Magali Ségura

Une nouvelle série de Magali Ségura, j'ai beaucoup aimé "les yeux de Leïlan" et je dois avouer que cette nouvelle histoire est toute aussi prenante.

On est plongé tout de suite dans l'action avec Naslie, qui doit laisser son fils sous la garde d'une amie pour aller rendre un hommage à une femme qui l'a aidée et qui est morte. Le pays qu'elle traverse est dangereux et elle doit cacher qui elle est. De plus, son fils profite de son absence pour fuguer et rechercher son père dont il ne sait rien. Pendant ce temps un Majeur oeuvre dans l'ombre pour acquérir toujours plus de puissance et de pouvoirs.

On n'apprend ce qui s'est passé que au fur et à mesure du déroulement de l'histoire: pourquoi elle fuit, qui elle fuit, pourquoi elle cache son fils et les enjeux de l'équilibre entre Acier et Magie. Toujours bien écrit et très prenant, cette auteure est décidément très douée pour nous emmener dans son récit.

C'est un nouveau monde qu'il nous faut découvrir et cela prend du temps pour tout comprendre, et tout n'est pas dévoilé dans ce premier tome qui se termine assez abruptement et nous laisse frustré de ne pas avoir la suite sous la main.

Le deuxième tome d'Eternité ne manque de rien. Ni d'action, ni de rebondissement, non plus d'amour, d'amitié ou de haine. Nos héros, leurs faiblesses mises à nues par l'excellente Magali Segura, n'en sont que de plus en plus attachants.

Et c'est avec une grande tristesse et une profonde angoisse que l'on doit abandonner nos personnages à la fin de ce tome en attendant le dernier de la trilogie. Yshem et Naslie: blessés, épuisés, désespérés. Jelis qui marche sur la pente glissante que toute terre-de-sel redoute de le voir dégringoler. Nel avec le choix le plus dur de sa vie qui modifiera à jamais son existence...

Que c'est dur de devoir patienter pour connaitre la fin de l'histoire...

C'est en effet un roman fantastique très bien tourné qui m'a réellement plu du début à la fin.

Cherchant un livre à lire dans un magasin, je suis tombée sur l'intégrale de cette trilogie : une couverture attrayante et un résumé qui m'a tout de suite donné envie. Je n'ai pas été déçue, c'est une très belle trilogie qui pourrait sembler assez classique au premier abord mais qui est finalement tournée de manière originale. L'auteur nous entraine dans son monde et il est très difficile d'en sortir ! Si vous avez l'occasion de lire ce livre et que vous êtes amateurs de fantasy, il ne faut surtout pas hésiter ! Je le conselle vivement à tous les ados et jeunes adultes !

J'avais très envie de lire de la science fiction, car je n'en avais pas lu depuis un moment. J'ai vu cette saga à ma mediatheque et la 4eme de couverture m'a séduite.

J'ai aimé cette lecture du 1er tome, même si ce ne fut pas le coup de cœur attendu. L'histoire est sympa mais ça manque un peu de suspens. On découvre un peu rapidement les secrets par soi-même et ensuite l'auteur les dévoile rapidement. Ainsi, les mystères évoqués dans la 4eme de couverture ne le restent pas longtemps. Quant à l'écriture, parfois je l'ai trouvée aussi un peu trop expéditive. J'aurais aimé un récit un peu plus construit, un peu plus adulte. J'ai plus eu l'impression de lire un roman young adulte. Mais malgré tout je vais lire les autres tomes car j'ai envie de savoir comment cette histoire va évoluer !

Les quelques sujets qui m'intéressent dans ce roman sont les petits êtres imaginaires que sont les charatons et l'amalyse ainsi que Chloé qui donne un peu de fraicheur à l'histoire par ses pouvoirs hérités des Scylès.



L'ensemble est toujours aussi naïf. J'ai quand même un peu de mal avec le personnage principal, Eléa : petite fleur bleue fragile et grande guerrière à la fois, mentorée par Jerry au caractère soupe au lait et adulée par le prince Axel complètement hypnotisé par les yeux de sa belle. L'histoire est plaisante mais pas palpitante, la fin ne donnera que peu de surprises.

