Manon Textoris

Moi, je dis qu’il faut se méfier des filles trop sages car cela cache souvent un tempérament de feu. En l’occurrence, cette jeune femme courtisane sera propulsée dans la cour de la grande Catherine de Médicis qui tout de même a mis au monde trois futurs roi de France dans un contexte marqué par les guerres de religion.



Pour rappel, Catherine, fille de Laurent de Médicis, épouse le futur Henri II (2ème fils de François 1er). Elle sera la mère des rois François II, Charles IX et Henri III. Elle gouverne la France en tant que reine-mère de 1560 à 1563.



Dans ce tome, on verra qu’elle n’a de cesse que de trouver des solutions pacifiques afin d’éviter la guerre civile dans notre pays entre les Huguenots protestants et les catholiques. On verra également que cette scission est liée à l’intransigeance du clergé qui n’a pas voulu corriger ses excès. Encore une fois, on verra toute son habileté politique en œuvre. Elle avait également l’art de s’entourer par de bonnes personnes pouvant exercer un talent particulier même si parfois, elle pouvait s’adonner à l’astrologie.



On a un beau portrait de reine ou plutôt de régente du royaume à ce moment précis de l’Histoire. Il est vrai que j’ai beaucoup d’admiration pour cette figure historique qui a marqué notre pays ne serait-ce par exemple que de commencer l’année le premier janvier et non à Pâques comme ce fut le cas auparavant. Je retiens surtout qu’elle a été l’instauratrice dans notre pays de la liberté de conscience car partisane d’une politique de conciliation avec les Protestants.



On suivra notamment une jeune femme qui entre dans la prestigieuse cour de ses courtisanes espionnes. Elle est bien naïve au départ mais les intrigues finiront par la renforcer. Il faut dire que Catherine est un personnage assez controversé mais sa ligne de conduite parait tout à fait louable pour sauver la monarchie et l’unité du pays. On dit qu’elle ne reculait devant aucun crime afin de conserver son influence.



Oui, on apprendra des choses assez intéressantes sur l’histoire mouvementée de notre pays. Les férus de récits historiques vont adorer sans pour autant devenir trop didactique.



Le bonus est constitué par un graphisme tout à fait soigné qui colle à merveille à cet album qui pose bien les bases. La suite de cette chronique sociale et politique dans les prochains tomes !

Gabrielle, petite-fille du Comte de Rostaing, a une marraine à la cour : l’intendante des bâtiments de Catherine de Médicis. Aussi, lorsqu’elle lui demande de venir à la cour comme demoiselle d’honneur, la jeune fille n’hésite pas un instant. A son âge, elle a besoin de voir autre chose que les quatre murs du château de son grand-père et sa mère acariâtre qui lui interdit tout, dont son péché mignon : la lecture des romans de chevalerie. Et si sa mère n’est pas d’accord, son père, lui, pense que ce sera l’occasion pour elle de trouver un bon parti. Mais la cour, dans cette période en crise, en plein conflit entre les catholiques et les protestants, est-elle comme la jeune fille l’avait rêvée ?



J’ai adoré cet album ! D’abord parce que les dessins sont magnifiques, servant à merveille le scénario qui ne l’est pas moins. Ensuite, parce qu’il permet d’apprendre ou de réviser cette période mouvementée de l’Histoire. Enfin, parce que je ne connaissais pas ce que l’on a appelé « L’escadron volant » de la Reine, une troupe de femmes espionnes qui utilisaient leurs charmes pour soutirer les informations.



Merci à NetGalley, ainsi qu’aux éditions Dargaud pour l’envoi de cet album.
Lien : https://promenadesculturelle..

J'ai choisi cette bande dessinée juste en la feuilletant.

Les pages semblaient pleines de décors fantastiques, j'y ai vu des villes fabuleuses, l'intérieur d'un navire, le cabinet de travail d'un scientifique, une jungle luxuriante....

Et je me félicite de ce hasard car j'ai beaucoup aimé cette histoire qui ressemble à la fois à un récit de voyage et à une quête des origines.



