AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Madame de La Fayette (464)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Princesse de Montpensier

Une lecture rapide pour ces 2 nouvelles. J'ai eu une préférence pour La princesse de Montpensier, plus de consistance dans l'histoire que La comtesse de Tende. L'écriture est agréable, pas de description ennuyeuse et longue comme parfois dans la littérature classique française.

Le bémol de cette édition est cette profusion d'annotations sur certaines parties qui font perdre le fil de la lecture.



Les femmes, à l'époque, ne pouvaient laisser le hasard décider à leur place, chaque action et décision doit être savamment réfléchie et pesée avant d'agir. Doit-on suivre les voix de la raison ou celles de l'amour au risque de tout perdre, dans leur situation ?
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Les commentaires de Nastasia B, sont impressionnants, je ferai plus court. J'ai lu ce livre il y a peut-être 6 ou 7 ans, dans mon âge mûr par conséquent. Je l'ai lu parce que, le Président de la République de cette époque s'était gaussé de ce livre, provoquant, ainsi, l'indignation d'une bonne partie du corps enseignant. Je m'y suis mis alors pour voir... La langue du XVIIè S , est absolument incomparable, le style est beau et ample, tout y est élégant et profond, et dramatique...



Le premier personnage de l'Etat étalait ainsi en place publique son inculture... mais il m'a permis d'atténuer un peu la mienne...



Madame de Sévigné, son Amie, disait de cette aristocrate de la littérature : "Madame de Lafayette a eu raison pendant sa vie, elle a eu raison après sa mort, et jamais elle n'a été sans cette divine raison qui était sa qualité principale."

Pat


Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Montpensier

Madame de Lafayette est principalement connue pour son roman "La Princesse de Clèves" mais c'est une femme de lettres remarquable qui fréquente les plus grandes figures littéraires de son siècle et qui a écrit plusieurs romans et nouvelles (ainsi que des mémoires). "La Princesse de Montpensier" est un roman historique qui offre une peinture de la société sous Charles IX et accorde une importance particulière à la psychologie des personnages. Madame de Lafayette propose aux lecteurs une histoire d'amour tragique rédigée avec une plume élégante et agréable.
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Montpensier

Intrigues d'alcôves et de couloirs de France et de Navarre.



De gré ou de Guise, Madame se marie, les religions se font guerre.



L'histoire se fait trame de roman au plus grand plaisir de ces attentes d'un dix septième siècle de lumières et de découvertes.



Coursives et grands chemins à parcourir au fil des lignes de ces chapitres de vie.
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Je n'ai vraiment pas aimé cette oeuvre. Les romans précieux ne sont pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Nous continuons toujours sur le thème de la passion amoureuse (cf. précédent commentaire Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig).

Hélas, pour moi qui suit une grande amoureuse des classiques, je n'ai trouvé aucun plaisir dans la lecture de ce roman et il s'en est fallu de peu que je l'abandonne. Seule la taille assez fine du livre et un brin de curiosité m'a retenue.

Pourquoi cette note si basse ? Je crois que l'ensemble de mon impression est basé sur le style d'écriture que j'ai trouvé particulièrement difficile, lourd, ampoulé et peu fluide. J'ai souffert lors de la lecture de ce roman : les phrases m'ont paru indigestes, les situations lentes et sans attrait et le ton guindé et précieux.

L'histoire est simple : deux coeurs qui s'aiment mais celui de Mme de Clèves est retenu par la raison. En effet, si le duc de Nemours est presque libre comme l'air, son seul grand sacrifice sera d'abandonner son ancien comportement de collectionneur de femmes et de montrer une attitude réservée et amoureuse.

Mme de Clèves, elle, se débat avec plus de scrupules : non seulement elle est mariée mais son éducation religieuse et les vertus qui lui ont été inculqués par sa mère l'empêchent de réaliser sa passion. La lutte sera d'autant plus difficile car elle n'éprouve que du respect et de l'affection pour son mari, et que plus le temps passe et plus elle se sent fortement attirée par le duc de Nemours, au détriment de sa raison et de sa conscience.

Entre nous, cette histoire est tellement platonique que j'ai cru mourir d'ennui. Toute l'intrigue est tournée sur cette question : céder ou ne pas céder ?

