Crom !
Voilà une lecture pleine de bruit, de fureur, de sauvagerie et de violence !
Voilà qui ne semble pas reposant en des temps où les rues de notre beau pays résonnent du fracas du désespoir et de la révolte, s'emplissent de silhouettes noires menaçantes, et n'en finissent plus de compter plaies et bosses, lorsqu'elles ne sont pas devenues le triste lieu d'une tragédie.
Il semblerait, qu'aujourd'hui, ceux qui, depuis longtemps, ne mangeaient plus se soient réveillés avec trop d'appétit !
Crom !
Voilà un récit issu de ce que Lyon Sprague de Camp appelait "l'épopée fantastique".
Il se situe dans une époque imaginaire, "l'âge hyborien", située entre l'engloutissement de l'Atlantide et notre ère.
Le jeune Conan est un barbare cimmérien.
Ce sont les chroniques némèdes qui ont fourni l'essentiel du récit de ses aventures.
En fait, il est la créature d'un écrivain américain atypique, Robert Ervin Howard.
Chargés de préparer la publication de la presque intégralité de l'épopée, Lin Carter et Sprague de Camp en ont complété les récits inachevés, comblé les lacunes, et y ont tracé une chronologie.
Ce premier volume, paru en 1967, vient en tête de la saga.
Evadé des fers d'une réserve d'esclaves hyper-boréens, perdu dans la forêt, poursuivi par les loups, le jeune Conan a connu l'amertume du fouet.
Il fuit vers sa Cimmérie natale, mais il doit traverser le royaume de Zamora, avec ses femmes aux noires chevelures, ses tours hérissées de mystères et ses cités célèbres : la ville des voleurs et sa tour de l'éléphant, la cité du vice et sa chambre des morts ...
Il faut bien dire que ce livre, écrit de manière fluide mais rugueuse, est captivant.
Il rend aux aventures de Conan le lustre qui avait fondu dans son adaptation cinématographique médiocre.
Il y a dans ces pages un fascinant mélange de mystère, d'érotisme et de magie noire.
Conan y affronte hommes, bêtes et démons.
Crom !
Quelle littérature ...
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Le sous-titre annonce : "Huit manières insolites de défier le temps par les maîtres de la science-fiction américaine". Pourtant ce n'est qu'à partir de la quatrième nouvelle, "le futur antérieur", signée Ray Bradbury que ce recueil commence à tenir ses promesses.
En effet, "Sally", le premier texte, pourtant signé par Isaac Asimov, n'est qu'une variation, sans beaucoup d'intérêt, sur le thème de la voiture vivante.
"Vous ne retournerez jamais chez vous", de Clifford D Simak, le deuxième texte du recueil, s'il est un excellent et original "planet-opéra" n'a que peu ou pas de rapport avec le voyage dans le temps.
Ainsi en est-il, aussi, de "l'oeil de Tandyla", une nouvelle de L. Sprague de Camp dont au final je ne sais trop que penser.
Ray Bradbury arrive, donc à propos, pour sortir ce recueil du marasme dans lequel il semblait devoir s'enliser et le replacer dans son propos.
Steve est écrivain, il rentre chez lui. Il a vainement recherché du travail. Depuis qu'il s'est séparé de sa machine à écrire pour payer son loyer, il n'a qu'une envie, celle de briser l'habitude qu'il a de vivre pour en finir.
Mais ce jour là, il trouve une machine à écrire posée sur le sol de son appartement...et avec celle-ci, il va entretenir une relation épistolaire avec Ellen Abbott, jeune fille experte en sémantique et en recherche dimensionnelle de l'an 2442...et se voir confier une mission de la plus haute importance pour l'avenir...
Le défi lancé au temps se poursuit, avec de prestigieuses signatures, Robert Bloch, Théodore Sturgeon, John Wyndham et Fritz Leiber, tout au long des quatre textes qui font l'essentiel de l'intérêt de cet excellent recueil.
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Roman uchronique, écrit en 1939, où un archéologue américain, Martin Padway en visite à Rome se retrouve mystérieusement projeté dans le passé, 1400 ans plus tôt.
Sa connaissance de l'avenir influencera son comportement dans le monde où il est condamné à vivre.
Traité avec de l'humour, de solides connaissances de l'époque et pas mal de fantaisie, ce roman est très amusant dans sa première partie. La deuxième, essentiellement composées de batailles, tactiques, et complots en tous genres est plus fastidieuse mais ravira tous ceux qui se passionnent pour cette époque.
