AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Lynn Flewelling (79)


Du feu de Benshâl, lui répondit le capitaine. Comme son nom l'indique, ce sont les Plenimariens qui ont découvert le secret de sa fabrication, il y a de cela des années. C'est un mélange dangereux : huile de naphte, poix, soufre, salpêtre, ce genre de choses. Lancé avec une baliste, il prend feu au moment de l'impact et adhère à tout ce qu'il touche. Il brûle même dans l'eau.
Commenter  J’apprécie          10
Ils étaient magnifiques lorsqu'ils quittèrent la cité perchés sur leurs montures, à la lumière des torches, dit-il. Klia et les officiers de haut rang étaient à l'avant, en uniforme complet, casque y compris. Et notre Beka, à la tête de sa turme, avait le cou ceint d'un gorgerin d'acier. Sur le poitrail, les chevaux portaient une barde en bronze et quand ils se déplaçaient, leur chanfrein tintinnabulait comme des clochettes.
Commenter  J’apprécie          10
Korin s'envoya une longue lampée du vin de la gourde et cala sa tête dans le giron d'Aliya. "Les yeux du magicien de mon père sont comme deux galets bruns polis par la houle marine. Je ne suis jamais capable de dire ce qui ce passe derrière ces globes durs et froids. Tant qu'il nous abreuve de pierres lumineuses et de petits tours marrants, je n'ai rien contre lui, mais, quand je serais roi, je n'aurais besoin d'aucun magicien quel qu'il soit pour me gagner mes guerres ou me garder mon trône. Donnez-vous seulement à moi, vous tous !" Secouant la gourde comme un prunier, il aspergea généreusement de son contenu ceux des compagnons qui se trouvaient allongés le plus près de lui.
Commenter  J’apprécie          10
Korin s'envoya une longue lampée du vin de la gourde et cala sa tête dans le giron d'Aliya. "Les yeux du magicien de mon père sont comme deux galets bruns polis par la houle marine. Je ne suis jamais capable de dire ce qui ce passe derrière ces globes durs et froids. Tant qu'il nous abreuve de pierres lumineuses et de petits tours marrants, je n'ai rien contre lui, mais, quand je serais roi, je n'aurais besoin d'aucun magicien quel qu'il soit pour me gagner mes guerres ou me garder mon trône. Donnez-vous seulement à moi, vous tous !" Secouant la gourde comme un prunier, il aspergea généreusement de son contenu ceux des compagnons qui se trouvaient allongés le plus près de lui.
Commenter  J’apprécie          00
Le sens de l’humour est un trait inestimable pour ceux qui aspirent à n’importe quelle forme de pouvoir.
Commenter  J’apprécie          120
Mourir (même pour un bref instant) prenait un long moment pour une personne. Alec et ses compagnons étaient arrivés à Gedre la nuit dernière et Alec était réussi à rester à cheval pendant qu’ils montaient du port vers la maison du clan mais il s’était évanoui dans la cour. Mydri avait lancé un regard perçant sur lui et l’avait fait amener dans le lit d’une chambre donnant sur le port. Lorsque leur hôte aperçut Sebrahn, Riagil í Molan avait or-donné que le rhekaro reste caché également. Compte tenu de l’aspect étrange de Sebrahn, Alec ne pouvait guère le lui reprocher.
Une pluie hivernale fouettait les fenêtres de la chambre et le vent gémissait dans la cheminée. Le port de Gedre était à peine visible, les bateaux qui étaient à l’ancre n’étaient que des tâches sombres dans la brume. Après leur périple tumultueux depuis Pleminar, il était plutôt agréable d’être dans un lit douillet qui ne roulait pas sous lui. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Lorsqu’il s’était éveillé, Seregil était parti pour parler, sans aucun doute, avec ses sœurs ou avec leur hôte, le khirnari.
Sebrahn s’était lové dans les coussins d’un fauteuil près de la fenêtre, regardant à l’extérieur (quoiqu’il fût impossible de le dire. Le rhekaro pouvait avoir les caractéristiques d’Alec enfant mais il était impossible de le faire passer pour un enfant ordinaire.) Ses cheveux pâles, couleur argent tombaient presque jusqu’au sol devant lui. Sa peau blanche était fantomatique dans la lumière grisâtre et ses yeux argentés avaient la couleur de l’acier. L’épouse de Riagil, Yali, avait remplacé les loques de Sebrahn par une douce tunique Aurënfay, des chausses en laine et des chaussures à sa pointure qui déconcertaient Sebrahn et il s’était empressé de les enlever. Juste comme un petit enfant l’aurait fait.
Mais ce n’était pas un enfant, n’est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          50
- Mais que faisiez-vous ici, dans ce bosquet isolé ? demanda l'acolyte.
- Nous priions, répondit Alec du tac au tac. Je voulais voir Valerius mais il était si tôt que j'ai pensé que je pourrais méditer un moment en attendant qu'il soit levé.
- Bien sûr, mon seigneur. J'espère que vous voudrez bien me pardonner de vous avoir dérangé. Je vais informer Valerius de votre présence.
Seregil le regarda s'éloigner, puis se tourna vers Alec, un sourcil froncé.
- Tu viens juste de mentir à un prêtre.
- Toi aussi.
- Mais moi, je mens à tout le monde. C'est toi, le bon Dalnan.
- Je ne suis plus un bon Dalnan depuis le jour où je t'ai rencontré.