Autour de cette intrigue principale, nous aurons également des récits de la vie de la cour à l'époque de Henri II : les jeux de pouvoir entre la reine, la maîtresse du roi et les divers courtisans, les manigances politiques de l'époque (guerres, mariages, alliances et rivalités entre Etats) etc.

Mon avis est dur, ma déception est grande. Je ne pense pas me hasarder à lire de nouveau cet auteur.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          52
La Princesse de Clèves

Roman très controversé à l'époque de sa sortie étant considéré comme le "premier" roman, j'ai étudié ce livre en cours. J'ai su l'apprécié petit à petit, en étudiant certains passages. L'histoire d'amour est plus ou moins originale, cependant les personnages ne m'ont pas touché à mon grand regret...
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

livre dur à lire tant bien qu'à comprendre, mais bon à lire.
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Content de l'avoir terminé. J'oscille pour qualifier cette oeuvre entre pensum pénible (excusez le pléonasme) et faiblard roman psychologique amoureux. Va pour la seconde.

Même le style et l'écriture ne m'ont pas fascinés, on les a bien trop vantés et vendus. Dans le genre on a fait mieux avant et bien mieux après ; ce livre est selon moi tout à fait dispensable.

Commenter  J’apprécie          51
La Princesse de Montpensier

Classique de la littérature du XVIIème siècle écrit par Madame de Lafayette, ce récit fictif retrace les amours tumultueuses de la Princesse de Montpensier, de 1563 à 1572, lendemain de la Saint-Barthélémy.



Il était une fois une jeune fille de treize ans d’une beauté étincelante. Unique fille du marquis de Mézières, elle était destinée au duc de Maine. Mais, les émois de la jeunette allèrent vers le frère de son prétendant, le duc de Guise qui en était très amoureux aussi. Taisant leur amour, ils rêvèrent de romances et d’épousailles.



L’époque voyait la France s’écarteler. Des conflits, des antagonismes religieux entre protestants et catholiques, une guerre civile, des ambitions démesurées, la violence dominait la vie et les coeurs.

Les alliances changèrent et, pion maître d’un échiquier, on trouva plus judicieux de marier la demoiselle au prince de Montpensier, ce qui créa une rivalité entre les deux hommes.

L’histoire le voulut ainsi ; fille loyale et soumise, elle cacha sa passion et devint princesse de Montpensier.



Les guerres, les trahisons et les pactes se succédèrent. Laissant sa jeune épousée aux bons soins de son mentor et ami le comte de Chabannes, le prince partit batailler. Le comte était un homme sage, digne et estimable, il fut donc un confident sincère pour la jeune femme, leur amitié s’épanouit… ainsi que l’amour de l’homme pour la belle.

La vertueuse princesse, par sa beauté et son esprit, charme les faibles mortels et poignarde d’amour les plus grands ; son mari le prince de Montpensier, son dépositaire de secrets le comte de Chabannes, son amour de jeunesse le duc de Guise et par une journée belle près de l’eau, le duc d’Anjou.



La nouvelle est un drame. Nous sommes spectateurs de concupiscences, d’hymens malheureux et politiques, de jalousies et de courroux sanglants. Les pions s’agitent dans une tempête et l’intensité des sentiments les perd. Pauvre princesse de Montpensier, sa douceur et sa beauté seront sa défaite, n’ayant pas su différencier la faiblesse ou la nostalgie d’un amour à celui fort, pur et authentique d’un autre.



J’ai eu plus de plaisir à écrire ce billet, à faire quelques recherches sur les personnages historiques qu’à lire cette nouvelle. Madame de Lafayette témoigne impassiblement et énumère les faits et les amours contrariées avec distance. Je n’ai donc pas eu de compassion pour la princesse qui, faible et impuissante, brave les convenances vers la fin mais se laisse dépérir par la suite. Le seul personnage qui m’a inspiré de la sympathie est le comte de Chabannes, figure du romantisme en plein début du baroque.



