Lyliane Mosca

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse non rémunéré, « La Jeune fille aux silences », roman de Lyliane MOSCA. J'ai retrouvé avec grand plaisir la jolie plume de cette auteure dont j'ai lu tous les ouvrages.



Lyliane MOSCA nous emporte en 1972 dans un petit village de l'Yonne où nous faisons connaissance avec Fanette, fille d'un couple de paysans dont le père la rejette et lui laisse effectuer toutes les corvées à la ferme familiale. Fanette, qui n'est pas bonne élève en classe, est l'objet de moqueries de la part des écoliers. Elle se lie toutefois d'amitié avec Théotime, un jeune garçon issu d'une famille aisée qui est très intelligent et heureux en famille. Bien que tout semble opposer les deux jeunes gens, leur amitié se transforme, au fil des années, en un amour sincère.

Fanette parviendra-t-elle à cacher son lourd secret ?



L'auteure nous offre une belle histoire, dure et tendre à la fois et l'on ne peut que s'attacher à la jeune héroïne qui est volontaire, courageuse, déterminée et très gentille.

Lyliane MOSCA aborde divers thèmes outre l'amour, tels que la jalousie, les secrets de famille, l'illettrisme, les difficiles conditions de vie en milieu rural...



J'ai beaucoup aimé cet ouvrage captivant dont les nombreux rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement fort surprenant et je le recommande aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un très bon moment de lecture.



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Une histoire pleine de tendresse mais aussi des moments très durs

Un amour de jeunesse,des secrets et pleins de rebondissements et de suspenses pour cette belle histoire dont on apprécie fortement l'héroïne,Fanette tant par sa beauté décrite et que par sa belle personnalité

En regardant la couverture, je pensais que j’allais être face à un thriller puis en lisant la quatrième, je me suis rendu compte que c’était plutôt une fiction 😉. Mais ça ne m’a pas empêché de le lire et j’en suis bien ravie !!!



~ Juliette est partie vivre à la campagne dans une vieille maison qu’elle a héritée. Elle est femme de ménage chez des particuliers et intrigue son voisinage et ses employeurs car ses manières laissent à penser que ça n’est pas son vrai métier mais une sorte d’échappatoire à quelque chose.



~ Juliette va apprendre à aimer la nature environnante, la vie simple, les gens qui l’entourent et changer de comportement et d’attitude. Elle est venue dans ce coin perdu pour vivre une quelconque pénitence mais en vrai elle va trouver bien plus !!!! On va assister à la renaissance d’une femme et franchement, j’ai vécu un très bon moment de lecture.



~ l’autrice a su me garder en haleine jusqu’à la fin du roman. J’ai vraiment bien aimé cette histoire. Je me doutais de certaines choses mais pas à ce point …



~ Je vous conseille vivement ce livre si vous aimez les fictions contemporaines qui parlent de renouveau, d’espoir, de pardon, d’amour.



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Ce livre fut une belle surprise!

Je n'en attendais rien, je ne connaissais ni l'auteur, ni l'histoire et personne ne me l'avait recommandé.

Je l'ai choisi à la bibliothèque, par hasard.



Tout d'abord, je pense qu'il faut préciser que ce livre aborde un sujet délicat : les jeunes mères pauvres qui sont obligées de laisser leur bébé chez elles pour aller allaiter les bébés des familles riches !



Car à cette époque, un bébé non allaité risquait plus de mourir car les maladies sont importantes !

Il est donc très difficile pour ces femmes de risquer de perdre leur bébé en laissant sa famille le nourrir avec du lait artificiel car leur lait est donné à un enfant riche dont la mère n'a pas envie de servir de nourriture sur patte !



Mais voilà, l'attrait de l'argent ou le fait de n'avoir pas le choix font que ces femmes laissent leurs familles et s'en vont à Paris.... où elles découvrent un nouveau monde!



