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Critiques de Madame de La Fayette (464)
La Princesse de Clèves

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, un classique qui fait plaisir à lire bien que pour être honnête je n'en ai pas gardé beaucoup de souvenirs si ce n'est un début laborieux. Sans rancune donc !
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La Princesse de Montpensier

Contrairement aux jeunes se retrouvant obligés de lire « La princesse de Montpensier » pour l'école, c'est de mon plein gré que je m'y suis aventuré... Le résumé donnait envie, et puis, à 1€55 et moins de 100 pages, ce n'était pas une grosse prise de risque. Et heureusement, parce que franchement, même moi qui aime lire, j'ai dû me forcer pour le finir.



Le souci, ce n'est pas le style : la plume de Madame de La Fayette est d'époque, certes, mais ça reste lisible et compréhensible, même à deux heures du matin et sous morphine.



Encore faut-il avoir envie de se farcir « Amour, Gloire et Beauté » version 16ème siècle, où une très très jeune fille fait tourner les têtes de son amour de jeunesse, du meilleur ami de celui-ci, de son mari, du meilleur ami de son mari. Ça aurait pu être intéressant, et même croustillant, y compris considérant l'âge du texte et les mœurs de son époque. Nul besoin d'expliciter les choses pour faire comprendre qu'elles existent.

Mais encore faut-il qu'il existe quelque chose. La demoiselle met le stop direct à deux des prétendants, l'un ayant le bon goût de piger le message, tandis que l'autre reste pour elle un ami avec arrière-pensées un peu maso sur les bords. Le mari passe sa vie ailleurs, tout en se permettant le luxe d'être jaloux comme un pou. Et avec l'« amoureux » ? Quelques discussions en douce pendant les bals. Super, comme « tromperie »... Certes, au bout d'un moment, l'intention y est, mais que de détours pour en arriver là ! Et surtout, c'est d'un mélodramatique ridicule. La préface et la postface font éloge du « réalisme » des sentiments dépeints... Pardon ? On a bien lu le même truc, là ? Parce qu'on est davantage au niveau de la parodie...



Bref, on s'ennuie ferme. Ça se tourne autour pendant des plombes, ça fait un drame de pas grand-chose, et évidemment la petite leçon de morale bien gerbante à la fin « Tu as osé songer à tromper ton mari ? Tu mérites de crever, bien fait pour toi ! ».



Et on s'étonne qu'après avoir dû se farcir ça, les élèves ressortent dégoûtés de la lecture...
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La Princesse de Clèves

La Princesse de Clèves est un roman publié le 16 mai 1678 anonymement. En effet, au XVIIe siècle, il est difficile pour une femme d’écrire et de publier. Puisque, oui, il s’agit d’une femme, nommée Marie Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette, née en 1634 et morte en 1693. Elle appartient au mouvement du Classicisme et de la Préciosité. Elle a notamment écrit La Princesse de Montpensier et Zayde : histoire espagnole ainsi que La Princesse de Clèves bien évidemment.

Madame de La Fayette écrit ce premier grand roman sous le règne de Louis XIV qu’elle transpose à celui d’Henri II dans l’histoire de Madame de Clèves. L’auteur fait de donc de son sujet principal : la cour ; mais aussi la découverte de la passion ainsi que le vice et la vertu.



Quand on lit La Princesse de Clèves, on plonge au cœur d’une atmosphère historique comme si l’on y était. En effet, quoique certains noms soient changés, les personnages ont tout de même existé comme Marie Stuart pour la Reine Dauphine ou Diane de Potiers pour la Duchesse de Valentinois. Plus on avance dans l’histoire, plus on en apprend et surtout on a envie d’en apprendre davantage sur l’histoire de France et même d’Angleterre ! Toutefois, la narration est parfois lourde avec tous ces personnages ! De plus, les réflexions et les atermoiements de Madame de Clèves peuvent noyer le lecteur à force. Cependant, cela reste ni plus ni moins un classique à découvrir voire à redécouvrir.



Par ailleurs, le roman est divisé en quatre grandes parties et non en chapitre. Ce qui est parfois perturbant pour le lecteur moderne. En effet, nous avons désormais l’habitude de lire des livres subdivisés en chapitres courts et non en parties très longues. En plus, elles ne comportent pas de titres et n’indiquent donc pas au lecteur son thème. C’est à lui d’en faire sa lecture. Cela rajoute encore plus de mystères au roman dit psychologique de Madame La Fayette.



