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Critiques de Mademoiselle Caroline (703)
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La différence invisible

Un très joli témoignage de Julie Dachez, et surtout très intéressant, accompagné des dessins tout en légèreté de Mademoiselle Caroline.

Julie est décalée, mais juste un peu. Pas assez pour être en marge de la société, la preuve : elle est vive, intelligente, elle travaille, vit en couple, bref elle est intégrée socialement. Juste un peu décalée. Alors quand le diagnostic arrive, ça remet plein de choses sur la table, et ça autorise aussi à s'accepter.

Un beau témoignage 💙
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La différence invisible

« La différence invisible » traite du syndrome Asperger de l’autisme en particulier, et plus généralement des troubles neuroatypiques et leurs conséquences communes : autisme, dyslexie et TDA (Trouble de l’Attention).

La présentation sous forme de journal et le dessin permettent d’appréhender ce sujet avec simplicité ; une préface et une postface permettent d’aller plus loin.

En tant que mère d’un enfant neuroatypique cette lecture m’a fait revivre 17 ans de notre combat : la méconnaissance du syndrome, les difficultés à appréhender les symptômes et l’incompréhension de l’entourage (amis, familles, corps enseignant, corps médical).

- votre enfant est fainéant, ne fait pas d’effort…

- c’est vous qui avez un problème de penser que votre enfant a un problème

- tu ne l’éduque pas bien ,il faut lui faire comprendre qu’il faut faire des efforts pour s’adapter…

-…

J’y retrouve toutes les conséquences : besoin de s’isoler, hypersensibilité, difficultés de communication, besoin de s’adapter autrement…

Ces enfants (puis adultes) vont mal car ils se sentent différents et incompris.

Même en connaissance de cause je n’ai pas toujours le bon comportement pour l’accompagner et c’est mon enfant qui m’a le mieux informé en faisant ses propres recherches sur Internet et en échangeant avec d’autres personnes de même pathologie. Aucun spécialiste n’a su nous expliquer les implications et comment les gérer aussi bien que cette BD.

Nous avons tous dans notre entourage une personne qui se comporte différemment, qui n’est pas dans la « norme ». Notre société n’est pas apte à les comprendre, à les accepter.

À lire, à partager, à diffuser !
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La différence invisible



Une si jolie Bd toute douce qui aborde avec finesse et doigtée un sujet d’une grande importance : La différence.



C’est au travers la vie de Marguerite,27 ans,qu’on nous dépeint avec beaucoup de réalisme, d’humour et de tendresse la réalité des personnes atteintes du syndrome d’Asperger.



Un album d’une grande beauté, tant par son esthétisme que par son contenu.Des fiches explicatives sur l’autisme se retrouvent à la fin de l’ouvrage pour ceux qui veulent en savoir davantage.



Les illustrations en noir et blanc parfois marquées par des touches de couleurs illustrent à merveille les sentiments de Marguerite. C’est frais, doux, léger, humain et terriblement touchant.



Un album graphique sur la différence mais également et surtout sur la tolérance, le respect et l’accueil. A consommer sans modération 😉



Vous aurez sans doute compris que je vous le recommande fortement 🎯❤



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Année zéro

Parce que je sais pas vous mais moi, j'ai sniffé les pieds et surtout le cuir chevelu de mes 3 bébés, même devenus grands !

Parce que Année zéro est à lire et à faire lire à toutes les futures mamans, toutes les jeunes mamans, et même aussi à celles qui le sont depuis un certain temps et qui se reconnaîtront forcément.

Année zéro c'est une BD d'Anna Roy, sage femme surtout connue comme chroniqueuse de l'émission La maison des Maternelles, et de Mademoiselle Caroline.

Une BD qui nous parle de cette année charnière qui s'étend des derniers mois de grossesse à l'arrivée du bébé avec tout son package de bouleversements et de remises en question qui l'accompagne !



Ce que j'en ai pensé : c'est vraiment une très bonne BD qui ne nous cache rien du fossé qui peut exister entre ce que l'on nous dit et ce que l'on va vivre !

Je me suis totalement retrouvée dans Madeleine, même si je ne suis pas sage-femme. Et d'ailleurs c'est le point névralgique de cette BD qui va rassurer toutes les primipares qui la liront : voir qu'une sage femme n'est finalement pas si bien préparée et se heurte aux mêmes problèmes qu'elles, se posent les mêmes interrogations qu'une maman lambda, c'est tellement déculpabilisant ! Alors rien que pour ça merci, parce que la société a vite, très vite de culpabiliser les mamans et ce quoiqu'elles fassent !