En effet, à Paris, dans ces famille riches, elles sont choyées, bien nourries, bien logées, rémunérées et surtout exempt de toute tâche ménagère : il ne faudrait pas qu'elles se fatiguent et que leur lait soit moins bon!



Mais malgré cette belle vie, certaines mères n'arrivent pas à oublier leur bébé et comptent les jours avant de les retrouver...

Juliette est une femme de ménage. Elle a plusieurs clients dont chacun à un caractère bien différent. Juliette aime ses patrons, aimé son travaille et ses patrons lui rendent bien même si elle n'est clairement pas la meilleure femme de ménage au monde. En effet, ce n'est pas son véritable métier. Juliette fait cela pour expier une faute. Quel terrible secret cache son éternel sourire ?

J'ai aimé ce livre dont la plume est légère et fluide, c'est une lecture très agréable.

J'ai aimé suivre Juliette dans sa tournée de ménage et découvrir ses employeurs. Elle aime ce qu'elle fait et surtout prendre soin des autres. Elle est très attentive à ses patrons et devine leurs secrets, tout en essayant de les aider au mieux dans leur vie personnelle.

J'ai aimé la relation qui se noue avec Hugo, homme des bois lui aussi écorché par la vie et un drame personnel.

Ce n'est ni un feel good ni un livre triste, je le trouve positif. Il parle de rédemption, de résilience. Donne l'espoir d'une seconde chance, redonne foi dans la gentillesse des gens.

J'ai cependant moins aimé la fin, que j'ai trouvée trop rapide.

C'est un livre qui vous fera passer un bon moment et que j'ai pris plaisir à lire.

Elle s'appelle Juliette Demonget. Elle vit seule avec son chat Ghost. Discrète femme de ménage dans un petit village champenois où on la nomme "la dame triste", elle semble vouloir oublier une vie antérieure. Quel fardeau porte-t-elle ?

De quel acte cherche-t-elle à se racheter en s'obligeant à ce travail fastidieux qui ne semble pas correspondre à ses compétences ni à son milieu ?...

La couverture de ce roman m'avait intriguée et donné l'envie de découvrir l'écriture de Lyliane Mosca. J'ai aimé le style fluide et les chapitres courts qui font découvrir peu à peu la personnalité de l'héroïne en quête de rédemption. Chacun de ses employeurs cherche à percer le secret qu'elle ne parvient pas à dévoiler. L'auteure montre que, derrière sa carapace, chaque être humain cache une part de fragilité.

Je remercie Netgalley et les éditions Presses de la Cité pour cette lecture plaisante.

#NetGalleyFrance

#Mysterieusejuliette

Le commentaire de Carole :

Juliette, une jeune femme de 35 ans, citadine ayant une carrière florissante, décide de tout laisser tomber pour aller vivre à la campagne. Par choix, elle décide qu’elle sera femme de ménage, elle qui n’y connaît rien dans ce domaine. Elle fait de belles rencontres avec les gens qui l'engagent. Elle découvre que ceux-ci se confient facilement autant sur leurs joies que leur peine. Ils n’ont pas tous un caractère agréable, mais Juliette s’y prend d’une manière très humaine pour les amadouer. La rencontre avec Hugo, le fils d’un de ses voisins, va venir changer son quotidien. C'est un homme attirant, mais dans ses yeux une tristesse s’est installée. La forêt est le lieu où il se sent le mieux. Difficile d’approche, Juliette va tout tenter pour attirer son attention. Juliette avait une mission bien précise en allant vivre à la campagne, elle voulait se punir du mal qu’elle a fait à Laurette. Remplie de culpabilité, elle s'acharne à ne pas dévoiler son secret. Pensant bien cacher son jeu en jouant le rôle de femme de ménage, elle restera surprise de constater que ses employeurs la soupçonnent de cacher quelque chose. De fil en aiguille, chaque personnage dévoilera une confidence qui fera réaliser à Juliette que personne n’est parfait. Ce roman m’a charmé par sa touche humaine. Juliette est un personnage qui a toute mon admiration. L’auteure a bien mené l’intrigue et a su mettre les bons mots pour nous attendrir. Une petite pépite à lire qui vous fera passer un bon moment et découvrir des personnages formidables.
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Je ressors un peu déçue de la lecture de La Demoiselle à l’Eventail. L’histoire avait du potentiel, avec une jolie rencontre, des secrets, une disparition, des intrigues amoureuses, etc. Mais tout ceci est traité de manière très lisse : l’autrice aligne les faits sans insuffler de rythme, sans s’attarder davantage sur les événements importants que sur les petits faits du quotidien qui agrémentent le récit. Cela donne un joli portait des régions qu'elle décrit (Menton et la campagne haut-marnaise), mais le ton reste trop monocorde à mon goût.

