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Critiques de Madame de La Fayette (464)
La Princesse de Clèves

Au début, j’ai eu beaucoup de mal à le lire et entrer dans l’histoire.

La première barrière est le langage. Je n’ai pas l’habitude de lire ce « vieux » français. J’ai d’ailleurs dû relire à plusieurs reprises certaines phrases pour bien comprendre. Mais au fil des pages j’ai pris l’habitude et j’ai adoré (j’ai même fini par reprendre certaines expressions 😅).

La deuxième barrière est qu’au début du livre nous assistons à une longue description d’un nombre interminable de personnes de la Cour et j’ai très vite été perdue.

À ce moment-là, j’ai eu très peur de ne pas accrocher et d’abandonner mais je n’ai pas lâché. Et j’ai bien fait car j’ai fini par adorer !



On découvre les petites histoires de la Cour et on s’imagine très facilement comment ils vivaient à l’époque. Ce livre est un vrai roman d’analyse psychologique et de morale.



J’ai beaucoup aimé le personnage de la Princesse de Clèves. Il s’agit d’une femme forte, très vertueuse et réfléchie. J’ai vite partagé ses sentiments et ses doutes. Et j’avais hâte de découvrir si elle allait écouter son cœur ou sa raison...
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La Princesse de Montpensier

C'est l'histoire d'un amour entre une femme mariée et un homme. On se rend compte, peu à peu, que l'amant n'est pas à la hauteur, alors que la femme est aimée d'un autre homme, trop vieux pour elle, mais qui finalement consentira au sacrifice suprême pour sauvegarder sa réputation. L'histoire est tragique et très bien écrite.
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La Princesse de Clèves

Lu au lycée ou au collège je sais plus comme tous les élèves français depuis 40 ans.

J’avais tout oublié.

Je le relis aujourd’hui et je m’aperçois que la langue est si belle et je ne comprends pas comment l’on peut penser qu’un jeune de 14-17 ans puisse être sensible à cet amour galant et ce sacrifice pour les mœurs d’une époque si lointaine.

Je m’aperçois aussi que l’époque était vraiment corsetée et le bonheur n’était pas facile j’imagine.
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La Princesse de Clèves

A lire au moins une fois même si ce n'est pas des plus passionnant...



Résumé:L’histoire se déroule dans un cadre spatio-temporel historique, entre les mois d'octobre 1558 et de novembre 1559, à la cour du roi Henri II, puis de son successeur François II.



Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 16 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
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La Princesse de Montpensier

Ce livre est un nouveau testament, nouveau texte sacré, car il est plein de promesses vides. La femme ne peut aimer, c’est un art subtil uniquement dédié aux hommes, la société l’a toujours prouvé. Par art subtil, il est insinué que c’est un jeu artificiel que nous les hommes, enfin ceux qui l’ont établi, avant que je ne fasse que le rappeler humblement, ont mis en place pour convaincre les femmes qu’elles devaient obéir, et que l’amour était vrai. Sauf qu’il n’est pas.

La vertu de la princesse semble être une preuve de pureté, mais cela reflète sa naïveté. La religion impose la vertu comme un moyen d’être bon, mais quel serait l’intérêt d’écrire une nouvelle sur une femme vertueuse entourée d’homme si ce n’est pour symboliser la tentation ?

Ce qui est appelé Dieu, peu importe la religion, n’est qu’un nom derrière un mythe (la guerre civile n’aurait jamais eu lieu si un dieu protégeait les hommes de foi); l’homme bon est celui qui ne vit pas vraiment, c’est celui qui, manipulé par le plus grand mensonge de l’histoire, donne sa vie à une légende, son argent, enfin... sa foi, à des chapelles dorées.

Je cite : “Elle mourut en peu de jours, dans la fleur de son âge, une des plus belles Princesses du monde, et qui aurait été sans doute la plus heureuse, si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions”, ainsi s’achève la nouvelle. Car tout homme meurt. Et s’il ne vit rien, meurt jeune. Il est jeune d’expérience, vierge de beautés des besoins et désirs naturels de l’homme. En comparant cette princesse à des femmes d’aujourd’hui elle est vertueuse, elle est manque simplement de courage et préfère souffrir dans sa mascarade. Si la vertu l’avait guidée plus que cela elle serait partie plus tôt. Elle n’aurait pu supporter son manque d’honnêteté envers elle-même. Pourtant ce texte, en sa dernière phrase glorifie cet « avantage » que la foi traîne avec elle, malgré cette fin tragique.

