Au mois de juin, j’ai refermé le dernier opus de la saga Gardriaah. Mary-Ann H. Fairheart m’a proposé de découvrir Azraël à travers Elitistah, êtes vous prêt à suivre le cavalier solitaire ?
**Un livre magnifique**
Il est assez rare que je m’épanche sur l’objet livre mais très sincèrement, je l’ai classé dans les beaux livres tant la couverture et les illustrations (cartes), sont travaillées, utiles et agréables. Le Cavalier Solitaire est accessible dans sa version reliée et pour les amateurs de médiévale fantasy, c’est un cadeau à s’offrir ou à mettre sur votre liste de Noël. Azraël est un personnage énigmatique dont la présence agrémente très largement ce magnifique ouvrage dans une lecture fabuleuse.
Mary-Ann indique que ce roman peut se lire indépendamment de Gardriaah, je vous recommande quand à moi de commencer par Gardriaah, tome 1 : Le Réveil afin de faire la connaissance des personnages et de suivre leurs aventures dans leurs univers.
**Azraël dans la tradition*
L’ange de la mort est considéré de nombreuses manières par différentes religions et notre cavalier solitaire est ainsi nommé dans l’œuvre de Mary-Ann H. Fairheart. J’y trouve une question culturelle qui m’a poussée au-delà de ma lecture. Dans la mystique juive, il est identifié comme l’incarnation du bien, et pas nécessairement ou spécifiquement la mort elle-même. Plutôt que d’être simplement la personnification de la mort, Azraël est habituellement décrit dans les sources islamiques comme subordonné à la volonté d’Allah «avec la plus profonde révérence».
Selon les perspectives et les préceptes des diverses religions, Azraël peut être un résident du troisième paradis. Dans l’une de ses formes, il a quatre faces et quatre mille ailes, son corps tout entier est couvert de langues et d’yeux, dont le nombre correspond à celui des personnes vivant sur Terre.
Si l’auteur s’est inspiré de la légende (ou religion), Azraël est principalement destructeur de démons au charme ténébreux.
**Les emplumés 🙂**
C’est ainsi que Lilith désignait les anges dans la première trilogie et je souligne que l’humour de la plume m’a bien embarquée, même dans les affrontements les plus violents (l’auteur introduit une mise en garde quant aux scènes à caractère dénudées) ou dans les discussions politiques de ce nouvel opus.
Dans la mise en place d’Elitistah, il est question d’alliances et de stratégie (je n’en écrirai pas plus) où j’ai retrouvé l’art de la plume dans les dialogues. La répartie des protagonistes est parfois aussi surprenante que décalée, elle donne un rythme et la magie vous donne un sentiment d’action dans les discussions.
Les dialogues sont autant d’indications sur l’univers : les personnages s’imposent.
**Un univers immersif**
Je l’ai évoqué un peu plus haut, après la trilogie principalement localisée dans la strate démoniaque, le lecteur aperçoit, en suivant Azraël, le monde des humains et les complots de la strate angélique. Au final, je me demande souvent qui sont les blancs et qui sont les noirs 😉 (référence à la quatrième de couverture).
En réalité, l’un des personnages me surprend et se dévoile dans ce nouvel opus où je suis aussi entrée dans un monde merveilleux, à la rencontre des faunes, des Elfes et autres petits et grands peuples cachés dans nos forêts.
**Une plume fabuleuse**
Et tout aussi poétique qu’humoristique. L’auteur alterne les styles, une harmonie s’installe à chaque situation. Suivez la quête, laissez-vous happer par cette épopée pour une lecture dépaysante et originale. Surprises, rebondissement, voyage : un roman très complet où se cachent aussi charme et romance qui ne laissent pas indifférents.
Je remercie Mary-Ann H. Fairheart pour sa confiance renouvelée.
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