J'ai adoré le personnage de Madeleine qui montre combien la maternité reste universelle dans ses questionnements et ses revers de médailles et pas que dans l'amour qui en découle.

J'ai aussi beaucoup aimé l'accent mis sur la charge mentale et la répartition bien souvent inexistante avec les pères...auxquels encore aujourd'hui le tapis rouge et la hola devraient accompagné le moindre de leur investissement auprès de leur propre enfant, tandis que pour la mère c'est normal et ça va de soi...

Alors merci pour cette bande dessinée, et si vous avez des jeunes mères ou des futures mamans autour de vous, ça fait une excellente idée de cadeau !
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Quitter Paris

Le récit en images du départ de la Capitale de Mademoiselle Caroline, Raf et les enfants, famille bobo vers Annecy.

On y apprend les plaisirs de citadins qu’il faut oublier: livraison de pizza en trente minutes, les sushis, le métro, les talons hauts pour s’adapter à de nouvelles situations: l’isolement, l’accordéon, les après ski, la neige pendant 6 mois.

Les situations sont très drôles, avec les amis, les enfants, les codes vestimentaires, les réunions de vente à domicile.

Un album feelgood très plaisant à lire tant chaque citadin saura se reconnaître et présenté avec beaucoup d’humour et d’humilité.

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Touriste BD

Que dire de cet ouvrage ?



Je ne savais pas à quoi m'attendre en l'attrapant au hasard pour faire le nombre dans les bacs de la médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiegne. J'aurais dû m'abstenir, la précipitation n'est pas toujours bonne conseillère.



C'est un livre que j'ai trouvé d'un vide abyssal.



Je ne vais pas en écrire d'avantage, je risquais d'être méchant...



La seule chose qui sauve un peu l'ouvrage, ce sont là couleur et un peu le dessin.



Bref, à vite oublier pour moi.
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La différence invisible

(commentaire rédigé le 17/02/2021)

Et voici un nouveau roman graphique, mon 2e depuis le début de l’année, c’est un record pour moi qui n’ai pour ainsi dire plus lu de BD depuis « Le Chat » de mes 15 ans (bah oui, Geluck a publié son premier album fin 1986, donc peu avant mes 15 ans, et j’avais aussitôt craqué, moi qui ne lisais pourtant déjà que peu de BD), ou « Les profs » que mon mari achète à chaque nouvelle parution… ;) et je ne suis même pas certaine d’en avoir lu un seul tome en entier !



C’est que le sujet abordé, l’autisme et plus particulièrement le syndrome Asperger, me parle, pour toute une série de raisons personnelles que je ne vais pas exposer ici, mais en tout cas ça me touche assez pour m’y intéresser peu à peu de plus près. Cela dit, je n’ai pas vraiment cherché des références, je devrais plutôt dire qu’elles me sont « tombé dessus », au fil de mes errances sur divers sites, pages, et autres blogs littéraires.

Ainsi, j’ai feuilleté les quelques pages de ce livre disponibles sur Amazon, et j’ai aussitôt été séduite par le dessin très simple mais très expressif, qui va bien davantage dans la suggestion que dans la description. Je n’irais pas jusqu’à dire que je le trouve beau… mais je suis très difficile à ce sujet (moi qui suis incapable de dessiner autre chose qu’un bonhomme basique fait de quelques traits !), mais il est indéniablement touchant et tout à fait adéquat pour ce genre d’histoire.



J’avais aussi bien aimé ce qui se pressentait dès ces premières pages disponibles en ligne, et qui se confirme en lisant le livre : il y a un très intéressant jeu de couleurs, la façon dont elles sont utilisées tout au long du livre ; en tout cas, ça correspond tout à fait à l’image visuelle que je pouvais avoir moi-même spontanément.



Pour le reste, c’est l’histoire extraordinaire (ou pas) d’une jeune femme qui souffre au quotidien sans trop savoir qu’elle est atteinte d’autisme, jusqu’à ce que tout à coup elle s’y intéresse, passe les tests, et parvient alors à une certaine « libération » lorsque le diagnostic est posé.

J’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser… Il y a un côté de « dramatisation » un peu trop important à mon goût. On a tout à coup l’impression que l’auteure en veut au monde entier de ne pas l’avoir respectée en tant que personne handicapée, ce qui est certes très vrai… mais elle était elle aussi incapable de se respecter elle-même comme il aurait fallu, puisqu’elle n’avait pas la moindre idée de son propre trouble !

