Louise Penny

Beaucoup de choses peuvent se cacher dans le silence. Ou du moins tenter de s’y cacher. » La plupart des émotions, savait-il, finissaient par sortir. Surtout la colère.

Le jardin du père abbé avait atteint un équilibre entre ombre et lumière.
Mais maintenant, en automne, il semblait être en train de mourir. Cela, cependant, faisait partie du cycle naturel. Ce ne serait pas normal si toutes les plantes étaient perpétuellement en fleur.

Il passe sa vie à chercher des indices, à établir des liens entre différents éléments, à recueillir des preuves. Mais quand quelque chose est là juste sous son nez, il ne le voit pas. Trop près, j’imagine.

Annie Gamache n’avait rien de ce qu’il avait toujours trouvé attirant chez une femme. Mais elle savait quelque chose que la plupart des gens n’apprennent jamais. Elle savait à quel point c’était fantastique d’être en vi

« Quoi qu'on fasse, notre conscience nous trouve. Le passé refait toujours surface.
Voilà pourquoi, savait Gamache, il était essentiel d'être conscient des actions accomplies dans le présent. Car le présent devenait le passé, et le passé grossissait, et vous suivait.
Et vous trouvait. Comme il avait trouvé l'Ermite. Et Olivier. Gamache avait regardé longuement le trésor sans vie, dur et froid, dans sa main.
Qui n'aurait pas peur de ça? »
Une cinquième enquête de l'inspecteur Gamache dans le village de Three Pines pour trouver l'assassin du vieil ermite.

La sonnerie retentit de nouveau. C'était un son qu'ils connaissaient bien. Il était différent de celui des autres téléphones. Il annonçait une mort.

Gamache était venu à Three Pines au cours d'enquêtes précédentes et, à chaque fois, il s'y était senti à sa place. C'était un sentiment fort. Après tout, que desirait-on, sinon être à sa place ?

La magie ne fonctionne peut-être que lorsqu’on ne la cherche pas.

Beaucoup d’artistes et d’écrivains gardent le secret sur leur œuvre. Il en est toujours question dans les journaux. Puis, après leur mort, on découvre une œuvre et elle vaut une fortune.

Il est assez facile de se mettre un doigt dans la gorge et de vomir. Cela fait toute une impression.

Notre seule valeur, c’est notre crédibilité. S’ils se mettent à croire qu’on accepte des œuvres non pas sur la base de leur valeur artistique, mais parce qu’on aime l’artiste, comme une clique d’amis, on est foutus.