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Citations de Lynn Flewelling (79)


Le sens de l’humour est un trait inestimable pour ceux qui aspirent à n’importe quelle forme de pouvoir.
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C’est la plus belle cité du monde. C’est également pourri par les intrigues. La famille royale a plus de branche qu’un saule et ils sont sans cesse en train de comploter les uns contre les autres pour avoir une meilleure place sur l’arbre. Des complots politiques, de vieux ennemis, des amants secrets et Dieu sait quoi encore.
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- J'ai un grand-papa ? Je ferai sa connaissance un jour ?
- Non, mon chéri, ta grand-maman l'a empoisonné voilà bien des années.
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- Vous avez dit qu'il n'y avait plus de dragons!
- J'ai dit qu'il n'y en avait plus en Skala. Mais je les ai vus voler sous la pleine lune en hiver. J'ai dansé à la grande Fête de Sakor et goûté aux vins de Zengat. J'ai entendu chanter des sirènes dans les brumes de l'aube. J'ai marché dans les couloirs d'un palais construit en des temps immémoriaux et senti le contact des premiers habitants contre ma peau. Je ne parle pas de légende ou d'imagination, Alec, j'ai fait tout cela et plus encore, et je n'ai pas assez de souffle pour tout raconter.
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"Ecoutez-moi, gens d'Ero. (...) Cette tablette n'est rien. Les mots qu'elle porte sont en revanche ceux d'Illior, et c'est la première reine d'Illior qui les a placé là. Cette prophétie se réalisera pleinement, et elle a survécu dans les coeurs fidèles, eussent-ils trahi leur devoir pendant un certain temps.
(...) Vous qui regardez le visage de Tamir, fille d'Ariani et de toutes les reines qui l'ont précédée jusqu'à Ghërilain en personne. L'Oracle ne dort pas, l'Oracle n'a pas eu de fausse visions. Elle n'enverrait pas ce signe à un vulgaire prétendant. Elle a prévu la reine que voici dès avant qu'elle n'eût été conçue, dès avant qu'Erius n'eût usurpé le place de sa soeur, dès avant que leur mère n'eût sombré dans les ténèbres. Doutez de mes paroles, doutez de ce signe, et c'est de l'Illuminateur, de votre protecteur, que vous douterez. Vous avez dormi gens d'Ero. Réveillez-vous à présent, voyez clair. La véritable reine vous a délivrer, et elle se tient devant vous à cette heure pour révéler son vrai visage et son vrai nom."
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"Déesse mère, je dénoue ces points fait en ton nom, cousue la nuit de ta lune des moissons croissante, de manière à ce qu'ils puissent être sainement refaits en cette lune-ci pour protéger cet enfant-ci par la liaison d'une forme à une autre. Daigne permettre à la fille ici présente appelé Tobin de voir son vrai visage dans ton miroir. Détends-toi, là, fil tissé de lune rouge..."
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Un couple d'hommes retint l'attention d'Alec au fil des danses. Ce n'était pas seulement leur adresse qui le captivait mais la façon dont ils semblaient s'étreindre du regard, en toute confiance, anticipant chaque figure et travaillant leurs gestes en parfaite harmonie. Il sentit sa gorge se nouer en les voyant effectuer une chorégraphie particulièrement sensuelle. Il savait sans qu'on ait besoin de le lui dire qu'ils étaient talimenios et qu'ils avaient vécu ces mouvements, cette fusion de leurs âmes pendant la plus grande partie de leur vie.
Il sentit Seregil poser sa main sur la sienne. Sans ressentir la moindre gêne, Alec la retourna afin que leurs doigts puissent s'entrelacer et laissa la musique parler à sa place.
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Arkoniel haussa les épaules. " Ils combattaient les envahisseurs. Se trouve-t-il un seul d'entre nous qui n'aurait fait de même ? Je nous crois appelés à faire la paix avec eux, maintenant, d'une manière ou d'une autre. Mais, pour l'instant, fiez-vous à moi quand je dis que nous avons besoin de l'aide de Lhel et de sa magie spécifique. Parlez avec elle. Ecoutez d'un coeur ouvert, comme je l'ai fait, ce qu'elle vous dit. Elle a des pouvoirs prodigieux.
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Des siècles auparavant, des colons skaliens étaient venus s'installer dans les montagnes, attirés par les filons d'argent, d'étain, de fer et de plomb. (...)
Il ne dit rien de l'histoire qu'il tenait de Lhel, et selon laquelle des soldats de Skala -parmi lesquels se trouvaient des ancêtres de Tobin- avaient emprunté le même chemin pour aller guerroyer contre son peuple à elle. Pillards impénitents,; les Reth'noï étaient à l'époque de vaillants guerriers, mais ce qui les rendait encore plus forts et plus redoutables, c'était leur magie. Seuls avaient survécu les nécromanciens les plus éminents, qui s'étaient vu refouler tout au fond des montagnes. on ne les pourchassaient plus, mais ils demeuraient des exilés, loin des terres côtières fertiles qui leur avaient jadis appartenu. En s'aventurant dans leurs repaires à la recherche d'une sorcière, Iya et lui s'étaient heurtés à l'animosité tenace qui couvait toujours dans les coeurs de cette petite race noiraude.
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-- Auriez-vous l'obligeance de m'apprendre à parler correctement ? répéta-t-il avec autant de circonspection que s'il s'initiait à quelque langue étrangère. Et puis auriez-vous l'obligeance de m'affran... m'apprendre, pour les fantômes ?
