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Critiques de Louise Doughty (16)
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Portrait d'une femme sous influence

Yvonne est au tribunal où elle est accusée de complicité de meurtre.

Son amant a tué un homme qui l'avait violée.

Généticienne de renom, elle a eu jusque là une vie rangée, un mari qu'elle aime, deux enfants devenus adultes.

Sa récente aventure avec un homme qui la fascine va remettre toute sa vie en question.

Jusqu'au milieu du livre, je me suis demandé maintes fois si je n'allais pas abandonner.

Cette profusion de détails, typique de la littérature anglaise, m'agaçait bougrement.

La confusion du récit n'aidait pas non plus.

Et puis, à partir du procès, j'ai eu un regain d'intérêt.

Avouons le, je suis vraiment contente de l'avoir enfin terminé.

De plus, le titre original « Apple tree yard » devenu « Portrait d'une femme sous influence » me semble assez inapproprié quant à sa traduction .
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Portrait d'une femme sous influence

Un roman érotico-thriller d’une romancière britannique à succès. Le personnage central, Yvonne, se retrouve en prison pour meurtre ou complice de meurtre. De là, nous est retracé le cheminement de sa vie qui l’a menée sous les verrous. Pourtant une vie sans histoires jusqu’au jour où tout bascule ! Si son couple était resté sans faille, si ses enfants l’avaient aussi soutenue, si elle ne s’était pas retrouvée à la cinquantaine au point de non-retour vers une vie plus sexuellement active et si son travail de généticienne l’avait toujours autant passionnée, sans doute aurait-elle passé son chemin et disons-le tout cru n’aurait pas cédé à la tentation. Mais voilà, elle croise le chemin d’un séducteur avéré qui n’en fait qu’une bouchée.

Si cela n’avait été que cela, juste une histoire de sexe mais non, il faut voir plus loin et comprendre tout ce qui fait le sel des débats des jurés de la Haute Cour criminelle de l’Old Bailey dans le West End londonnien. Les non-dits qui s’accumulent jusqu’à nuire à la défense du principal accusé, le mytho Mark Costley. Heureusement pour lui qu’il a une avocate très douée qui arrive à démêler le vrai du faux – un imbroglio très savant et un final tout aussi retournant ! Qui l’eut cru. J’ai lu jusqu’à la fin cette très belle plaidoirie en faveur de la libération de ces deux accusés condamnés pour une faute aussi lourde qu’un meurtre commis de sang-froid et j’ai apprécié page 381 la petite phrase susurrée à la poitrine de son amant par Yvonne. Je n’ai pas regretté d’avoir été jusque là et bien après dans ma lecture. J’ai vu parmi les lecteurs de ce livre sur Babelio qu’il y a eu une adaptation cinématographique avec Emily Watson dans le rôle d’Yvonne : Apple Tree Yard et je regrette d’avoir manqué sa diffusion sur Arte. En tout cas, j’ai aimé toute la psychologie des intervenants et finalement suis contente de l’avoir lu avant d’en avoir vu le film.

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Quai numéro 7

Excellent roman, assez déroutant par son angle d’attaque mais dont le suspense reste intense jusqu’au bout.

Tout commence dans la petite gare de Peterborough, à l’aube, sur le quai numéro 7. Un homme se jette sous un train, sous le regard d’un employé qui est impuissant à le sauver et d’un esprit, d’une âme – la narratrice – qui peine à se situer, à identifier les circonstances qui l’amènent à errer dans cette gare.

Puis, petit à petit, Lisa se souvient, fugitivement. Les employés de la gare - Dalmar, Melissa (la responsable de Peterborough) – l’agent Lockhart de la police des transports ferroviaires, Caleb le voyageur au regard si triste, tous concourent à ce que progressivement les conditions de son décès se fassent jour.

Quand Lisa rencontre Matty, docteur spécialisé en orthopédie, elle est sûre d’avoir tiré le gros lot. La trentaine, enseignante, elle a eu de nombreuses relations amoureuses mais rien de très important. Lui est beau, charmant, attentionné et les premières semaines se déroulent comme dans un rêve. Et puis, Matty la surprend par des réactions disproportionnées, consulte son téléphone en cachette, la dénigre parfois pour finir par l’humilier …

Que s’est-il passé réellement lors de cette nuit où un train l’a brutalement emportée ? Lisa, à bout de souffle, s’est-elle suicidée ? Matty l’a-t-il poussée ? Il faut attendre les dernières pages pour savoir le fin mot et on ne boude pas son plaisir.