Et là, paradoxalement, le format graphique devient insuffisant à mon goût, car il ne permet pas d’approfondir, d’expliquer plus avant cet aspect des choses. Heureusement, dans les dernières pages, le syndrome Asperger est expliqué de façon un peu plus « technique », un peu à la façon de fiches comme on pourrait trouver pour vulgariser la chose de façon abordable pour tous… et on a même deux pages de références, dont certaines font partie des titres que j’avais déjà repérés !



Bref, cet intéressant roman graphique permet une première approche très abordable et claire du syndrome autistique d’Asperger, mais il faut indéniablement du plus solide pour approfondir le sujet sans tomber dans une histoire trop personnelle qui touche énormément sans convaincre tout à fait

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Adoleschiante

Adoleschiante est une BD féminine parfaite pour les ados mais aussi pour les mères et c'est là, la force de ce livre !



Nous suivons sur une année scolaire, Laura, qui entre en seconde, et sa maman, qui cherche une formation pour retrouver une vie active. Les personnages masculins ont un rôle secondaire, la place est véritablement laissée à la relation mère-fille, difficile à cette période.



C'est avec des rires, des larmes, de l'exaspération et une dose de nostalgie que nous tournons les pages, suivant que nous sommes une ado, une jeune femme ou une maman. Les préoccupations de Laura nous ramènent à cette période fragile et instable, où tout est si puissant que nous sommes persuadés que la terre entière n'a jamais vécu ces sentiments. Sa maman à une place importante également donnant un portrait féminin à Laura et au lecteur.



Adoleschiante est une BD drôle, émouvante, terriblement tendre et dans l'ère du temps...
Lien : https://topobiblioteca.fr/
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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

La grossophobie n'est pas un sujet très courant dans la bande dessinée. A ma connaissance sur le surpoids on peut trouver "Mon gras et moi" de Gally ou "Moi en double" de Mademoiselle Navie et Audrey Lainé. le point commun entre ces bd est qu'ils sont autour de témoignages de femmes. Les femmes fortes sont plus jugés que les hommes. Même si la tendance commence tout légèrement à tourner. Un homme qui a du ventre est un homme qui profite de la vie. La femme, elle est plus fainéante, se laisse aller et bien entendu est moins intelligente. Des gens croient encore que l'intelligence ce trouve cachée dans les bourses et dans l'aptitude à uriner debout. Ben non. Des siècles de lavage de cerveaux perdurent encore à notre époque. Simone de Beauvoir l'avoir dit : "“Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de savoir.” Un bien triste constat qui se fait avec la montée des nationalistes. Les gens jugent en se croyant meilleur, supérieur car eux font plus partie d'une norme et par conséquent se font mieux voir. Il va falloir changer les normes et accepter la diversité comme une richesse. En attendant, être gros est un défi au quotidien. Il faut apprendre à se blinder et parfois trouver les bonnes réparties à dire au bon moment. Souvent cela ne sert à rien, mais qu'est-ce que cela peut faire du bien à sa conscience. Mademoiselle Caroline et Mathou donnent un témoignage authentique qui peut donner à réfléchir. Pour certaines, elles se retrouveront dans les péripéties, des situations vécues ou/et des phrases discriminantes. Pour d'autres, cela sera peut-être une prise de conscience sur le regard qu'elles peuvent porter sur la différence et devenir plus tolérantes. Pourquoi pas lire "On ne naît pas grosse" de Gabrielle Deydier qui fait une intelligente préface à cette bd?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

Cette bd traite de la grossophobie. Elle évoque toutes les réflexions, les allusions et les petites phrases mesquines faites à l’égard des personnes en surpoids.

Elle évoque par la même occasion le ressenti de ces victimes de grossophobie : culpabilité, honte, voir isolement.

Caro et Mathou, les deux amies héroïnes de cette bd, sont pleines d’énergie, d’humour et d’autodérision.

Mais, attention... derrière cette carapace se cachent des souffrances bien réelles. « La grossophobie rend les gens plus gros et plus tristes ».

J’ai beaucoup aimé les dessins, gais, plein d’humour, de bienveillance et de douceur.

Bravo Caroline et Mathou pour cette chouette bd qui traite avec humour et justesse de ce sujet de société.

Brillant et percutant !