Ainsi Madame de Lafayette, fait une œuvre, car oui elle est admirablement bien écrite, mais une œuvre faible. Car elle est basée sur cette naïveté dont je parle. J’encourage tout lecteur de cette nouvelle à questionner ceci : L’enviable vertu de cette princesse, n’a-t-elle pas été ce qui l’a fait mourir ? Ainsi la vertu dont la valeur a été portée par la religion n’est-elle finalement pas un obstacle à une bonne vie ? Et enfin : La religion, l’église, dans sa privation et les conflits qu’elle génère, nous empêche-t-elle pas de vivre ?
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La Princesse de Clèves

Grand classique, La Princesse de Clèves se situe entre roman historique et roman d'invention : se mêlent au sein de ce roman personnages historique et personnages de fiction. La quantité de personnage listé au début brouille quelque peu la clarté rendant compliquée l'entrée dans le livre pour le lecteur. Mais une fois parvenu au vrai début de l'intrigue, le roman pose les bases d'un dilemme sur la vertu, qui a, de nos jours, toujours sa place dans les débats, bien que le mariage arrangé soit aujourd'hui, heureusement, marginalisé en France.
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La Princesse de Montpensier

Une nouvelle merveilleuse.

Madame de Lafayette met en scène son héroïne qui incarne la perfection dans un milieu noble où elle se voit être prise entre quatre hommes.

On assiste donc à des rivalités et des troubles amoureux.

L'auteure, qui s'inscrit dans le classicisme, illustre une morale à travers ce court récit.

Le fond historique et l'emploi de de personnes ayant existé au XVIe siècle rendent la nouvelle vraisemblable.

Cette nouvelle a des airs de tragédie car elle incarne des personnages appartenant à la noblesse, un ou plusieurs personnages suscitent tant l'admiration que la pitié et ils sont emportés par leurs passions qui mènent à une fin tragique.



Ce court récit m'a donc beaucoup plu, tout comme son adaptation cinématographique très réussie réalisée par Bertrand Tavernier en 2010.
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La Princesse de Montpensier

De prime abord, on pourrait croire que ce court récit est une sorte de galop d’essai de l’autre fameuse princesse de Madame de La Fayette – vous savez, cette histoire inutile à lire, selon les propos d’un futur président français, lequel, n’en doutons pas, ferait passer Flaubert pour un analphabète ! –, mais ce ne serait pas lui rendre la justice qui lui est due.

En effet, si l’histoire se déroule toujours au XVIe siècle – bien après, cependant, celle de La Princesse de Clèves –, et si les intrigues amoureuses s’entremêlent pareillement, ici, l’issue est beaucoup plus tragique, shakespearienne même, mettant en scène deux familles célèbres de l’époque, les Guise et les Bourbon, les seconds emportant quelques années plus tard la mise en s’installant durablement sur le trône de France.

Tragédie à l’image du cadre historique, les guerres de Religion, dont le point culminant sera la Saint-Barthélemy, en août 1572, « cet horrible massacre, si renommé par toute l’Europe », dit le texte. Précisons tout de même que massacres il y eut de part et d’autre dans ces temps troublés.

Femme de passion contrariée, la princesse de Montpensier est une femme de son époque, tiraillée entre le désir interdit et le devoir d’obéissance : « Mademoiselle de Mézière tourmentée par ses parents d’épouser ce prince, voyant d’ailleurs qu’elle ne pouvait épouser le duc de Guise, et connaissant par sa vertu qu’il était dangereux d’avoir pour beau-frère un homme qu’elle eût souhaité pour mari, se résolut enfin de suivre le sentiment de ses proches, et conjura Monsieur de Guise de ne plus apporter d’obstacle à son mariage. »

Puis il y a le comte de Chabannes, plus âgé, figure sacrificielle par excellence, amoureux de la princesse, sans retour, et pris, finalement, dans la tempête de l’histoire des hommes, abandonné dans une rue de Paris.

Face aux tourments de la princesse, et signe des temps où le récit est écrit, l’auteur ne peut s’interdire ce jugement moral, affirmant de son héroïne qu’elle fut l’« une des plus belles princesses du monde, et qui aurait été sans doute la plus heureuse, si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions ». Ceci, à l’aune de notre époque dite « libérée », peut nous sembler futile, mais lire, n’est-ce pas se détacher un peu de soi ?

Saluons donc ce texte court et dense, délicieusement écrit...