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Pas mal du tout même si le style littéraire est assez vieillot. Faut dire que le roman, une toute belle uchronie, a été édité en 1939 et est devenu rapidement un classique aux États-Unis.
L'auteur s'est super bien documenté sur cette période particulièrement tumultueuse de la domination des ostrogoths en Italie au VIème siècle. Une tranche de l'histoire qui m'était totalement inconnue et qui pourtant est riche en rebondissements multiples.
J'ai aimé les descriptions de Rome avec ses bâtiments antiques encore intacts, de Ravenne engluée et puante dans ses marais avec sa basilique Saint-Vital déjà construite et de Florence à l'état de bourgade commerciale sans ses nombreuses merveilles actuelles.
J'ai adoré la cohabitation plus ou moins facile du héros, américain moyen, qui se retrouve suite à une glissade temporelle dans la vie trépidante et odorante des romains. Vie tumultueuse due notamment à la diversité culturelle liée aux nombreuses invasions. Faut dire qu'en tant qu'historien, notre héros maîtrise le latin et ça aide beaucoup même si les goths le parlaient avec un fort accent ;-)
J'ai apprécié la première initiative de notre petit américain ; introduire les chiffres arabes à la place des chiffres romains pour faciliter la compta, bien vu !
Et après, ce n'est qu'une suite d'initiatives techniques et militaires qui clairement si elles s'étaient produites auraient changé l'Histoire ainsi que la face du monde...
Un roman récupéré dans une caisse à jeter et qui m'a bien plu finalement même si le côté américain 'monsieur je sais tout' est assez présent.
Changer l'Histoire…, on en rêve parfois ;-)
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C'est un roman amusant, qui fournira à l'historien le même plaisir coupable qu'à l'adolescent feuilletant en cachette un magazine à femmes dénudées : le plaisir interdit de l'anachronisme le plus débridé. Un Américain projeté en plein VI°s, en Italie gothique, introduit l'imprimerie, l'arbalète, les campagnes électorales et autres réjouissantes pratiques du XX°S. Le christianisme ne sort pas grandi de ce petit roman (le grand christianisme antique, que l'auteur confond avec "l'âge des ténèbres" vu d'Amérique), mais c'est un peu la loi du genre : curés fanatiques, évêques jouisseurs, peuple crédule. Il faudra attendre Orson Scott Card pour lire une SF qui représente les religions avec compréhension. En tous cas, ce roman est un bon divertissement.
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Un détective privé part à la recherche d'une jeune femme après que son père l'eut engagé. Les choses se compliquent quand il doit partir sur la planète Krishna pour retrouver la belle qui a fui avec un bellâtre. Après mille aventures, il fait connaissance avec un flic poursuivant un trafiquant d'armes qui s'avère être le fiancée de la jeune femme. Comme c'est commode, ils vont pouvoir faire équipe !
Chasse cosmique est une calamité : tout est cousu de fil blanc, les habitants de la planète Krishna n'ont rien de cosmiques mais tout d'une civilisation moyenâgeuse, l'humour n'est pas vraiment drôle et le style relativement laborieux. Les rebondissements sont épuisants, j'ai eu l'impression que le «héros» passait son temps à se dégager d'une toile d'araignée pour se coller dans une autre. Quant à la fin, elle est débile.
En bref, Chasse cosmique est un ouvrage qui mérite à peine l'étoile que je lui attribue.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 7/10
Total 31/40 Babelio 4/5
Suite des aventures de Conan, une fois de plus les textes remaniées par Lyon Sprague De Camp nous font sortir de l'essence même de l'univers de Conan créer par Robert E.Howard. On pourrait même appelé ce livre Conan et les cités mystérieuse. Un peu comme dans la Citée de la perle de Michaël Moorcock où l'étrange roman de Jacques Abeille Les Jardins Statuaires.
Et j'ai trouvé que dans un tel environnement, Conan avait du mal à trouver sa place. Même si cela reste du Conan pure et dure avec des combats en veux-tu en voilà et des princesses à secourir, on reste sur sa faim. Car même si cela part sur un bon principe on sent au fil des pages que l'on a voulut étoffé (parfois maladroitement) l'histoire d'origine de Robert E.Howard.
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J'ai lu (et apprécié) mes premiers Conan il y a à peu près 25 ans ! Autant dire que j'étais un peu stressée par cette reprise de contact, mais j'avais envie de retrouver de la fantasy "pure et dure".
Je n'ai pas été déçue. C'est vraiment "énorme", dans tous les sens du terme. La première nouvelle est une pure merveille, avec des sauvages, des sorciers, des pirates, des démons. Conan est flamboyant, comme à son habitude, et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le retrouver !
