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3.27/5 (sur 111 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 03/08/1963
Mort(e) le : 02/08/2023
Biographie :

Louis Sanders, pseudonyme de Élie Robert-Nicoud, est un écrivain français, spécialisé dans le roman policier et la littérature d'enfance et de jeunesse.

Élie Robert-Nicoud étudie les lettres classiques au lycée Condorcet, puis l'anglais à l'Université Paris IV-Sorbonne où il obtient une maîtrise.

Il vit un temps à Canterbury, en Angleterre, avant de s'inscrire à l'Université de St Andrews, sur la côte Est de l'Écosse, puis pendant trois ans à l'Université de Cambridge, ce qui lui permet de rédiger une thèse de doctorat ès lettres sur Evelyn Waugh et la conversion au catholicisme des écrivains britanniques entre 1890 et 1945. Il en tire le sujet de sa première publication, un essai intitulé "La Plaisanterie métaphysique ou l'Angleterre pervertie" (1990).

Après avoir épousé une Anglaise, il revient vivre en France, s'installe dans le Périgord et amorce une carrière de traducteur. Il travaille pour les éditions Ramsay, puis chez Payot & Rivages, où il dirige brièvement une collection de littérature étrangère.

Sa vie en Dordogne au sein d'une communauté anglaise lui inspire le sujet de son premier roman policier, "Février" (1999), qu'il fait paraître en ayant recours pour la première fois au pseudonyme Louis Sanders. Il obtient le Grand Prix du Roman noir français du Festival du film de Cognac 2003 pour Passe-temps pour les âmes ignobles (2002).

Louis Sanders a également publié un roman d'aventures ("Les Naufrageurs", 2004) et quelques ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse ("Sauvetage", 2007 ; "Périgord Noir", 2009).

Il a publié deux romans sous son vrai nom, "Scènes de boxe" en 2017 et "Les Irremplaçables" en 2019.
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1001libraires.com - le frelon noir 2 Christophe Dupuis, de la librairie Entre-deux-noirs, à Langon (33, vl'a les flics), nous propose un deuxième rendez-vous qui s'adresse à tout le monde sauf aux enfants de chœur. Au sommaire, une rencontre avec l'anglaise Cathi Unsworth pour Le Chanteur, publié aux éditions Rivages, et Louis Sanders, pour La Lecture du feu, également chez Rivages. Christophe Dupuis parviendra-t-il à les faire chanter ?

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Comme promis, arrivés chez lui, Jean-Louis offrit à Mark un café réchauffé dans une cafetière en émail. Puis il sortit une bouteille jaunâtre d'un placard. Sans étiquette. Il en versa une goutte dans la tasse de café et commenta :
- C'est moi qui la fais. Avec mes prunes. Vous allez voir ça.
Mark goûta. la première gorgée de café lui brûla la poitrine et lui coupla le souffle. Il ouvrit la bouche comme un poisson hors de l'eau sous le regard satisfait de son hôte. La deuxième gorgée le plongea dans une ivresse qui allait s'accroitre tout au long de la journée. Il était cinq heures vingt du matin.
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La maison, malgré ses allures de bâtisse du dix huitième, avait été construite en 1923 par un architecte renommé de l' époque, passionné de classicisme qui avait produit ce pastiche acceptable. Elle restait modeste comparée à des demeures construites un peu plus tôt, au tournant du siècle, et ne comptait que huit chambre s à coucher (chacune avec sa salle de bain, aimait à le préciser Charles Ashby).
p16
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Il se disait qu’il s’était trompé. Sur ce qu’il faisait ici, sur ses voisins. Sur toute cette vie bucolique qui sentait la merde par moments. Souvent même.
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Ils repartirent de chez les Wentworth à la fois perplexes et inspirés. Ils n'échangèrent que peu de paroles sur le chemin du retour. Mais Jenny se demanda s'ils ne devaient pas se montrer un peu plus ambitieux dans leurs plans d'avenir. Ne serait-ce que pour Jimmy. Après tout, ils pouvaient s'élever dans "la société" anglaise, maintenant qu'ils n'en faisaient plus partie.
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Tout le monde parlait de ce personnage fascinant, et elle ne gardait que le souvenir d'un homme si banal et si miteux qu'il avait dû s'envelopper d'une peau de gorille et d'un grand chapeau pour cacher au monde ce qu'il avait d'anodin. C'était peut-être cela, sa plus belle et sa plus grande escroquerie.
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On leur avait dit de fermer leur porte quand ils partaient, mais ils n'écoutaient pas, ils étaient confiants.
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Je me cognais tellement en titubant que je crus que la pièce avait au moins 6 murs.
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Le titre, un peu mystérieux pour le néophyte, trouve son explication dès la première page du roman. Nous suivons, en même temps que les futurs sapeurs-pompiers volontaires du petit village de Saint-Romain, une formation sur la lecture du feu. Il s'agit, avant de rentrer dans un bâtiment en flammes de déterminer la nature de l'incendie, de le lire pour ne pas être pris au piège.

