Citations de Madeleine Robitaille (54)
Je ne me considère pas comme un meurtrier très actif.
Pour tout être qui respire, la souffrance est un prix à payer, un jour ou l’autre.
Si j’expose froidement ma pensée: nous sommes sept milliards d’individus sur terre, alors, même si j’en fais disparaître un de temps en temps, on restera loin de la dépopulation. Parler ainsi fait de moi un monstre, bien sûr.
Elle en avait assez de passer d'un traitement à l'autre, de voir ses progrès réduits à néant après quelques semaines d'espoir. Toujours ce retour à la case départ, avec moins d'énergie et de combativité.
Toujours réfléchir avant de faire un choix, car chaque geste, chaque mot, pouvait changer l'avenir, pour le meilleur ou pour le pire.
Au lieu de ça, il devenait l'épaule secourable, la main affectueuse, l'oreille attentive.
Jusqu'ici, il s'était montré fort, mais faire semblant devenait tellement difficile.
Ils étaient malheureux ensemble, maintenant ils vont être malheureux séparément.
J'ai du talent. J'écris avec mes tripes. Je pleure avec mes personnages. Qu'est-ce qu'il faut de plus? [...] J'y consacre ma vie.
L'expérience aidant, écrire n'était devenu possible que lorsque sa vie était aussi plate que l’électrocardiogramme d'un mort. La plus petite joie, le plus petit souci pouvait lui bousiller une journée d'écriture...
Ecrire les émotions au lieu de les vivre s'avérait un mode de vie bien plus satisfaisant.
Je ne suis pas comme eux. J'ai toujours été différente. Et je le serai toujours.
Si la liberté avait été son lot, la solitude avait été son choix.
Jouer le rôle du bon Samaritain en les raccompagnant chez elles ne suffira pas. Les séduire pour qu’elles aient envie de se faire culbuter chez moi… Hum. J’ai du pain sur la planche.
J’ai beaucoup lu, et je lis encore beaucoup, sur la vie de certains d’entre eux : Jeffrey Dahmer, Ed Kemper, Albert Fish, Ottis Toole, Peter Kürten, Charles Albright et bien d’autres. J’ai d’ailleurs toute une collection de livres sur les tueurs, que je ne me lasse pas de consulter. Fascinant !
À me voir, avec mon air réservé, personne ne peut imaginer que j’ai besoin de tuer pour obtenir une satisfaction sexuelle digne de ce nom. Ce n’est pas de la méchanceté. Je ne veux aucun mal à mes victimes ; tout ce que je cherche, c’est à me faire du bien. Je ne choisis aucun type de femme en particulier. Peu importe l’âge, le poids, la couleur, ce qui passe me convient.
Vivre en marge des autres ne me dérangeait pas du tout – au contraire – et c’est encore le cas aujourd’hui. Je me cloître volontairement dans mon monde intérieur et ce qui s’y trouve n’appartient qu’à moi. Personne ne sait qui je suis réellement ; personne ne peut me juger.
En dépit de ce douloureux deuil, avec d'autres, Julia avait passé une bonne partie de la nuit à récolter la rosée qui mouillait la carrosserie du bus. Beaucoup avaient survécu jusqu'au matin uniquement grâce à ce cadeau de la nature.
Les enfants sont comme des animaux que l’on dresse ; on les corrige et ils apprennent à nous respecter. Quand ils ont compris notre supériorité, ils nous donnent leur confiance et leur loyauté.
Malgré l’illégalité de l’intervention, les mères continuent de faire exciser leurs filles par respect des traditions. De l’extérieur, il est difficile de comprendre ces femmes, mais peut-on les blâmer lorsqu’on sait qu’une fille non excisée sera rejetée par sa communauté et qu’elle ne pourra pas trouver un mari ?