D'ailleurs j'ai été un peu déçue qu'il ne soit pas dans la seconde nouvelle, même si elle est très bonne.
Bref, nous avons ici de la "vraie" fantasy, celle des débuts, Howard avait vraiment du génie en la matière. La traduction est excellente, et ça se lit tout seul. Les batailles et combats sont épiques, grandioses, pour ma part, c'est rien que du bonheur.
Comme ce sont des nouvelles et qu'à chaque fois le contexte est resitué au début (et que l'ordre en a été déterminé non par Howard mais par Sprague de Camp), il n'y a pas trop de soucis à lire les différents tomes dans le désordre... J'espère donc tomber sur ceux que je n'ai pas chez mon bouquiniste, un de ces jours !
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Ce livre est une curiosité, il est inclassable et déroutant.
Il est à considérer avec une certaine circonspection, à prendre avec un second degré qui est de rigueur.
Ce livre a été écrit par Lyon et Catherine Sprague de Camp.
Lyon Sprague de Camp, d'abord ingénieur d'aéronautique, devint rapidement, dès la fin des années 30, un auteur talentueux et prolifique de science-fiction et de fantasy. Il écrivit, seul ou en collaboration avec sa femme Catherine, de nombreux ouvrages de fiction qui, parfois, se donnaient des allures d’œuvres scientifiques.
Ami intime d'Asimov et de Robert A. Heinlein, on lui doit entre autre, l'excellent "De peur que les ténèbres" - une des premières Uchronie - Un archéologue américain prénommé Martin Padway visite le Panthéon à Rome en 1938 lorsqu'un éclair le frappe, et le projette à Rome au VIème siècle.
On lui doit aussi de nombreuses nouvelles mettant en scène "Conan le Cimmérien" dont certaines sont inspirées par des textes inédits de Robert E. Howard.
Dans "Les énigmes de l'archéologie" les deux auteurs nous emmènent à la découverte de l'Atlantide et de la cité d'argent, du plateau des pyramides et du roi Claustrophobe, de Stonehenge et du ballet des géants, de Troie la ville aux neuf étages, de Ma'reb et de la reine de Saba, de Tintagel et de la table ronde, d'Angkor et de la fenêtre d'or, de Tikal et des éléphants à plume, de Machu Pichu et de la forteresse sans muraille, de Nan Mantal et de la tortue sacrée et pour finir de Rapa Nui et de ses guetteurs sans regard.
Lyon et Catherine Sprague de Camp, par leur imagination et leur talent nous projettent vers autant de destinations mystérieuses d'une histoire que l'on doit pour beaucoup à leur fantaisie d'auteurs...
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 7/10
Développement des personnages : 6/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 6/10
Total 26/40 Babelio 4/5
Pour moi sans doute le moins bon de la collection et cela surtout dû au fait de la nouvelle sans la présence de Conan. Je vois pas du tout l'intérêt de cette aventure où on mentionne simplement que Conan est devenu roi.
Pourtant le premier récit de ce recueil, donnait le change et nous offrait une très bonne qualité. Conan nous révélait toute son intelligence et surtout nous montrait comment le barbare aiment montés ses ennemis les uns après les autres.
Hélas la suite des récits sont plus que moyen après cette très bonne mise en jambes. Dommage c'est le premier tome que je trouve plus bas de niveau que les autre mis à part Conan le flibustier. Il ne me reste plus qu'a lire le dernier tome pour juger l’œuvre dans sont intégralité.
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Pour moi c'est la meilleure biographie de Lovecraft et la plus objective. Les lovecraftiens lui reprochent précisément cette objectivité et lui préfère le"Je suis Providence" de S. T. Joshua, somme incontournable mais qui pêche par son côté hagiographique
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un remake du célèbre conan
de Robert e hovard qui servira de scénario pour le film avec Arnold Schwarzenegger.super 👍.
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Cinquième tome de l'anthologie consacré au Cimmérien, Conan l'aventurier est un recueil de quatre nouvelles, réorganisée par Lyon Sprague de Camp, qui a même remanié une de ces nouvelles.
L'intérêt de cette anthologie est que Sprague de Camp s'est totalement investi dans l'univers de Conan et en a tiré une chronologie des récits et nouvelles, alors que Robert Howard avait un peu écrit en vrac sans trop se soucier du "calendrier" des aventures de son héros.
