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Critiques de Madeleine Robitaille (98)
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Adolescence sacrifiée



La collection Tabou, des éditions de Mortagne, publie des roman adressés aux lycéens et ont pour honorable vocation d'élargir leur tolérance ou d'adopter les comportements les plus appropriés face à certains problèmes. Ou encore de se reconnaître et de s'identifier quand eux mêmes ne comprennent pas ce qui leur arrive.

Les auteurs leur parlent de sexualité ( homosexualité, bisexualité, transidentité,premières relations, sida, inceste, pornographie ) pour briser justement ces sujets tabous mais aussi de maladies mentales comme l'anorexie, la schizophrénie, l'angoisse, la dépression, l'obésité. Ajoutez à cela les drogues, les maladies, la criminalité, le harcèlement et vous aurez déjà un beau panel de tout ce que proposent ces titres qui, sous forme de romans, apprennent le respect, préviennent des risques, ont un rôle éducatif sous leur forme ludique même si les sujets évoqués peuvent être très graves.



Depuis dix ans et Chambre 426, Madeleine Robitaille avait uniquement participé avec d'autres auteurs à la série Cobayes en 2016, et la revoilà de façon inattendue dans cette collection Tabou pour nous parler de la parentification. Un terme que je ne connaissais pas et qui désigne un phénomène moins connu : L'enfant ou l'adolescent qui doit prendre la place de parent et s'occuper de tout. De ses jeunes frères et soeurs et de leur éducation, du ménage, de la lessive, des comptes. Et s'il lui reste quelques minutes, alors peut-être pourra-t-il songer à sa propre scolarité.



Quand je lis ce genre de docu-fiction ( on est dans un roman mais dont le rôle est de balayer son sujet en long en large et en travers au point de ne plus rien ignorer des tenants et aboutissants de ce sujet si lourd à porter pour une adolescente qui est mère de substitution depuis cinq ans déjà ), je ne peux pas faire autrement que me souvenir du personnage

de Nick, dans le roman Serre moi fort de Claire Favan. Après la disparition et le probable meurtre de sa soeur ses parents s'effondrent complètement, alcool et cachets rythment leur quotidien, et c'est lui qui va les porter à bout de bras en attendant qu'ils se réveillent de leur abrutissante léthargie. Avec cette scène marquante où il emmène sa mère dans la salle de bain et la déshabille pour pouvoir la décrasser dans la baignoire.



Je n'ai jamais eu à vivre pleinement ce rôle de parent mais mon vécu me permet cependant de mieux imaginer les sacrifices de la jeune Marianne, héroine et narratrice du roman, et plus encore la profonde dépression dans laquelle sa mère est plongée. J'étais en faculté de lettres modernes quand mon père, usé par son travail ingrat, a fini par lâcher prise et

sombrer dans une grave dépression. Ma soeur et moi le voyions abruti par les cachets, boire des bières dès le matin même si c'était rarement plus de deux, et ses journées consistaient surtout à faire des allers-retours entre son divan pour lire et son lit pour dormir. Et si nous connaissions vaguement les causes de son mal être nous ne l'avons vraiment compris que bien plus tard. Il s'est un peu battu contre des rouages administratifs qui ont achevé de le broyer, il a perdu à nos yeux le droit à l'autorité parentale ( consistant surtout à ne jamais être dérangé ). Et nous avons tous également souffert par ricochet de cette situation parfois invivable.

"La dépression de maman est contagieuse puisqu'elle nous contamine tous."

Mais en aucun cas notre situation n'a été comparable à celle de la jeune Marianne dans le roman, cette jeune fille à l'adolescence sacrifiée par le poids des responsabilités qui lui sont tombées dessus à onze ans.