Commenter  J’apprécie          00
Tant qu'une fille issue de la lignée de Thelàtimos la gouverne et défend, Skala ne court aucun risque de jamais se voir asservir.
Commenter  J’apprécie          00
La plus grande partie de la chevauchée de l’apres midi se passa en échange de chansons. Et des que Seregil s’était rendu compte qu’Alec rougissait a celles qui étaient grivoises, il prit un malin plaisir a en inclure un grand nombre.
Commenter  J’apprécie          20
Est ce que les morts dormaient une fois qu’ils étaient morts ? Une sorte de vestige de sa conscience vivante sentait le temps qui s’écoulait. Il y avait un changement, mais lequel ? Lentement, il se mit a ressentir la douleur mais elle était comme voilée, une sensation lointaine.
Très étrange.
Des odeurs montaient avec la douleur, l’odeur de la maladie, de l’infection, l’odeur de son corps sale qui répugnait a sa nature délicate meme s’il se réjouissait d’être capable de les discerner. Peut etre n’était-il pas mort finalement ? Il n’avait aucune explication pour son état actuel ni aucun souvenir de son passe, et a present même la souffrance disparaissait de nouveau. Silencieusement, sans pouvoir rien y faire, il souhaita qu’elle revienne, mais elle n’était plus la.
Il était seul.
Commenter  J’apprécie          00
« _ Tenir promesse, répondit Mathi. Et laisser moi jouer guérison pour toi. Lhel dire.
_ Je n’arrête pas de te le répéter, je n’en ai pas besoin. »
Mathi l’empoigna par le genou, ses yeux sombres subitement intimidants. « tu ne sais pas. Je sais ! Lhel savoir. » Il baissa la main et lui cueillit brutalement l’entrejambe. « Toi encore attachée au démon ici. »
Tamir lui rembarra la main avec colère, mais au moment même ou elle le faisait, elle éprouva de nouveau la sensation puissante et deconcertante de posséder deux corps a la fois, le sien et celui de Tobin.
« Ca finir magie, promit Mathi comme s’il comprenait. Faire toi propre. »
(…) Tamir se crispa, dans l’expectative du brasier qui avait déjà reduit en cendres son corps précédent.
Mais ce ne fut pas du tout semblable, cette fois.
Commenter  J’apprécie          00
Cette fois-ci, elle accueillit favorablement l’énergie de Frère. Celle-ci se joignait a sa propre fureur trop longtemps contenue pour tout ce qu’elle avait perdu, tout ce qui lui avait été refuse : Ki, l’amour de sa mère, un frère vivant, la gentillesse de son pere, sa véritable identité… tout cela sacrifie pour lui faire finalement vivre ce moment la.
Commenter  J’apprécie          10
Pour la première fois de son existence, elle se demanda a quoi ressembleraient leurs relations si elle était une fille ordinaire, sans secrets ténébreux ni destin grandiose, et s’ils n’avaient ni l’un ni l’autre jamais mis les pieds a Ero.
« Si les vœux étaient de la viande, les mendiants auraient alors de quoi manger. », chuchota-t-elle dans le noir. Elle était ce qu’elle était, et il était impossible d’y rien changer.
Commenter  J’apprécie          00
Par le sang tu fus protégée, et par le sang tu regneras. Tu es une graine arrosée de sang, Tamir de Skala. C’est par le sang et l’épreuve que tu tiendras ton trône.
Commenter  J’apprécie          00
Elle se redressa et torcha son nez sur sa manche en lui adressant un sourire tremblant et penaud. « Je me suis vraiment changée en femme, Hein ? Il n’a jamais été dans mes habitudes de chialer comme ca. »
Commenter  J’apprécie          00
Autrefois, elle s’était imaginé qu’elle connaissait son cœur jusqu’en son tréfonds. A présent, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il recelait, et elle avait peur d’espérer.
Commenter  J’apprécie          00
‘A présent que vous êtes ma reine, puis-je encore me permettre de vous informer que je vous botterai le cul d’ici jusqu’à Bierfut si vous refaites jamais ce coup-la ?’
Commenter  J’apprécie          10
Nyrin voyait son père persister a faire comme s’il ignorait les sévices infligés a son propre fils. C’est alors que lui vint brusquement la conscience exacte du gouffre qui séparait les gens du commun des nobles. On avait eu beau lui apprendre a respecter ses supérieurs, jamais il n’avait pleinement saisi, avant cet instant precis, que le respect n’était pas réciproque.
Commenter  J’apprécie          00
C’est une chose que d’accepter sa destinée. C’en est une toute autre de la vivre.
Commenter  J’apprécie          10
C’est la plus belle cité du monde. C’est également pourri par les intrigues. La famille royale a plus de branche qu’un saule et ils sont sans cesse en train de comploter les uns contre les autres pour avoir une meilleure place sur l’arbre. Des complots politiques, de vieux ennemis, des amants secrets et Dieu sait quoi encore.
Commenter  J’apprécie          110



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lynn Flewelling Voir plus

Quiz Voir plus

Tobin, Tamir ou les 2 !

Une sorcière a tué mon frère jumeau

Tobin
Tamir
Les 2

8 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : Le Royaume de Tobin, Tome 1 : Les jumeaux de Lynn FlewellingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}