Tandis qu’on se rapproche du dénouement, il y a beaucoup de "heureux hasards" qui finissent par faire perdre de sa crédibilité au roman.

J’ai lu avec plaisir l’Anthologie Champardennaise du Polar 2018, éditée par Doud’éditions. Chaque texte d’un niveau excellent apporte sa nuance de sombre, se référant au genre.



La première nouvelle de Serge Breton Le Pantin de Porcelaine, nous ramène à l’enfance avec les pensées en italique d’un petit garçon tandis que deux personnages dont l’un peu recommandable discutent chez lui. Cet auteur connaît bien les mécanismes du genre puisqu’il est membre de l’association 813 référente en matière de Polar. J’ai vraiment bien aimé le ton et la forme de cette nouvelle.

Place ensuite à Guy Capet avec Meurtre sur la FM. En tant qu’ancien journaliste - et aussi auteur de nombreux ouvrages - l’idée était toute trouvée de mettre en scène un de ces confrères imaginaires au caractère rigolard, JP qui est attendu pour démarrer son émission… il est en retard. Agréable à lire car on ne s’ennuie pas à découvrir les pistes et rebondissements jusqu’au dénouement.

Jean-Claude Czmara nous offre Meurtres avortés, assassinats réussis. Le niveau du langage définissant ce couple de paysans tout droit sortis de la Champagne profonde est savoureux. Humour noir que j’ai beaucoup apprécié. Chipotages et idées noires du sieur Maxime et de sa femme Gilberte. Le début donne une bonne image de l’ambiance au sein de ce couple. « Gilberte observe Maxime. Maxime observe Gilberte. Vingt-cinq ans de vie commune ! » Ça va vite dégénérer et c’est un pur bonheur de lecture. Bravo ! Alors que cet auteur est plutôt spécialisé dans les beaux livres sur le patrimoine régional. Je ne m’y attendais pas. Je recommande.

Le lion de ma sœur de Bruno Dehaye nous conte une histoire plutôt loufoque. La sœur du narrateur revenue de vacances du Kenya affirme avoir ramené un lion qui ne doit pas sortir de sa chambre. En tous cas, lui n’a pas le droit d’entrer dans cette pièce. On hésite entre « est-ce vrai ou pas ? ». Une idée vraiment sympa d’un auteur qui publie chez De Borée et qui a commencé avec des textes de SF pour fanzines. À découvrir.

Olivier Dupaix auteur de plusieurs romans croit que C’est en été qu’il faut mourir. Longue histoire d’un face à face entre un commissaire, Aaron, et le narrateur, Herbie, qui a l’air de ne pas en mener large au début. Ils seraient d’anciens potes cambrioleurs. Une étude psychologique, je dirais car les rôles ne sont pas équilibrés. Le narrateur serait coupable d’un meurtre et le commissaire cherche à lui faire avouer. Exercice de style parfait avec une fin dont on ne s’attend pas. Un must dans le genre !