J’avais acheté la trilogie (oui, les 3 tomes d’un coup) dès sa parution aux éditions France Loisir, en 2014. J’avais lu le premier tome, et… c’est tout. Je n’avais pas eu l’envie de poursuivre, même si je ne me rappelais plus pourquoi. 9 ans plus tard, décidée à faire un peu de tri dans mes étagères histoire d’épurer un peu ma collection, je les ai ressortis.



Et donc, ça donne quoi ?



Un univers original et intéressant…



L’un des souvenirs qu’il me restait de cette première lecture, c’était un univers original. Exit les rues médiévales, nous voilà plongés sur une île envahie par le sable, croulant sous la chaleur, avec une faune pas très sympathique : pumas à dents de sabres, créatures lupines rappelant des dragons, goules affamées, bestioles venimeuses… Qui a dit l’Australie ?



Et encore, on aurait pu découvrir une île encore plus inhospitalière. Généralement, quand un cycle de Fantasy tourne autour d’un Elu, l’histoire se déroule pendant sa quête. Ici, la quête est passée depuis longtemps, l’histoire nous raconte l’après, ce que je trouve plutôt intéressant et inhabituel. 9 ans avant le début de l’histoire, on apprend que Naslie, la protagoniste, littérale Elue des dieux, avait sauvé l’île de la désertification en lui accordant la pluie (c’est un peu plus compliqué que ça, mais en gros). Sauf que elle, ça ne lui a rien apporté, puisqu’elle a passé ces 9 dernières années à se cacher avec son fils, fuyant à la fois ses anciens ennemis, ses frères qui l’accusent du meurtre de son ancien mari et d’un de ses frères, et les gens en général.



Parce que le point que je trouve le plus intéressant du cycle, c’est son système de magie, ou plus précisément les règles qui le sous-tendent. Ici, les sorciers ne se voient pas servie leur magie sur un plateau d’argent. Ils doivent non seulement la demander aux dieux, mais en plus, ils doivent leur faire une offrande, et c’est la nature de cette offrande qui déterminera leur puissance. Rien à voir avec le mérite, inutile de sculpter la plus belle statuette de l’île, même l’enrouler dans du jambon ne suffira pas (on a les références qu’on a…). Il faut donner quelque chose de soi : une qualité, un défaut, des années de vie, la fertilité, la jeunesse… Bref, le choix est tout sauf anodin et induit vraiment l’idée de sacrifier quelque chose. Ce qui explique du même coup pourquoi l’île se méfie autant des sorciers. Car plus le sorcier est puissant, plus ça signifie qu’il est potentiellement dangereux, et pas uniquement en terme de puissance. Imaginez un sorcier qui se débarrasserait de son empathie ! Heureusement, à la façon du Petit Peuple dans le Folklore, les sorciers craignent mortellement l’Acier, contrebalançant leur pouvoir.



… mais des personnages unidimensionnels



Mais un roman de Fantasy, ce n’est pas seulement un univers, c’est aussi des personnages. Nous suivons donc Naslie, ancienne Elue des dieux, sorcière Mineure, et Yshem, un guerrier de l’Acier qui avait escorté l’Elue pendant sa quête, même s’ils ne se sont pas revus depuis. Jelis est né de leur union, et sa nature même est source d’inquiétude. Pensez donc, un sorcier insensible à l’Acier… Ils doivent donc non seulement protéger le gamin de l’île tout entière, mais surtout des anciens ennemis de Naslie, jaloux du choix des dieux.