Pour ma soeur et moi il y a eu une prise de conscience, mais c'est ma mère qui a tout géré. Nous l'avons ponctuellement aidé mais c'est elle qui portait la famille à bout de bras, qui gérait son travail, nos emplois du temps, les corvées ménagères et j'en passe sans jamais nous communiquer son stress, et qui a fait preuve d'une force inébranlable

tout au long des trois années qui ont été nécessaires à la guérison de mon père.



Retour à Marianne donc puisque si la dépression de sa mère est un sujet important du roman, il n'en n'est pas le centre. On ne connaît pas vraiment les causes de ce burn-out, ni le chemin qu'elle a pu faire initialement pour sortir de sa maladie. Elle a parfois des envies de suicide, surtout des envies de fumer et de ne rien faire.

En proie à de violentes angoisses, il n'y a qu'en présence de son époux qu'elle fera de petits efforts pour sortir de sa chambre, se laver, s'habiller. Elle est assez antipathique malgré sa fragilité psychologique. Alors qu'elle a démissionné de son rôle de mère sauf en de rares moments d'autorité usurpée et malvenue, alors qu'elle a deux enfants encore très jeunes et

que tout repose sur sa fille aînée Marianne qui voit son adolescence partir en fumée, elle ne fait rien pour guérir et sa mauvaise passe est interminable, parfois terrifiante d'ingratitude. Alors qu'elle ne se souvient qu'elle est maman de quatre enfants que bien trop rarement.

"Quelle sorte de mère oublie de se lever et laisse sa fille malade toute seule ?"

Le père est quant à lui quelqu'un de très bien, juste dépassé par les évènements qu'il ne suit depuis peu que de loin.

"J'ai l'impression d'être marié à une inconnue. C'est pénible. Je suis juste un peu fatigué de tout ça."

Depuis peu il a un nouveau travail qui permet de rapporter davantage d'argent, mais la contrepartie c'est son absence en semaine.

Et c'est ainsi que cinq jours par semaine, une adolescente se voit dans l'obligation de tout gérer de A à Z.



"Depuis des années, je me charge du ménage, de la lessive. Je passe l'aspirateur. Je cuisine ( de mieux en mieux ). Je m'occupe des petits."

Mais cette liste est loin d'être exhaustive. Et comprend notamment la médication de sa mère sans lui laisser libre accès à ses antidépresseurs ou anxiolytiques pour éviter tout incident. Ainsi que l'obligation de la secourir où qu'elle soit, à n'importe quel moment de la journée, en cas de crise d'angoisse à canaliser.

Elle est aussi la super héroïne qui doit tout faire pour protéger les siens de la méchante DPJ, la Direction de Protection de la Jeunesse, autrement dit les services sociaux qui, s'ils découvrent leurs conditions de vie, sépareront la fratrie en les envoyant dans des familles d'accueil différentes. C'est l'équivalent québecois de nos services de protection de l'enfance, dont l'ombre menace les familles

dysfonctionnelles. Et l'un des sujets importants du livre.



Adulte bien avant l'heure, Marianne est constamment confrontée à des dilemmes dans le rôle ambiguë qui lui a été attribué. Que doit-elle dire ou non à son père pour éviter qu'il ne s'inquiète plus que de raison ?

Comment faire obéir Marco son petit frère quand il dépasse les bornes ?

"J'ai les responsabilités d'une mère, mais je n'ai évidemment pas l'autorité parentale qui va avec."

Quand est-il préférable de se faire passer pour sa propre mère ? Comment réagir quand cette dernière lui fait des reproches ?

"Je suis celle qui donne et jamais celle qui reçoit."

Est ce que si elle en faisait moins ça aiderait sa mère à reprendre son rôle et à la sortir de sa léthargie ?



Vous aurez remarqué qu'il n'y avait qu'une inversion de lettre à faire pour passer de sacrifié à scarifié ? Cette existence impossible, ce sont autant de coups de rasoir qui sont saigné la jeunesse de Marianne, privée de loisirs, privée de vie sentimentale, privée de vie tout court parce qu'elle consacre toute son existence à sauver les apparences et à ce qu'aucun soupçon ne pèse sur sa famille. Le forfait de sa mère l'a obligée à passer de la case d'enfant à la case d'adulte sans aucune transition, et bien rares sont les personnes auxquelles elle peut se confier.

