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Citations de Magali Laurent (49)


Quelques mètres de plus, Kael le sait, et le virus contenu dans le diadème se déversera dans la tête de la jeune fille. Il le sait, parce qu’il a scruté les faits et gestes de ses propriétaires et qu’il a tout étudié avant d’agir.
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La mort, à ce moment précis, lui paraît bien attirante. Elle aimerait que celle-ci mette un terme au feu qui brûle son coeur et l'empêche de respirer. Mais il semble que la mort ne soit pas une possibilité pour elle. Elle est devenue immortelle.
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Ce qui veut dire qu'ils vont pouvoir nous saigner jusqu'à la dernière goutte... autant de fois qu'ils le souhaitent. Pour nous, la mort ne sera même pas une délivrance.
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Oxana est une flamme qui frissonne dans le vent. Sa lumière et sa chaleur ont enchanté Kael, sa fragilité dissimulée derrière une façade d’assurance l'a touché.
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Nous vivons dans un monde gouverné en coulisses, un univers fait de magouilles et dominé par la quête du pouvoir.
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J'ai été vendue... Une femme m'a portée dans son ventre uniquement dans le but de se faire de l'argent.
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Elle (Cléo) n'est rien du tout. Juste un morceau de viande que des vautours obscènes s'arrachent.
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Ce n'est pas un hasard si les esclaves humains des Celliers portent constamment cette couleur, été comme hiver. Vus d'en haut, ils passent aisément pour des globules rouges évoluant dans les artères désenchantées de cette prison à ciel ouvert.
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Ce n'est pas un hasard si les esclaves humains des Celliers portent constamment cette couleur, été comme hiver. Vus d'en-haut, ils passent aisément pour des globules rouges évoluant dans les artères désenchantées de cette prison à ciel ouvert.
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Leurs regards se croisent. Le garçon hausse un sourcil dédaigneux. Ils s’affrontent en silence pendant quelques secondes, puis l’adolescente soupire d’exaspération avant de reporter son attention sur le prof, debout devant le tableau.Les bras de Maïna se couvrent de chair de poule.Plus les minutes s’écoulent, moins elle arrive à se concentrer. L’air de la classe semble vibrer.Quelque chose apparaît devant ses yeux.D’instinct, Maïna lève la main pour chasser ce qu’elle prend pour un insecte. Ses doigts peuvent passer au travers. Comment est-ce possible ? Elle a désactivé ses lentilles connectées avant d’entrer en classe. C’est obligatoire pour tous les élèves.Certains préfèrent les enlever et les ranger dans un petit étui, mais Maïna trouve déjà pénible de les mettre le matin, alors elle ne compte pas répéter l’opération plusieurs fois dans la journée.Une deuxième image apparaît non loin de la première. Maïna fronce les sourcils pour essayer de la décrypter. On dirait un chiffre.

Agacée, elle se penche et attrape son sac à dos.Elle récupère le boîtier de rangement dans la pochette intérieure. La lumière verte clignote sur le côté. Il est allumé. Pourtant, elle l’avait éteint !Elle s’apprête à appuyer sur le bouton quand ses doigts s’immobilisent. Devant ses yeux, les chiffres se multiplient soudainement.Un « ploc » retentit dans la classe quand la petite boîte qu’elle tenait tombe sur l’écran de son pupitre.Dans son cerveau, plusieurs zones s’activent avec beaucoup trop d’intensité.Son cortex insulaire, responsable des émotions,s’allume le premier. Maïna se lève dans un sursaut. Son cœur bat à vive allure. Sous les symboles qui défi lent sur ses verres connectés, elle en discerne d’autres sur l’écran intégré à sa table de travail.Quelqu’un prononce son nom. Elle ne répond pas.Elle panique. Maintenant, ses membres refusent de lui obéir.
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Elle hurle.
La peur s’agrippe à chaque parcelle de son être.
— Ne fais pas ça. Je t’en supplie, ne fais pas ça.
Perfecto ne répond pas. Il va et vient dans la
pièce sans se soucier d’elle, le visage fermé, l’air
concentré.
Allongée sur la table d’opération, Ysia remue
autant que l’anesthésiant le lui permet encore.