Patrick Drouot qui a fondé la ME « Doud’éditions » et publié cette anthologie est un auteur chevronné, connu et reconnu dans notre région. Son texte Le petit chat est mort révèle son amour pour les mots à double sens, les expressions savoureuses. Titre qui ne donne aucune indication sur ce qui va se passer. Histoire de truands, texte d’une noirceur assumée.

L’odeur de la nepeta par Thierry Dufrenne, auteur de thriller chez Ex Aequo promet une belle balade en compagnie d’un fin limier adepte des flashs énigmatiques, mais payants. Un certain Homère raconte au narrateur sa plus curieuse affaire de l’année. Scénario subtil et plein de surprise.

Dominique Edler, auteur très prolixe, édité au Pythagore, livre là, une nouvelle que j’ai particulièrement savourée. Un twist final digne des grands écrivains. Un style impeccable. Retenez son nom. Pour moi, c’est Le passeur qui obtiendrait la meilleure note. Un sans-faute.

Armand Gautron avec Petit matin blême ne déçoit pas non plus. Auteur également édité par Le Pythagore, il connaît la musique au sujet des sujets glauques et là, on est servi. Autour de la difficulté à supporter sa moitié…

C’est ma vie. de Didier Larèpe, texte qui sous des dehors bon enfant et sous la forme d’un journal, nous plonge dans le quotidien d’un être inconscient de ce qu’il est, de ses actes sordides. En décalage constant avec la réalité. Bien vu. Auteur également de plusieurs romans, noirs, polars, fantasy, SF.

Jean-François Maillet, auteur de nombreux romans en jeunesse et adulte livre ici un texte surprenant Les fantômes d’Éléonore, car bien malin celui qui devinera la chute. Pour une histoire d’argent. Le proverbe, la fin justifie les moyens, résume parfaitement ce scénario diabolique.

Lyliane Mosca, la seule autrice de l’équipe, très connue dans le milieu littéraire, dont les romans sortent chez France Loisirs, Le Pythagore, De Borée, Les Presses de la Cité termine ce recueil de belle manière. Son texte Une rancune tenace m’a impressionnée de par le thème de la rancune, les personnages inhabituels dans ce genre là et la façon de raconter très personnelle. On a affaire à 2 sœurs qui semblent s’entendre à merveille… Les apparences sont trompeuses, n’est-ce pas ?



Pour conclure ce recueil de 12 textes est une pépite. Je remercie Patrick Drouot de me l’avoir fait découvrir. Je ne regrette pas de l’avoir parcouru.

Contrairement à ce que m’a laissé penser la couverture et peut-être aussi un peu la quatrième, ce roman n’est pas un roman à suspense. Du moins, il s’apparente davantage à un roman contemporain. Alors, bien entendu, il y a un peu de suspense, puisqu’il y est question de secret, mais ce n’est pas ce que j’ai retenu de cette lecture.

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Juliette est une jeune femme qui vit de manière assez simple, dans une “petite longère nichée dans la verdure, près de la forêt d’Orient”. Son quotidien est rythmé par son travail de femme de ménage pour différents employeurs. Très vite, nous comprenons que sa situation actuelle résulte d’un évènement passé, que nous soupçonnons tragique. Juliette cache un secret, qui l’a conduite à vivre dans la solitude et à accepter, sans broncher, les remarques des uns et des autres, et de ses employeurs notamment.

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Mystérieuse, Juliette le sera jusqu’à la toute fin de ce roman, et il faudra plus que quelques pages pour apprendre à la connaître. Réservée, pour ne pas dire introvertie, la jeune femme parle peu, écoute beaucoup. Elle met un point d’honneur à bien faire son travail, petite fourmi s’affairant silencieusement à ses tâches. Pourtant, parfois, il suffit d’un geste pour qu’elle se trahisse, pour qu’on s’interroge. Qui était-elle auparavant ?