En outre, et c’est un passage qui peut expliquer ce pourquoi c’est un roman psychologique, celui qui m’a le plus marquée est sans doute celui des aveux que la princesse fait à son mari et Monsieur de Nemours qui, derrière, entend tout (page 129-3e partie). Il est vrai que certaines personnes ne peuvent pas comprendre la détresse dans laquelle est la princesse puisqu’il n’a pas eu d’actes physiques entre elle et Monsieur de Nemours. C’est donc un amour platonique. Nonobstant, la culpabilité qu’elle éprouve envers la force de ses sentiments la terrifie. Ce dilemme raison-passion va avoir raison de sa décision de tout avouer à son époux. Enfin, elle ne dit pas toute la vérité car rappelons-nous qu’elle tait le nom de son « amant ». Ce moment m’a vraiment mise en rogne au début parce qu’elle donnait raison à l’amour d’un homme (Nemours était en effet conforté dans ses desseins) mais aussi parce qu’elle n’avouait pas tout. Puis, j’ai essayé de me mettre à sa place et me suis dis que j’aurai, somme toute, peut-être fait comme elle.



Le choix de l’ouvre a été difficile mais j’ai fini par opter pour La Princesse de Clèves car c’est un roman classique et universel. Remis au goût du jour (par des adaptations par exemple : cf Jean Delannoy et Christophe Honoré) et dans notre langue moderne, il pourrait parler à de nombreuses jeunes adolescentes du XXI siècle qui découvrent la passion amoureuse : ce beau cadeau de la vie qui parfois empoisonne…

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La Princesse de Montpensier

Un grand classique de Madame de la fayette qyi nous replonge dans la vie de la cour d'henri 4 et ses intrigues.Les personnages ont ici réellement existes et l'auteur a juste pris quelques libertés avec la realite historique mais l'oeuvre conserve un caractere fort et un vrai cote reportage a la cour.Cet ouvrage est court et nerveux et ne vous laissera pas de marbre ! Découvrez le vous ne le regretterez pas !
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La Princesse de Clèves

J'avais étudié ce livre au lycée et je n'avais pas compris la fin. Mais pourquoi donc se refuse-t-elle à son amour après la mort de son mari ? Mais maintenant qu'il est mort, vas-y, bécasse ! Sois enfin heureuse et jette-toi dans les bras du seul homme que tu as toujours aimé !!! Je devais sans doute être comme Nicolas Sarkozy qui a toujours dit haut et fort tout le mal qu'il pensait de "La princesse de Clèves". Car tout l'esprit de ce roman porte justement sur la force de caractère et la droiture de l'héroïne fidèle à l'homme auquel elle s'est donnée sans amour, par delà la mort de ce dernier. "La princesse de Clèves" reste une référence qu'il est difficile de comprendre à notre époque où l'on change de conjoint comme on change de chemise.
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La Princesse de Clèves

pour moi, c'est d'un ennui ! mortel !!! il paraît que c'est le sommet de la littérature classique grâce à son économie de langage et de sentiments. bof ! nous avons tous cinq sens je crois. et bien là, ils sont bien cachés. c'est soporifique, un des plus grands nanars de la littérature française, un étron qu'on fait subir aux écoliers depuis trop longtemps. plus nul qu'un SAS
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La Princesse de Clèves

Très bon livre avec une belle histoire d'amour peinte avec justesse et précision. On suit l'histoire de la princesse de Clèves, mariée par sa mère au prince de Clèves qui l'aime passionnément. Malheureusement pour la princesse qui apprend depuis toute petite que seule la vertu amène au bonheur et que les passions sont néfastes, elle tombe amoureuse du duc de Nemours, lequel l'aime en retour. Que va-t-elle choisir ? Suivre son coeur, sa passion et ainsi perdre son honneur et celui de sa mère pour au final rester malheureuse ? Ou suivre le douloureux chemin de la raison, afin de rester vertueuse et fidèle à son éducation ? Voici l'histoire racontée par Mme de La Fayette que j'ai adorée !!!