Le personnage principal, Edwin, est passionné par l'Afrique et l'origine de la race humaine.

Accompagné de son majordome et de son chien, il va entreprendre une expédition incroyable et déroutante.



La fin m'a apporté la preuve que j'avais bien eu affaire à une bande dessinée peu commune mais véritablement de qualité, une ode aux rêves et aux envies, même si celles-ci paraissent parfois peu à notre portée.

Il y a de ces histoires qui vous mènent par le bout du nez là où n'auriez pas imaginé mettre les pieds, et celle-ci en fait partie, bref c'est une belle découverte!



19ème siècle, Londres, l'Afrique attire les Européens. Edwin, lui, a une bonne raison: il est convaincu que ce continent est le berceau de l'Homme, et il veut en donner les preuves. Personne ne voulant financer ses recherches - quel rapport peut-il y avoir entre eux et les primates??- Edwin embarque clandestinement dans un bateau, accompagné de son chien Floch et de son majordome.

Je ne veux pas en dire plus car c'est à partir de maintenant que l'aventure commence, inattendue et pleine de surprises.

Elle mériterait d'être une série plutôt qu'un one-shot!

Bande dessinée historique qui nous replonge dans une période troublée (une de plus) de notre histoire : celle des guerres de religion opposant partisans du catholicisme et huguenots partisans du protestantisme.

On y retrouve tous les protagonistes de ce moment historique, Catherine de Médicis, François De Guise, le prince de Condé, Coligny...

L’intérêt majeur de l’objet est de nous plonger dans la complexité de la situation politique française de l’époque sans faire une démonstration par trop académique.

On perçoit les louvoiements obligés de Catherine de Médicis, coincée entre l’intérêt supérieur d’obtenir la stabilité du royaume de France et ses alliances et obligations.

L’auteur y ajoute sa petite touche personnelle avec les émois érotiques de sa jeune héroïne anhistorique.

Le dessin est clair, simple et parfois très riche comme le tableau du tour de France de Charles IX qui pourrait être la reproduction d’un tableau de maître.

En résumé, une bande dessinée pédagogique restant dans les limites agréables du ludique.

J’ai beaucoup aimé ce roman graphique qui se passe du temps de Catherine de Médicis , sur le début des guerres de religion .

L’époque est merveilleusement reconstituée, certaines femmes de l’aristocratie commencent à s’émanciper , elles ont accès pour la première fois aux écrits .

Mais cette période agitée est partagée par l’obscurantisme et le rêve de pouvoir avoir un rôle plus important.

On se rend compte de la montée du radicalisme dans les deux camps , les catholiques et les protestants qui vont se livrer une guerre sans merci .

A cette époque ,les protestants n’ont aucun droit , ils n’ont pas d’endroits de culte

Ce roman graphique donne une version différente de Catherine de Médicis , on la voit plus humaine , elle qui va essayer avec son Tour de France , de faire régner la beauté pour essayer de contrer les dissensions ,les meurtres entre factions aux opinions différentes et ceci grâce à son escadron de charme dont fait partie l’héroïne de ce premier tome , Gabrielle .

Une très belle lecture dont j’attends le tome 2 .

Un grand merci à #netgalley et aux éditions Dargaud .

En 1563, le royaume de France est plongé dans sa première guerre de religion (il y en aura huit, qui s'étaleront de 1562 à 1598) opposant catholiques et protestants et Gabrielle a quinze ans. L'adolescente, issue de l'aristocratie, grandit à Lyon auprès de sa famille catholique, de sa mère si sévère, de ses frères et de cousine Justine qui tente, en vain, de la convertir aux écrits et à la philosophie -séditieuse, il est vrai- de La Boétie. C'est que Gabrielle a d'autres rêves: quitter Lyon pour découvrir d'autres horizons, tomber amoureuse peut-être, lire de la poésie -même interdite-, intégrer un jour la brillante cour de Charles IX et pourquoi pas le célèbre "escadron volant" de la reine mère, ce groupe de nobles jeunes filles dont Catherine de Médicis a fait ses demoiselles d'honneur et à l'occasion, ses espionnes dont on dit que les mœurs bien légères ne sont pas si loin de la courtisanerie. Insouciante, éprise de liberté Gabrielle ne voit dans la cour que bals et légèreté, mais à une époque où le plus lumineux des humanisme côtoie la guerre et la barbarie, ce joli tableau n'est peut-être qu'un mirage… La jeune fille s'en rendra compte par elle-même un jour ou l'autre puisqu'elle compte dans sa parentèle l'intendante de la maison de la reine, cousine providentielle qui lui offre la place tant convoitée au cœur de l'escadron…