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Pour autant, Juliette n’est pas un personnage auquel je me suis véritablement attachée. Certaines de ses attitudes m’ont semblé un peu trop irréalistes, certaines situations un peu trop rapides, compte tenu de l’auto-flagellation dont cette dernière semblait faire preuve en début de roman. Malgré tout, j’espérais pour elle la délivrance, pour ne pas dire la résilience.

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La nature est assez présente dans cette histoire, elle agit comme une source de réconfort, elle invite à l’apaisement. J’ai pris plaisir à me balader dans ces jolis paysages, à côtoyer les différents protagonistes qui habitent le récit. Et puis, il suffit parfois de mains tendues qui n’attendent rien en retour, de simples mots qui racontent la vie, d’œufs frais qui ne demandent qu’à être dégustés pour que l’envie renaisse. En cela, la plume délicate de Lyliane Mosca apporte un souffle de légèreté au récit, alors même que la mélancolie et la culpabilité envahissent le cœur de Juliette.

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Une histoire qui a su me toucher et dont il me restera un bon souvenir de lecture.

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Ma chronique est sur le blog.

Caroline - Le murmure des âmes livres

Juliette a changé de vie, de lieu et de métier. Elle s’est retirée dans une longère, héritée de son grand- oncle., à la lisière de la forêt d’Orient. Elle s’y sent bien avec juste pour compagnie, un chat de gouttière qu’elle a adopté, Ghost.. Elle se rend chaque jour à son travail, elle subit les humeurs des uns et des autres. cela ne lui déplait pas. Elle veut oublier le mal qu’elle a fait . Qu’a -t elle donc fait pour s’infliger une telle peine ? Ses employeurs ne sont pas dupes, Juliette a un secret et ne semble ne pas vouloir le dévoiler. Une rencontre bouleversera sa vie, mais lui aussi l’homme des bois cache quelque chose. Deux êtres prêts à s’aimer mais avant il faut arriver à se délivrer , à se dévoiler à l’autre.

Ce roman est basé sur la résilience, la capacité de se relever face aux événements plus ou moins tragiques qui sont sur notre chemin. Le châtiment que Juliette s’impose , la force à se découvrir un autre « moi ». Elle va réussir à se transformer et devenir une autre, plus à l’écoute des autres Peu à peu on apprend que Juliette vivait en ville et était architecte, comme son papa.


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Juliette s’est installée depuis peu dans un petit village campagnard, et travaille depuis en tant que dame de nettoyage. Elle se fait discrète, ne s’autorise aucun plaisir extravagant. Elle veut faire pénitence. Mais de quoi?



Les semaines passant, elle a appris à connaître ses employeurs, qu’elle apprécie de plus en plus. Elle a rencontré ses voisins, craqué sur un homme qui lui plaît. Mais qu’est-ce qui la retient de vivre pleinement ce bonheur?



Je suis bien triste de le dire, mais c’est une nouvelle déception que ce roman, édité aux Presses de la Cité. Pourtant, d’ordinaire, j’y trouve régulièrement mon bonheur. Leurs romans de terroir m’offre ma dose de nature, de douceur, d’histoire familiale et de terrain à labourer. Mais cette fournée n’est pas la bonne pour moi.



Juliette est un personnage en demi-teinte. On sent qu’elle a un passé différent de son quotidien d’aujourd’hui. On apprend rapidement qu’effectivement, peu de temps avant notre arrivée dans l’histoire, la jeune femme ne jurait par les robes de haute-couture et les soirées mondaines.



Mais là, c’est une femme effacée que nous voyons. Chacun sait qu’un choc personnel peut conduire à un changement de comportement, mais une personnalité ne peut évoluerà ce point en seulement quelques semaines… Petit point négatif pour moi.



Bien que ses rencontres avec ses employeurs s’apparentent un peu à de la recherche de développement personnel, j’ai trouvé dommage que l’on ne s’investisse pas plus longuement sur ces personnages.



Enfin, sa rencontre amoureuse, si elle démarre vraiment très bien à mon goût, a des ratés sur la longueur, des réactions en dent de scie.