…"Enfin la passion du comte de Chabannes le portait si naturellement à ne songer qu’à ce qui pouvait augmenter le bonheur et la gloire de cette princesse qu’il oubliait sans peine les intérêts qu’ont les amants à empêcher que les personnes qu’ils aiment ne soient avec une si parfaite intelligence avec leurs maris."…
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Pour une raison que je ne m’explique pas, j’avais jusqu’à présent un blocage avec ce roman et pas la moindre envie de le lire. Les circonstances m’ont finalement poussée à dépasser ce refus que je ne m’explique pas plus une fois ma lecture terminée. Je n’en garderai pas un souvenir inoubliable, mais elle fut néanmoins agréable.



J’ai d’abord eu du mal à distinguer parmi tous les personnages qui était qui et comment ils étaient liés entre eux, mais une fois cette généalogie établie dans mon esprit, j’ai véritablement pu apprécier ce roman. Le début consiste surtout, selon moi, en une série de ragots de cour et de secrets d’alcôve révélés : c’est ainsi que j’ai retrouvé l’ambiance des romans de mon cher Crébillon fils et de la cour d’antan. L’ennui et l’oisiveté laissent à ces aristocrates tout le loisir de médire les uns des autres, de se louer ou de se détester, pour mon plus grand plaisir. Par la suite, le ton change et correspond à la réputation de ce roman : il se fait plus psychologique et analytique du point de vue des sentiments de la princesse de Clèves, plongée dans les affres de la passion amoureuse. Cette partie m’a semblé intéressante, mais sans plus. Sans doute ai-je lu trop de romans héritiers de celui-ci pour m’en émouvoir vraiment ou n’étais-je pas d’humeur à cette lecture.



Cette lecture m’a par contre donné l’envie de revoir l’adaptation cinématographique libre que Christophe Honoré en a fait : La belle personne. Je vous conseille vivement ce film magnifique et terriblement émouvant !
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Un roman de qualité, même s'il a un peu vieilli et semble difficile à lire. C'est surtout toute une époque qui revit et un roman écrit par une femme, ce qui était à la fois mal vu et fréquent à l'époque dans ces milieux. La complexité des personnages a surtout inspré tant d'autres écrivains qu'on peut le ranger au rayon des classiques indispensables.
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Résumé:



Mademoiselle de Chartres est la plus belle demoiselle de la cour. Quand sa mère, Madame de Chartres, l’introduit a la cour, elle fait tourner les têtes. Tous les hommes en sont amoureux, et c’est finalement M. De Clèves, qui lui voue une passion folle, qui obtiendra sa main. La princesse de Clèves est une épouse modèle, mais son mari se rend bien compte que la passion qu’il lui voue n’est pas réciproque.



M. de Nemours, l’un des plus grands charmeurs de la Cour, se rend à Paris et rencontre la princesse. Il en tombe éperdument amoureux. Un amour fou, impossible, et réciproque. Car oui, la princesse l’aime.



C’est amour restera longtemps caché des deux cotes. Leurs rencontres se limitent à des visites de courtoisie dans le salon de Mme de Clèves, et ni l’un ni l’autre ne s’avouent mutuellement leurs sentiments. La Princesse se défend d’une vertu sans égale, et malgré sa passion pour M. De Nemours, reste fidele à son mari.



Tout ca se passe dans l’univers de la cour d’Henri II, intrigues, commérages, bavardage et l’intrusion dans la vie privée ! Si vie privée il y a. (Ca j’ai adore !)





Avis : - ATTENTION - SPOILS!



Attention, ce message contient des révélations sur la fin du livre.



Magnifique histoire d'amour. Enfin ca l’était jusque la Princesse m'exaspère complètement.



Jusqu’aux dernières pages, j’ai respecté Madame de Clèves, sa force, sa loyauté pour son mari. Elle était consumée d’amour, mais a tout fait pour ne pas tromper.



Mais lorsqu’enfin elle et M. De Nemours pouvaient être ensemble, elle est allée a l’encontre de ses sentiments et a préféré se retirer. Et la je me suis dit : quelle arrogante!

Plutôt que de suivre son cœur et ses sentiments, elle a voulu s’inscrire en martyre, et je n’ai pas réussi à respecter cela.



J'ai été emportée par l’histoire, vivant chaque instant, jusqu'à réaliser que les barrières que s'imposent Mme de Clèves allaient rendre et elle, et le duc de Nemours, malheureux.