Les sangles en cuir autour de ses poignets et de
ses chevilles ne se desserrent pas d’un millimètre.
Elle repose l’arrière de son crâne contre le coussin,
haletante, le front en sueur. La tête lui tourne.
Dans quelques minutes, elle dormira.
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Quand elle ferme les yeux, elle a l’impression
de mourir un peu, de réduire à néant l’étincelle
que constitue sa vie. Ou plutôt sa demi-vie. Un
mois d’éveil pour un mois de sommeil, tel est le
prix à payer pour vivre dans le Jardin.
Elle ouvre les paupières. Malgré la souplesse du
matelas de sa capsule, ses muscles sont endoloris,
ses membres ankylosés, et sa colonne vertébrale
aussi raide qu’une planche de bois. Son esprit est
engourdi.
C’est ainsi qu’Ysia entame son nouveau cycle.
Janvier. Le premier mois de sa demi-année.
« Demi-année » n’est pas un terme officiel, mais il
résume bien son existence. Sa demi-existence.
« Scanner cérébral positif. Contrôle du taux
d’hémoglobine… »
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J'écris également ce livre pour raconter notre histoire.
L'histoire d'une jeune Française banale qui rencontre un homme charmant et forme un couple heureux, et se retrouve la mère d'une enfant merveilleuse, toi. Ensuite, l'histoire déraille, imperceptiblement.
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Comment aurais-je pu deviner qu'il était en train de planifier ton enlèvement ? Qu'avec des mois d'avance, il tissait sa toile, peu à peu, en me faisant croire qu'il avait changé ?
Plus tard, quand j'en étais à pleurer ta disparition, j'ai lu que les djihadistes pratiquaient souvent la "taqiyâ". La dissimulation. Pour mieux tromper "les mécréants", pour les endormir avant de passer à l'acte.
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- La peur n'est pas une ennemie, Victor. Tu ne dois pas la repousser, mais l'apprivoiser. Parce qu'elle ne disparaîtra jamais. Et plus tu auras de gens à aimer, plus elle grandira.
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Elle soupire intérieurement en considérant tous les gens qui courent autour d'elle. Ils font pitié, et elle aussi, par la force des choses. Elle a constamment le moral dans les chaussettes, l'âme grise, à l'instar des immeubles qui défilent. Car tout est gris dans le Cellier. Les bâtiments, les routes, les gens également. Seul le bleu roi des fanions au-dessus des portes rompt la monotonie des lieux. Il indique qu'ici, c'est le quartier Est. Une bande du même bleu entoure d'ailleurs chacune des manches du manteau et des chandails rouges que les humains portent obligatoirement l'hivers. Oxana appartient à ce quartier, à ce Cellier, et elle n'en sortira jamais.
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Elle soupire intérieurement en considérant tous les gens qui courent autour d'elle. Ils font pitié, et elle aussi, par la force des choses. Elle a constamment le moral dans les chaussettes, l'âme grise, à l'instar des immeubles qui défilent. Car tout est gris dans le Cellier. Les bâtiments, les routes, les gens également. Seul le bleu roi des fanions au-dessus des portes rompt la monotonie des lieux. Il indique qu'ici, c'est le quartier Est. Une bande du même bleu entoure d'ailleurs chacune des manches du manteau et des chandails rouges que les humains portent obligatoirement l'hivers. Oxana appartient à ce quartier, à ce Cellier, et elle n'en sortira jamais.
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La mort, à ce moment précis, lui paraît bien attirante. Elle aimerait que celle-ci mette un terme au feu qui brûle son coeur et l'empêche de respirer. Mais il semble que la mort ne soit pas une possibilité pour elle. Elle est devenue immortelle.
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Te mordre serait comme entamer un croissant rempli de beurre qui vient tout juste de sortir du four. Tu n'aurais pas envie de le laisser le reste dans l'assiette, tu voudrais le manger en entier.
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Autrefois, la population les appelait « Inquisiteurs », surtout en Europe. Ils étaient beaucoup mieux organisés à l’époque, formaient même une sorte de confrérie. Le terme « Flamboyant » provient de notre communauté, en référence aux bûchers qu’ils allumaient pour brûler nos semblables.
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