J'ai purement et simplement adoré ce très beau roman graphique dévoré bien trop vite et je guette déjà la parution de sa suite!

D'emblée, je ne pouvais qu'être séduite par son thème. En effet, la Renaissance et particulièrement la période des guerres entre "papistes" et "huguenots" est une période que j'affectionne tout particulièrement et "La Fille Sage" traite ce contexte avec beaucoup d'érudition. En effet, on retrouve parmi le personnel de l'intrigue des personnages historiques campés avec réalisme: Guise, Coligny, Montmorency, Catherine de Médicis bien sûr. Quant au contexte historique, il est richement documenté, précis et Manon Textoris a le talent de le rendre clair sans pour autant lui faire perdre de sa complexité au contraire.

Au-delà de son aspect historique, l'ouvrage est aussi une réussite sur le plan romanesque: on s'attache à Gabrielle et on suit ses aventures avec passion, la lecture est addictive et ménage ce qu'il faut de tension et de coups de théâtre, des coups de théâtre gérés avec finesse cependant. Il en ressort une atmosphère riche, complexe, tourmentée, hypnotique. Tout est crédible, cohérent. En ce qui concerne l'intrigue et la narration mention spéciale aux pages sur fond de tapisserie noire où l'on comprend que l'une des mystérieuses devisantes est Gabrielle revenant sur son passé avec ce qu'il faut de mystère et de gravité pour piquer violemment la curiosité du lecteur. Mention spéciale aussi aux références qui ponctuent le récit, qu'il s'agisse du portrait de la Médicis, des citations d'Anne de France ou de Michel de l'Hospital ou des sonnets (fort coquins) de Pierre l'Arétin) et qui lui donnent une vraie dimension historique.

Enfin, quel bel ouvrage! Les illustrations sont magnifiques, possèdent une vraie patte et ont ce petit quelque chose en plus qui rend palpables les émotions des personnages, quelles qu'elles soient quant elles s'accrochent à l'action vécue par les personnages. Il y a aussi cette double page qui représente le tour de France de Charles IX et qui sous ses airs de tapisserie nous conduit instantanément au XVI°siècle, mélange parfait de l'esthétique renaissance et de celui de Manon Textoris. Par amour du détail, je pourrais évoquer aussi les chapitres s'ouvrant sur des citations délicatement et fort joliment enluminés achevant ainsi de faire de "La Fille Sage" un bel écrin autant qu'une histoire passionnante.

Et cette chute; cette chute! Elle donne tellement envie de lire la suite!

Vivement!

Sous le règne de Catherine de Médicis, alors que celle-ci décide de faire le "Grand Tour" - qui aura lieu entre 1564 et 1566 -, c'est-à-dire le tour de la France, afin de pacifier le royaume qui a connu sa première Guerre de Religion, Gabrielle, jeune fille de la noblesse provinciale, obtient sa place dans l'escadron de la Reine, découvrant alors toutes les tractations, tous les secrets, toutes les tensions qui se jouent dans les alcôves de la Cour en cette époque trouble...