Même si le début est assez laborieux et ne donne pas du tout envie de poursuivre l'histoire, avec tous ces noms de personnages mis les uns à côté des autres, donnant l'effet d'un catalogue, il n'en faut pas en tenir compte et ne pas hésiter à poursuivre sa lecture ! C'est vrai qu'au début, j'avais l'impression d'être dans une introduction sans fin (j'ai même recommencé parce que j'étais totalement perdue), mais plus j'avançais, plus j'adorais et plus j'avais envie de connaître la suite. L'histoire est très prenante et la lutte intérieure de la princesse entre la raison et la passion est vraiment très bien retranscrite. Que ce soit les émotions, les monologues, la description des sentiments, c'est extrêmement bien fait. J'ai aussi beaucoup aimé le combat qu'elle menait parce que c'est très complexe et que plusieurs éléments vont la bloquer, que ce soit la société, sa passion, son devoir, ses obligations, son mari, le duc de Nemours.



A la fois roman précieux, classique et d'analyse, ce livre présente plusieurs aspects ce qui rend l'histoire complexe et passionnante ! En plus, il y aussi les enjeux liés au trône qui sont racontés (même si, ayant très peu de connaissances sur cette période historique, je n'ai pas tout saisi).



Je pense néanmoins que ce qui m'a vraiment plu, c'est de suivre l'évolution de la princesse, d'abord innocente, presque une proie lâchée au milieu de la cour, et s'affirmant petit à petit, elle et ses choix. J'ai aussi beaucoup aimé la morale choisie et la fin, que j'ai trouvée appropriée.



Enfin bref, lisez-le et ne vous laissez pas impressionner par le début, une fois ce passage passé, c'est une magnifique histoire qui est racontée ! Je conseille aux personnes recherchant des histoires d'amour complexes et surprenantes ! Bonne lecture !
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La Princesse de Clèves

Le roman de Madame de Lafayette, considéré comme son chef d'œuvre, a reçu bien des qualificatifs : récit historique, précieux, d'analyse...

Il est la cause de plusieurs siècles de débats et de commentaires, y compris politiques et il apparaît comme un texte novateur dans sa façon d'écrire la passion, ses crises, ses effets.

Roman classique à plus d'un titre, il est régulièrement réinventé et adapté sous d'autres formats, et trouve facilement des échos dans la littérature contemporaine. Ainsi Antoine Adam déclare-t-il à son sujet, après l'avoir comparé à l'œuvre de Proust :

"Ce serait à des œuvres plus modernes encore qu'il faudrait penser pour apprécier à leur juste valeur ce besoin passionné de lucidité, ce sentiment puissant des servitudes qui pèsent sur nos vies, ce refus de l'espoir."

Pour lire la suite de cette synthèse, je vous invite à suivre le lien.
Lien : https://thomasspok.blogspot...
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La Princesse de Clèves

Ce n est pas parce que c est le premier roman psychologique qu'il est indispensable. Je me suis ennuyée et j ai sauté de longs passages pour me concentrer sur l histoire de fond ou plutôt l histoire d amour car j étais noyée dans les digressions la généalogie etc.... et puis je ne trouve pas le style savoureux non plus. Il y a d autres classiques passionnants et merveilleusement bien écrit ! arrêtons de ldégoûter de la lecture avec des livres ennuyeux.... il suffirait de donner une liste d auteur classique et d imposer 3 livres à lire dans l année... AU CHOIX. l'école m a écartée de la lecture ! Je croyais que lire était « chiant » je fuyais les bibliothèques ! heureusement qu'un homme m a remis sur la voie. Depuis je ne lis que ce qui me plait en allant piocher dans les modernes et les classiques. Bref je n ai pas apprécié ce roman ni pour l histoire ni pour le style. Et puis cette vertue, à la fin du livre est trop exagérée et devient incompréhensible et invraisemblable ... je me suis lassée bien avant le prince de nemours.
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La Princesse de Clèves

Ce roman est vraiment très beau : l’histoire, les personnages, la fin, l’écriture.

Vivre pour un moment les aventures de la princesse de Clèves a été passionnant du début à la fin, même les passages de description ne sont pas de trop. Ils apparaissent à des moments intéressants.

Les personnages sont attachants et les dialogues sont attrayants.

