Citations de Manu Larcenet (1012)
[Quelques planches tome 3 disponibles sur le site de l'éditeur :]
http://www.dargaud.com/combat-ordinaire/ce-qui-est-precieux,2343.html
[Quelques planches du tome 2 sur le site de l'éditeur :]
http://www.dargaud.com/combat-ordinaire/quantites-negligeables,3000.html
[Plusieurs planches sur le site de l'éditeur :]
http://www.dargaud.com/combat-ordinaire/combat-ordinaire,2853.html
« La culpabilité, c’est la lâcheté devant la vérité de l’être. »
Vous êtes libre, les vingt prochaines années?
Je pèse lourd. (...). Je pèse lourd et pourtant, parfois, je vole
Le ventre contre le sol, je sentis la grouillante marche du monde. Je fus soulagé de voir qu'elle me ressemblait, elle ne s'apaise jamais
"Avant de vous oublier, j'aimerais vous dire que je ne vous oublie pas"
S'il m'est donné de naître une seconde fois de ces instants mystérieux où je deviens enfin ce que je suis, autant en faire une oeuvre... Mon oeuvre.
Peu de gens savent exactement quand des extraterrestres vont enfin débarquer sur terre. Raël, le fameux gourou interplanétaire, aurait des informations selon lesquelles la rencontre tant attendue pourrait avoir lieu le 21 février 2018. Ca ne m'arrange pas, j'ai piscine, ce jour-là.
Peu de gens savent qu'il est d'usage dans ma famille, de donner de charmants surnoms aux aïeux pour que les plus jeunes se repèrent dans l'arbre généalogique touffu qui fait la fierté de nos dimanches après-midi. Evidemment, il y a toujours quelques rabat-joie pour trouver ça stupide et puérile. Et ce sont toujours les mêmes, comme mamie Clito et papy Trouducu.
- Les enfants qui ont travaux dirigés avec option électricité et couture par ici... ceux qui ont prix "extermination d'aliens qui puent" de l'autre coté.
- Donne ta main... Là, tu as plein de stimuli externes...
- Waaiii !
- ... et si je te pince, ils t'obligent à faire semblant de hurler pour faire croire que t'es humain.
Ca nous colle au sol, ça nous empêche d'avancer … Les racines c'est bon pour les ficus !
De manière rassurante ou au contraire terrifiante, tout ce que je fais porte la trace de mon père. Ce qu'il m'a appris ne se résume pas à ce que je vis… Je suis intimement une part de lui. Il m'arrive de croire, aux rares moments d'euphorie, que je me suis affranchi de lui … Mais ça ne dure jamais bien longtemps … Il n'est pas une heure sans qu'il ne me remonte à la surface, pour le meilleur ou pour le pire. Je n'ai pas la certitude que nous soyons réellement séparés. Je suis en lui, il est en moi. Je suis mort, il est en vie … C'est un mystère. Savoir enfin ce que je suis passe à coup sûr par comprendre qui il était
« Vous savez pas reconnaître un chat d'un faisan ?!!! C'est pourtant facile : le chat a beaucoup moins de plumes. »