Bref, inutile de s'attarder sur Conan, tout le monde sait qu'il est, au moins à travers les films avec Schwarzy qui, à mon sens retranscrive parfaitement l'univers du Cimmérien.
Le reste est assez simple : si vous aimez Conan, alors ici, vous ne serez pas déçu.
Y a de la tête coupée en pagaille.
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Un américain, Martin Padway, se retrouve projeter en plein VIe siècle après J.C., au coeur de l’Empire Romain d’Occident. Grâce à ses connaissances de l’époque et son statut « d’homme du futur », il va tenter d’introduire des inventions modernes pour changer le cours de l’histoire…
Le cadre de l’histoire est assez déroutant. On ne peut pas dire que le VIe siècle est une époque très connue de l’Empire Romain. On sent par contre que l’auteur connaît son sujet et joue avec les événements historiques pour les faire modifier par son personnage principal à sa guise. Martin Padway introduit les inventions pour empêcher l’arrivée du Moyen-Âge - période de stagnation et de recul des savoirs et des connaissances.
Une idée intéressante mais qui est trop longue à se mettre en place.
Pourtant, on sent que l’auteur ne veut pas s’embarrasser avec les détails - Le voyage dans le temps se réalise très vite sans explication ; puis Padway n’est pas très déboussolé par cet événement et se lance rapidement dans son projet ; les inventions s’enchaînent mais ne se diffusent pas rapidement. On se lasse assez vite tant il manque d’enthousiasme et d’émotion dans ce roman.
On découvre comment Padway tente d’imposer ses inventions dans un monde qui craint la nouveauté et le sensationnel et finalement il oublie l’essentiel d’une bonne uchronie : qu’est-ce que cela change concrètement pour ce monde ? Et bien on en saura pas grand chose malheureusement.
Bref, je loue le travail historique de l’auteur mais je regrette la réalisation d’un roman trop « terre à terre » qui aurait mérité un peu plus d’exubérances et que le récit court sur une plus longue période de temps.
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Ce roman, écrit en 1939, est peut-être la meilleure des histoires d'unchronie avant"22/11/63" qui d'ailleurs n'en est pas vraiment une,et est très supérieur (Attention sacrilège!) à "Le Maître du Haut Château".
J'ai lu ce livre dans sa première édition française (Marabout 1972) et il m'a enthousiasmé. Malheureusement il n'a pas été réédité depuis les années 80 aux défuntes éditions Oswald. Si un éditeur de SF me lit, il y aurait de plus mauvaises idées..
Bon, assez bavardé, de quoi s'agit il ?
Au départ une banale histoire de voyage dans le temps.
L'auteur ne de donne pas la peine d'inventer une laborieuse explication scientifique. Comme dans "Un américain à la Cour du Roi Arthur" de Mark Twain, ou "Jésus Vidéo" d'Andreas Eschbach, le protagoniste est mystérieusement transféré dans le passé. Il passe d'emblée de la Rome des années 30 à celle de la période ostrogothique, dont, par chance, il est spécialiste, ce qui lui permet de se débrouiller en Bas-Latin et de connaître la suite de l'histoire. Or, malgré la mauvaise réputation de leur nom, les Ostrogothse n'étaient plus des Barbares à l'époque, et commençaient à développer une civilisation prometteuse. A tout prendre, ils avaient plus d'atouts que les Francs, ce que Padway n'ignore pas au départ. Il sait aussi que la renaissance ostrogothique va tourner court avec, et que leur royaume sera détruit par lors de l'éphémère reconquête de l'Italie par l'Empire romain d'Orient (Byzance) qui tournera court par suite de l'incapacité matérielle des Byzantins à se maintenir en Italie. D'autres Barbares non accultures (les Lombards) arriveront, et l'Italie sera plongée pour de bon dans la barbarie.
Padway parvient à s'introduire dans le cercle des conseillers du Roi Ostrogoth.
Et il s'emploie à modifier le cours de l'histoire. Il parvient à sauver le Royaume Ostrogoth de la destruction et entreprend de le moderniser et de le développer. le Moyen Âge n'aura pas lieu et on peut espérer une Renaissance prochaine. Il s'emploie aussi à pallier les dangers futurs et par exemple conseille aux Byzantins de bien surveiller les mouvements religieux de la péninsule arabique dans les prochaines décennies.
Sprague de Camp laisse une fin ouverte. Des choses sans doute décisives ont été changées, en quelques décennies, le monde n'est plus celui qu'il aurait été, et puis les choses suivront le cours qu'elles pourront suivre, et l'auteur évite le travers de tant d'uchronies qui suivent sur des siècles nouveau cours de leur histoire, avec malheureusement bien des convergences mal venues avec les évènements que nous connaissons. Voir le calamiteux "Roma Aeterna" de Robert Silverberg.