Premier tome particulièrement riche et documenté - s'appuyant d'ailleurs sur les dernières découvertes historiques - concernant une période de laquelle je ne suis pas la plus familière, La fille sage fait fusionner avec efficacité et simplicité évènements historiques réels et présence d'un personnage fictif s'inspirant très fortement de la réalité historique de l'époque. Ainsi, le récit historique rejoint le récit d'apprentissage d'une jeune fille qui apprend, avec son entrée dans l'entourage de la royauté, beaucoup sur elle-même, en même temps que sur le monde qu'elle côtoyait, auparavant, de loin, de toute la diplomatie dont l'on y fait preuve, et de toute l'hypocrisie et l'atmosphère artificielle qui en découle, forcément, souvent.



J'ai particulièrement apprécié l'intrigue, que j'ai trouvé claire, bien menée, alors que l'époque ne prête pas à la facilité historique. Mais j'ai regretté un ensemble aux dessins et à la colorisation un peu trop figés, manquant de dynamisme et de vivacité, qui plombe parfois un peu les scènes, alors que l'on sent en même temps le potentiel graphique.



Malgré mes quelques réserves graphiques, je pense continuer ma lecture de cette série, car j'ai tout de même apprécié le style de Manon Textoris : je me procurerai sans aucun doute le Tome 2 à sa publication. Je remercie les éditions Dargaud et NetGalley de m'avoir permis la découverte de ce premier Tome.

L’escadron de Catherine de Médicis fait référence aux demoiselles d’honneur qui entouraient la reine-mère auréolée d’une légende noire, la dépeignant comme un être cruel et manipulateur ne reculant devant aucun crime pour conserver son pouvoir. Les historiens modernes tendent à réhabiliter cette femme d’influence et à la décrire comme une habile politicienne qui tentera toute sa vie de réconcilier catholiques et huguenots. Selon Jérémie Foa, qui signe l’intéressante postface de cette BD, « pour bien les voir, il faut enchâsser les beautés de « l’escadron » au cœur du subtil appareil esthétique d’État imaginé par la reine-mère. Des courtisanes-espionnes dont les charmes devaient servir à « envoûter les guerriers les plus pugnaces, (…) à discipliner les corps et à les soustraire aux passions belliqueuses ».



L’Histoire, habilement retranscrite à partir de sources historiographiques, est ici narrée du point de vue de Gabrielle, petite fille du Comte de Rostaing, qui a appris à rester sage et discrète comme on l’attend d’une jeune fille noble de cette époque. Bien qu’il s’agisse d’un personnage imaginaire, elle n’en reste pas moins très crédible et nous permet d’assister à travers un regard original à l’aube des guerres de Religion qui débutèrent en 1562. Malgré les mises en garde de son indocile cousine Justine, Gabrielle se fait une joie de rentrer au service de la reine-mère sur les recommandations de sa marraine. Mais la naïve et délicate jeune fille ne va tarder à découvrir que l’univers de la cour royale n’est pas fait que de faste et de beauté, et que les actes ont toujours des conséquences, parfois terribles.



Le scénario de cette BD est très réussi, ponctué ici et là de citations et références historiques, à Michel de L’Hospital ou encore Etienne de La Boétie avec son « Discours de la servitude volontaire ». L’autrice émoustille même son héroïne et ses lecteurs avec une gravure licencieuse issue des « Sonnets luxurieux du divin Piétro Aretino ». J’ai donc été tout aussi emballé par l’histoire que par le souci de documentation de Manon Textoris. Quel dommage cependant que les qualités esthétiques de cet album ne soient pas parvenues à me convaincre. J’ai trouvé le trait trop simpliste, la mise en couleurs un peu fade, le travail sur la lumière et la profondeur quasiment inexistant. Mais cela ne m’empêchera pas de guetter avec intérêt le Tome 2.

Gabrielle est invité à la cour de France par sa marraine. Elle devient alors demoiselle d'honneur de Catherine de Médicis et va se retrouver aux premières loges des intrigues de cour.

Si le personnage de Gabrielle est fictif, elle évolue au cœur de la cour de France au milieu de tous ceux qui ont fait l'histoire. Elle devient le témoin privilégié des complots et intrigues visant à attiser la haines entre catholiques et protestants.

