Marc Magro

Paul est thanatopracteur. Il s’occupe des corps avec soin et respect. Très investi dans son travail, il délaisse sa vie familiale. Avec sa femme et ses deux enfants, il habite une maison isolée dans la forêt. Anna, son épouse, s’isole dans la musique. Tous deux transportent un lourd passé qu’ils n’ont jamais confié à l’autre. Ils le feront quand ils seront prêts.





Or, depuis une semaine, Paul se blesse régulièrement. Ces actes manqués évoquent des messages de son subconscient. Au médecin qui soigne sa main après un nouvel incident, il se livre. Il est lui-même surpris par ce besoin de s’épancher. Peut-être est-ce le moment pour lui d’affronter la bête qui hante son esprit ?





Paul était un enfant quand sa mère est décédée. Son père l’a, alors, confié à sa tante. Ses souffrances n’ont jamais été prises en compte. Personne n’a voulu entendre son chagrin. Il a grandi sans attention. Aussi, personne n’a remarqué qu’il est devenu la proie d’un monstre : il a été victime d’abus. Le moment est venu de se confronter à son agresseur. Est-il encore vivant ? Perpétue-t-il ses crimes ? Pour Paul, il est difficile de percevoir les faits, avec un regard d’adulte. Il est toujours le petit garçon qui ne pouvait pas s’opposer.





Cette lecture est douloureuse. En effet, lorsque les agressions sont décrites, elles le sont par la voix de l’enfant. Il affronte son sentiment de culpabilité, ses réactions, son silence, ses demandes, etc. Seul son regard d’adulte devenu papa peut le sauver, l’aider à comprendre son innocence.





Pourtant, il choisit une voie plus radicale. C’est le début des ennuis pour lui. Malgré sa prudence, il prend des risques et la situation menace de se retourner contre lui. Des actes rocambolesques l’entraînent sur la pente délictuelle. Il s’embourbe dans les problèmes. Le récit alterne entre gravité et humour, ce qui m’a permis, parfois, de reprendre ma respiration. En effet, comme je le disais, précédemment, certains passages ont été difficiles à lire, puisque l‘auteur a choisi de décrire les scènes, sans les enrober. Aussi, il m’est difficile de déterminer ce que j’ai pensé de ce roman. J’ai aimé l’écriture captivante et sensible, j’ai été touchée par certains passages, d‘autres m’ont amusée, quand d’autres m’ont malmenée.




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Mes amis lecteurs, attention en ouvrant ce livre vous allez vivre une véritable aventure....



Vous allez découvrir comment est né le thermomètre.... Comment réalise-t-on les premières transfusions de sang.... Ah ! oui, et aussi au Moyen Age les premières anesthésies.....



Soixante chapitres dans ce livre, que de découvertes.... Un voyage semé de nombreuses anecdotes et d'humour.... N'hésitez pas

J'ai rencontré Marc Magro (Sympathique !) au Salon du livre de Villeneuve sur Lot en mai 2019-



> Je n'ai pas résisté à lui acheter et lui faire dédicacer son polar.



> Un livre qui se lit sans effort-Sans stress - Un livre pour les vacances avec un zest d'humour.



> Un polar qui se déroule dans le milieu de la gastronomie.



> Le grand restaurant d'Alain Viard à Monaco explose. De nombreux morts.



> Un jeune cuisinier, Jérémy, plein d'avenir se retrouve dans la chambre froide et sort indemne de l'attentat.



> L'enquête démarre. Elle partira en Bolivie, en Suisse.....



> Les réunions du staff de la Sureté sont très animées. Certains passages vous feront sourire !



> Ces heures de lecture m'ont fait oublier la canicule. Que demandez de plus à un polar ??



> Je le recommande.

Mireine

Ma lecture de ce roman de plus de quatre cents pages a été addictive. J’ai apprécié de suivre le commissaire Paul Antonelli avec ses forces et ses faiblesses. Ce dernier adore ses grands-parents et leur disparition crée un énorme choc. De plus, l’enquête va prendre un tour surprenant. Il semblerait que sa grand-mère soit une rescapée du ghetto de Varsovie, et qu’il y aurait un lien avec sa disparition.

