he recognized. Lilith would make her own way, and in that way she was as much a pioneer as any of them, perhaps more than any of them, for her way would be different. In each generation there are some who break with tradition, and she was such a one.
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He had never considered himself a gunfighter, and had never drawn a gun unless necessity demanded. He had tried to avoid gun unless necessity demanded. He had tried to avoid gun trouble as a man avoids grass fires, stampedes, or flash floods, simply because it was the intelligent thing to do. At the same time, when such troubles did come he believed they should be met head-on and moving in.
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Une volée de balles les accueillit, et les rangs de tête se disloquèrent dans la clameur des cris et la chute des corps.
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Né Louis Dearborn LaMoore dans une famille d'origine française et irlandaise installé dans le Dakota du Nord, Louis L'Amour (1909-1988) reprit son nom breton dès ses 15 ans et c'est avec lui qu'il passa à la postérité. Certains amateurs de littérature populaire se souviennent de la collection "Western" des éditions de la Librairie des Champs-Élysées et de la trentaine d'ouvrages qu’elles publièrent de lui dans les années 1960.

Malgré quelques incursions chez des éditeurs plus littéraires, L'Amour demeure largement méconnu en France en dépit d'une production impressionnante (une centaine de livres, dont près de la moitié adaptés au cinéma, sans compter les innombrables nouvelles) et un succès planétaire qui ne l'est pas moins, avec 250 millions de livres vendus à travers le monde. Le king du western, c'est lui.

Un de ses premiers romans, Hondo (1953), est aujourd'hui réédité dans la superbe collection "L’Ouest, le vrai", créée en 2013 aux éditions Actes Sud par Bertrand Tavernier, qui a voulu donner au public français un accès aux romans à l'origine des grands films tournés à Hollywood, qui sont souvent eux-mêmes des chefs-d'euvre du genre. On le sait, ces films sont souvent très éloignés des romans dont ils s'inspirent. Ce qui frappe, dans le cas de Hondo, c'est au contraire la concordance parfaite entre le livre et le film de John Farrow, Hondo, l'homme du désert (1953), avec John Wayne et Geraldine Page. Et pour cause! C'est d'une nouvelle de L’Amour, l'Offrande de Cochise (donnée avec le roman dans la présente édition), que le scénariste James Edward Grant tira le scénario et c'est à partir de ce scénario que l'auteur écrivit son roman.

Celui-ci se déroule en Arizona vers la fin des années 1870, lors d'un soulèvement apache mené par le grand chef Vittorio, et raconte l'histoire d'Angie Lowe, une pionnière abandonnée par un mari indigne, qui élève seule son enfant de 6 ans dans un ranch isolé, et de Hondo Lane, un éclaireur de la cavalerie américaine, qui, après avoir fait une halte chez elle, décide de lui porter secours, ce qui entraînera de nombreuses péripéties. Une histoire d'amour, bien sûr mais aussi une tragédie sur fond de morale traditionnelle, qui est celle de la plupart des westerns.

L'écriture de L'Amour est simple et limpide, avec des descriptions minutieuses et très documentées qui font tout le charme de l'ouvrage. Hondo Lane, qui a lui-même du sang indien et a passé cinq ans parmi les Apaches, sait lire tous les signes du désert et se fondre en lui sans laisser de traces, science de la survie quil enseignera au petit Johnny dans un chapitre magnifique qui n'a pas d'équivalent dans le film. Lorsqu’il s'émeut de l'enfant, on comprend du reste que cet aventurier taciturne et mélancolique est prêt à renoncer à sa vie de liberté par amour et désir de paternité, ce qui est le vrai sujet du livre, nous dit Hubert Prolongeau dans sa belle postface.

Olivier Maulin
Valeurs Actuelles N.4529



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-Je me suis évadé. Cela ne leur plaît pas.
Yakov ajouta encore du bois dans le poêle.
-La Sibérie est une prison, avec des murs de glace. Personne ne s'échappe de Sibérie.
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