J'ai vraiment apprécié que l'autrice décide de ne pas appuyer la légende noire de Catherine de Médicis, la montrant comme une femme déterminer à conservé la paix dans le royaume. Elle cherche toujours à apaiser les tensions et s'aide en cela du charme des jeunes femmes qui l'accompagnent.

Je ne connaissais pas l'existence de cet escadron et j'ai vraiment apprécié me plonger dans cette époque, en oubliant toutes les caricatures que l'on peut en connaitre.

Les dessins de Manon Textoris ont un côté classique qui colle parfaitement au propos et sont vraiment de toute beauté.

Une très belle découverte.

J'ai vraiment bien aimé cette BD qui nous entraine dans la France divisée et fratricide du début du règne de Charles IX qui gouverne avec, dans son ombre, Catherine de Médicis.

Nous ne sommes pas encore dans les heures terribles de la Saint-Barthélémy mais les guerres de religion sont déjà en train de diviser profondément la France.

A travers le destin de Gabrielle de Rostaing, une jeune aristocrate lyonnaise, nous découvrons la cour des Valois et c'est là que je ne peux qu'applaudir cette BD. Loin de foncer, tête baissée, dans la présentation facile et tellement populaire de la vilaine et odieuse Catherine de Médicis - bouc émissaire des guerres de religion depuis près de 400 ans - celle-ci nous est présentée dans une version beaucoup plus nuancée et plus proche de la réalité historique.

L'histoire est intéressante et prenante, les personnages sont nuancés et moins manichéens et moins partiaux que dans beaucoup de BD sur le même sujet.

Par contre je n'ai pas adhéré au dessin. Je trait est approximatif et j'irai même jusqu'à le qualifier de naïf (pour ne pas dire presque enfantin par moment). La mise en couleurs est, elle, très bien faite.

Je me réjouis de connaitre la suite de l'histoire.

J'aime beaucoup lire des BD historiques. J'ai souvent une mémoire de poisson rouge sur l'Histoire de la France mais quand c'est joliment réalisé avec une bonne base graphique sans être trop rébarbatif, on peut dire que ça aide à bien s'imprégner :) Premier tome riche en événements mais aussi en compréhension de la gestion des relations autour de Catherine de Médicis et des courtisanes, des liens politiques et de la situation en France, j'attends d'avoir la suite et espère que j'en garderai des bribes !

Une bande dessinée historique intéressante. J'avoue ne pas être très calée en histoire française donc ça n'a pas été très simple à comprendre. On suit le parcours d'une jeune fille de bonne famille introduite à la cour de Catherine de Medicis. Elle joue un peu le rôle d'une candide qui découvre les dessous de la politique, sans les juger, en laissant au lecteur le soin de se faire son idée. J'ai beaucoup aimé l'illustration, l'objet livre est très beau : papier épais, couverture magnifique. J'ai très envie de lire la suite.

Edwin est une bd qui est née à partir de la réussite d’un concours (le prix Raymond Legrand de la jeune création en 2013). Cela permet à de jeunes auteurs fort prometteurs de se faire connaître. Il est vrai que le projet était plutôt intéressant que de partir sur la recherche des origines de l’homme à l’époque victorienne d’un certain Darwin.



Cependant, ce voyage vers l’Afrique, berceau de l’humanité, va nous conduire dans un autre monde fantasmagorique et onirique. C’est une réelle surprise quant à la direction prise qui ne sera pas celle que l’on imaginait au départ. Il est clair qu’il fallait de l’audace et que cela surprend. Cependant, cela vient un peu comme un cheveu sur la soupe alors que rien n’y préparait.



On sent également l’influence de Léo et son bestiaire imaginaire des mondes d’Aldébaran. L’album est cependant assez atypique avec son propre style. Bref, on a affaire à une bd peu commune avec une fin assez surprenante.

Edwin, Le Voyage aux Origines est une BD très agréable à lire qui saura vous réserver une belle part d’aventures et de surprises car si tout commence de façon somme toute assez classique attendez vous à basculer dans un récit fantastique.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..