Elle doit gérer ses propres inquiétudes et celles de ses cadets qui doutent de l'amour de leur mère.

"Si tu nous aimes, il faut que ça change !"

Elle passe de l'espoir au doute sans arrêt au gré de la santé vacillante de France ( le prénom de sa maman ) à chaque sursaut d'énergie.

Dans une relation complexe d'amour conflictuel.



Adolescence sacrifiée est un roman purement psychologique sur un sujet tabou dans le sens où les enfants vivant dans ce contexte n'ont pas d'interlocuteur et n'ont pas le droit de flancher. Afin de balayer son sujet de fond en comble et donner des armes à ces enfants qui croient bien faire alors qu'une partie de leur vie vole en éclats, Madeleine Robitaille ne créée pas d'intrigue mais multiplie les anecdotes, les imprévus, en maintenant l'intérêt des lecteurs qui se rendent ainsi beaucoup mieux compte de ce que ce rôle parental est injuste et bien trop lourd pour les épaules d'une seule personne. J'ignore totalement si ce genre de situation, poussée à l'extrême, concerne beaucoup d'enfants mais je suis convaincu qu'ils sont bien plus nombeux qu'on ne le pense, déjà à devoir s'auto-gérer. Alors oui, c'est un roman qu'on peut lire dès quatorze ans mais qui est susceptible d'interesser tout le monde.

Marianne est un personnage vrai, on ressent pour elle beaucou d'empathie quand elle cherche à toujours mieux faire mais pourra-t-elle s'en sortir seule ?

La trame qui multiplie les situations impossibles et la souffrance donnera quand même d'importantd éléments de réponse pour sortir de cercle vicieux.



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Adolescence sacrifiée

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de cœur ♥



Une lecture que j'ai lue en un rien de temps.

Marianne est une adolescente qui en a plein les bras.

En effet, depuis que sa mère est très malade, dépression chronique, elle a pris la maisonnée en main, elle s'occupe de ses frères et de sa sœur, du ménage, des repas, et surveille sa mère de très près, en fait elle fait de la parentification.

Même en vieillissant un peu, la situation ne change pas, au contraire elle empire.

Son père, qui au début travaille et n'est pas beaucoup présent, les choses s'enveniment, quand il change d'emploi et se retrouve sur la route 5 jours sur 7 sans présence à la maison. Donc Marianne n'a même plus vraiment l'aide et le support de son père.

Sa plus grande crainte, c'est que la DPJ soit mise au courant de cette situation, et que la DPJ les retire de la maison et place la fratrie dans des foyers d'accueil, mais naturellement pas tous à la même place.

Les choses dérapent à un certain moment, et Marianne n'en peut tout simplement plus.

La relation avec sa mère, n'est pas très bonne, et même si Marianne prend bien soin de celle-ci, et l'excuse beaucoup, elle commence vraiment à être à bout. Son frère aîné, qui vieillit, commence sa vie à l'extérieur de la maison, et son père, même présent un peu plus, commence lui aussi, à en avoir assez de sa femme.

Comme toute cette situation est cachée de tous, à l'exception de la meilleure amie de Marianne, elle n'a pas beaucoup de recours. Mais la vie se chargera de l'obliger à aller chercher de l'aide, après une altercation avec son jeune frère Marco.

Que vous dire sur cette lecture, elle m'a tout simplement bouleversée, Marianne est une jeune fille très sérieuse, trop sérieuse, elle met tout simplement sa vie de côté, pour prendre en charge sa mère et la famille. On voudrait tellement l'aider. J'avoue que mes sentiments sont un peu mitigés sur le père, qui donne l'impression, de ne pas vraiment aider, il est pourtant au courant de la situation, mais il ne prend aucune décision qui pourrait aider Marianne. Ni pour pousser sa conjointe à vraiment se faire soigner. Un peu de laisser-aller de sa part, du moins c'est mon opinion.

