Citations de Marc Levy (4799)
Un dernier baiser à sa mère est comme un rideau qui tombe pour toujours sur la scène de votre enfance.
Aux larmes dans ses yeux, je compris aussitôt qu'un monde venait de disparaitre et que plus rien ne serait comme avant.
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
Vous savez que je vous ai engagé comme guide touristique, et non comme guide spirituel ?
_ Je pensais que c'était un privilège d'avoir de l'esprit dans la vie.
_Vous êtes embauché. Je vous présenterai dès aujourd'hui à cette jeune femme, en qualité de guide interprète.
_ C'est bien le titre qui s'harmonise avec ma personne, dit Can en souriant généreusement.
Can se leva et salua Dardry, mais, juste avant de sortir, il se retourna.
_ Peut-être que vous allez me payer pour rien, peut-être que cette voyante a des pouvoirs extraordinairement clairvoyants, et que vous faites une erreur en contestant d'y croire.
_ Pourquoi me dites-vous cela ?
_ Parce que je suis un homme qui pratique l'honnêteté. Qui vous dit que je ne suis pas la deuxième des six personnes dont votre voyante vous a parlé ; après tout, n'est-ce pas le destin qui a décidé que nos routes se croiseraient ?
Et Can se retira.
Les petites filles ce n'est pas comme les peluches on ne peut pas rafistoler leur dechirure
Les milieux financiers n'ayant d'égale à leurs certitudes passagères que leur frilosité permanente,les milliards qui se jouaient à Wall Street sur les entreprises de haute technologie se volatiliseraient en quelques semaines,infligeant un superbe infarctus au coeur du pays...
Maintenant que j'y pense,je me dis que dans un monde totalement parfait ou totalement imparfait, on se serait profondément ennuyé, non?
- Il doit bien y avoir quelque chose qui te passionne, que tu aimerais faire plus que tout, un rêve à accomplir ? ajouta-t-il en ramassant un second tas de feuilles.
- Apprivoiser la nuit ! balbutiai-je.
...Maman m'a regardé et m'a dit : Il y a autant de mondes différents qu'il y a de vies dans l'univers ; mon monde à moi a commencé le jour où tu es né, au moment où je t'ai tenu dans mes bras. (366)
Je ne pourrais plus jamais regarder innocement le petit bandeau "Un an plus tard..." qui apparaît parfois sur les écrans du cinéma. Je n'avais jamais prêtés attention à l'émotion discrète, cachée derrière les trois petits points que seuls comprennent ceux qui savent combien l'attente peut engendrer de solitude. Qu'elles sont longues ses minutes qui se résument entre deux guillemets !
Nous voir assis ainsi réveilla d'autres souvenirs.
Le temps n'efface pas tout, certains instants restent intacts en nos mémoires, sans que l'on sache pourquoi ceux-là plus que d'autres.
Peut-être sont-ce là quelques confidences subtiles que la vie nous livre en silence. (396)
Nous n'avons pas fait l'amour ce soir-là. En apparence tout s'y prêtait, mais, certains soirs de votre vie, quelque chose s'impose de bien plus fort que le désir. La peur d'une maladresse, la peur d'être surpris dans ses sentiments, la peur du lendemain et des jours qui suivront. (190)
...le fait d'être près d'elle me rendait heureux... (301)
Il y a des baisers qui font basculer votre vie...
Ces premiers baisers vous cueillent, sans prévenir.
Parfois cela arrive au second baiser, même s'il ne vient que quinze ans après le premier. (175)
Pars avec qui tu veux, mais ne va pas t'amourracher d'un Canadien qui te garderait dans son pays. Une journée sans toi, c'est long, et je m'emmerde déjà.
je ne suis pas la buée à laquelle tu t'accroches les jours d'orages et que tu délaisses aussitôt qu'il fait beau :p
Nous cherchons à savoir d'où nous venons sans vouloir regarder ce que nous sommes aujourd'hui...
Nous sommes doués d'une intelligence extrème, d'un savoir en perpétuelle évolution et pourtant parfois si ignorants. (62)
Après avoir passé la plus grande partie de mon existence exilé dans les contrées les plus reculées du monde, à scruter l'univers à la recherche d'une lointaine étoile, j'écoutais, dans un vieux pub d'Hammersmith, la femme que j'aime converser et rire avec mon meilleur ami. Ce soir-là, je réalisai que ces deux êtres, si près de moi, avaient changé ma vie.
Chacun de nous a en lui un peu de Robinson avec un nouveau monde à découvrir et, finalement, un Vendredi à rencontrer.
On rêve d’un idéal, on le prie, on l’appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable. »
Les gens sont libres, et l’attachement est une absurdité, une incitation à la douleur.