Un thriller bien mené, qui raconte une histoire assez classique de maltraitance psychologique. Toutefois, le traitement est plutôt original et les personnages sont très attachants.



Challenge MULTI-DEFIS 2021

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Je trouverai ce que tu aimes

Ce qui arrive dans la vie de Laura Needham est la chose que tout à chacun redoute lorsqu'il devient parent : perdre son enfant. Comment peut-on imaginer survivre à la mort de son fils ou de sa fille ? Pourtant, il faut bien continuer sa route, pour ses proches, pour que justice soit faite, être là malgré la perte, malgré l'innommable, ne pas fuir, ne pas se retourner, avancer. Tout cela est facile à dire mais quelle serait notre réaction face à une situation pareille ? L'état de notre esprit et de notre corps ? Colère ? Désir de vengeance ? Désespoir ? Culpabilité ? Envie de mourir?

La fille de Laura, Betty, a neuf ans quand elle se fait mortellement renverser par un chauffard. D'abord effondrée, la mère est très vite hantée par des sentiments confus et contradictoires, jusqu'à ce qu'une pensée l'obsède jour et nuit ; retrouver l'assassin de sa fille. Le mettre dans la même posture, lui arracher ce qu'il aime le plus au monde afin qu'il ressente aussi cette effroyable douleur.

Cette tragédie fait remonter à la surface des souvenirs pénibles chez Laura ; le décès de son père, la maladie de sa mère, le divorce avec David le père de ses enfants, la nouvelle femme de ce dernier. Par flashback, le lecteur découvre alors sa vie d'avant. Ce procédé permet de comprendre les réactions de Laura dans le présent, cela affine sa personnalité, le fonctionnement de sa pensée, mais alourdit incontestablement l'histoire. Certains passages – comme la rencontre avec David – n'apportent pas grand chose au récit.

D'autres moments – après l'accident – sont en revanche très crédibles, comme le regard des gens posé sur Laura, empli de pitié pour les uns, fuyant pour d'autres (de peur que la détresse soit contagieuse). L'épreuve vécue par Laura l'a rendue dure avec elle même et avec les personnes qui l'entourent. Le chagrin, l'injustice, l'inconcevable emmènent cette femme dans des contrées jusqu'alors inconnues pour elle, proche de la folie.

On lit ce roman comme un thriller, au rythme des pensées et des attitudes de cette mère, parfois choquantes. Je ne sais pas si cela est dû au thème abordé, à certaines scènes difficiles ou à la froideur de Laura qui empêche toute empathie, mais je sors de cette lecture avec une impression en demi-teinte, une sensation de malaise.


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Quai numéro 7

Louise Doughty livre à ses lecteurs une histoire original et intrigante puisque son personnage principal - la narratrice - est un spectre errant dans les limbes du lieux de sa mort, le temps qu'il trouve le repos éternel.



Un roman - un polar ? 100% psychologique où tout réside dans les mots, l'écriture, le style, et, dans lequel se dégage une atmosphère sombre, dure, violente ainsi que pleine de sous - entendu.



Louise Doughty est une romancière à découvrir, et, à lire.
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Quai numéro 7

Un quai de gare, un matin, tôt en Angleterre. Un homme âgé se présente sur le quai numéro 7. A l'arrivée d'un train de marchandises, l'homme saute. Une jeune femme à ses côtés a essayé de l'en empêcher. Mais elle n'a rien pu faire. Elle est morte au même endroit 18 mois plus tôt et depuis elle erre dans cette gare, en tentant de comprendre qui elle est. Elle suit le personnel de la gare. Ce suicide va la pousser à sortir de cette torpeur et à enquêter sur son passé. Pourquoi est-elle décédée dans cette gare ? La police a conclu un suicide. En était-ce vraiment un ?



Ce roman a été une agréable surprise. A travers son histoire, l'autrice aborde le thème de l'emprise, de la manipulation, de la peur mais aussi le deuil, parfois impossible, l'absence, le manque. J'ai beaucoup aimé la fin où elle traduit le désarroi de ceux laissés derrière, sans réponse. Un très beau livre.
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Quai numéro 7

Quand le temps gonfle, s'étire et se replie. Un temps mouvant, malléable, presque palpable. Flou, dans l'abolition des limites d'un passé devenu présent éternel, dans la porosité de la frontière entre la vie d'avant et la vie d'après. La mort.