En bref, une lecture poignante et bouleversante par moment, une gamme d'émotions ont été ressenties pendant cette lecture. On peut voir les conséquences sur la famille quand un des parents a des problèmes de santé mentale, c'est toute la famille qui en subit les contrecoups.

Madeleine Robitaille nous offre un roman vraiment réaliste, ce sont des choses qui arrivent vraiment, elle nous décrit la santé mentale, les retombées sur la famille, la DPJ, qui n'est pas là seulement pour séparer des familles, mais qui est aussi là pour aider. Alors, je vous recommande cette lecture à 100 %, n'hésitez pas, c'est un roman qui mérite d'être lu !
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Chambre 426

La fin est totalement surprenante et imprévisible ♥
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Chambre 426

Un peu déroutée à la fermeture de ce livre. Il y a des longs passages où je me suis ennuyée car trop de détours dans les pensées torturées de cette jeune femme. Et j'ai rapidement compris où l'auteure voulait nous emmener et donc je me suis mise à guêter tous les signes cachés dans l'histoire.

Bon, j'avais bien deviner la fin et du coup, aucune surprise. Mais j'avoue que l'histoire est bien comptée, c'est pour cela que je mets tout de même 3 étoiles.
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Chambre 426

Le roman est très bien écrit et se lit bien. Les personnages sont attachants et on arrive bien à ressentir leurs émotions. Cependant, l'auteure donne beaucoup trop d'indices se rapportant au dénouement du livre et ce, dès les premières pages. Malgré la fin prévisible dès le premier chapitre, c'est un bon roman!
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Chambre 426

Ne partageant pas le même point de vue que les autres lecteurs si-dessous. Je vous dirais pourquoi: première des choses au début du roman on sentait que l'auteure Madeleine Robitaille (même si j'avais lu Les Orphelins du lac qui mériterait une étoile) avait puiser dans le Carrie de Stephen King pour la mère éperdue de religion. Par la suite, avec la secte et le diable je m'attendais au Bébé de Rosemary de Ira Levin que j'avais trouvé bon à l'époque. Pour la secte, j'ai été marqué par La secte sans nom de Ramsey Campbell. Bon continuons dans cette histoire abracadabrante, oui j'oubliais les jumelles. Là aussi, l'écrivaine à puiser dans les fonds de tiroirs pour nous la sortir celle-là. Comme sa soeur est morte en bas âge elle aurait pu revenir en fantôme et semer le trouble dans cet institut vraiment fade. Pour moi, ce livre est à mettre dans la lecture pour adolescent comme par exemple: Qaxaa de Jonathan Reynolds. Dans les deux cas, les auteurs ont voulu en mettre trop afin d'essayer de garder le lecteur mais à la place trop d'invraisemblance et l'intrigue manque de tonus. À la fin on apprend qu'elle y a vécu toute son adolescence et que tous ça c'était dans sa tête. Je trouve que c'est une fin vrai poche et sans éclat.
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Chambre 426

Waouh!!!

J’ai dévoré ce livre en a peine deux jours, c’est une histoire très prenante, des cours chapitres, on est rapidement pris dans l’histoire d’Annabelle et on est de plus en plus dans son état tellement c’est bien écrit! On ressent vraiment ses émotions, cela en est même déroutant par moment et on ne sait plus où on en est et c’est ça qui est bon! Il y a une partie de la fin que j’avais devinée depuis plusieurs chapitres mais je ne m’attendais quand même pas à cette fin! Clairement la fin est stupéfiante!!! Et j’adore les livres avec ce genre de fin ❤❤❤❤



Pour l’histoire : Annabelle, 28 ans, va chaque jour à l’hôpital psychiatrique pour s’occuper de sa mère qui a perdu la raison d’un coup suite à une juste dans l’escalier chez elle. On la suit pendant 3 jours où des choses de plus en plus étranges se passent, Annabelle ne sait plus ce qui est vrai ou faux et, en tant que lecteur, on ne sait plus non plus! L’histoire est vraiment étonnante, superbement bien écrite, je suis vraiment fan de cette autrice! Elle sait nous surprendre et son écriture est vraiment très agréable!