Il est intéressant de voir ce que représentait la vertu à l'époque. Le masochisme de la princesse de Clèves n'aurait pas beaucoup de sens aujourd'hui.



Je me suis cependant attaché au Duc de Nemours qui est pour moi le personnage qui mérite le plus de compassion, s'étant comporté presque de manière irréprochable, malgré la passion qu'il nourrissait pour la princesse. Celle la lui a brisé le cœur, sous prétexte d’un devoir qu’elle avait envers son mari (mort!).



J'aurais donné un 5 si je n'étais pas déçue par la fin. La vertu de Mme de Clèves, que je respectais alors qu'elle était mariée, n'a plus d'intérêt dans les derniers chapitres.



La passion de M. de Nemours s'est éteinte avec l'éloignement, et tant mieux pour lui. Mme de Clèves de son côté a dû être malheureuse toute sa vie d'avoir refusé le Duc de Nemours alors qu'elle l'aimait.



Je ne suis pas tres indulgente avec la Princesse, je l’admets, mais l’un dans l’autre, c’est un livre qui mérite d’être lu, l’écriture est magnifique, l’histoire est très belle, et il est intéressant de rentrer dans la psychologie des personnages. (La Princesse de Clèves est l’un des premiers romans psychologiques). Chapeau a Madame de la Fayette, mais un Happy Ending n’aurait pas fait de mal (Pauvre Nemours…)
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

J’avais un vague souvenir de ce roman lu pendant mes années de fac de lettres, comme j’ai toujours un vague souvenir du film avec Marina Vladi et Jean Marais… les circonstances m’ont amenée à le relire. Faisant passer des oraux de bac blanc de français, je me mets à relire mes classiques, et j’avoue que c’est très agréable. Je les prends différemment, mes connaissances littéraires étant plus vastes qu’elles ne l’étaient il y a maintenant plus de 20 ans (et oui, le fuite du temps…), il me semble que je redécouvre ces romans.



On se souvient de la polémique sur ce roman, du badge créé l’an dernier au salon du Livre du Paris (et que par malchance je n’avais pu trouver), mais je repense aussi à Pennac répondant au lycéen cherchant à connaître l’intérêt de lire La Princesse de Clèves aujourd’hui. Y-t-il toujours un « intérêt » à lire un livre? C’est la question que je me pose finalement. Pour moi, mais Maupassant l’a dit bien avant moi, la littérature ne sert à rien de concret, elle n’a pas d’utilité concrête et tant mieux… Lire La Princesse de Clèves c’est donc seulement lire une histoire exemplaire, et peut-être, mieux comprendre la tradition romanesque… parce que, comme le disent les historiens de la littérature, ce roman se présente comme le premier roman moderne de la littérature. Plongeant les personnages dans une réalité historique récente (le règne de Henri II), ce roman, dit d’analyse, suit les désordres amoureux de la jeune Princesse de Clèves tombée sous le charme du beau M. de Nemours… Alors c’est vrai, on est un peu perdu au début par tous ces noms de Rois et Reines, de Duc et autres Vidames, par ces récits dans le récit, par ces termes désuets de la Préciosité et de la Carte du Tendre, il nous faut quelques pages pour prendre nos marques, mais, et c’est sans doute la magie de ce roman, il m’a touchée, il m’a fait revivre des sentiments oubliés, des émois d’étudiante… plus de 320 ans plus tard, ce roman conserve sa force… on peut regretter quelques invraisemblances, que les contemporains de Madame de Lafayette lui reprochaient déjà, on peut trouver cela trop parfait (tous les personnages sont magnifiques, glorieux…), mais que nous dit finalement Madame de Lafayette (et en ce jour de Saint-Valentin, ça tombe bien….) que la passion est éphémère, car trop absolue, et qu’elle ne peut durer dans le mariage… qu’il faut un amour raisonnable mais durable plutôt que les feux de la passion… Constat pessimiste? je l’ai cru longtemps, mais aujourd’hui je ne le crois plus… Ce M. de Clèves est sans doute l’homme le plus digne d’amour du roman, et Madame de Clèves le découvre trop tard, malgré les avertissements de sa mère, malgré les récits dans le récit, seule sa propre expérience de la passion lui feront comprendre son erreur.