Une investigation de plusieurs années s’engage, afin de démêler le vrai du faux, de comprendre le passé, et de pouvoir répondre au présent.

[...]

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Même pas morts, une petite phrase enfantine que Paul Antonelli, commissaire à Bordeaux, se répète en rengaine depuis que ses grands-parents auxquels il est viscéralement attaché disparaissent sans laisser de trace, alors qu'ils séjournent à La Baule.

Paul entame une enquête au plus profond de l'histoire. Celle de sa grand-mère, Anna, ayant échappé aux camps de la mort, malgré son passage au plus près des flammes de l'enfer, dans le ghetto de Varsovie.

Des chapitres courts, hachés, rapides, un vrai page-turner impossible à lâcher, une lecture plaquée contre le dos de ce personnage principal. Un déroulé qui vous échappe aussi vite que le temps qui s'écoule année après année sur cette enquête.

Un très bon moment de lecture avec Marc Magro !

Si j’ai emprunté ce livre, c’est à cause de son titre et je pensais être parti sur une belle histoire avec des zombies… au lieu de ça, je tombe sur un policier historique. Autant dire que j’étais très heureux et quelque chose me dit qu’actuellement, je suis dans une étrange période littéraire. En effet, j’enchaîne les lectures qui traitent de la seconde guerre mondiale et en parallèle, je me penche également sur des bouquins qui relatent d’ésotérisme. Ici, les deux genres sont évoqués. Reste à savoir quand tout ça va se terminer même si j’aime beaucoup, je tiens à rassurer. Pour la guerre, ce n’est pas pour tout de suite car dans l’une de mes prochaines lectures, je vais y retourner. Toutefois, la seconde ne sera pas concernée, pour changer un peu mais bien la première. Autant dire que les œuvres qui traitent de ce sujet ne sont pas aussi légions qu’on le voudrait. Pour revenir à ce titre, j’ai plusieurs choses à dire et je pense qu’il est temps pour moi d’aborder mes fameuses listes.



Points négatifs :



- Trop de répétitions à mon goût.

- Parfois, lors de la communication d’informations pour faire avancer l’enquête, j’y ai senti quelques petits flottements. Pas que le sujet n’était pas intéressant, bien au contraire mais je n’aime pas trop tout recevoir sous un effet de « masse ».

- Lors des trois-quarts du roman, le rythme est plutôt bien soutenu et j’avais hâte de savoir où avait disparu les grands-parents du personnage principal. Néanmoins, une fois dépassé ce stade, et selon les espacements dans le temps, au sein de l’histoire, j’avais l’impression que la cadence du rythme s’évanouissait à l’approche de la fin.

- A ce sujet, je souhaitais une meilleure conclusion.



Points positifs :



- Tout d’abord, la taille aléatoire des chapitres.

- Merci à l’auteur d’avoir rajouté un couple lgbt dans cette lecture. Au tout début, j’ai cru que le collègue du personnage principal lui était réservé pour une éventuelle romance. Je me suis clairement trompé mais cela n’a pas gâché ma lecture, bien au contraire.

- Les sujets traités dans ce roman. Bien sûr, l’enquête qui mène en pleine exploration de la seconde guerre mondiale est d’un très grand intérêt mais j’ai aussi apprécié cette petite dose d’ésotérisme. Bien sûr, elle concernait la religion dont je ne suis pas gourmand mais je me devais de faire avec.

- Lorsque l’espacement dans le temps s’est effectué au sein du roman, j’ai beaucoup apprécié connaître les grandes lignes au sujet des évolutions personnelles des protagonistes de ce roman, en particulier Annabelle, la fille de notre héros. C’est d’ailleurs une sacrée gamine. Très vive, en avance sur ses camarades en terme d’intellect, elle sait agacer comme autant se montrer adorable. Je dois reconnaître que ses parents se montrent particulièrement patients avec cette demoiselle. Parfois, sans le vouloir, elle apporte aussi une petite touche d’humour qui fait le plus grand bien.