Je suis donc déçue de ma lecture pour cette fois. Pourtant, j’aime la plume de Lyliane Mosca d’habitude. C’était peut-être le titre à ne pas lire pour moi.
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Nous sommes dans un petit village de la forêt d'Orient, près de Troyes. Juliette, 35 ans, vient de s'y installer, seule, dans la vieille longère léguée par son grand-oncle et fait des ménages chez les habitants du coin. Mais que cache Juliette, elle qui était une architecte d'intérieur de renom et gagnait beaucoup d'argent? Qu'essaye-t-elle d'expier?

Ce roman oppose plusieurs valeurs : la ville vs la nature, la vie frivole et superficielle vs les vraies relations humaines, la vie trépidante vs la valeur donnée au temps. A travers le personnage de Juliette, il montre comment se pardonner d'une faute dont on se sent coupable, comment retisser les fils détendus avec ceux qu'on aime.

Il rend aussi un hommage appuyé aux femmes de ménage et à leur dur labeur, elles qui sont souvent en butte aux critiques de leurs employeurs, qui sont transparentes, voire méprisées, souvent peu ou mal payées.

Ce roman est un feel-good, à l'écriture fluide et agréable, aux personnages attachants, qui détend et apaise.

#MystérieuseJuliette #NetGalleyFrance

Bienvenue dans une petite bourgage de Bourgogne au début des années 1960, où, comme dans tous les villages, tout se sait et où les ragots et les mauvaises langues sont légion. Nous sommes au lendemain de la guerre d'Algérie et, là encore, les mentalités ont du mal à évoluer. Nous suivons une famille au grand ❤ dont le métier n'existe plus aujourd'hui : éclusier. Au cours de l'été 1963, Pierre-Marie, le fils, va vivre une passion amoureuse qui va déterminer toute sa vie.

Le rythme est lent, à l'image du temps qui s'écoule doucement au bord du Canal de Bourgogne où déjà quelques touristes viennent goûter au plaisir de la navigation en péniche.

Même si ce roman n'est pas mon préféré de Lyliane Mosca, j'ai passé un moment très agréable et si le thème vous plaît, je vous le recommande.

Mention particulière pour une librairie de Tonnerre dont j'ai beaucoup aimé le nom : "la marchande de mots", un si joli programme 📚📖

Mais qui est donc cette Juliette, travaillant comme femme de ménage alors qu’elle a de l’argent et était architecte ? Pourquoi donc s’impose-t-elle cette vie de recluse ?



J’ai adoré ce roman que j’ai dévoré de bout en bout en quelques heures ! Je suis passée par tous les ressentis mais j’ai souvent eu la gorge serrée, pour ne pas dire la larme à l’oeil. C’est bien écrit, la lecture est très agréable et le suspense nous tient en haleine jusqu’à la fin.



Un grand bravo à Lyliane Mosca !



Merci à NetGalley ainsi qu’aux Éditions Presses de la Cité pour cette belle découverte.
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Depuis plus de six mois, Juliette a changé de vie. Elle ne voit plus ses amis et goûte à la solitude. Elle a vendu son grand appartement, situé dans le centre-ville de Troyes et s’est installée dans une maison, près de la forêt d’Orient, qu’elle a héritée d’un grand-oncle. Elle a quitté son métier et s’est improvisée femme de ménage. Elle opère chez des particuliers. Ses différents employeurs s’interrogent, parfois, sur elle. Sa manière d’effectuer ses tâches et ses attitudes montrent qu’elle débute. Elle intrigue.