(Une excellente adaptation cinématographique de Bertrand Tavernier est sortie en 2010)

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La Princesse de Montpensier

La langue est absolument magnifique. La construction des phrases, parfois complexe, est si maîtrisée que la lecture en est facile. C'est un roman au charme magnétique.
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La Princesse de Montpensier

Ce très court roman a été publié anonymement par Madame de Lafayette en 1662. C'est un roman d'amour, d'amour malheureux. La particularité de ce récit est qu'il s'ancre clairement dans l'histoire de France. Les héros, notamment les hommes, sont des personnages réels, très célèbres. Mais l'auteure prend des libertés avec la vérité historique, attribuant à l'amour un rôle exagéré dans la conduite des princes. Maintenant je m'autorise à donner la trame du récit:

La ravissante Mlle de Mézières, quoique amoureuse du duc de Guise, est mariée très jeune au prince de Montpensier. Celui-ci est obligé de laisser son épouse, en compagnie de son ami le comte de Chabanes, pour partir en guerre (nous sommes en plein dans les guerres de religion). Chabanes se transforme vite en amoureux transi. Mais, plus tard, Henri de Guise et duc d'Anjou (le futur Henri III) rencontrent par hasard la princesse de Montpensier, qui les invite à venir dans son château, au grand dam de son mari (revenu de la guerre), qui est jaloux. La belle dame est maintenant aimée de quatre hommes, qui sont rivaux: le mari, Chabanes et les deux Henri ! Mais elle a retrouvé ses sentiments pour le duc de Guise: ils s'avouent leur amour et commencent à correspondre par l'intermédiaire de… Chabanes. Peu à peu, le lecteur sent que l'étau se resserre autour de la princesse de Montpensier qui, un soir, se trouve presque compromise avec son « amant ». Puis elle tombe malade et, à la fin du roman, meurt après le mariage de Henri de Guise avec une autre.

Il faut signaler que, en réalité, Henri III fit assassiner Henri de Guise (dit le Balafré) en 1588, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la rivalité amoureuse…

Quoique très court, "La princesse de Montpensier", certes moins connu que "La princesse de Clèves", est l'un des premiers romans français. L'intrigue est ramassée, l'écriture est élégante et à peine surannée, les personnages sont bien esquissés. Mais je suis étonné d'avoir lu si facilement ce roman, pourtant ancien. Son texte a-t-il a été adapté pour les lecteurs du XXIème siècle ?

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La Princesse de Clèves

trop lourd à lire... je ne l'ai pas fini...
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La Princesse de Clèves

Je me suis lancée dans La princesse de Clèves de avec confiance, car je connaissais déjà l'histoire. Cependant, j'ai été un peu déçue.



Si les sentiments des trois personnages principaux sont bien retranscrits, ils restent encore superficiels. Cela est sans doute dû à l'époque, mais je suis restée bizarrement sur ma faim...

D'autre part, je ne m'attendais pas du tout à ce que l'arrière-plan de l'histoire grouille de personnages secondaires plus ou moins inutiles, avec toute la Cour et les liens de parenté de chacun...



Bref, une découverte essentielle que ce classique de la littérature française, mais qui ne m'a pas éblouie malgré mes a priori positifs...
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La Princesse de Clèves

J'ai été un peu déçue, ma professeur de Français m'avait tellement fait l'éloge de ce livre que j'ai essayé mais je suis déçue cela n'est pas ma tasse de thé. Cependant je peux dire que je l'ai lu même si la Princesse de Clèves n'est pas dans mes livres préférés
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Histoire de Madame Henriette d'Angleterre s..

Préface et Notes : Gilbert Sigaux



ISBN : 9782715214385





L'"Histoire de Madame Henriette d'Angleterre", sur laquelle s'ouvre cette édition, m'avait fait augurer le meilleur des "Mémoires" qui suivaient. C'est que je n'avais pas retrouvé dans le style cette lourdeur, cette application à la perfection qui me dérange tant - oui, ça me dérange : cet effort me paraît si peu naturel - dans "La Princesse de Clèves", ce roman de Mme de La Fayette porté aux nues par certains universitaires - et remis à la mode (bien involontairement) par l'agacement qu'il semble avoir produit chez un de nos récents présidents de la Vème du temps que lui-même, simple élève parmi tant d'autres, était tenu de peiner sur ce qu'il considérait comme un pensum - et que j'ai essayé déjà de lire trois ou quatre fois sans parvenir à en dépasser les premières pages. Non, même à voix haute, ça ne passe pas mais qu'importe : je ferai un dernier essai prochainement. D'ailleurs, encore perdue dans les péripéties de la vie de Madame, je me suis bien promis de le faire, persuadée que j'étais d'être passée à côté de quelque chose.