Le lecteur reste en haleine tout me long du texte, avec une envie permanente de connaître la fin. Chaque mot est important.
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La Princesse de Montpensier

« Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l'amour ne laissait pas de trouver la place parmi tant de désordres, et d'en causer beaucoup dans son empire. » Du désordre, oui ! Mais aussi, avec lui et son cortège d'émotions, une littérature nouvelle : il se dit parfois que ce très court roman serait le véritable acte de naissance du genre romanesque. C'est à coup sûr, une lecture de plaisir pour les amoureux du style. L'intrigue, elle, est vite posée, et rapide dans le traitement. Mais chaque phrase mériterait une visite. Et l'intérêt historique des habitus sentimentales de l’aristocratie au XVIe siècle n’est pas non plus à négliger. A cet égard, j’ose une hypothèse, farfelue et provocatrice j’en conviens, mais qui m’amuse fort. C’est l’absence, omniprésente, du mot travail et de tout terme évoquant de près ou de loin à une activité pouvant s’y rapporter qui m’y conduit : seuls les sentiments, en effet, d’honneur, de jalousie, de revanche ou encore amoureux (qu’ils soient ou non heureux), semblent travailler princesses et marquis, ducs et jusqu’au roi, dans cette société de cour. Et que de manières, de codes et de savoir-faire il faut maitriser pour s’adonner à ces œuvres-là. Serait-ce de ne pas avoir à être confronté à l’ordre des nécessités (travailler pour vivre) qui a poussé ces jeux de l’amour à de tels raffinements ? Il fallait bien s’occuper un peu…
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La Princesse de Clèves

Je n'avais jamais lu ce classique en entier. Il fut bref de rattraper mon retard, car, excepté la généalogie ingrouillable des premières pages pour un non familier de la cour, il se lit très facilement et plutôt agréablement. La tension tragique monte petit à petit, au fur et à mesure du dévoilement et du déploiement des sentiments des personnages et du resserrement inéluctable de leur issue.
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La Princesse de Montpensier

Unions arrangées, amours contrariées, passions clandestines, "La princesse de Montpensier" et "La comtesse de Tende" ne mettent pas à l'honneur les mariages heureux. Il faut bien reconnaître que l'amour n'était souvent, à l'époque, qu'un critère propre à la fiction.



Mme de Lafayette puise dans l'Histoire de France pour mieux la réécrire. Certes, le prisme est déformant mais c'est pour mieux servir le récit !



Je regrette seulement la brièveté de ces textes associée à une forme trop distanciée et synthétisée. Un côté un peu trop survolé pour véritablement s'imprégner des sentiments et de la psychologie des protagonistes.
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La Princesse de Montpensier

M’attendant à un nouveau scandale de la part Madame de La Fayette et sans avoir pu prendre connaissance du contenu de ses derniers ouvrages, je consultais la nouvelle, sans grande hâte. C’est une vérité universellement reconnue qu’une femme ne devrait pas écrire, et par le biais de ses écrits l’auteur, enfin, la femme qui brise nos codes du respect, nous fait grande offense à nous, les femmes. Sans honte, qui, en raison de ses dimensions, dépasse la norme ou la mesure ordinaire, cette Madame nous relate l’histoire d’une femme désœuvrée traversant une étape clef de son existence : le mariage et ses contraintes. Elle exprime l’inclination d’une princesse pour un amant, qui, d’une force brusque et impétueuse mène conquêtes et batailles pendant la guerre civile sous le règne de Charles IXe. Elle le surnomme le Balafré, et en unissant ces personnages elle met en relief une intrigue amoureuse, beaucoup trop scandaleuse. La Princesse de Montpensier n’est pas appelée la Duchesse de Guise, alors pourquoi vouloir absolument créer une passion violente qui les troublera et qui déchirera la vie de ces personnages? La Princesse perdra le respect de son mari, chose à laquelle une femme ne devrait jamais être soumise et le Duc perdra un mariage fort intéressant, qui aurait augmenté sa fortune. C’est avec la fin du récit que je me range avec Madame de La Fayette, « une des plus belles princesses du monde et qui aurait été la plus heureuse si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions. » c’est quasiment tout à fait un enseignement donné de vie aux plus jeunes d’entre nous, qu’il faut suivre les directions de sa raison et non de sa passion. Ce récit présente en abondance la petite vertu d’une femme, sans cœur incapable de contenir ses sentiments.

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La Princesse de Clèves

Je suis navrée.

Je n'arrive pas à lire ce livre. J'ai essayé de multiples fois, rien n'y fait.



Pardon Mme de La Fayette.

Pardon mes professeurs.

Pardon l'Académie Française (je sais que vous ne manquez aucune de mes critiques ;) coquinous).

Pardon N. S. (pour me sentir toujours plus lettrée et cultivée que toi malgré cette aversion commune pour ce roman).