Les pensées de Juliette révèlent qu’elle s’est imposée cette nouvelle vie. Comme une pénitence. Dans sa tête, elle s’adresse à une certaine Laurette : elle lui promet de ne pas s’offrir de plaisirs, elle souffle qu’elle veut expier sa faute. Nous ne savons pas la nature de celle-ci, ni qui est Laurette. Nous ne le découvrons qu’à la fin. Nous aussi, nous nous demandons qui est véritablement Juliette. Ce mystère a imprégné toute ma lecture et mes sentiments naissants se heurtaient aux réminiscences de son passé. J’espérais que ses actes étaient pardonnables, car elle m’était sympathique.





Au fil du temps, Juliette s’aperçoit que la punition qu’elle s’est infligée n’en est plus vraiment une. Elle apprécie les personnes qui l’emploient. Son travail n’est pas parfait, elle reçoit quelques remontrances, énoncées souvent avec bienveillance, mais elle accueille, régulièrement, des confidences et noue des liens. Elle se découvre des capacités d‘écoute et des envies d’adoucir l’existence de ceux qu’elle côtoie dans son travail. Elle s’aperçoit que sa perception des autres se transforme, ainsi que sa personnalité. Le châtiment qu’elle s’est ordonné devient une chance : celle de s’ouvrir. J’ai aimé la femme qui se révélait : emplie d’humour, attentive aux autres, entreprenante et courageuse. J’ai été touchée par la fragilité de sa confiance en elle et le jugement sévère envers elle-même. Je ne connaissais pas son histoire, mais j’aimais la femme qui se présentait à moi. J’ai aussi apprécié la manière dont est décrite sa nouvelle profession : elle est détaillée sur le plan relationnel. Juliette m’a rappelé une personne qui m’a soulagée dans les tâches ménagères et à qui j’étais attachée. J’ai aussi pensé à une femme géniale, pleine d’empathie, qui exerce ce métier et avec qui j’ai sympathisé récemment. Je sais qu’elle se reconnaîtra.





J’ai beaucoup aimé ce roman, empli de mystère et de relations humaines.




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C’est le deuxième livre que je lis de cette auteure et j’y retrouve tout le plaisir du premier. Grâce à ma douceur et la bienveillance qu’elle met dans son écriture.

Juliette est une jeune femme bien étrange au village, elle est connue comme la jeune femme triste et solitaire.

Elle fait des ménages chez des particuliers qui se rendent bien vite compte qu’elle n’y est pas à sa place.

De quoi cette jeune femme se punit-elle, quel lourd secret garde-t-elle enfoui au fond de son cœur ?C’est ce que se demandent ses employeurs, comme ses voisins et l’homme des bois qui fait chavirer son cœur.

C’est un très beau roman avec une héroïne fragile, il est basé sur la résilience, la capacité à se relever face aux événements tragiques que la vie sème sur nos chemins. Sur le pardon à accorder à nos propres erreurs. Au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, on découvre petit à petit que derrière les façades plus ou moins lisses se cachent des drames et des fautes.

 C’est un message de pardon et d’acceptation que nous donne ce roman.

Il laisse aussi une belle part à la nature réparatrice, à cette région de l’Aube et sa forêt d’Orient qui m’ont fait rêver le temps de ma lecture.

J’ai énormément apprécié Juliette et son homme des bois.

Évidement très vite, j’ai compris quel serait le mot fin, mais tout en me posant mille questions sur ce secret et aussi sur une certaine personne qui semble se retrouver régulièrement sur le chemin de Juliette. C’est un élément sympa de ce roman qui nous tient lui aussi en haleine.

Les mystères qui se dévoilent petit à petit font que l’on ne s’ennuie pas un seul instant.

Un livre que je vous recommande, je ne comprends pas pourquoi on en parle encore si peu.

Service Presse #netgalleyfrance et #pressesdelacité
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Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Mystérieuse Juliette », roman de Lyliane MOSCA, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et majestueuse.



L'auteure nous emporte dans l'Aube, près de Troyes où nous faisons connaissance avec Juliette, jeune femme plutôt jolie qui, après avoir quitté la ville, vit seule dans un petit village près de la forêt d'Orient et fait des ménages chez plusieurs particuliers. Juliette semble cacher un secret, ne parlant pas de sa vie passée ni du métier qu'elle exerçait, semblant vouloir s'imposer des tâches susceptibles d'expier une faute impardonnable.



