Lorsque l’auteur m’a proposé de lire son roman, j’ai de suite dit « Oui, oui, mille fois oui » à cause du titre.
Oui, je sais, achevez-moi… les mort-vivants et moi, c’est juste une très très grande histoire d’amour.
Bon alors aucun zombie à l’horizon, hein!!
Je me suis faite avoir comme une bleue!! :p
Non mais je m’en doutais en fait… Nous sommes ici dans un polar humoristique pas dans un roman horrifique!
Oui, oui, un polar humoristique…
Je ne connaissais absolument pas!
Il faut dire que je lis peu de polar (bien que de plus en plus, quand même!) et peu de livres qui font rigoler donc forcément.
Le début du roman a été un peu déroutant mais surprenant.
Un polar où notre héros Lucius von Lucius va devoir percer un mystère mystérieux à base de secret hyéroglyphé sur une peau de mouton fossilisé et de cadavre qui se la joue Highlander.
Le héros vient apostropher le lecteur de temps en temps, j’ai trouvé cela assez sympa mais par contre, j’ai trouvé les jeux de mots un peu trop présents par moment.
Cela n’a absolument pas dérangé ma lecture mais je me suis dit « C’est un peu lourd, là » à plusieurs reprises.
C’est sûrement le genre qui veut cela et beaucoup de gens risquent d’y trouver leur compte mais c’est vrai que pour moi, un peu moins de jeux de mots, cela aurait sympatoche.
Cependant, j’ai trouvé cet univers déglingo sympathique comme tout.
Les références sont assez marrantes et l’histoire vraiment prenante.
Pour vous faire une idée du style du l’auteur, je vous laisse lire sa biographie:
Luc Doyelle est un enfant de la Baule. Arraché à sa famille suite au crash du bus 144 détourné sur Naypyidaw par un commando poujadiste, il est recueilli par une panthère noire et un ours dans la jungle birmane.
La fin de l’adolescence ayant permis la disparition de quelques boutons d’acné, il décide de se confronter à la civilisation, s’établit au Cap d’Agde et organise des tournois de strip poker dans les camps naturistes de la région, accumulant durant ces années une véritable fortune. Fortune qui lui permettra, quelques années plus tard, de remporter le fameux prix Congourt pour son premier roman : « L’être et le nez en trompette ».
Aujourd’hui, Luc Doyelle vit retiré du monde à cinq minutes de La porte de Champerret et organise des combats de koalas dans les bas-fonds de Neuilly et Courbevoie.
La police n’a jamais pu le prendre en flagrant du lit.
Voilà, c’est tout à fait cela le style Luc Doyelle. :)
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