Nous sommes dans la vie quotidienne d’un commissaire, dans les secrets familiaux, dans son inquiétude. En arrivant à La Baule, en vacances, ses grands parents ont disparu.



C’est un véritable retour dans le passé, dans la jeunesse d’Anna, sa grand-mère, dans un aperçu du Ghetto de Varsovie. Une enquête, policière et intime, mêlant souvenirs, remords, rancunes et présent et avenir, entre les complots, les destructions massives, la relation parent-enfant, aigreur et bonheur, dissimulations et punitions.



Dans ce roman, on voyage dans le temps et entre deux régions. On ne perd ni le côté humain, ni historique. On vit au rythme du policier et du père. J’ai trouvé intéressant l’assemblage du professionnalisme, de l’intime et du personnel. Au coeur de cette histoire, des personnages coloriés et brillants comme le partenaire professionnel, Julien Dolons ou l’épouse et l’enfant, Lise et Annabelle, perspicace et intuitive ou l’homme invisible, guetteur et chasseur…



Un récit remarquable et intéressant qui m’a convenue dans sa construction et pour les thèmes abordés, par le contexte, le mystère et cette traque des Nazis à travers le temps. Je pressentais que j’allais passer un bon moment. Le choix du livre est parfait.
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"Les gens les plus silencieux cachent parfois de terribles passés."



Anna et René Antonelli se préparent à recevoir Paul leur petit-fils et sa famille dans la villa qu'ils ont loué à La Baule pour 15 jours de vacances.

Mais lorsque ils arrivent, il n'y a personne !

L'attente de leur retour des courses ou promenade ou ... s'éternise et l'inquiétude s'installe.

À l'évidence, les grands-parents ont disparu !

Pour Paul Antonelli qui est commissaire à Bordeaux et son confrère de La Baule, une longue et douloureuse enquête commence.



Dans ce roman, l'auteur m'a entraîné dans un récit où à travers une enquête de police pour disparition, un film de propagande nazie méconnu va ressurgir et réveiller un non-dit familial.

Que cache le passé d'Anna ?



C'est d'une plume fluide et pertinente que l'auteur fait évoluer son intrigue. Au début, elle est empreinte d'humour lorsque le lecteur fait connaissance des grands-parents puis elle prend de l'intensité et s'emplit d'émotions.



L'enquête est élaborée et s'imbrique parfaitement avec les faits historiques. Un retour en image dans le ghetto de Varsovie en 1942 va servir de fil conducteur à Paul et son homologue Julien Dolons commissaire à La Baule pour rechercher Anna et René.

Les personnages principaux sont attachants.

Paul, persévérant et méthodique se sent pourtant impuissant dans son investigation qui devient vite une obsession. Son passé émotionnel va également faire surface.

Julien Dolons, consciencieux est d'un grand soutien pour Paul.

Annabelle, fille de Paul, qui est une enfant surdouée et maligne, donne de la fraîcheur au récit et se révèle une mine d'informations.

Pour ce qui est des autres personnages, j'aime beaucoup le jeune libraire !



Au fil des chapitres qui retracent 5 ans d'investigation et d'investissement personnel pour Paul, l'espoir est souvent terrassé par des révélations d'atrocités passées et présentes.

Sans compté sur la perfidie de certains ...

Pour ce qui est du dénouement .... bonne lecture 😃



Vous l'aurez compris, ce roman est puissant. Sous le couvert d'une disparition, il fait ressurgir les atrocités perpétrées par les nazis pendant la dernière guerre mondiale et l'idéologie perpétuée encore de nos jours.

Il dénonce la frilosité des gouvernements à juger les derniers criminels de guerre.

Mais rend hommage aux organisations qui les traquent ainsi qu'aux Justes parmi les Nations !