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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

Mathou est une de mes personnes préférées au monde – dans la catégorie des personnes que je ne connais pas en vrai, mais dont le travail me touche, me donne la pêche et surtout l’énergie pour affronter le monde. A chaque fois que sort un de ses albums, je suis en joie (#groupie) et évidemment j’attendais avec impatience la sortie de A volonté, sa bande dessinée coécrite avec Mademoiselle Caroline. J’étais très curieuse d’avoir cette bande dessinée entre les mains, d’autant que les deux autrices et illustratrices n’ont pas la même façon de dessiner. Je me demandais donc comment allait se marier leur travail.



Mademoiselle Caroline est autrice et illustratrice, elle tient le Le journal d’en haut de Mademoiselle Caroline. Je l’ai découverte grâce à Mathou et j’ai eu l’occasion de lire La lose, Carnets d’aventures ordinaires, inspiré de son quotidien. Et franchement, cet album m’a encore plus donné envie de lire A volonté.



Dans A volonté, sous-titré Tu t’es vue quand tu manges ? Mathou et Mademoiselle Caroline racontent leur quotidien de femmes rondes : les remarques choquantes, les interventions soi-disant bienveillantes (mais absolument pas demandées), les galères comme celle de trouver le bon manteau dont les boutons ne vont pas sauter au moindre mouvement… Bref, tout un tas de moments de malaise que l’on peut éprouver quand la balance affiche quelques kilos de trop.



Après avoir terminé A volonté, je l’ai immédiatement relu. J’ai trouvé Mathou et Mademoiselle Caroline bien courageuses de raconter ce que j’aurais, moi, essayé d’enfouir au fond de ma poche pour oublier au plus vite. Et ça fait un bien fou. En deuxième lecture, j’ai pensé qu’il serait bien qu’il n’y ait pas que les rondes qui lisent A volonté et que ceux et celles qui se permettent de faire des remarques comme « nan, mais c’est pas grave, vous avez un beau visage » ou « nan mais comment tu fais ? Moi je prends 200 grammes et j’ai envie de me tuer » se mettent plutôt un coup de pelle en pleine tronche réfléchissent à deux fois avant de parler.



Ce qui est super chouette, c’est que cet album est plein de bienveillance – exactement comme je m’y attendais. Et qui sait ? Peut-être aidera-t-il certains et certaines à apprivoiser leur corps, ou au moins à être plus doux avec.



A volonté, ça énerve un peu aussi : tout serait tellement plus sympa si chacun se mêlait de ses affaires au lieu de vouloir s’immiscer dans les assiettes ou dans la garde-robe des autres.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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La différence invisible

Oui, c'est certainement une bd instructive qui aura le mérite de faire découvrir de nouvelles maladies et surtout de faire accepter la différence par les autres qui vivent dans la normalité avec ses codes et surtout ses normes.



Il est vrai que le milieu professionnel est souvent assez cruel avec ces personnes en difficultés. En l'espèce, on lui dit qu'elle est obligé de rester en open-space car cela foutrait mal un bureau individuel vis à vis de ces collègues. Et puis, qui n'a pas eu envie d'échapper à ces soirées de groupe où chacun se jauge au bon mot ou à sa faculté de s'amuser ? J'ai très vite compris l'héroïne de ce quotidien à savoir Marguerite qui découvre bien tard ce dont elle est atteinte.



C'est une bd bien construite qui peut se montrer parfois répétitive mais pour la bonne cause. J'ai découvert moi-même une nouvelle forme d'autisme sans déficience intellectuelle que j'ignorais. Le dossier consacré à cela à la fin de l'ouvrage est assez remarquable.



Au final, une œuvre assez ludique mais également porteuse d'espoir pour les personnes atteintes. Cela permet en tout cas de mieux comprendre leur réaction et leur perception des choses. Bref, rendre visible l'invisible.
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La différence invisible

La différence invisible relate l'histoire de Marguerite, jeune femme de 27 ans. Elle a un travail, des amis et vit avec son compagnon depuis 2 ans. Tout irait pour le mieux si elle n'avait certaines difficultés à s'intégrer et si elle ne se sentait pas différente...

Un jour, elle décide de comprendre ce qu'il se passe et de faire enfin la connaissance d'elle-même !

Très bonne BD qui explique le syndrome d'Asperger, mais qui reste complètement accessible.
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La différence invisible

J’ai découvert cette bande dessinée un peu par hasard en suivant un lien sur internet dont le sujet traité sur l’autisme. Un formateur (chaîne YouTube Edi Formation) terminait sa présentation en faisant un clin œil sur cette bande dessinée. J’ai bien fait de suivre mon intuition.