Or, Naslie déteste copieusement Yshem, sans que j’aie réellement compris pourquoi. A vrai dire, elle déteste tout le monde. Quant à Yshem, malgré le temps écoulé et le peu de temps qu’il a passé avec elle, il est incapable de l’oublier et d’aller de l’avant. Premier problème, les personnages sont assez monolithiques. Naslie se méfie de tout le monde, c’est son seul trait de caractère avec son amour pour son fils, et Yshem a un orgueil démesuré, couplé à un gros forceur (on y revient). Une fois le gamin disparu et le duo réuni, ça s’engueule, ça s’insulte, ça s’accuse de tous les maux… Sur un premier tome, je veux bien, on le sait que les personnages vont évoluer. Le problème, c’est que l’évolution, on ne la voit pas trop, c’est très répétitif, ça n’avance pas… jusqu’au dernier chapitre où tout est oublié, les personnages s’aiment et se pardonnent tout.. Alors, on comprend pourquoi les personnages sont écrits de cette façon, il y a une sorte de morale à la fin de l’histoire, mais bon…



En plus, au niveau de la typographie, il y a un détail qui devient très vite agaçant. Comme je l’ai dit, les personnages passent littéralement leur temps à se crier dessus, ce qui est symbolisé par une myriade de points d’exclamation et de double ponctuation ?! Sauf que quand il y en a 15 par page pendant 3 tomes, ça finit par fatiguer. Pareil que pour le point précédent, au début je pensais que ce ne serait que dans le 1er tome, que ça diminuerait petit à petit pour symboliser leur rapprochement… mais non, tout le monde crie tout le temps.



Et quand ça en crie pas, Yshem force, donc. Peu lui importent les non, les cris et les insultes de sa chère et tendre, il le sait, elle l’aime, et elle a envie de dire oui. Et la narration lui donne raison, en plus… On a aussi, curieusement, pas mal de Male Gaze. Les personnages féminins sont sexualisés, tout le temps, même quand le point de vue est situé dans la tête d’un gamin de 8 ans. Ca aussi, ça a du mal à passer aujourd’hui.



Dernier point, l’antagoniste, dont je ne révèlerai pas l’identité. Il y a un twist autour de ce personnage, un twist que je n’avais pas vu venir, et pour cause : j’ai eu l’impression que la narration trichait. Elle utilise à plusieurs reprises le point de vue de l’antagoniste, point de vue qui nous lance sur une fausse piste alors que… ben on est dans la tête de l’anta ! On devrait pas avoir cette fausse piste via ce point de vue… Quant à l’anta, même si sa caractérisation est expliquée par le sacrifice aux dieux, ça en fait un personnage pervers sadique, mais pas forcément intéressant, plus écœurant qu’inquiétant. Perso, je n’ai pas adhéré.



Bilan

Je n’ai pas passé un désagréable moment de lecture, et je garde à l’esprit que le cycle a déjà une dizaine d’années. Malheureusement, il souffre de la comparaison avec d’autres cycles de High Fantasy, sans parler le manque de rythme, les protagonistes qui évoluent peu, et un antagoniste pas forcément intéressant.
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Le début de ce livre était incroyablement dur. Âmes sensibles s'abstenir. Ce tome est très basé sur la torture, à la fois physique mais surtout psychologique. L'auteure étant française, aucune traduction ne peut rivaliser avec sa plume qui nous transporte dans cet univers sombre. Les passages avec Jelis étaient les plus intéressants selon moi car justement, cette torture était si développée qu'elle en devenait "intéressante". 😰



Du côté des deux autres protagonistes, Yshem et Naslie, ça commençait à devenir long. Vont-ils trouver leur fils ou pas ? Qui va mourir en chemin ? Malgré tout, ça ne m'a pas dérangé car j'aime tellement les personnages que je ne voulais pas les quitter. 🤪



J'aurais aimé un peu plus d'affrontement final, mais malgré tout, rien ne m'a déçue dans ce livre. Il est très difficile à trouver, mais pour ceux qui arrivent à se le procurer, foncez ! 🥴
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Comme le premier tome, j’ai ADORÉ ce livre. On ne s’y ennuie jamais, il y a de l’action en permanence, et même quand ce n’est pas le cas, les passages sont pleins de révélations et de suspens. 🤓



La révélation du grand méchant m’a mise sur les fesses ! Bon, certains l’auront sûrement devinés, je suis parfois peu perspicace ! N’hésitez pas à me dire si vous l’avez lu si vous avez deviné 😂



