Citations de Malorie Blackman (419)
Rien de tel que de regarder la mort en face pour mettre notre vie en perspective. Sur Callisto, je m'étais juré que si je parvenais à m'échapper, je n'hésiterais pas à saisir chaque opportunité qui croiserait mon chemin, que je n'aurais jamais peur de la vie et de l'amour. Que je les célèbrerai tous les deux à chaque seconde...
Je suis directement allée m'asseoir au poste de commandement alors que je n'avais qu'une envie : m'enfermer dans mes quartiers et me rouler en boule sur mon lit. La Mort, ce visiteur indésirable, arpentait de nouveau les couloirs de mon vaisseau. J'ai fermé les yeux pour essayer de remettre de l'ordre dans mes pensées...
Le désespoir se nourrit de faux espoirs.
Un pour tous, tous pour un, et notre secret est bien gardé !
Quelqu'un a poussé un cri. La tête de Callum a disparu, les têtes des policiers ont suivi.
- L'un d'entre eux est blessé ! Callum ! Ce n'était pas Callum ?
- Un Nihil est blessé !
La nouvelle s'est propagée dans la foule comme un virus.
HOURRA !
Elle m'a donné Emma. Je l'ai placée de façon à ce que sa tête repose sur mon épaule. Elle a à peine bougé, toujours profondément endormie. Elle sentait bon. Le parfum de l'espoir.
Aimer , c'est être vulnérable , et il ne faut jamais se rendre vulnérable.
"Shania m'a souri. Un sourire bref, mais c'était déjà ça.
- Comment va ta tête ? lui ai-je demandé, montrant le pansement.
- Ca va. Il m'en faut plus que ça. J'ai le crâne dur.
J'ai souri.
- Ton pansement n'est pas très discret.
- Ils n'en vendent pas de roses, a lâché Shania. Seulement des marron.
Je n'y avais jamais pensé. Mais elle avait raison. Les pansements avaient la couleur de notre peau. Il n'en existait pas de la couleur de peau des Nihils."
La trappe s'est ouverte.
Je crie de toutes mes forces.
JE T'AIME, CALLUM.
Il tombe comme une pierre. Les mots meurent sur mes lèvres.
Plus un bruit. Seul le grincement de la corde qui frotte contre la potence. Le balancement de Callum.
M'a-t-il entendue ? Je ne le sais pas. Oui,il m'a sûrement entendue. A -t-il crié qu'il m’aimait ? Mon imagination m'a -t-elle joué des tours ? Je ne suis sûre de rien. Je ne sais pas.
Mon Dieu, faites qu'il m'ait entendue.
S'il vous plaît.
S'il vous plaît.
Si vous existez.
Quelque part.
Il y a un proverbe qui dit : Attention à ce que tu souhaites, tu pourrais l'obtenir.
N'oublie pas une chose, Callum, quand tu flotte dans une bulle, la bulle finit par éclater. Et plus la bulle t'a emmené haut, plus la chute sera douloureuse.
Elle sentait le bébé. Le lait et la crème. Son petit corps était chaud ; ses cheveux doux comme la soie.
je détesté ça.
Alexia
-J'ai décidé que je m'y prenais mal, a déclaré Nathan. Je dois te séduite avec des fleurs, du champagne, te faire l'amour passionnément et ensuite seulement te demander de m'épouser. De cette façon, tu ne seras plus en état de refuser.
-Tu ne doutes de rien, n'est ce pas ? ai-je souri.
- Est ce que ça marcherait ?
J'ai levé les yeux au ciel.
- Essayes et tu verras.
- C'est un défi ?
- Peut-être.
- Je le relève, a doucement murmuré Nathan.
- Et si on commençait par le dernier point de ta liste ? ai-je suggéré. Ce serait un bon début...
En peu de temps, je m'étais fait une réputation. J'étais connu comme le fou, le premier à affronter le danger, le dernier sur place. Les membres de ma section me voyaient comme un type aux nerfs d'acier. Au point qu'une fois, Pete m'a demandé de me calmer un peu si je ne voulais pas y rester. Personne ne comprenait que justement, c'était peut-être ça que je voulais.
-J'aurais dix-huit ans dans deux semaines.
- Ah, je vois. Peut-être que sa mère peut venir alors...
- Les hommes n'ont pas le droit de se charger de ces démarches ou quoi ?
- Non, non ce n'est pas ce que je voulais dire. c'est juste que ce sera peut-être plus facile pour la maman d'avoir tous les documents, elle pourrait alors...
- La mère d'Emma n'est plus dans les parages.
Toi et moi, ça n'existe plus. Il n'y a plus que nous, un seul être.
Si je devais me bagarrer contre tous les débiles qui me regardaient de travers, je passerais ma vie entière les poings serrés. Je n'en avais aucune envie. Je refusais de considérer chaque personne que je croisais comme un ennemi potentiel. Je ne voulais pas à chaque fois cogner de peur d'être cogné. Je n'étais pas comme ça, point final.
Je n'avais pas encore compris que les mots avaient un tel pouvoir. Ceux qui affirmaient que les mots ne pouvaient pas faire mal se trompaient.
la solitude pouvait vous dévorer... (p. 251)
C'est le garçon le plus intelligent que je connaisse mais parfois, il ne capte rien à rien ! (p. 55)