Marguerite n’est pas une jeune femme exubérante. Son quotidien la porte de chez elle à la boulangerie puis à son bureau de travail et le sens inverse. Le week-end est avant tout un moment paisible où elle se relaxe entouré de ses animaux, de balades dans le parc non loin de chez elle et d’un livre. Son amoureux, lui aime par contre, les amis, les sorties et les fêtes. Difficile de s’accorder dans ces cas là. Mais Marguerite fait bonne figure et même si elle n’aime pas cela, elle se force à être comme son ami voudrait qu’elle soit. Si Marguerite de dit rien tout haut , il en est tout autre. Elle ne supporte pas le bruit, qu’on la touche. En fait Marguerite est la bonne crème, la gentille fille, extravagante dans son attitude, un peu folle dingue de temps en temps, une fille pas trop sûre d’elle, une fille casanière qui ne fait aucun effort pour s’intégrer, un fille en marge de la société. Tout cela c’est ce que pensent les gens qu’elle croise à son boulot où les amis de son amoureux et peut être même sa famille et ses quelques rares amis. Et si la vérité serait toute autre, la regarderiez vous différemment ?





Julie Dachez scénarise avec subtilité, honnêteté et parcimonie, la vie d’une jeune femme différente. L’auteur traite avec aisance et tact le sujet de l’autisme chez la femme. Les « aspie » comme elles aiment se nommer et sont diagnostiquée tardivement et sont très méconnues. Et pour cause l’autisme ne touche qu’une femme sur quatre hommes et les signes sont souvent très controversés et plus difficiles à distinguer. Je rappelle que l’autisme n’est ni se cogner la tête sur un mur, ni se balancer à longueur de journée, ni avoir des difficultés à communiquer. L’autisme ne se résume pas uniquement à ces trois points, bien au contraire c’est un panel de troubles qui l’induisent. L’autiste Asperger est quant à lui encore différent. Dans tous les cas c’est penser, percevoir, sentir, réfléchir, voir le monde différemment. Pour en revenir à Super Marguerite, Julie Dachez accompagnée de Mademoiselle Caroline met en scène une femme qui finalement va se reconnaître et s’épanouir enfin, être en accord avec elle même.

Mademoiselle Caroline illustre avec grâce tout ces moments de disgrâces et avec volupté quand le la vie de Marguerite rayonne.





Quel bel ouvrage qui avec simplicité et efficacité dépeint ces femmes hors du commun et incomprises. Le petit documentaire à la fin précise de nombreux points essentiels. Je suis ravie d’avoir lu cette bande dessinée, elle m’a permise de comprendre un peu mieux le monde de mon fils même s’il n’est pas Asperger. Cela m’a également rassuré que je ne faisais pas fausse route dans ma compréhension et l’appréhension de son monde. Une bande dessinée à mettre dans toutes les mains dans le but de mettre fin à une tonne de préjugés et de libérer la parole à cette différence invisible. Je n’aime pas trop ce mot différence pourtant elle est perçue comme telle, comme quelque chose de négatif. Pourquoi la dénigrer ainsi ? Je la trouve belle, moi, cette différence !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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La différence invisible

Une BD construite très intelligemment. le parcours de Marguerite nous est raconte petit à petit, en n'oubliant de nous mettre à sa place, de nous faire ressentir la violence du quotidien pour elle, l'incompréhension et l'injustice des remarques qu'elle essuie. L'illustratrice a fait un travail magnifique et très parlant, la couleur venant étayer le propos. La fin de la BD est également poignante : le diagnostic permet à Marguerite de s'écouter, enfin. Elle a le droit de ne pas être « normale » et de ne plus faire semblant.
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La différence invisible

Marguerite n’est pas comme tout le monde. Elle en a pourtant l’apparence : elle aime le chocolat, vit en couple et travaille dans une grande entreprise. Mais elle a l’impression de ne pas coller avec ce monde, de vivre en décalage. Sa différence à elle ne se voit pas, on ne s’en rend pas compte tout de suite. Et pourtant, le bruit et les conversations de ses collègues d’indisposent, …

Marguerite est autiste Asperger

Derrière Marguerite se cache Julie Dachez, l’auteur. Elle nous livre un témoignage sensible sur son quotidien, et sans jugement pour les personnes ne comprenant pas son handicap. C’est un témoignage nous permettant de mieux nous rendre compte de la vie des autistes.
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La différence invisible