Les personnages sont toujours plus attachants. Je les adore tous ! Ils sont complexes, imparfaits, humains. Ils ne se disent pas tout, même entre alliés, bref des détails qui embellisse la lecture. 😍
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J’ai adoré ce livre ! C’est la première fois que je lis de la fantasy orientale et je dois dire que ça m’a beaucoup plus ! Le côté très désertique change et amène de l’exotisme au récit. 🏜



J’ai également beaucoup, beaucoup aimé ce format de « post-prophétie ». Pour une fois, la grande quête est déjà passée et on suit l’histoire de l’héroïne traquée depuis que cette quête est terminée. 😲



Il y a aussi la part de maternité qui est centrale dans ce récit. Encore une fois, ça change de la fantasy de base : Naslie se bat pour son fils, et Jelis cherche à tout savoir du passé de sa mère, quitte à faire des bêtises et à les mettre en danger. 😟



Un livre très atypique et terriblement accrocheur, un déroulé qui n’est pas complexe mais qui s’approche énormément de la Dark Fantasy par moment, notamment concernant les sorciers Majeurs. 😬
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Lors de l'opération annuelle des 10 ans de Bragelonne, je me suis procuré l'intégrale de Leïlan car je l'avais vu passer à plusieurs reprises et que ça me semblait être l'un des titres-phares de fantasy française chez cet éditeur. J'avais en tête les anciennes couvertures de Leïlan avec une jeune femme classe, un bandeau sur les yeux… Je m'attendais à lire un récit mouvementé avec une héroïne guerrière et peut-être aveugle (j'aurais adoré lire sur cette thématique). Que je suis déçue !

On est clairement sur de la romantasy où le contexte imaginaire sert avant-tout à donner un cadre à la rencontre et aux enjeux autour des deux héros. Si vous cherchez un univers riche avec des intrigues multiples, passez votre chemin. Leïlan est, d'une part, très (trop) classique dans son world-building à mon goût, mais aussi bien trop manichéen. Le méchant est méchant. Fou, avide, il veut le pouvoir (et violer l'héroïne tant qu'on y est, pourquoi pas). Le héros est gentil. L'héroïne est gentille. Elle cache sa véritable identité (d'où le masque, elle est pas aveugle du tout, mais elle a des yeux trop trop beaux qui font chavirer tout le monde voyez-vous). Les personnages secondaires m'ont laissée complètement de marbre. Déjà que le duo de protagoniste me sort par les yeux… Ce sont deux jeunes gens courageux et forts, beaux et valeureux et gentils et et et… oh bordel. Et ils sont amoureux. Amoureeeeux. Oui, bon, ils sont tombés amoureux l'un de l'autre (surtout le héros) en cinq pages parce qu'ils se trouvent beaux mutuellement. Mais qui tombe "amoureux" comme ça ? C'est quoi ces pseudo-histoires d'amour ? Et bon sang le traitement de cette relation par la suite… Entre le non-consentement sur un baiser, des personnages masculins secondaires (avec des rôles de père/mentor) jaloux de ça… Tout est tellement convenu, superficiel et toxique que c'en était vraiment pénible.

Je me suis forcée à lire le T1 car il est très court (220p environ), mais la fin donne pas du tout envie non plus. Généralement, dans mes chroniques nuancées ou négatives, j'essaie de trouver un public-cible au livre même s'il ne me convient pas personnellement. Mais là, je ne souhaite cette lecture à personne… Vous trouverez mieux en romance et mieux en fantasy.

Un bon roman de Fantasy avec pas mal de manichéisme (héros vaillants, méchants très méchants) mais qui pourtant, avec ce petit côté cape et épée, parvient à trouver un ton vraiment original.

On se prend au jeu de suivre les aventures de Vic', Alex et les autres face à l'infâme Korta, d'autant que la plume de Magali Ségura est un régal !
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Je viens de terminer la trilogie Éternité, de Magali Ségura et Bragelonne, avec ce tome : Des Dunes sous le Vent.