PS: Merci aux éditions De Borée de m'avoir proposer de découvrir cet auteur !
Lien : https://imagesderomans.blogs..

très beau roman on le lit avec plaisir on a espoir malgré tout qu il retrouve ses grands parents même si on comprend que l histoire nous rattrape.

On retrouve de l amitié de l amour des rapprochements familiaux et surtout des éclaircissements sur le passe nazi on voit que l auteur a fait beaucoup de recherches .Sa fille est très attachante .On parle aussi de la maladie dommage que le fils ne se réconcilie pas avec ses parents .

je conseille la lecture de ce livre

Le commissaire Paul Antonelli est un trentenaire heureux. Après une année de labeur intense, il s’apprête à passer la dernière semaine d’août à la Baule en compagnie de sa famille. Ses grands-parents adorés ont loué une jolie maison où il a prévu de les rejoindre avec son épouse Lise et leur fille Annabelle.



Partis à la mi-journée de Bordeaux où ils résident, ils arrivent en fin d’après-midi au 13, rue de la Forêt. Or, contre toute attente, personne n’est là pour leur ouvrir la porte et le couple d’octogénaires reste introuvable.



Commence alors un minutieux travail de reconstitution des dernières semaines de René et Anna Antonelli avant leur mystérieuse disparition. Leur petit-fils ne sait pas encore que cette traque hors norme le mènera du Danemark à l’Ecosse en passant par Londres, Naples, Munich et Varsovie...



En cherchant ses grands-parents, le jeune flic sera amené à revisiter le passé pour le moins tourmenté d’Anna, descendante d’un certain Aleksander Gelbart originaire de Pologne.



Le rythme de l’enquête est d’emblée très soutenu, les découvertes succèdent aux surprises : on ne parvient pas à lâcher ce polar trépidant qui fait la part belle à l’Histoire de la Mitteleuropa au XXe siècle. Si les descriptions topographiques se limitent à l’essentiel, j’ai énormément apprécié les portraits des principaux protagonistes et surtout le détail de la relation entre le commissaire Antonelli et sa fille Annabelle. C’est très fin et élégant, le trait est d’une justesse telle qu’on a l’impression d’avoir des personnages réels devant soi... Une merveille !



Au final, un roman comme je les aime : nerveux, concret, émouvant et profondément relié à un contexte sociohistorique dont on n’a manifestement pas fini de tirer tous les fils !

Le seul petit bémol se situe dans le dernier quart du livre : au lieu de conclure en conservant une belle tension, on a le sentiment que Marc Magro tricote son récit pour parvenir à dépasser les quatre-cents pages : ce n’était pas nécessaire !



Heureusement, le fin mot de l’histoire nous réconcilie avec le cours sinueux de l’intrigue et je me réjouis de découvrir ses précédents opus.



Je remercie l’opération Masse Critique et la collection Marge Noire des Éditions de Borée qui m’ont permis de passer un excellent moment en compagnie d’un écrivain haut-savoyard que je ne connaissais pas, mais qui mérite le détour.

Voilà un médecin urgentiste qui ne ménage pas notre tension ! Mais quel suspens !!! Pour un premier polar, c'est une vraie réussite. L'auteur vous plonge dans son univers et vous tient en haleine à chaque page jusqu'au dessert de cet intriguant menu pour l'enfer. Attention c'est addictif, une fois commencé, difficile de s'en séparer. Belle écriture, très bien documenté, j'ai adoré et je recommande !

Après « un menu pour l’enfer », Marc Magro a encore une fois su mener à merveille une intrigue policière au coeur de faits historiques réels et totalement méconnus. L’histoire avec un grand H rencontre le talent du romancier pour nous emporter dans cette nouvelle aventure menée de mains de maître.



Un gros travail de recherche historique combiné à l’imagination de l’auteur et le résultat est captivant , je le recommande !

Je pensais lire une simple enquête de disparitions, voire de meurtres, et je me suis retrouvée plongée dans la seconde guerre mondiale, au ghetto de Varsovie et des horreurs qui s’y sont produites. Impossible de me détacher de ma lecture.



