AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marc Levy (4777)


Serais-tu capable sept ans durant de t'offrir à quelqu'un sans réserve, de tout donner, sans retenue, sans appréhension, ni doute, sachant que cette personne que tu aimes plus que tout au monde oubliera presque tout ce que vous aurez vécu ensemble ?
Commenter  J’apprécie          1530
« Ils s’embrassèrent et leur baiser dura, semblable à celui de deux amants qui s’aiment au point d’en oublier le reste du monde »



Commenter  J’apprécie          700
Tournant son visage vers la fenêtre, elle se sentit cernée par la tristesse du ciel dans cet après-midi morne et silencieux. Lisa leva la tête et surprit le chagrin qui coulait sur les joues de Mary. Elle la scruta ainsi quelques instants et la colère qui l'envahit vint déformer son visage de petite-fille. Elle sauta aussitôt de la chaise où elle était perchée et se dirigea d'un pas déterminé vers le réfrigérateur qu'elle ouvrit brusquement. Elle prit des oeufs, une bouteille de lait et claqua le battant. Elle s'empara d'un bol dans lequel elle commença à fouetter son mélange avec une vigueur qui étonna Mary. Elle ajouta de la même façon et sans aucune hésitation, sucre, farine, et autres ingrédients qu'elle saisissait un à un sur les étagères.
-Qu'est-ce-que tu fais ?
L'enfant fixa Mary droit dans les yeux, sa lèvre inférieure tremblait.
-Dans mon pays il pleut, mais pas des pluies comme ici, des vraies, qui tombent pendant tellement de jours qu'on ne peut plus les compter. Et la pluie chez nous, elle est si forte qu'elle finit toujours par trouver son chemin pour entrer sous ton toit, et elle coule à l'intérieur de ta maison. Elle est intelligente la pluie, c'est maman qui me l'a dit, toi tu ne le sais pas, mais il lui en faut plus, toujours plus.
La colère de l'enfant grandissait à chaque mot. Elle alluma le gaz et y fit chauffer une poêle. Elle continua, interrompue seulement d'un soubresaut.
-Alors, elle cherche comment aller plus loin, et si tu ne fais pas très attention, elle se glisse dans ta tête pour te noyer, et quand elle a réussi, elle s'enfuit par tes yeux pour aller noyer quelqu'und'autre. Ne mens pas, je l'ai vue la pluie dans tes yeux, tu as eu beau essayer de la retenir en toi, c'était trop tard, tu l'as laissée entrer, tu as perdu !
Et tout en poursuivant son monologue, de rage, elle déposa sa pâte et la regarda dorer sur le feu.
-Elle est dangereuse cette pluie-là, parce que dans ta tête, elle enlève des bouts du cerveau, tu finis par renoncer et c'est comme ça que tu meurs. Je le sais bien que c'est vrai, je les ai vus les gens qui chez moi sont morts parce qu'ils ont abandonné, c'est Enrique qui les transporte ensuite dans sa charette. Maman, pour nous protéger de la pluie, pour nous empêcher de nous faire du mal, elle a un secret...
Et de toutes ses forces réunies en un geste soudain elle fit virvolter la crêpe en l'air. Dorée, elle tournoya sur elle-même, s'élevant lentement jusqu'à venir se coller au plafond, juste au-dessus de Lisa qui la montra du doigt. Le bras aussi tendu que la corde d'un arc prête à rompre,elle hurla à Mary:
-C'est le secret de maman, elle faisait des soleils sous le toit. Regarde, dit-elle en pointant de toutes ses forces la crêpe collée au plafond, mais regarde ! Tu vois le soleil ?
Et sans attendre de réponse elle en fit revenir une nouvelle qu'elle envoya aussitôt rejoindre la première. Mary ne savait pas comment réagir. À chaque crêpe qui prenait son envol, la petite fille dressait fièrement son index en l'air et criait:
-Tu les vois les soleils, alors tu ne dois plus pleurer maintenant !
Commenter  J’apprécie          773
Ce soir la, je réalisai que ces deux êtres, si près de moi,avaient change ma vie.
Chacun de nous a en lui un peu de Robinson avec un nouveau monde a découvrir et, finalement, un vendredi a rencontrer.
Commenter  J’apprécie          310
On dit que les lieux conservent la mémoire des instants vécus par ceux
qui s'y sont aimes, c'est peut être une lubie, mais j'ai besoin d'y croire...
Commenter  J’apprécie          890
Il est des journées faites de petits riens, des journées dont on se souvient longtemps, sans que l'on puisse vraiment savoir pourquoi.
Commenter  J’apprécie          3311
C’est lorsque l’on donne du peu que l’on a que l’on donne vraiment.
Commenter  J’apprécie          360
Ce n'est pas la distance physique qui abîme un couple, c'est celle qu'on installe dans sa vie.
Commenter  J’apprécie          560
« Vous avez peur ! dit-il. C'est ça, vous être pétrifiée de trouille. Contre vos ordres établis, c'est vous qui refusez de voir, vous qui parliez d'aveuglement et de sincérité. Vous prêchez la bonne parole à longueur de journée, mais dénués d'acte les serments ne sont rien. Ne me jugez pas, c'est vrai, je suis votre opposé, votre contraire, votre dissemblance, mais je suis aussi votre ressemblance, votre autre moitié. Je ne saurais pas vous décrire ce que je ressens parce que je ne connais pas les mots pour qualifier ce qui me hante depuis deux jours, au point de me laisser croire que tout pourrait changer, mom monde, comme vous disiez, le vôtre, le leur. Je me fous des combats que j'ai menés, je me moque de mes nuits noires et de mes dimanches, je suis un immortel qui pour la première fois a envie de vivre. Nous pourrions nous apprendre l'un l'autre, nous découvrir et finir par nous ressembler... avec le temps. »
Commenter  J’apprécie          440
Le chagrin de l'absence s'efface devant la mémoire des souvenirs heureux
Commenter  J’apprécie          470
Perdre quelqu'un qu'on a aimé est terrible, mais le pire serait de ne pas l'avoir rencontré
Commenter  J’apprécie          6380
Je t'ai cherchée partout, même ailleurs. Je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du coeur. J'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux,à l'abri des regards, dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore... Même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part.
Commenter  J’apprécie          8613
- Tout le monde a peur du quotidien, comme s'il s'agissait d'une fatalité qui développe l'ennui, l'habitude, je ne crois pas à cette fatalité...
- Tu crois à quoi ?
- Je crois que le quotidien est la source de la complicité, c'est là qu'au contraire des habitudes on peut y inventer « le luxe et le banal », la démesure et le commun.
Commenter  J’apprécie          290
-Identifier le bonheur quand il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du coeur. L'intelligence sans celle du coeur ce n'est que de la logique et ce n'est pas grand chose.