J’ai adoré ma lecture et la trilogie dans son ensemble, arpenter l’Archipel du Crabe dans tous les sens, découvrir les différents aspects de Terre de Sel, en apprendre plus sur son histoire, sur les personnages à mesure que ceux-ci se confiaient, et en rencontrer de nouveaux comme Tésa, Nel et Arick.



J’ai adoré Naslie malgré son sale caractère et son orgueil, car c’est un personnage féminin fort sans être invincible, méfiante envers tout le monde mais pourtant si altruiste, et dotée d’un amour maternel vraiment touchant. De plus, j’ai aimé suivre sa relation houleuse avec Yshem loin d’être une romance insipide : ces deux-là font des étincelles à cause de leurs fortes personnalités !



J’ai adoré Yshem malgré son arrogance et ses réactions parfois immatures, on voit qu’il n’est pas qu’un basique guerrier surpuissant et imbu de lui-même de Fantasy, j’ai beaucoup aimé ses failles et les bons côtés dont il est doté sans pour autant être excusable pour tout.



J’ai aussi adoré Jelis, l’enfant confronté à la cruauté du monde et aux horreurs de l’antagoniste principal, le petit garçon qui fait face à tellement de coups durs que je me suis demandée comment il allait se relever et garder son innocence enfantine. C’était vraiment intéressant de le suivre, lui, et de le regarder grandir malgré lui. Et comment ne pas aimer Babache, totalement dévoué et protecteur envers lui ?



J’ai aussi apprécié les différents rebondissements au fil de l’histoire, les révélations qui rendent les personnages plus fouillés et nuancés, et qui brouillaient les pistes : j’avais plusieurs idées de la fin sans réussir à deviner exactement comment cela allait se terminer. J’ai craint pour Jelis, Naslie, Yshem et Babache, car l’auteure ne s’est pas montrée tendre envers ses personnages au fil des tomes. Heureusement, la fin s’est révélée à la hauteur.



Pour conclure, un énorme coup de cœur pour cette trilogie, je ne regrette pas du tout de lui avoir laissé sa chance et je la recommande vivement !

Déçue par divers roman de fantasy que je trouvais plein de longueurs avec trop de descriptif et dépourvu d'action, cette trilogie m'a été conseillée par une bonne amie qui baigne dans le milieu de l'imaginaire.

J'ai été conquise par la plume de Magali Ségura, à tel point que c'est elle qui m'a convaincue de me plonger dans la littérature de l'imaginaire.

Malgré quelques longueurs j'ai été séduite par cet univers de magie et de capes et d'épées bien campé où l'on y trouve du mystère, de la romance, des affrontements et des personnages assez bien bien travaillés.

Premiers romans écrit par Magali Ségura, la trilogie de "Leïlan" s'adressait à une personne particulière (je crois sa soeur âgée de 14 ans à ce moment là) et se devait donc d'être belle et merveilleuse. J'ai cru comprendre qu'il n'en était pas de même avec sa nouvelle trilogie, "Eternité".

Pour plus d'infos je vous conseille la lecture de son blog : http://www.magali-segura.fr/

Encore de la Fantasy française avec Le Prix d’Alaya, écrit par Magali Ségura et publié par Bragelonne. Une réussite !



J’ai beaucoup aimé découvrir cet univers hostile, cet archipel en forme de crabe où Acier et Magie cohabitent sans pour autant se mêler, où les sorciers sont mal vus, et où l’on peut difficilement faire un pas sans tomber sur des géantes suceuses de sang, des scorpions verts, des crocodiles ou des vers à crochet.



J’ai aussi apprécié le fait que nous découvrons « l’après » : l’Élue, a déjà rempli sa mission, et neuf années se sont écoulées depuis qu’elle a choisi d’aider sa terre et non pas d’obtenir plus de puissance magique. Nous voyons donc les conséquences de son choix, pas idyllique pour tout le monde, ce qui va à l’encontre des classiques Happy Ends.



De plus, le cliché de l’élu est aussi bien détourné, Naslie est une sorcière mineure et pas une incroyable magicienne, elle est altruiste sans être douce, courageuse sans pour autant cacher sa peur, pas invincible malgré sa magie, et dotée d’un très mauvais caractère ! Elle aurait pu m’exaspérer, mais je l’ai appréciée pour ses défauts.