Un beau roman donc, à redécouvrir…
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

L'histoire est connue : Elle se déroule à la fin du règne de Henri II, on y retrouve plein de personnages historiques, dont Diane de Poitiers (portrait) , duchesse de Valentinois. Mademoiselle de Chartres a seize ans et arrive à Paris avec sa mère:



"Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde.(...) Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de Madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. (...) Elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la rendre aimable."



Le Prince de Clèves en tombe amoureux et elle accepte de l'épouser bien qu'elle n'éprouve "aucune inclination particulière pour sa personne."

Elle suscite l'amour du duc de Nemours et s'en éprend aussi. Avant de décéder, sa mère lui rappelle ses devoirs : "Songez ce que vous devez à votre mari; songez ce que vous vous devez à vous même. (...) Ayez de la force et du courage, ma fille, retirez-vous de la cour.(...) Ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu'ils vous paraissent d'abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d'une galanterie."



Pour pouvoir résister à son amour, la Princesse de Clèves se tourne vers ... son mari, lui avouant ses sentiments pour un autre homme sans lui donner son nom. Le mari devine, croit sa femme infidèle, meurt de chagrin. La princesse de Clèves, libre d'épouser le duc de Nemours, refuse de le faire et finit sa vit dans la retraite.



Comme je ne connaissais que ce résumé avant de débuter la lecture, j'avais une piètre idée du livre, et de plus au début je me mélangeais pas mal dans les personnages et les titres de noblesse. Puis le charme a opéré, la beauté de la langue soutenant celle des sentiments exprimés. Des histoires parallèles ont fait leur apparition, il y a eu l'épisode palpitant de la lettre perdue, les divers événements au pavillon du château près de Coulommiers (Nemours, caché, entend celle qu'il aime avouer son amour pour un autre -lui- à son mari ). Les événements historiques ancrent l'intrigue dans le réel, la cour du roi est décrite sans complaisance, mais les amours vécues par les trois personnages principaux semblent se dérouler dans un hors-temps de grâce, où les mots devoir, délicatesse, renoncement n'ont pas été remplacés par ceux d'égoïsme et de plaisir.



De jolies formules aussi :

"Le hasard fit qu'elle [une femme de la cour] reçut la nouvelle de la mort de son mari le même jour qu'elle apprit celle de M. d'Orléans [son amant ] ; de sorte qu'elle eut ce prétexte pour cacher sa véritable affliction, sans avoir la peine de se contraindre."



Finalement, je suis ravie d'avoir découvert ce livre, il méritait largement de quitter l' étagère où il attendait depuis ... plus de vingt ans. Pour l'aborder sans complexes, j'avais décidé de garder le rôle de la lectrice "naïve" et de considérer qu'il s'agissait d'une lecture ordinaire non connotée "chef d'oeuvre classique étudié et décortiqué en classe". Mais maintenant je comprends parfaitement qu'il ait été si haut placé dans la littérature tout en regrettant que cela fasse sans doute reculer les lecteurs - à tort.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
Commenter  J’apprécie          50
La Princesse de Clèves

Toujours en lecture ou relecture de "classiques", La Princesse de Clèves ne pouvait qu y figurer. Et que ce fut laborieux pour moi ! Désolé mais le 1er sentiment que j ai eu en fermant ce livre, c'est " ouf c'est fait" ! Cela n engage que moi mais conseiller ce livre à de jeunes lecteurs ou lecteurs débutants peut avoir l effet d un repoussoir...une première partie très descriptive des personnages, de leurs histoires, de la cour,.. intéressant et nécessaire pour la compréhension mais que c'est long ! Une deuxième partie plus "active" et où les grands thèmes sont plus clairement lisibles.

Il me paraît nécessaire d accompagner la lecture de cette oeuvre, car il s agit bien d une oeuvre quand on le remplace dans son contexte, qu on prend le temps d analyser les impacts à l époque et sur d autres écrits...les thèmes abordés comme la respect de l engagement, la condition féminine sont bien abordés mais nécessitent quelques efforts pour les moderniser.