Las ! L'"Histoire de Madame ..." à peine achevée, patatras ! Voici que Madame de La Fayette retombait dans ses errements. Ses "Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689" n'ont trait pour l'essentiel qu'à des reconstitutions militaires certes fort intéressantes pour le spécialiste mais que les amateurs ont en général l'habitude de trouver - comme chez l'irremplaçable Saint-Simon - largement entrelardées d'anecdotes et de récits d'un ordre plus "civil." Mais Mme de La Fayette s'applique, détaille, s'acharne : elle peint mieux qu'un mémorialiste mâle mais elle ne peint que cela. En tous cas, c'est l'impression qu'il en reste. On sort de là pratiquement persuadé que la Cour de Louis XIV a passé l'intégralité de ces deux années sur les champs de bataille, sans faire une seule étape à Versailles ou Marly.



Le livre refermé, on se pose évidemment la question : pourquoi pareil changement ? Eh ! bien, il faut savoir deux choses : tout d'abord, l'"Histoire de Madame ..." est une oeuvre de jeunesse à laquelle Madame participa en personne et ensuite, les "Mémoires ..." sont de l'ère post-Clèves, époque à laquelle Mme de La Fayette avait accédé au statut d'auteur "sérieux" et reconnu. En tous cas selon certaines normes que je continue de mon côté à déplorer parce qu'elles me semblent beaucoup trop sages, beaucoup trop raides et largement somnifères.



Pour autant, je ne vous dirai pas de passer votre chemin. Après tout, vous êtes peut-être de ceux qui : 1) tiennent "La Princesse de Clèves" pour un chef-d'oeuvre et qui 2) s'enthousiasment pour les mémoires exclusivement militaires. (Dans ce cas, c'est plutôt l'"Histoire" toute simple de Madame qui risque de vous paraître bien superficielle et certainement d'une trivialité achevée, en dépit de la tragédie qui la clôt.) Le mieux est de lire l'ensemble même si celui-ci pêche par un certain déséquilibre. Maintenant, ces "Mémoires", lus après "La Princesse de Clèves", passeraient sans doute comme une lettre à la poste ... Et puis, un auteur a bien le droit d'être inégal. Le problème, avec Mme de La Fayette - mais je ne donne ici que mon opinion - c'est qu'on peut la préférer écrivain débutant et qui, selon moi, ne se prenait pas encore la tête. Eût-elle conservé la délicieuse simplicité de son "Histoire de Madame" que je compterais sans doute aujourd'hui au nombre de ses admirateurs. ;o)
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La Princesse de Clèves

Mme de La Fayette en tant que moraliste du Grand Siècle au même titre que Pascal ou son grand ami La Rochefoucauld, entreprend la rédaction d'un roman marqué par une dimension intellectuelle et philosophique.

La Princesse de Clèves appartient au Classicisme et s'inscrit en rupture avec l’esthétique du roman Baroque comme L’Astrée D'Honoré d'Urfé.

La romancière choisit ainsi de peindre la Cour lors de la fin du règne d'Henri II au XVIe siècle. C'est donc à travers le cadre historique qu'elle fait évoluer ses personnages. L'auteur mêle un récit fictif des faits réels qui semblent être en osmose dans le roman. On retrouve notamment les personnages de la royauté française tels qu'Henri II ou encore Anne de Boulen.

Le roman met en scène la Princesse de Clèves à son arrivée à la Cour.

L' intrigue principale est accompagnée de nombreuses histoires secondaires, introduites par les différents personnages du récit. Le roman réunit ces intrigues enchevêtrées au service de l’édification morale de le jeune héroïne éponyme.

Ce roman assez bref retrace donc l'histoire d'une jeune femme qui malgré sa quête de vertu sera éprouvée par les aléas du destin, l'amour proscrit et les mœurs de la Cour. Ainsi, c'est cette représentation singulière de l'amour qui rythme l'oeuvre toute entière.

Mme de La Fayette introduit une dimension tragique marquée d'un certain pessimiste quant à la vision de l'amour. L’héroïne peut ainsi être assimilée aux grandes figures tragiques telle que Phèdre dans la pièce de Racine, dont s'inspire très certainement la romancière. La grande théâtralité de certains moments nous offre une lecture agréable et attrayante.

Par ailleurs, plus qu'un divertissement la lecture de cette oeuvre contribue à notre propre édification morale, à l'image de la protagoniste et dans le cadre d'une visée morale avant tout, Mme de la Fayette veut édifier son lecteur.