De son aventure, elle a eu un fils, Jelis, qui ne sait rien de ses origines et qui a hérité de son tempérament. Je craignais de devoir supporter un sale gosse, mais ça l’a fait : Jelis a des réactions et un comportement de son âge, et parfois des moments de maturité, et beaucoup de courage malgré ce qu’il endure (Naslie aussi en prend plein la tête, la pauvre).



D’autres personnages gravitent autour de Naslie et Jelis : Anha, Dery, Manopée, mais surtout Yshem et Sondeur. J’ai trouvé Yshem vraiment charismatique malgré ses défauts, justement parce qu’il a des défauts, ce n’est pas le parfait guerrier. L’auteure n’a pas hésité à travailler ses personnages pour qu’ils ne soient pas sans failles et j’ai beaucoup aimé ça, ça les rend plus réalistes et humains. Son univers est également bien rendu, et les méchants sont bien horribles, on les sait capables du pire et on leur souhaite tout le mal possible : l’Ancien est d’un sadisme incroyable et il risque de faire beaucoup de dégâts par la suite.



J’ai d’ailleurs hâte de lire le second tome qui promet d’être intense !

Depuis le temps que ce bouquin était dans ma PAL ... J'avoue avoir honte de l'avoir laisser aussi longtemps mais bon je me suis rattrapée ! Je l'ai dévoré.



Même si le début de l'histoire est assez long, j'ai mis ça sur le compte de la mise en place de l'histoire. Beaucoup de descriptions, surtout du paysage et de la situation du pays dans lequel Axel, notre petit héros, vit. Lui qui est un jeune homme très libre, faisant ce qu'il veut, quand il veut et vivant avec sa monture qui a un bon caractère aussi... Un peu comme Maximus dans le dessin animé Raiponce. Jugé pas mes références, j'adore ce film ! Bref. Une fois que les deux personnages principaux, Axel et notre mystérieux jeune femme aux yeux d'un bleu à en tomber amoureux, se rencontrent, là l'histoire commence vraiment, à mes yeux d'un bleu-vert-gris commun. Tout en ayant cette histoire d'un coté, nous avons la chasse au Masque, cet aventurier qui fait tourner en bourique le méchant vilain Duc Korta. Je dois dire que cette partie est marrante car forcément, on est pas du côté des vilains et on rigole de leurs malheurs (On est une bande de sadiques.).

C'est donc à partir de quelques chapitres que je me suis plongée entièrement dans l'histoire au point d'en redemander encore aux derniers mots. Mais d'ici là que je m'y mette ...

Une belle découverte qu'est le monde de Magali Ségura, il me reste à voir si "Eternité : Le prix d'Alaya" est au même niveau !
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C’est un tome qui pose les bases d’un monde nouveau et riche, peuplé d’une faune intéressante et d’une civilisation à l’histoire et à la hiérarchie complète, parfois même trop complexe.

Ce que j’ai aimé principalement, c’est l’imagination de l’auteure et surtout l’originalité de son intrigue en fantasy : raconter le point de vue d’un enfant qui fugue, mais aussi raconter par petites brides l’histoire de la rencontre de ses parents neuf ans plus tôt, puis leurs retrouvailles forcées.

Deux quêtes parallèles, parfois sombres et avec pas mal de péripéties qui laissent peu de temps morts dans l’intrigue.

Un début prometteur mais qui est loin de se suffire à lui-même avec le cliffhanger de fin. Une saga qu'il sera plus agréable à découvrir sous sa forme intégrale, même si les couvertures des trois tomes d'origine sont magnifiques.

Dans Leïlan de Magali Ségura, nous commençons par suivre le personnage d'Axel chargé par son roi de transmettre un message au souverain de Leïlan. Pour gagner quelques journées de voyage, il décide d'emprunter un trajet beaucoup plus rapide mais connu comme étant dangereux. À l'issue de son périple, il va rencontrer une jeune fille aux yeux bleus, Victoire, particulièrement fascinante et insaisissable.