Donc un excellent livre :
-un point de divergence original
-une bonne connaissance de l'époque qui permet d'éviter les anachronismes.
-et un très bon maniment des mécanismes de l'intrigue.
Lors de sa sortie en France, l'ouvrage a été mal reçu par des gens qui ne l'ont pas compris, etqui, tel Bernard Blanc, bon post-soixante-huitard, qui se donna le ridicule d'en faire une lecture grossièrement politique.
Bref un livre à lire.
On peut se le procurer assez facilement d'occasion sur Internet.
Pour en revenir à Sprague de Camp, il est dommage qu'il n'ait pas persévéré dans cette voie et ait surtout écrit ce qu'on appelait pas encore Fantasy.
On lui doit cependant une très bonne biographie de Lovecraft, que je préfère à celle de S.T. Joshi, bien que celle de Sprague de Camp ait déplu à beaucoup de dévots du maître de Providence, qui l'ont taxée d'irrévérence
Notice bibliographique, d’après NOOSPHERE
De peur que les ténèbres…
Lyon Sprague DE CAMP
Titre original : Lest Darkness Fall, 1941
Première parution : Unknown, décembre 1939. En volume : Henry Holt, 1941
Traduction de Christian MEISTERMANN
Editions françaises:
NEO (Nouvelles Editions Oswald) 1983
LES BELLES LETTRES, 1999
MARABOUT – GÉRARD, 1972
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 10/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 8/10
Rendu de l'histoire : 10/10
Total 37/40 Babelio 5/5
Une fois de plus un pur régale que ces aventures de Conan. Une fois n'est pas coutume j'ai décidé de ne plus suivre l'ordre chronologiques des aventures du héros. La raison principale de ce choix c'est que Valéria est présente dans cette aventure du début de ce recueil. On peut dire que le personnage de la belle à bien été cerné dans le film où elle présente. Une aventure qui est typiquement du Conan avec un danger omniprésent du début à la fin.
L'autre aventure qui m'a particulièrement plu c'est celle avec les picts, bien que mal cerné par l'auteur qui en fait de vulgaires guerriers sanguinaires. Mais après tout c'est une œuvre de fiction et non un livre d'histoire. On peut bien permettre certains écarts quand il s'agit d'un personnage tel que Conan.
Une fois de plus la fluidité du texte nous fait plonger au cœur de ce roman aux trois nouvelles. Le sang appel le sang comme on dit.
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Les 2 récits que constituent ce tome 12 sont très éloignés l'un de l'autre sur tous les points. le premier est tiré d'une histoire de Robert E Howard et adapté par Roy Thomas (scénario) et John Buscema (dessins), et le second est scénarisé par Charles Dixon et mis en images par Gary Kwapisz, un duo désormais habituel des Special Conan.
Si le premier, sans rien nous proposer de bien neuf, a le mérite de rester fidèle à l'image du barbare représenté par son créateur, le second donne l'impression de suivre les aventures d'un ersatz de Conan sans saveur. La "patte" d'Howard se retrouve systématiquement dans ses histoires adaptées par Roy Thomas, le caractère du barbare, son intelligence, son obsession à trouver son royaume, son goût pour l'aventure et les femmes, et sa terreur de la sorcellerie. Pratiquement systématiquement, le dénouement se termine sur ce point là, plaçant le cimmérien face à sa plus grande terreur, sa plus grande faiblesse. Et c'est toujors amené d'une manière inattendue.
Le second récit voit la rencontre plus qu'improbable entre Sonja et Valéria, qui passent leur temps à se "disputer" le barbare telles des gamines de 14 ans, celui ci faisant office d'arbitre. Les deux femmes ayant compté le plus dans la vie de Conan, Sonja étant quand même un personnage iconique dans l'univers du barbare, sont ici réduites à de simples faire valoir sensé mettre la sagesse du cimmérien en valeur. L'histoire n'est pas plus cohérente que cette "rencontre", puisqu'elle nous parle de la quête d'une montagne d'émeraude, et est sensé nous mettre en garde contre la cupidité.
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Je continue le cycle complet de Conan.....
Toujours aussi divertissant.... Pas de réflexion mais bon .... C'est pas tous les jours que l'on peut se trouver dans la peau d'un barbare sanguinaire et sans peur dans des aventures fantastiques.
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