N’hésitez pas une seconde à lire ce roman si déroutant et palpitant!

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Chambre 426

Ce livre traînait depuis un petit moment dans ma PAL et, en toute honnêteté, je n'ai plus souvenir de comment il y a atterri.

La couverture m'a attirée, je la trouve sublime mais elle n'a malheureusement pas grand rapport avec le sujet du livre.

L'histoire : L'auteure nous raconte donc l'histoire d'Annabelle Tremblay, 26 ans, traductrice (tiens, tiens, ça me rappelle un autre personnage #EcoleSenway). Un drame a fait qu'elle se retrouve à veiller sa mère à l'hôpital, dont les deux jambes sont fracturées suite à une mauvaise chute. Mais la chute n'a pas été que physique, elle a été aussi mentale. Sa mère est catatonique, ne reconnaît pas Annabelle lors de ses moments lucides. Madame Tremblay finira-t-elle par guérir ?

Les personnages : Le personnage d'Annabelle m'a laissé une impression mitigée. Si par son passé elle m'a beaucoup touchée, son comportement à la fois introverti et provoquant (voire insolant) m'a agacée. Mais la fin justifie tout...

Les personnages de Mme Leduc et de Mme Tremblay m'ont contrariée. Pensez-vous : deux femmes pieuses de leur trempe n'ont pas converti une athée comme moi.

Le père, par contre, m'a fait beaucoup de peine. Un homme qui a tout perdu et qui essuie le rejet de sa fille presque sans broncher a, selon moi, énormément de courage.

Ressenti général : La suite des événements survenus dans la vie d'Annabelle m'ont fait douter sur la réalité du récit. Victime d'une messe noire... des avertissements incompréhensibles d'autres résidents... blessures corporelles suspectes...

Mon cerveau de grande lectrice de thrillers ne s'est pas laissé duper. Et tout comme Annabelle, j'avais parfois du mal à démêler le vrai du faux. Je me doutais que le lecteur serait trompé sur la finalité.

Comme je l'ai dit plus haut, la religion a une place importante dans ce roman et les nombreuses prières présentes m'ont gênée même si je comprenais bien qu'elles étaient essentielles.

Néanmoins, le début m'a paru trop long, trop ancré dans les souvenirs d'Annabelle sans comprendre la raison de leur évocation. Mais me promener dans les couloirs de l'hôpital m'a beaucoup plu, au milieu d'autres patients, tous malades mentalement. Je me suis sans cesse demandé quelle a été leur vie avant qu'ils soient internés.

En conclusion, je n'ai pas été totalement convaincue car ce que j'ai décelé au départ s'est révélé juste à la fin. Ce n'est pas aussi bien mené qu'un livre de Franck Thilliez ou de Gilles Caillot, je ne suis pas tombée dans le panneau et n'ai donc pas été surprise.
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Chambre 426

Un livre trop long à démarrer mais que la fin est bonne. Juste bonne. Trop axée sur l'église et les prières qui en a dans le livre qui est turn-off pour moi. La folie et l'église je trouve que ça fais un bon ménage. Annabelle m'a faite penser à ma soeur, car elle aimait beaucoup se chicaner avec sa mère.
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Chambre 426

Je l'ai bien aimer, très bon.
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Chambre 426

Décidément quand ça ne veut pas, ça ne vaut pas !