Au fur et à mesure de son séjour en Leïlan, il va découvrir que le roi n'est plus réellement maître en son royaume et qu'il est totalement manipulé par le duc Korta. Ce dernier cherche à obtenir par tous les moyens la main de la fille aînée du roi et ainsi prendre le pouvoir. Toutefois un mystérieux homme masqué veille constamment à la protection du peuple tout en tentant de faire tomber Korta et ses hommes.

Au détour d'un chemin, Axel va croiser la route de cet homme et décider de l'aider ainsi que ses compagnons dans leur lutte contre Korta.



Magali Ségura nous plonge dans un univers de Fantasy particulièrement riche, que ce soit par l'histoire de Leïlan, celle des protagonistes, les différents "êtres" comme les amalyses (ces plantes tueuses que personne sauf Victoire ne peut approcher). Mais je n'en dis pas plus. En effet compte-tenu du volume conséquent de ce livre, il est difficile d'en parler sans trop en dire. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs par moment. Toutefois la plume de l'auteure est très fluide, ce qui gène donc peu la lecture au final.



Petit point négatif : j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages, notamment parmi les compagnons de Victoire. Je dois bien avouer qu'au bout d'un moment je commençais à m'y perdre sérieusement ! Qui sont les frères et sœurs, qui sont les amis ? On est vite perdu sur ce point malheureusement...

Bien évidemment les personnages auxquels on s'attache le plus vont être Axel et Victoire. Cette dernière mène un combat pour lequel elle s'est préparée depuis sa plus tendre enfance, entraînée par la main ferme de Jerry.

Jerry quant à lui reste longtemps très difficile à cerner. À un instant extrêmement sévère, il peut paraître particulièrement sensible quelques instants plus tard, mais finalement on s'attache à lui qu'on le veuille ou non.

Axel de son côté n'a pas la position la plus facile qui soit. En effet, il doit tout faire pour éviter de se faire prendre lorsqu'il est aux côté des opposants de Korta, pour ne pas prendre le risque de provoquer une guerre entre Leïlan et son royaume d'origine.

Dans l'ensemble tous les personnages sont attachants dans ce livre. J'étais un peu frustrée de ne pas en découvrir plus sur Erwan, l'alchimiste. J'avais beaucoup de mal à comprendre son histoire et celle de sa famille. Mais finalement on en découvre beaucoup plus grâce à la nouvelle À Chloé qui clôture ce livre.

Autre point négatif : ce petit jeu constant du "je t'aime moi non plus" entre Axel et Victoire... ça va bien deux secondes. Je me suis très vite lassée de ce schéma tout au long du livre.



On devine certaines choses assez rapidement concernant les personnages, notamment pour Victoire. Si bien que je n'ai pas eu de surprise dans ce livre, même si j'ai passé un très bon moment en le lisant. Le récit ne manque clairement pas d'action, mais j'aurais aimé un peu plus de rebondissements : le truc que tu n'avais pas du tout vu venir et qui te laisse sur les fesses... je ne l'ai pas eu et ça m'a manqué.



J'ai également beaucoup aimé la nouvelle À Chloé, qui permet d'en apprendre plus sur Sélène, son histoire, celle du peuple dont elle est issue. On en apprend également plus sur Erwan et sa culture. Le ton de cette nouvelle est bien différent du livre qui la précède, beaucoup plus grave à mon sens, et particulièrement touchant.



En résumé, Leïlan est un livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire malgré quelques points négatifs. Dommage qu'il n'y ait pas eu plus de rebondissements. Je ne sais pas si l'auteure a écrit ou envisage d'écrire d'autres livres dans ce même univers. Si c'est le cas, je serai curieuse de retrouver Leïlan et ses secrets.
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Enfin, voici la conclusion de cette trilogie exceptionnelle. Nous enchaînons directement après la fin haletante du tome 2. L'histoire était encore fraîche, bien que j'ai lu le tome précédent en septembre 2016. Quelques rappels sont tout de même bien placés afin de ne pas se perdre.