Quand l'absence de frontières en devient une, celle d'une éternité pour vous hanter.



C'est le temps du crépuscule avant la nuit; à la trouble indécision d'une possibilité de la lumière qui ne cesse d'y croire malgré les zones d'ombre menaçant de tout engloutir.

Le crépuscule sans fin d'une vie sous la menace constante de la nuit éternelle d'une épouvantable limpidité aux frontières définies par l'Autre.



Lui qui s'épanouit dans la possession, qu'il confond avec la prévenance. Lui qui, par sa violence et son emprise, assoit son territoire affectif, physique et moral. Lui qui définit les limites de son corps et de sa pensée à elle. Qui lui appartiennent à lui.

A elle, les barreaux d'une prison intérieure, les lisières de la nuit intime d'une vie d'avant hantée par la violence. Par les zones d'ombres qui grandissent en elle, jusqu'à l'engloutir.

A elle, la prison extérieure, ténèbres éternelles aux frontières infranchissables de la vie d'après. Reliée à l'ancienne par la constante obscurité, par la perte définitive de cette humanité qui lui aura si longtemps été refusée.

Affranchie des limites de son corps, qui lui avaient été si longtemps niées, elle ne sera plus que conscience, flottant dans un univers qui lui appartient désormais.

Libérée des autres. Libérée d'elle - même.



" Quai Numéro 7" est le récit prenant, glaçant d'une tragédie annoncée par son martyr, victime d'un destin implacable avançant sous les traits de l'emprise et de la manipulation.

Commençant par sa funeste fin, comme pour mieux souligner son inéluctabilité, la narratrice remonte le fil de sa nuit intérieure pour que ne cesse jamais la possibilité de la lumière.

Pour elle. Pour nous.

Une claque!
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Portrait d'une femme sous influence

Dès le début, on apprend que la narratrice, Yvonne, est face à un jury populaire, mais pour quels faits et quel est son mystérieux coaccusé, on ne l'apprend que petit à petit. La construction parsème savamment le récit d'Yvonne d'informations, afin de ne pas en dévoiler trop, jusqu'aux révélations finales, et je peux vous assurer que l'effet page-turner est incontestable… Un petit week-end suffit pour avaler les 380 pages ! Si on doit le rattacher à un genre, c'est le suspense psychologique qui lui convient le mieux. Tout ne se passe pas lors du procès, par un retour en arrière Yvonne narre la rencontre inattendue qui va pousser la sage scientifique à la passion, à l'infidélité. Jusqu'à un événement qui la frappe et la laisse comme sidérée, et bouleverse sa vie.

Ça fait un peu mélo dit comme ça, mais c'est vraiment bien fait, et il est impossible de ne pas se demander ce que l'on ferait à la place d'Yvonne, qui tente de s'expliquer à elle-même, et de faire comprendre à ses proches, ce qui lui est arrivé. L'écriture est fluide et mène avec dextérité jusqu'aux révélations finales.

Ce n'est certainement pas le roman de l'année, mais vraiment une bonne surprise et une parenthèse de lecture londonienne bien agréable : le titre original Apple Tree Yard fait en effet référence à une ruelle du centre de Londres qui aura une importance fatale lors du procès.
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Portrait d'une femme sous influence

Comme l'affirme Douglas Kennedy sur la couverture et pour une fois, je suis d'accord avec les avis des écrivains célèbres, c'est un véritable page-turner. J'ai longtemps accusé ce genre de témoignage d'une sorte de cooptation, il s'agit souvent de Stephen King qui a le temps d'écrire un roman de 1000 pages par an et de de lire 1 livre par jour, quelle productivité !!

En bref, je recommande cette lecture, livre bien écrit, on ne s'ennuie pas une seconde et quelques twists bien croustillants. Le livre a été adapté en série (Apple Tree Yard)
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Portrait d'une femme sous influence

J'ai eu une très bonne surprise avec ce livre que j'ai choisi un peu rapidement et au hasard lors d'un passage à la bibliothèque.



Une généticienne réputée voit sa vie bien rangée et un peu terne voler en éclat suite à la liaison passionnée et clandestine qu'elle entame avec un homme rencontré par hasard et qui la mènera jusqu'au box des accusés d'un tribunal.