C’est long et tortueux comme l’esprit d’Annabelle Tremblay, qui entretient une relation schizophrénique affective avec sa sœur jumelle. Elle a été reconnue dépressive à l’âge de 11 ans après une hospitalisation d’un an en pédopsychiatrie suite à un événement dramatique survenu au sein de la fratrie. Vous l’aurez compris, l’histoire tourne autour de l’univers psychiatrique, domaine que j’affectionne particulièrement. Je me faisais un plaisir d’aborder à nouveau cette thématique mais le RDV est manqué ! Le côté clinique et les descriptions en rapport avec la spécialité, les relations patients et soignants n'ont pas été abordées plus en profondeur. Oui je sais que certains vont me dire que ce n’est pas un manifeste du genre et ce n’est pas non plus ce que je recherchais. On va suivre les vicissitudes et vociférations de cette pauvre femme de 25 ans qui doit, maintenant, s’occuper de sa mère hospitalisée, atteinte de paranoïa et délires mystiques.

J’ai trouvé que les tournures de phrases étaient bien trop embrouillées. Elles rendent le texte pesant et ont parasité ma lecture. J’ai eu beaucoup de mal à trouver le rythme, l’histoire est noyée dans un style trop lourd. Je me suis fait violence pour ne pas lâcher prise. Le texte prend réellement son envol à la page 328. Ceci sur, quand même, 369 pages !

Grosse déception donc pour cette auteure dont j’avais savouré le travail d’écriture sur Le bus. Ceci étant un avis tout à fait personnel je vous souhaite une bonne lecture.

Résumé :

Un hôpital psychiatrique. Des patients. Le 31 octobre. Un soir de pleine lune. La chambre 426. Fin.

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Chambre 426

Bon roman, pas excellent, mais divertissant. J'aurais aimé que certains passages soient plus exploités, et que d'autres le soient moins, car il y a certaines longueurs et redondances. La voisine, Nicole, m'a exaspérée plus d'une fois et certaines réactions d'Annabelle me paraissaient peu crédibles. L'ensemble m'a paru un peu décousu au fil de ma lecture, mais quand tout s'est mis en place, j'ai compris même si je dois avouer que la conclusion m'avait traversé l'esprit à quelques reprises. Bref, tout de même une agréable lecture.

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Chambre 426

Vraiment très très bon! Une auteure a découvrir absoluement!
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Chambre 426

Un petit séjour dans la « Chambre 426 » de Madeleine Robitaille. Un séjour troublant, où la réalité mélange la fiction, où les amis, voisins et patients s’entremêlent. Une histoire psychologique que j’ai bien apprécié. Un univers différent, mais toujours aussi bien écrit!
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Chambre 426

Bonjour à tous,



Je termine CHAMBRE 426 de Madeleine Robitaille. C’est une auteure que j'affectionne beaucoup, son style est déjà très apprécié chez les lecteurs.

On y retrouve bien la marque de Madeleine Robitaille.

Dans ce dernier livre que j'ai lu, je le trouve moins prenant que les précédents.

Mais l'histoire est bien écrite et l'intrigue est présente.

Le dénouement est bien, mais on le suppose dès le début un peu dommage.

On y découvre une jeune femme déboussolée par l'accident domestique de sa mère, qui se trouve hospitalisé après s'être cassée les jambes dans un hôpital psychiatrique, elle se donne beaucoup de mal pour que sa mère retrouve la mémoire est toutes ses facultés, mais rien ne va comme elle le veut et se retrouve dans une spirale de l'enfer.

Les questions que l'on peut se poser sont les suivantes :

Pourquoi ?

Comment ?

Qui est il ?

Où va-t-elle ?

Je reste fane de cette auteure de talent et j'ai hâte de découvrir son prochain livre avec beaucoup d'impatience.



QUATRIÈME DE COUVERTURE :



Un hôpital psychiatrique.

Des patients.

Le 31 octobre.

Un soir de pleine lune.

La chambre 426.

