Makoto Shinkai

C’était au début du printemps,par un jour de pluie.Ce jour-la,elle m'a recueilli ;Depuis,je suis son chat a elle

Tamaki, tu vas faire fuir le bonheur avec des soupirs pareils

Nous l'appelons "le ver". Il s'agit d'une puissance colossale qui se meut sous l'archipel japonais depuis es temps immémoriaux. Il n'a ni objectif ni volonté propre. Il surgit de temps à autre pour ébranler la terre comme toute à la l'heure.

Ça alors... Ça veut dire... Que c'est moi, l'aîné.

Je suis impuissant à résoudre des problèmes à Elle. Je ne peux qu'être à ses côtés, à vivre mon propre temps

Le talent, c'est plus difficile à garder qu'à cultiver

Je ne vais pas mourir. Je vais devenir éternel.

Alors qu’elle cherche vite un vœu à formuler, elle se rend compte qu’elle ne souhaite plus rien.

Les plus faibles disparaissent les premiers. C’est naturel, je trouve.

Ce nom me relie à elle et, à travers elle, au monde.

Tous les deux, dans le ciel au dessus de Tokyo, nous avons vraiment, complètement, radicalement, changé le monde.

Je n'arrive pas à quitter la comète des yeux, et je continue de courir comme si je tombais à chaque pas, chaque pas n'étant que le moyen de me rattraper in extremis et en déséquilibre du faux pas précédent. Mais dans ma tête, je réfléchis de toutes mes forces.

Alors que le monde autour et en dessous de nous luit dans la pénombre trouble de "l'heure des moitiées cassées", nous, à la frontière de ce monde, nous rions comme des gamins.

Nos voix, ma voix et sa voix, mettent-elles en vibration l'air réel, ou résonnent-elles seulement dans nos âmes ? A vrai dire, je n'en sais trop rien. Car nous sommes peut être au même endroit, mais à trois ans de distance, en fait.

Elle se consume sous l'effet de la friction atmosphérique, les matières rocheuses se vitrifient et se mettent à briller comme une pierre précieuse. Et moi, je vois tout dans les moindres détails. Ma tête frappe le sol de pierre au moment exact où la comète me percute.

Mais il n'y a pas eu d'échange suivant.
Nos vies, celles de Mitsuha et moi, ne se sont plus jamais échangées.

Le Soleil monte dans le ciel au dessus des montagnes. Les rayons du Soleil effectuent le nettoyage matinal de la petite ville en bordure du lac, mètre après mètre. Ici, il y a les oiseaux du matin, le silence à midi les stridulations d'insectes au crépuscule, le scintillement des étoiles la nuit.

Le Soleil monte dans le ciel entre les buildings. Le soleil illumine l'une après l'autre l'infinité des fenêtres. Ici, c'est la marée humaine le matin, les murmures de la journée, l'odeur de vie quotidienne à l'heure du "kataware", les scintillements de la ville de la nuit.

Je crache, le riz et la salive. Et je pleure de nouveau des larmes glaciales au fond de mon cœur.

Un jour, sur cette main, sur ma paume, se trouvait quelque chose de très important, quelque chose que...
... Non, je n'en sais rien, en fait.

Le simple fait de vivre apportait au quotidien son lot de tristesse, qui s'accumulait ici et là sans raison.