L'intrigue est impeccablement construite. Elle ne se dévoile que petit à petit dans un crescendo très bien mené qui donne envie de touner page après page. Les personnages sont très bien saisis et la mécanique implacable de l'histoire est admirable. On se sent happé par l'enchaînement des événements qui met bien en lumière la mécanique infernale dans laquelle nous emmènent les mauvais choix.



Bref, une bien belle decouverte qui n'a pas été sans m'évoquer les ouvrages de Douglas Kennedy.
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Portrait d'une femme sous influence

Une femme d'une cinquantaine d'année se lance dans une relation adultère dont les limites sont définies par l'homme qu'elle fréquente . Il n'est pas question de voir évoluer cette rencontre vers une histoire de couple , l'un comme l'autre ne veulent pas détruire leur vie de famille. Les rendez-vous sont surtout consacrés au sexe et à quelques échanges . On sent très vite qu'elle projette sur cet homme une image qui ne correspond pas forcément à la réalité. Elle en "pince" pour lui, tant pour le sexe dangereux et excitant qu'il lui propose que pour le regard qu'il porte sur elle , reconnaissance dont elle a besoin.



Rien de bien grave sous les tropiques sauf qu'un évènement va faire basculer la vie d'Yvonne, au cours d'une soirée professionnelle elle est violée par un collègue . A partir de là, le roman bascule sur ce que devient une femme violée, quel regard porte-t-elle sur elle même , quelle image lui renvoie la société , l'a-t-elle "cherché", quelle place pour le violeur quand il fait partie de l'environnement....



Le récit se fait du point de vue d'Yvonne au cours d'un procès dont nous comprenons la teneur au fur et à mesure de son récit.



Un roman qui n'est pas aussi "addictif" que je le pensais mais qui est néanmoins intéressant à lire .
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Portrait d'une femme sous influence

un récit inégal, une intrigue trop descriptive et des protagonistes auxquels on ne s’attache nullement.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Portrait d'une femme sous influence

J'ai choisi ce roman par hasard dans un Waterstones en Angleterre. La couverture anglaise est suffisamment neutre pour qu'on ne sache pas de quoi il parle, même si je l'ai classé dans la catégorie polar avant de l'ouvrir à cause du noir et du commentaire de S.J Watson. J'ai été rassurée sur mon choix quand j'ai vu que Kathel était presque surprise de l'aimer. C'est là aussi que je me suis rendue compte que la couverture française m'aurait totalement rebutée. Et comme Kathel, j'ai été surprise de l'aimer. Il m'a un peu rappelée Comme ton ombre d'Elizabeth Haynes sans doute parce que c'est un roman psychologique qui joue sur le suspense et dont la narratrice est une femme. Je ne vais pas vous dire qu'il y a beaucoup de suspense, même si j'ai aimé le petit twist final. Ce sont surtout les réflexions sur la manière dont une femme qui réussit doit se battre contre la testostérone masculine qui m'ont beaucoup plu, ainsi que de nombreuses réflexions sur le rapport des parents avec des enfants qui sont de jeunes adultes (je me suis reconnue dans cette mère qui se force à ne pas poser de questions), sur le couple et sur la culpabilité que l'on fait peser sur les femmes. Et j'ai aimé l'angle sous lequel elle aborde l'affaire Strauss Khan.


Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Portrait d'une femme sous influence

J’ai lu Portrait d’une femme sous influence, présentée par Douglas Kennedy sur le bandeau de couverture comme un page turner. Le livre s’ouvre sur un procès, on est dans la tête d’une femme et forcément on a envie de savoir pourquoi elle se retrouve dans cet endroit, elle qui a l’air dépassée par la situation. Flashback sur le début d’une liaison avec un homme qu’elle retrouve pour des étreintes passionnées dans des lieux publics.



Sans être totalement captivée, j’ai lu avec plaisir les deux premières parties du roman mais la troisième partie entièrement consacrée au procès m’a ennuyé. Pour le côté page turner, c’est raté.
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Je trouverai ce que tu aimes

Déçue. Après un début émouvant, on tombe dans le n'importe quoi et le sordide.
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Portrait d'une femme sous influence

Avec ce Portrait d'une femme sous influence, la romancière Britannique Louise Doughty nous fait passer du roman sentimental au thriller angoissant. L'auteure sait tenir ses lecteurs en haleine avec un suspense grandissant et une intrigue bien construite. Malheureusement, on peine à s'attacher aux personnages et même à croire en leur rencontre.
Lien : http://avisdupublic.net/crit..
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