Alors oui, en synthèse, pour voir l évolution de notre patrimoine littéraire, mieux comprendre certains thèmes...cette lecture est nécessaire mais avec du courage !
Commenter  J’apprécie          40
La Princesse de Clèves

Comment partager une critique légitime sur un roman aussi fondateur de la littérature à la française ? C'est sublime, tout simplement. Le piège à éviter est de se contenter d'une lecture de surface car alors l'oeuvre paraît imbitable. Elle, la chère Madame de Clèves est insupportable de vertue, lui le beau duc de Nemours est lourdingue dans ses avances. Tout est complètement daté, suranné, surjoué. Mais si on lit "dans le contexte", en admettant que "autres temps, autres moeurs", alors la langue se dévoile et apparaît véritablement sublime, le jeu des quiproquos, de cache cache, d'aveux, de secrets et de symboliques est très bien ficelé façon XVIIeme siècle. La scène avec la canne enrubannée est un passage obligé ! Alors oui c'est précieux, c'est alambiqué, voilà c'est une lecture qui prend du temps et c'est très bien comme ça. A relire !
Commenter  J’apprécie          40
La Princesse de Clèves

Non, ce n'est pas qu'une histoire fade à l'eau de rose !



La magnifique Mademoiselle de Chartres fait des débuts très remarqués à la Cour de la Reine dauphine. Le Prince de Clèves tombe sous son charme et demande sa main. Mademoiselle de Chartres, innocente des émois amoureux, pense qu'il fera un bon époux et accepte de l'épouser. Malheureusement, au grand dam de son mari, ses rapports avec lui sont plutôt tièdes, Madame de Clèves a de l'amitié pour le prince mais guère de passion.

Une fois mariée, la Princesse de Clèves rencontre le fringant Duc de Nemours qui tombe passionnément amoureux d'elle. La Princesse ressent également une forte attirance pour le Duc, mais son éducation morale et spirituelle lui interdit de donner suite à l'amour qui la consume. Elle ne peut trahir un mari à qui elle a juré fidélité, qu'elle respecte profondément et à qui elle finit par avouer son embrasement coupable. Une retenue et des scrupules qui font exception parmi les nombreuses intrigues amoureuses de la Cour d'Henri II.



Madame de la Fayette nous conte les questionnements et déchirements de la Princesse, les déboires du malheureux mari et du séduisant Duc de Nemours.



En plus d'être une remarquable étude psychologique sur les rapports amoureux, ce roman est également un formidable condensé d'Histoire qui nous fait revivre les alliances passées à la Cour d'Henri II.



Il est important pour mieux l'apprécier, de garder en tête qu'il a été publié en 1678, une époque bien différente de la nôtre.



Mon compte Instagram @la_cath_a_strophes



Commenter  J’apprécie          40
La Princesse de Montpensier - La Comtesse d..



Disons le tout de suite j’ai préféré et de loin La comtesse de Tende à La princesse de Montpensier. Dans le premier titre de ce recueil j’ai été un peu rebutée par les différents noms des protagonistes, j’ai eu du mal à m’y retrouver. De plus, l'histoire est moins prenante.

Les deux nouvelles concernent des femmes mariées comme elles l'étaient à l’époque pour des alliances et non par amour. Ce qui fait que leur coeur reste libre. C’est la porte ouverte aux infidélités.

Mais à ma grande surprise, je ne garderais pas ces deux textes en mémoire. J’écris cette critique quatre jours après l'avoir fini et déjà il m’en reste peu de souvenir.

Commenter  J’apprécie          40
La Princesse de Montpensier - La Comtesse d..

C'est le genre de récit où je m'ennuie car je trouve la narration assez plate, et le style ne m'emballe pas beaucoup. Les histoires de cœur de princesses et de ducs m'intéressent très peu. Dans ces récits, on voit à quel point les hommes et femmes sont peu égaux à cette époque en ce qui concerne la tromperie du conjoint. Souvent mariées non par amour, ces femmes paient le prix fort de leur mariage, et plus tard, de leurs émois. Alors que les hommes sont loin d'être inquiétés s'ils se retrouvent dans la même situation.

Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Madame de La Fayette Voir plus

Quiz Voir plus

Madame de La Fayette

En quelle année Madame de La Fayette est-elle née ?

1534
1634
1734
1834

10 questions
86 lecteurs ont répondu
Thème : Madame de La FayetteCréer un quiz sur cet auteur

{* *}