C’est très bien écrit, entraînant, captivant, avec des personnages attachants. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à y remédier, je vous le recommande. Ce fut un réel plaisir de lecture. Et en plus, il y a une très jolie fin.

Avril 2013 – Anna et René Antonelli, couple de personnes âgées, préparent “leur décès”. Ils ne sont absolument pas d’accord sur le lieu où ils reposeront ni sur la façon d’être enterré.



Août 2013 – Paul Antonnelli, commissaire à Bordeaux, rejoint ses grand-parents Anna et René à La Baule avec sa femme Lise et sa fille Annabelle de 10 ans.



Hors, quand ils arrivent à la Baule, le couple a mystérieusement disparu. Il sera aidé dans son enquête par Julien commissaire à la Baule. Très vite, une forte amitié va les lier.



Leur enquête va les mener jusqu’aux traces du passé de sa grand-mère d’Anna, jeune juive de 10 ans qui a connu les tourments de la Seconde Guerre mondiale et qui a réchappé aux camps de concentration avec l’aide d’un photographe allemand.



Paul découvre les atrocités qu’à connu Anna, un passé empli de souffrance. Celle-ci a caché à tout le monde les horreurs qu’elle a traversées.



L’écriture de ce roman est fluide, aucun temps mort. Les personnages sont attachants, humains. On les voit évoluer durant 5 ans, le temps du roman. Paul sous son aspect de flic dure et en fait un grand sensible qui a du mal à digérer les atrocités qu’à connu sa grand-mère. Il est dévasté non seulement pas sa disparition, mais par le fait que celle-ci ne se soit jamais confié sur ce qu’elle avait vécu. Il apprendra à pardonner, à être à l’écoute des autres.



Même si la fin m’a un peu déçu, tout le reste du roman est extraordinaire. J’ai adoré celui-ci, je l’ai lu d’une traite et le conseille à tout le monde. Un livre sur le pardon, empli d’amour, d’amitié.
Lien : https://bookliseuse.fr/meme-..

Sont-ils encore en vie ? Morts ? Ne pas savoir est invivable...



Le suspense est fort, les faits historiques dénoncés sont peu connus, leur incidence sur le monde actuel est glaçante, cependant, au milieu de cette noirceur, les personnages principaux sont source de lumière, ils dégagent une humanité, qui permet à ce livre de ne pas sombrer dans une pesanteur. Les investigations sont entrecoupées par des tranches du quotidien, par la vie qui continue. Je vous recommande vivement Même pas morts que j’ai adoré.



Je remercie sincèrement l’équipe de Babelio pour cette très bonne lecture.

René et Anna Antonelli se préparent à fêter leurs 59 ans de mariage avec leurs petits-enfants dans une villa louée pour l’occasion à La Baule. Mais lorsque leur petit-fils Paul arrive avec sa femme et sa fille, les deux nonagénaires se sont tous deux volatilisés, sans que rien ne puisse expliquer leur disparition. Etrangement ceux-ci venaient de contacter une agence funéraire pour établir un contrat anticipant leurs décès. Le jeune commissaire Julien Dolons est chargé de l’enquête, mais Paul lui même commissaire en Gironde, tente également de savoir ce qui est arrivé à ses grands-parents. Coïncidence ou pas, Paul reçoit de la part de son père qu’il ne côtoie plus, un document datant de la seconde guerre mondiale, une vidéo de propagande antisémite réalisée par les nazis, et dans lequel apparait le nom du propriétaire de la maison louée par les grands-parents…



Dès le départ, j’ai été sensible aux personnages d’Anna et René, ces deux retraités agréables et drôles sont les grand-parents dont tout le monde rêverait. Et puis, les voilà qui disparaissent, brutalement. Le pire est arrivé mais personne ne sait ce qui s’est passé: ils ont disparu sans laisser de trace. L’enquête va durer cinq longues années, ce qui est atypique dans un thriller : le rythme est lent et il n’y a pas d’action, mais ce roman n’en est pas moins passionnant ! Il se lit très vite car nous sommes happés par l’avancée d’une enquête basée sur des faits historiques.