Fin.
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Chambre 426

Un hôpital psychiatrique.. Annabelle, déjà bien éprouvée par la vie à 27 ans, vient rendre visite à sa mère, chambre 426..

La suite ne se raconte pas, la suite se vit ( se lit ?) ..



Au risque de devenir au choix.. méfiant, suspicieux,alerte, grenouille de bénitier voire homme grenouille, sataniste, apeuré, révolté, écoeuré, violé, parano.. et surtout particulièrement curieux de connaître le fin mot de l'histoire..



Qui est-cette voisine qui ne veut que du bien à Annabelle, pourquoi son père refait-il surface? Pourquoi sa mère ne réagit-elle pas ?

Beaucoup de questions sans réponse ( du moins au début), mais qui nous plongent dans une ambiance extrêmement tendue, oppressante et bizarre, et malgré tout sacrément prenante..



Un thriller loin d'être gore ou déviant ( comme pourrait le laisser supposer la couverture), particulièrement surprenant et intéressant.

Le rythme est fluide, les pages s'enchaînent ainsi que les chapitres, et même si on peut deviner certaines choses.. La fin tombe comme un couperet... TCHAC... sans prévenir..
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Chambre 426

Un livre qui m'a plus pour sa couverture. Mais honnêtement, ne reflète en rien l'histoire.



Un roman plutôt psychologique, mais une intrigue plate, des longueurs, pas vraiment d'action. Une fin sans trop grande surprise.



Malgré tout, il se lit bien. L'écriture est fluide. Mais ne convient pas si vous recherchez des frissons comme on pourrait le croire avec l'image.
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Cobayes : Elliot

Audiobook



Mon avis

C'est que je n'ai pas de mots 😂

Sauf :

Trash, gore, sanglant, sexe... Tout est trash dans ce récit



Sortie avec brio de ma zone de confort

Et, Elliot... Bah il est... Il est, spécial



Et la fin m'a laisser sur le c*l, quel fin !

Et surtout la voix du narrateur est superbe, envoûtante, elle te scotch au récit, on suit presque avec "plaisir" Elliot, on veut savoir, comprendre et tout ça au son d'un délicieux accent québécois !
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Cobayes : Elliot

6 eme de la serie . Les livres peuvent se lire dans n'importe quelle ordre . Moi je les ai lu dans l'ordre des lettres de COBAYES. Tres attirée par le concept, des experiences medicales, j'en vois passer de temps en temps dans les journaux dans la vraie vie et je dois avouer que j'ai trouvé que c'était un bonne idée.

On suit donc les cobayes qui repondent à une annonce sur des tests sur un medicaments avec à la clé une somme quand même assez importante : 8000$. J'ai bien accroché sur le premier et avait hate de continuer avec la lettre 'O'. Un peu decue car j'ai trouvé l'histoire de cedric et Olivier tres similaire ainsi que Benoit pas assez poussée. Remise sur pied grâce à Anita, j'ai été un nouvelle fois agreablement surprise par ce cobaye. Cet auteur a aussi donné un toute autre version avec son personnage quia le coeur sur la main. Je me dis que la serie reprend un souffle grace à Anita et Yannick. Je suis contente d'avoir perseverée. Avec ce nouvel opus, et ce nouveau personnage, un caractère encore bien différent de tout les autres! Un psychopathe meurtrier. L'histoire tient en haleine, vu les effet du médicament sur celui-ci. L'auteur a eu un bien bonne idée. Je ne suis pas decue. Et hate de savoir ce que nous reserve le dernier cobaye ou plutot les 2 derniers cobayes.
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Cobayes : Elliot

ce livre m'a sidéré. Je ne m'attendais pas du tout à suivre l'histoire d'un psychopathe schizophrène. Les scènes de torture sont assez morbides et sanglantes. La fin est surprenante. L'injection du produit est différente pour lui des autres cobayes. Ça m'a fait rire de voir son changement
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