Nous pouvons, grâce à cette représentation de la condition humaine retrouver la marque du Jansénisme. En effet, tout dans ce roman se rattache à la visée didactique de celui-ci. La description tragique de l'amour révèle la vision pessimiste de la romancière. Celle-ci illustre l'image de l'Homme en tant qu’être faible incapable de vivre selon la vertu et impuissant face au combat de ses propres passions.

Ainsi, plus qu'à une représentation mimétique, c'est à une véritable étude psychologique que se livre la romancière. Celle-ci établit un lien entre ses personnages et son lecteur par le biais de monologues intérieurs et récits de pensées des protagonistes, c'est de cette relation intime que naît une certaine complicité double d'un attachement du lecteur pour ceux-ci.

Cette oeuvre, sous une enveloppe esthétique historique et légère renferme une véritable réflexion sur la condition humaine.
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La Princesse de Clèves

Conclusion:



It’s a short book, but a difficult one to read in french. I was drawn into the historic element of the book which kept me sidetracked and distracted me from the flow of reading it. There is a lot of history to unravel and this took time. I think some readers may be turned off by the complexity of the historical backround.



It is a psychological novel where the the writer delves deeper into the mind of a character. This resulted in complicated sentences in which I had to concentrate more than in previous french reads. It was important to remember to whom the “personal pronouns” ( elle, lui, la le) were referring to! Sometimes I had to stop and reread a section….just lost track of who was who!



If you survive the first few chapters, which are filled with historical references necessary to paint a picture of the environment/milieu in which the Princesse de Clèves lived and have a keen interest for the history of the period, than I would recommed this book. Otherwise, be prepared for some hard work !


Lien : http://ipsofactodotme.wordpr..
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La Princesse de Clèves

Etudié au collège il y a fort longtemps , ce classique m'avait déplu à l'époque .

40 ans plus tard , il est possible que je l' appréhende dans un autre état

d'esprit , je me le réserve donc pour une re-lecture .

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La Princesse de Montpensier

Toutes ces histoires finissent mal : amours contrariés , passions malheureuses, les relations entre les hommes et les femmes sont trop déséquilibrées pour pouvoir être heureuses. Les femmes ne maîtrisent pas leur destin et subissent la tutelle, quand ce n’est pas le joug de leur mari ou de leur père. Elles sont aimées pour leur apparence ; les héroïnes sont toujours jeunes et belles, et pour leur vertu. Elles sont vénérées comme des idoles lointaines qui une fois tombées de leur piédestal ne peuvent plus se relever. En effet , la passion ne place pas les hommes et les femmes à égalité et permet de rappeler tout ce qui est interdit aux femmes. Une femme qui cède à la passion met en jeu sa vertu et n’a plus d’autres choix que le couvent ou la mort. Les hommes eux, lui sacrifient volontiers de plus hauts intérêts. Un mariage avec une riche héritière sera toujours plus fort qu’une passion qui par nature est éphémère. Quant aux femmes nobles, elles sont en liberté surveillée, leurs moindres faits et gestes sont commentés à l’envi, leur comportement s’il n’est pas conforme à la bienséance peut provoquer une exclusion radicale du monde dans lequel elles évoluent, leur assurant ainsi une mort sociale quand elle n’est pas physique, le mari trompé pouvant tout à fait sous l’emprise de la colère ôter la vie à celle qui a bafoué son honneur.




Lien : http://www.litterama.fr/arti..
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La Princesse de Clèves

Un roman classique et indépassable dans son style. Il est marqué par son époque, mais quel roman merveilleux par ailleurs. La psychologie des personnage est brossée avec une précision lexicale qu'il a été bien difficile de retrouver depuis. J'aime lire et relire ce livre pour le plaisir de l'approfondir à chaque nouvelle lecture. Celle que je viens de refaire s'était trouvée enrichie de celle du Bal du Comte d'Orgel de Raymond Radiguet : un roman très inspiré de Madame de Clèves. Je ne crois pas qu'on puisse dire que Madame de La Fayette était coincée. Elle était de son siècle voilà tout. Elle obéissait aux modes de l'époque, ni plus ni moins qu'on le fait aujourd'hui. Enfin c'est mon avis, pas une vérité absolue.
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La Princesse de Clèves

J'avais apprécié cette lecture lycéenne.

La Princesse de Clèves est un magnifique roman sur les tourments de la passion amoureuse. Les sentiments et la psychologie des personnages sont parfaitement mis en exergue par la plume de Madame de la Fayette. Une pertinente réflexion sur le mariage, la parole donnée, les convenances, la crainte de Dieu, la culpabilité, la force psychologique d'une femme, dans le langage précieux et raffiné du XVIIème siècle.
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