Commenter  J’apprécie          2491
Nous n'avons jamais tué un innocent, pas même un imbécile.
Commenter  J’apprécie          100
Un jour le printemps reviendra.
Commenter  J’apprécie          470
"la solitude est un jardin ou l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum"
Commenter  J’apprécie          1050
Page 19 : «  -S'il était là , tu l'aimerais peut-être un peu moins.
- Tu fais chier, Antoine. Pourquoi tu dis toujours des choses comme ça ?
- Parce que c'est comme ça ! Quand les gens vous voient tous les jours, ils vous regardent moins... voire plus du tout au bout d'un certain temps. »

Page 28 : « Comme j'ai aimé ce métier (de libraire) ! Etre au milieu des livres, côtoyer tous les jours les personnages qui vivent dans leurs pages... »

Page 36 : «  Et puis tu me connais, je ne pose jamais de questions :
- Alors comment fais-tu pour avoir toutes les réponses ?
- J'écoute plus que je ne parle. »

Page 171 : « Etre jaloux, c'est ne pas accorder sa confiance à l'autre. »

Page 204 : « La vie n'offre jamais une seconde chance de faire une première impression. »

Page 271 : « Moi, j'ai été sa maîtresse pendant trois ans ; trente-six mois dans l'attente d'une promesse qu'il n'a jamais tenue. Qu'est-ce qu'il y a de déglingué chez moi pour que je retombe amoureuse d'un homme qui en aime une autre ? Je n'ai plus la force, Mathias. Je ne veux plus jamais regarder ma montre en me disant que celui que j'aime vient de rentrer chez lui, qu'il s'assied à la table d'une autre, lui dit les mêmes mots, fait comme si je n'avais pas existé... Je ne veux plus jamais me dire que je n'étais qu'un épisode, une aventure qui les aura rapprochés, qu'il a compris grâce à moi que c'est elle qu'il aimait... J'en ai perdu tant de dignité que j'ai même fini par avoir de la compassion pour elle ; je te le jure, je me suis surprise un jour à être en colère des mensonges qu'il avait dû lui faire. Si elle l'avait entendu, si elle avait vu ses yeux, son envie, quand il me retrouvait en cachette. Je m'en veux tellement d'avoir été conne à ce point-là. Je ne veux plus jamais entendre la voix de cette amie qui croit vous protéger et vous dit que l'autre aussi s'est trompé, qu'il était peut-être sincère ; et surtout pas, non surtout pas que c'est mieux comme ça ! Je ne veux plus
Commenter  J’apprécie          510
"On est tous l'étranger de quelqu'un"
Commenter  J’apprécie          610
La silhouette élégante du vieux libraire disparut au coin de la rue. La pluie se mit à tomber, Mathias leva les yeux et regarda le ciel voilé. Il entendit dans son dos les pas d'Antoine.
- Qu'est ce que tu lui voulait ? demanda Antoine.
- Rien, répondit Mathias en lui prenant son parapluie des mains.
Mathias regagna sa librairie, Antoine son bureau, et les deux amis se retrouvèrent en fin d'après-midi devant l'école.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marc Levy Voir plus

Quiz Voir plus

Marc Levy

Quel est le premier ouvrage de Marc Levy ?

Et si c'était vrai ...
L'étrange voyage de Monsieur Daldry
La Première Nuit
Mes amis mes amours

9 questions
609 lecteurs ont répondu
Thème : Marc LevyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}