Une BD, écrite par une jeune auteure Asperger, qui permet de comprendre ce que ressent une Aspergirl chez elle, au travail, dans des réunions ou encore en couple... On voit à quel point le quotidien peut s'avérer douloureux pour Marguerite, vingt-sept ans, qui ne se sentira mieux qu'à partir du moment où elle aura été diagnostiquée autiste Asperger : " Autiste, oui. Mais pour Marguerite, ça n'est pas péjoratif. Son identité est enfin complète. Sa fatigue constante, ses difficultés à saisir le second degré ou l'implicite, à nouer des relations, tout cela s'explique en fait parfaitement. Quel soulagement. " (p123)

Les pages explicatives sur le syndrome d'Asperger qui complètent la BD apportent un complément d'informations précises qui permettent d'approfondir notre compréhension de l'autisme. Une BD dont il faut absolument recommander la lecture.
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La différence invisible

Une excellente collaboration entre une dessinatrice et une jeune femme autiste asperger. A travers le parcours de Marguerite, la découverte de ce que peut être cette forme d'autisme. Un plaidoyer également pour le droit à la différence et un appel au changement du regard des autres.
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La différence invisible

Marguerite a 27 ans et paraît être une jeune femme comme toutes les autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise, a des animaux qu'elle aime, et vit en couple. Pourtant, elle est différente : elle est quelque peu timide, a des habitudes plutôt bizarres qui lui sont propres, elle ne supporte pas le bruit, sa vie doit être cadrée... Et cela se ressent par le regard pesant des autres personnes sur elle. Petit à petit, elle va découvrir pourquoi elle est différente des autres et va tout faire pour se faire accepter.



J'ai plutôt bien aimé cette bande dessinée. L'histoire de Marguerite est très émouvante selon moi. J'ai adoré les couleurs utilisées qui sont très simples : variation de noir, blanc, rouge, jaune... qui permettent un contraste. J'aime beaucoup l'idée qu'au début du livre, les couleurs sont sombres puisque la vie de Marguerite est plutôt répétitive, un peu triste, et qu'à la fin, il y a une explosion de couleurs puisqu'elle se sent mieux. J'apprécie ce livre pour le sujet dont il parle : les personnes différentes. Je trouve d'ailleurs intéressant de pouvoir observer la vie de Marguerite et de voir qu'elle évolue quand elle est soutenue par des personnes et parce qu'elle sait pourquoi elle est différente. Enfin, je pense que ce livre illustre bien les préjugés des personnes par rapport à d'autres (ici par rapport à l'autisme). Je conseille cette bande dessinée pour sortir de ces préjugés.



Emma
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La différence invisible

Marguerite est une jeune fille discrète de 27 ans, elle est en couple avec Florian et a un bon travail mais quelque chose ne va pas, ses collègues perçoivent aussi qu'un certain stress la gagne très vite.

Elle même détecte en elle comme un malaise, la foule, le bruit constant au travail, beaucoup de petites choses qui la perturbent très vite. Ses collègues de bureau s'en plaignent et la voilà convoquée chez le patron qui lui reproche de ne pas être assez corporate (le mot est lancé).



Un jour Florian lui propose des vacances à Brest chez des amis, l'angoisse prend le dessus, impossible pour elle de rencontrer des inconnus et la panique lui fair rebrousser chemin. C'est à ce moment que Marguerite décide de rechercher les causes de son mal-être, une petite recherche sur internet lui annonce un terme inconnu: Asperger. Une forme d'autisme qui lui donne cette sensation d'être en retrait de tout, elle prend rendez-vous avec un psychologue malheureusement rien ne se passe comme elle le souhaiterait.



C'est donc sur ce thème que l'album se concentre et sur la vie de Julie Dachez puisque ce récit est autobiographique, le syndrome d'Asperger est un trouble lié à l'autisme. Elle y parle de son rapport aux autres, de son combat quotidien face aux gestes et situations simples de la vie comme aller chez le boulanger; et un combat pour faire reconnaître son état (un diagnostic encore difficile à émettre par les spécialistes). Du noir et blanc avec ça et là quelques touches de couleur (orange, rouge, un bleu très léger), une histoire qui peut servir de support éducatif.

J'ai été très touché par cette jeune fille à la recherche d'elle-même et qui ne se laisse pas abattre, en fin d'ouvrage on peut trouver un petit récap sur ce qu'est ce syndrome et ses manifestations.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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