J'ai dévoré en une soirée ce polar court mais dense. Les interventions se succèdent : accident de la route, personne retrouvée inconsciente, feu de cheminée et le lecteur en vient peu à peu à connaître les pompiers qui constituent la brigade de ce bourg du Périgord. J'ai surtout pris conscience que leur univers est très particulier, mélange de discipline quasi-militaire et de plaisanteries de vestiaire. Ces hommes ordinaires doivent affronter des situations qui elles ne le sont pas. Pris dans l'action, ils agissent avec méthode mais rétrospectivement, ils sont poursuivis par les images horrible, les scènes dramatiques qu'ils ont dû gérer. On ne voit pas impûnement la mort en face si souvent. Les pompiers finissent par développer une carapace et surtout par avoir besoin de se retrouver souvent entre eux pour parler de ce qu'ils vivent. Comment ceux de "l'extérieur" pourraient-ils les comprendre ?

L'auteur nous plonge tour à tour dans la conscience des nouveaux par exemple Louis Blondel, 42 ans, et le besoin de se prouver qu'il peut encore briller aux yeux des autres ou dans celle des plus anciens, Kaplan qui ne trouve pas l'âme soeur tant son métier et sa fonction de pompier l'accaparent.

L'intrigue policière est,elle, un peu mince. Deux anciens sont intervenus un soir pour secourir un vieil homme inconscient et ont empêché un nouveau de pénétrer avec eux dans la maison, faisant fi du règlement. Que s'est-il passé lors de cette intervention de routine ?

Ce petit polar profondément humain m'a beaucoup appris sur l'envers du décor : adieu l'image d'Epinal du camion rouge qui fait pin-pon et du pompier jeune et déterminé ! La réalité est bien plus complexe et met encore plus en avant le courage nécessaire pour répondre toujours présent lorsque le bip sonne dans la maison de ces hommes qui se mettent volontairement au service des autres.

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"Courage et dévouement." Tous ces pompiers sur des assiettes, en statuettes, sur des affiches qui sortaient des flammes en tenant un gosse dans les bras.

Et puis cette autre affiche... il n'avait pas résisté, il avait rapportée chez lui et accrochée dans l'arrière-boutique : un pompier de dos qui regardait un mur de feu. Un effet de trompe-l'oeil sur l'affiche : comme si des flammes dévoraient le papier. Puis ce slogan schmaltzique qu'il adorait : " Allez en enfer checher quelqu'un, revenir avec." p 189
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Il appela Jean-Louis ce soir-là et lui demanda s'il lui rachèterait le poney. Jean-Louis répondit oui, mais "au prix de la mort". Mark eut un moment de panique et voulut savoir ce que ça signifiait.

"Ben au prix de la viande, quoi, au prix que paierait l'abattoir. Je te le rachète pour son poids.
- Mais tu vas le tuer ?
- T'inquiète donc pas. Si tu veux que je le reprenne, je le reprends. Mais au prix de la mort.", répéta-t-il.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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