C’est là l’intérêt principal de ce roman : l’aspect historique très travaillé nous propose un retour sur les horreurs d’un nazisme encore présent de nos jours. La vérité est blessante : l’idéologie nazie est entretenue, sous couvert politique parfois, et ses conséquences désastreuses touchent plusieurs générations. Ce roman est intelligent et bien construit, le sujet évoqué intrigue et dérange. J’ai aimé suivre le personnage de Paul, aidé d’Annabelle sa fille surdouée, la seule à avoir reçu des confidences d’Anna sur son douloureux passé d’enfant persécutée par les nazis.



Je remercie les Editions DeBorée pour cette lecture que je conseille à tous les amateurs de thrillers historiques.
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Le commentaire de Cathy :



Afin de passer quelques jours de vacances, Paul Antonelli accompagné de sa femme et de sa fille, se rend à La Baule pour passer du temps en famille.

Arrivé sur place personne, ses grands-parents sont absents, après des recherches infructueuses dans le village, il est temps de se rendre à l'évidence, ils ont disparu. Paul va tout faire pour les retrouver, quel secret va-t-il découvrir ?

L'auteur nous propose un roman où les secrets sont nombreux, l'enquête que va mener Paul, sur la disparition de ses grands-parents, va lui permettre d'en apprendre beaucoup sur sa grand-mère et ce qui lui est arrivé au moment de la Seconde Guerre mondiale.

L'histoire que nous suivons se déroule sur cinq années, l'homme à la recherche de vérité ne va pas laisser tomber.

Marc Magro partage avec nous une partie historique, très intéressante, le drame familial qu'il nous propose nous plonge au cœur d'une période sombre de notre histoire.

L'auteur a une plume agréable, malgré les presque cinq cents pages de ce roman, je n'ai pas vu le temps passer, je me suis laissé embarquer par le récit qui m'était proposé.

Le dénouement inattendu de cette histoire m'a bouleversé, j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Un très grand plaisir de lecture , un roman qu'on ne lâche plus pour connaître la fin du mystère de la disparition des grands-parents. Des personnages très attachants et un contexte historique très documenté et passionnant. Je recommande

Dés le début du livre on est happé par ces personnes âgées qui sont terriblement attachantes, très vite on veut connaître la suite quand leur petit fils venant passer des vacances accompagné de sa femme et sa fille Annabelle trouve porte close devant leur maison. Que s’est il passé ? Où ses grands parents ont-ils pu partir ? Que de questions, certaines ont trouvé réponses grâce à Annabelle à qui la grand-mère s’est confiée.

Une longue enquête va commencer pour Paul commissaire de Police à Bordeaux, il sera aidé de Julien chargé de l’enquête, une très belle amitié naîtra entre les 2 hommes.

En remontant l’histoire de sa grand-mère Anna , Paul découvre que celle ci avait pu être sauvée du ghetto de Varsovie en 1942 alors âgée de 10ans, mais qui a pu prendre autant de risques pour la libérer,

Par l’intrigue de ce roman policier Marc Magro nous livre un pan d'histoire complètement méconnu qui, à travers un film de propagande nazie, a leurré les historiens et nous-mêmes pendant près de 60 ans

Ce livre m’a énormément plu, le style comme toujours chez Marc Magro est très fluide, pertinent dans le choix des mots et une enquête très élaborée qui démontre le professionnalisme de cet écrivain, on sent la recherche historique approfondie des faits. J’ai passé quelques nuits blanches pour connaître la suite du livre tant j’étais accaparée par l’histoire.

Dans ce livre l’humain est également très présent, les relations entre les divers personnages sont très fortes, grâce à l’enquête des liens très intimes sont liés.

UN GRAND MERCI à Marc Magro, je recommande vivement ce livre.

Je crois que ce que j’ai préféré de ce nouveau roman de Marc Magro c’est la fraternité entre les policiers, qu’ils soient français ou étrangers il y a beaucoup de bienveillance entre eux (pour certains).
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