Citations de Marc Levy (4799)
— Tu veux la faire dans la cheminée ta côte de bœuf ce soir ?
— Non, je pensais plutôt la cuire dans la bibliothèque !
C'est important de préserver la mémoire, le souvenir des moments calmes qu'on a vécus dans des vies qui ne le sont jamais, parce que là, on arrache un peu de temps à l'éternité.
« Parce ce que c’est pendant qu’on calcule, qu’on analyse les pour et les contre, que la vie passe, et qu’il ne se passe rien »
Pourquoi privilégier ce qui n'existe plus au détriment de tout ce qui est là? Pourquoi donner plus d'importance à ce qui ne va pas au lieu d'aimer tout ce qui va?
Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaite.
— Comment avez-vous trouvé le courage de fuir l'Inde ?
— Tu formules mal ta question. C'est la peur qui fait fuir les gens. Le courage, c'est ce qui vous pousse à aller de l'avant, à embrasser une autre vie... le courage, c'est d'espérer.
Ne jouons pas au chat et à la souris. Si vous avez un reproche à me faire, formulez-le clairement.
Ça va te paraître idiot mais dans quelques années qui se souviendra de nous, de ce que nous avons fait ? Tu penses parfois au nombre de métiers qui ont disparu? Qui se souvient de la fierté de ceux qui les exerçaient ? De ces vies laborieuses ? Tiens, les allumeurs de réverbères par exemple, ces gars ont éclairé la ville pendant des siècles. De la tombée du soir jusqu'au petit matin, ils parcouraient les rues avec leur perche, je me demande combien de kilomètres de trottoirs ils ont éclairés. Un sacré score à la fin d'une carrière. Et voilà, pfff, soufflés comme leur flamme, des poussières étiolées dans la nuit, avant d'avoir gagné leur tombe. Combien de gens savent encore qu'ils ont existé ?
— Je lui ai suggéré de mettre en application la loi de l'offre et de la demande, enchaîna le professeur. Refuser toutes les réservations pendant une semaine, en prétendant que le restaurant était complet jusqu'au lundi suivant.
— Et le lundi suivant, la salle était pleine aux trois quarts, ce qui est beaucoup pour un lundi soir. La rumeur courait qu'il était devenu impossible d'obtenir une table chez Claudette. Juste ce qu'il fallait pour que tout le monde veuille sa place. Dix ans plus tard, nous sommes encore pleins, sauf les lundis. Alors vous serez toujours mes invités.
Dans son dos, il entendit les sabots d'un cheval qui se rapprochait au grand trot. Il aurait bien voulu tourner la tête mais aucun de ses muscles ne répondait. Une voix qu'il ne pouvait identifier lui soufflait à l'oreille "vite, vite, faites vite, je vous en supplie". Jonathan sentit ses tympans prêts à éclater. L'animal était maintenant tout près, il ne pouvait le voir mais ressentait son souffle, et le halo des naseaux fumants passa sur son épaule. Le vertige grandissait, ses poumons lui comprimaient le cœur. Il chercha une respiration dans un ultime effort.
Le destin n'est rien d'autre que la somme des choix que l'on fait.
De jolie tu étais devenue belle et la beauté peut faner les plus jolies âmes
C’est terrible comme quelqu’un qu’on aime est présent quand il n’est plus là
Quelle que soit l’équation que l’on pose, être deux c’est annuler les soustractions et les additions. Moins il demeurera de l’un ou de l’autre plus il restera de nous .
Un taxi ralentit au croisement de Greenwich Street, Julia y grimpa à la hâte. Nul besoin de lever les yeux vers la façade de sa maison. Anthony Walsh, elle le savait, devait regarder depuis la fenêtre du salon la Ford jaune s'éloigner vers la Neuvième Avenue. Dès qu'elle eut disparu au carrefour, il se dirigea vers la cuisine, prit le téléphone et passa deux appels.
Julia se fit déposer à l'entrée du quartier de Soho. En temps normal, elle aurait parcouru à pied se chemin qu'elle connaissait par coeur. A peine quinze minutes de marche, mais, pour s'enfuir de chez elle, elle aurait volé une bicyclette si quelqu'un en avait laissé traîner une sans cadenas au coins de sa rue. Elle poussa la porte de la boutique d'antiquités, une clochette retentit. Assi dans une fauteuil baroque, Stanley abandonna sa lecture.
Les soirées entre Chloé et son père s'achevaient souvent par un petit jeu qu'ils pratiquaient avec un plaisir complice. Silencieux, ils se regardaient fixement et chacun devait deviner ce que l'autre pensait, en l'orientant par de simples mimiques ou des mouvements de tête. Leur manège passait rarement inaperçu auprès de leurs voisins de table. Rares instants où Chloé savourait qu'on l'observe, car alors c'était elle que l'on regardait et non son fauteuil.
Parfois c’est impossible d’expliquer ce que tu ressens pour quelqu’un, mais tu sais que cette personne t’emmène là où tu n’étais encore jamais allé
La vie est merveilleuse, c'est lorsqu'elle se retire sur la pointe des pieds que l'on s'en aperçoit, mais la vie se goûte à l'appétit de tous les jours.
L'amour a un goût merveilleux, souviens-toi qu'il faut donner pour recevoir; souviens-toi qu'il faut être soi-même pour pouvoir aimer.
Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du cœur. L'intelligence sans celle du cœur ce n'est que de la logique et ça n'est pas grand-chose