-- Je ferai les deux du mieux que je pourrai, répondit-elle en souriant.
Tout bien réfléchi, elle en avait sainement jugé. Ce gosse-là était tout sauf un rutabaga.
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Mourir (même pour un bref instant) prenait un long moment pour une personne. Alec et ses compagnons étaient arrivés à Gedre la nuit dernière et Alec était réussi à rester à cheval pendant qu’ils montaient du port vers la maison du clan mais il s’était évanoui dans la cour. Mydri avait lancé un regard perçant sur lui et l’avait fait amener dans le lit d’une chambre donnant sur le port. Lorsque leur hôte aperçut Sebrahn, Riagil í Molan avait or-donné que le rhekaro reste caché également. Compte tenu de l’aspect étrange de Sebrahn, Alec ne pouvait guère le lui reprocher.
Une pluie hivernale fouettait les fenêtres de la chambre et le vent gémissait dans la cheminée. Le port de Gedre était à peine visible, les bateaux qui étaient à l’ancre n’étaient que des tâches sombres dans la brume. Après leur périple tumultueux depuis Pleminar, il était plutôt agréable d’être dans un lit douillet qui ne roulait pas sous lui. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Lorsqu’il s’était éveillé, Seregil était parti pour parler, sans aucun doute, avec ses sœurs ou avec leur hôte, le khirnari.
Sebrahn s’était lové dans les coussins d’un fauteuil près de la fenêtre, regardant à l’extérieur (quoiqu’il fût impossible de le dire. Le rhekaro pouvait avoir les caractéristiques d’Alec enfant mais il était impossible de le faire passer pour un enfant ordinaire.) Ses cheveux pâles, couleur argent tombaient presque jusqu’au sol devant lui. Sa peau blanche était fantomatique dans la lumière grisâtre et ses yeux argentés avaient la couleur de l’acier. L’épouse de Riagil, Yali, avait remplacé les loques de Sebrahn par une douce tunique Aurënfay, des chausses en laine et des chaussures à sa pointure qui déconcertaient Sebrahn et il s’était empressé de les enlever. Juste comme un petit enfant l’aurait fait.
Mais ce n’était pas un enfant, n’est-ce pas ?
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Que veut dire légitime au final? dit Seregil en riant. Un roi peut être trompé si sa femme réussit à lui faire croire que l'enfant de son amant est bien le sien, ce qui n'est pas si difficile que ça. Mais tout enfant que la reine porte est le sien, quel qu'en soit le père, et par conséquent un héritier légitime.
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Seulement ce qu'il éprouvait n'allait pas dans ce sens. Il avait passé les douze premières années de son existence à vivre un mensonge, puis les deux suivantes à s'efforcer d'ignorer la vérité vraie. Koirin lui inspirait une affection réelle, et la plupart des autres aussi. Qu'adviendrait-il lorsqu'ils découvrirait le pot aux roses, et pas seulement qu'il était une fille, mais une fille appelée à supplanter le propre fils du roi ?
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- Ce n'était pas de la bravoure. C'est juste qu'il n'y avait rien d'autre à faire, dit Alec en haussant les épaules, d'un air gêné.
- Par Sakor, tu as donc appris le secret de la bravoure.
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[...] - Ce sont des livres de valeurs ?
- Tous les livres ont de la valeur.
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La plus grande partie de la chevauchée de l’apres midi se passa en échange de chansons. Et des que Seregil s’était rendu compte qu’Alec rougissait a celles qui étaient grivoises, il prit un malin plaisir a en inclure un grand nombre.
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Satisfait à cet égard, Mahti changea de modulation et, resserrant ses lèvres, trama dans la nuit l’appel d’un héron, la fanfaronnade retentissante d’aïeule grenouille et le chorus aigu, flûté de tous les petits crapauds pour qui la pluie n’avait pas de secrets. Grâce à ces sons, il évacua les sables dont l’ardeur martyrisait les articulations du vieil homme et le délivra des minuscules créatures qui lui grignotaient les intestins. En approfondissant ses recherches, il flaira une ombre dans le buste de Teolin et la traqua jusqu’à une masse sombre logée dans le lobe supérieur du foie. Là se trouvait la mort, encore assoupie, roulée en pelote comme un fœtus dans le sein maternel. Cela, Mahti n’était pas en mesure de le déblayer. Il existait des êtres prédestinés à charrier leur propre trépas. Teolin comprendrait.
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Tout est inextricablement tissé, Gardien, reprit l’Oracle, alors que cette vision-là se résolvait en quelque chose de plus sombre. Voici la contribution qui vous est offerte, à toi-même et à ton espèce. Une avec la reine authentique. Une avec Skala. Vous serez soumis à l’épreuve du feu.
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- Je ne crois pas au destin.
- et tu crois que ça y change quelque chose ?
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Il survint en silence. La vieille peau de daim qui servait de portière ne bougea pas lorsqu'il entra. Elle sentit qu'il s'allongeait près d'elle, froid comme une congère, et qu'il lui refermait ses bras autour du cou.
"Je suis venu te retrouver enfin."
"Bienvenue, petit ! " chuchota-t-elle.
Des lèvres glacées trouvèrent les siennes, et c'est de son plein gré qu'elle ouvrit la bouche, afin de laisser ce démon (...) lui dérober son dernier souffle comme elle lui avait dérober son premier. L'équilibre était rétabli.
Ils étaient libres tous les deux.
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