Encore une fois, tout se déroule sur les chapeaux de roue ! Toutefois, l'histoire reste réaliste car nos héros, Naslie et Yshem sont au bout du rouleau après cet enchaînement de rebondissements interminables. Ils sont humains et comme tous les humains, Naslie est épuisée physiquement et mentalement, cela se ressent dans ce troisième tome, même si elle a toujours sa volonté intacte de se battre.



Ce tome est encore marqué par des moments injustes, tristes et douloureux. La justice triomphe tout de même mais pas sans sacrifices. C'est assez à la mode de "faire souffrir" ses persos mais dans cette trilogie, tout est fait avec justesse, réalisme et beaucoup d'empathie.



Je ne peux pas trop vous en dire sur l'intrigue, c'est à vous de la découvrir. Je peux juste vous faire un retour global sur cette magnifique trilogie. C'est une très belle histoire, fouillée, passionnante, riche, intelligente, servie par des personnages humains, réalistes et terriblement attachants. Ils sont empreints de défauts mais ils portent aussi un courage incroyable. On lutte à leurs côtés, on espère pour eux, on désespère avec eux et on subit cette morsure du désert impitoyable. Ce désert, ce monde, est d'une originalité rare.



J'ai aimé les trois personnages principaux, Naslie, Yshem et Jelis, avec une mention spéciale pour les Luminis, ces boules de poils que j'imaginais en espèce de critters sympathiques XD L'intrigue est travaillée, les villes et descriptions aussi, le monde est riche. C'est une belle épopée, j'ai été transportée, dépaysée, bluffée et assoiffée par ce monde désertique.



Je ne sais comment vous dire que cette trilogie est une merveille de fantasy francophone. Je suis très triste de quitter cet univers et ces personnages et je pense ne pas me tromper en vous affirmant que cette histoire va me hanter encore un moment.


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Il s'agit ici d'une bonne suite. J'ai aimé retourner auprès de Naslie, Yshem et Jelis. On reprend l'intrigue là où on l'avait laissée et ce tome se déroule sur des chapeaux de roue ! L'intrigue se complexifie, les différents protagonistes avancent leur pion, on a des surprises, des rebondissements et des pièges. Vraiment, un très bon cocktail sous la chaleur du désert et ses dangers.



C'est une aventure haletante, touchante, voire attendrissante quand nous suivons le jeune Jelis. On partage les espoirs des personnages et surtout leurs souffrances car ils ne sont pas épargnés les pauvres ! Pourtant, on ne tombe pas dans la surenchère et ce qu'ils traversent est très réaliste car n'oublions pas la dureté de leur environnement désertique et sauvage.



J'ai donc ressenti beaucoup d'empathie pour nos héros. On en apprend davantage sur Yshem et nous découvrons Naslie dans ses moments les plus sombres et désespérés. Quant à leur fils, on veut lui communiquer force et courage pour les épreuves qu'il doit traverser et celles qui l'attendent ! Heureusement, il est accompagné du luminis, bestiole toujours aussi chou.



Bref, je me suis régalée et j'ai hâte de connaître le fin mot de l'histoire. On frôle le coup de cœur ! Je vous recommande cette épopée 100% francophone !
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Un monde original et bien fouillé, des personnages attachants, une héroïne charismatique comme je les aime, une magie qui change avec plus de contraintes et des épreuves qui attendent nos héros. J'ai beaucoup aimé l'héroïne, Naslie, dont on apprend la difficile vie d'Elue au fil du roman. Quel courage ! Quel caractère ! Je suis fan ! J'ai bien aimé aussi le beau Yshem, qui a bien évolué quand on compare son passé et son présent :p Son Luminis est trop chou aussi ! Quant à Jelis, le fils de Naslie c'est fou comme par moment il fait mature et à d'autre son véritable âge ressort, en particulier quand il joue les têtes de mule.



J'ai un peu de mal à poser mes mots pour décrire ce roman qui est plus complexe qu'il n'y paraît, donc je n'ai qu'un conseil : lisez-le ! La plume est fluide et agréable, vraiment c'était une très très bonne découverte !
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