Lorsqu'elle se rend dans une ferme voisine, Juliette découvre que l'on peut être heureux en vivant simplement et sa rencontre avec Hugo, « homme des bois » éprouvé par une récente histoire d'amour, va bouleverser sa vie...



J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit, émouvant, au suspense bien mené, qui aborde divers thèmes, outre l'amour : la culpabilité, les valeurs morales, les relations employeurs et employées de maison, le renouveau, la solitude, la vie à la campagne, la beauté de la nature...

Un très bon moment de lecture.



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Un très beau roman sur le pardon et la résilience. Comment peut-on aimer un être qui apparemment a brisé votre vie en tuant dans un accident de voiture vos parents? Lara en est la preuve. Musicienne, elle se surprend devant un monument aux résistants de son village à contempler un visage. Ce visage lui parle. Il se nomme Joachim. Et Joachim va la mener vers un amour...Mais Audran cache un terrible secret. Lequel ? Et il y a aussi sa grand-mère qui s'accroche à cette boulangerie familiale, ne laissant pas son fils assurer la relève...Son frère Julien choqué par l'accident qui se souvient peu à peu et dévoile les secrets de cette nuit tragique. Et tout le monde par ses mensonges, ses secrets, s'aime. Et le chaos éclate...Les mensonges trop forts. Puis Lara comprend peu à peu...et accepte d'aimer Audran. Cet amour sera leur résilience à tous les deux. Un roman sur les erreurs du passé. Sur les mensonges. Sur les demi vérités qui arrangent bien mais pourrissent la vie. Un beau roman avec de l'amour, une belle histoire familiale. A prêter.

Le commentaire de Carole : ♥ Coup de coeur ♥

L’amour est sûrement ce qu’il y a de plus beau au monde, mais faut-il s’en méfier quand il s’accapare de notre cœur et ne veut plus le lâcher ? L’histoire que je viens de terminer est tout à fait fabuleuse. Lucie et Mathieu ont deux beaux enfants, Marjolaine qui malheureusement dû à la poliomyélite boite un peu et fait d’elle une fille peu confiante tandis que Pierre-Marie rêve d’être journaliste, mais pour le moment, il va se contenter d’un travail qu’il trouve monotone pourtant, sa vie est belle, car il est amoureux de Béatrice et va bientôt se marier. Lucie s’occupe des écluses pour arrondir les fins de mois, une lettre lui annonçant qu’une jeune fille venant d’Allemagne cherche à louer une chambre pour l’été va aider à renflouer le portefeuille. Et voilà qu’au premier regard Elvira et Pierre-Marie sont atteint par la flèche de Cupidon imprégné d’un sérum d’amour indescriptible. Que se passe-t-il ? Ni lui ni elle ne comprenne vraiment l’immensité de l’amour qui se dégage entre eux. Du jour au lendemain, sans aviser personne, Elvira quitte la famille, ne laissant aucune note explicative, elle va réapparaître plusieurs années plus tard lors des funérailles de Lucie. Pierre-Marie est troublé par ce départ inattendu et inexplicable. D’autre part Marjolaine, va aussi avoir sa part de bonheur, mais un drame dont je qualifierais commis à cause de la jalousie va venir chambouler sa vie. Par ailleurs, sa tante Reine, dont elle est proche, va tenter de lui souffler quelques paroles sur le passé secret de sa mère. Je m’arrête là, car j’ai peur de trop en dévoiler, c’est un roman où l’amour cause des dommages, où le pardon et la résilience est omniprésente. L’auteur m’a séduit par sa plume tout en finesse, nous ressentons l’émotion des personnages et le rythme est régulier. Un coup de foudre pour les personnages et un coup de cœur pour le livre.
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