Et surtout, pardon à ma fierté qui vient de prendre un coup terrible.

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La Princesse de Clèves

Une princesse haute couture signée Christian Lacroix.

« La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat, que dans les dernières années du règne d’Henri second ». Tel est le début flamboyant du célèbre roman de Madame de Lafayette que tout esprit éclairé se devrait de connaître par cœur ! Les éditions Gallimard ont eu l’heureuse idée de demander au designer, scénographe et décorateur Christian Lacroix de s’emparer de La Princesse de Clèves pour illustrer de ses dessins au graphisme échevelé et de ses peintures au chromatisme éclatant. Le lecteur se délecte ainsi de cet élégant compagnonnage entre l’image et l’écrit et redécouvre avec ravissement les atermoiements de l’âme et des sentiments de ces héros qui sont, à bien des égards, si proches des nôtres. Dans ces silhouettes baroques drapées de rose tyrien, de vert émeraude ou de noir moiré, on reconnaît aussi la patte de ce grand créateur qui dessine désormais des costumes et des décors pour les opéras et les théâtres du monde entier. Un enchantement. (Artpassions n°56 déc 2018)



Une occasion pour lire ou relire ce joyau de notre littérature et de découvrir le peintre et illustrateur, Christian Lacroix. Pour ma part, ce sera le plus tôt possible.

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La Princesse de Clèves

Un peut d'histoire sur mon blog...'



- L'histoire,

- le Style,

- L'Auteur,

- Pendant ce temps...


Lien : https://monjardinleslivres.b..
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La Princesse de Clèves

Je viens de terminer ma relecture de La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, et mon dieu quel bonheur ! Ce livre est un pur délice.



Écrit au XVIIe siècle, le roman, qu'on peut qualifier en partie d'historique, évoque le temps de la cour des Valois, et donc du règne d'Henri II. Aux alentours de 1558-1559, on suit Mme de Clèves et l'évolution de son amour pour le duc de Nemours, auquel elle met un point d'honneur à résister. La vertu, la dignité, la fidélité à son mari M. de Clèves, qu'elle n'a jamais su aimer mais qui lui est pourtant si bon, le refus de céder aux pulsions passionnelles, à la jalousie et à la galanterie, sont autant de raisons qui guident son comportement, sa vie.



Si le début du roman est un peu fastidieux (beaucoup de détails historiques et de personnages nommés), dès que les sentiments des deux protagonistes se dessinent, le récit devient délectable, je n'avais qu'une seule hâte, savoir comment cette passion allait évoluer (car je ne me souvenais plus de la fin). Bref, un vrai coup de cœur littéraire !



Du coup, j'ai très envie de lire La Princesse de Montpensier, mais aussi les œuvres de Mme de Sévigné et de Scudéry. Ces femmes, leurs plumes, leurs places dans la sphère intellectuelle du XVIIe siècle m'impressionnent tellement !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La Princesse de Montpensier

En pleines guerres de religion, Mlle de Mézières, amoureuse du duc de Guise, est forcée d'épouser le prince de Montpensier. Mais celui-ci l'abandonne aussitôt pour combattre les protestants, et la princesse se retrouve seule avec le comte de Chabannes, qui devient son confident mais tombe également amoureux d'elle. La passion de la jeune femme pour le duc de Guise s'éteint progressivement, jusqu'à celui-ci arrive un jour dans leur château de Champigny, avec le duc d'Anjou (futur Henri III) et ses hommes...

Madame de Lafayette romance ici l'histoire de personnages réels du XVIe siècle (Chabannes est le seul fictif) pour dénoncer la condition des femmes à l'époque, simples marchandises dont le mariage constituait un contrat entre deux familles et entièrement soumises à leur père ou à leur mari. Cependant, je n'ai pas aimé le côté moralisateur de ce récit, de même que le style de la narration. C'est une nouvelle d'à peine quarante pages, par conséquent on a peu de descriptions, de sentiments ou de scènes développées, et simplement une succession de faits. Tout cela fait penser à un conte pour enfants, ce qui m'a déplu.
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La Princesse de Montpensier

La Princesse de Montpensier est une nouvelle de Mme de La Fayette qui montre les dangers de l'amour dans un élégant style classique. Plusieurs hommes tombent amoureux d'une même femme. Des péripéties, des secrets, des tourments. Un coup d'essai avant son grand roman d'analyse. Détails sur le blog.
Lien : http://bibliblog.net/princes..
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