Gabrielle est une jeune fille volontaire qui rêve d'intégrer la cour royale et plus particuliérement l'escadron volant, les jeunes femmes de compagnie de la reine Catherine de Médicis. Nous sommes en 1563, la vie est douce pour la jeune fille et sa famille. Sa meilleure amie est Justine, du même âge mais plus mure, moins superficielle, elle s'intéresse à la politique, à la religion et ne comprend pas l'attrait qu'exerce la cour sur son amie. Quand celle ci est embauchée par son influente marraine, elle part sans regard en arrière sans se poser de questions. Justine essaie de lui faire comprendre ce qu'implique de faire partie de ces courtisanes sans succés. Elle lui remet alors un pamphlet dénonçant la cour de France que son amie oubliera jusqu'au moment où il surgira de la plus mauvaise des façons.

Une histoire profonde qui aborde une histoire trés contrastée : Catherine de Medicis n'a plus l'aura sombre qu'on lui a prêté longtemps, partisane de la tolérance en elle a tenté à sa façon, de faire vivre plusieurs religions en France. Cette BD raconte ses tentatives, souvent avortées, parfois pitoyables de ce vivre ensemble sous les yeux d'une candide qui découvre la vie allié à un riche contexte historique.

Un graphisme sage comme le titre rehaussé par des couleurs douces, des personnages qui sont caractérisés par des traits légers et élégants.

Une belle histoire. A lire.

Sujet historique toujours aussi complexe à aborder, mais j'ai trouvé que la narration n'aidait pas à comprendre les enjeux des différents partis.

Il faudrait presque avoir ait une lecture préalable à cette histoire pour bien tout comprendre, c'est dommage.

L'intrigue imaginée par Manon Textoris, après un début relativement classique, glisse peu à peu vers le fantastique et n'est vraiment pas avare de surprises, rythmée, en outre, par quelques amusants clins d'oeil.
Lien : http://www.auracan.com/album..

J'ai beaucoup aimé cette BD historique, retraçant le parcours du personnage de fiction Gabrielle, qui s'inscrit dans la très vraie histoire de Catherine de Medicis.



Mis à part que je ne vois pas bien pour quoi la série s'appelle "L'escadron" car il n'est mentionné qu'une fois dans cette centaine de pages que contient la belle et épaisse bande dessinée. J'espère qu'on en parlera plus dans le tome suivant, celui-ci étant le premier.



L'histoire est tout de même très intéressante puisqu'elle se passe lors des guerres de religion qui ont ravagé la France.



J'espère avoir rapidement le tome suivant et qu'on saura de combien de tomes la série sera composée.

Avec cette BD, le lecteur se retrouve en immersion en plein 16ème siècle. Ainsi, à travers les yeux de la jeune et innocente Gabrielle, nous allons découvrir les intrigues de cour et intégrer le fameux escadron de la reine mère.

Le scénario est vraiment immersif. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans une autre époque. Très vite, le lecteur comprend que le royaume de France est tiraillé entre les huguenots et les catholiques. Les tensions montent et des noms résonnent à nos oreilles: Coligny, Henry IV...

Au côté de ces personnages emblématiques, nous faisons la connaissance de Gabrielle, notre héroïne. Cette dernière arrive à la cour, remplie de naïveté et de rêves. Elle va très vite se confronter à la réalité de la vie à Paris et devenir l'instrument de la politique de Catherine de Médicis.

Ce premier tome, pose l'ambiance, le contexte historique ainsi que les personnages. Il installe subtilement les prémices d'une intrigue alléchante et éveille la curiosité du lecteur pour la suite.

J'ai beaucoup aimé l'esprit graphique de Manon Textoris. Les traits sont vraiment très fins et délicats. Les visages font parfois penser à ceux des mangas. Les détails foisonnent tant dans les tenus que dans les décors. On sent très vite que l'illustratrice a fait un gros travail de documentation en amont. Le choix de la palette de couleurs permet également cette immersion dans une autre époque. J'ai eu cette sensation que tout avait été choisi avec soin.

J'ai donc adoré me plonger dans ce premier tome et découvrir le travail de Manon Textoris.
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