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Critiques de Marc N`Guessan (25)
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Ling Ling, tome 2 : Les lanternes roses

Bande dessinée plutôt jeunesse dont l'intérêt est l'atmosphère.

C'est une enquête et on suit la jeune Ling Ling du "bureau des rumeurs", une sorte de service d'espionnage avant l'heure...

C'est joliment dessiné, les protagonistes sont bien campés et une sorte de bonhommie se dégage de cet univers asiatique.

Un bon moment de détente.
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Aberzen, tome 1 : Commencer par mourir

Lu, sans plus.



L'illustration de couverture fausse un peu la perception du contenu. Le style du dessinateur/scénariste ressemble un peu à celui de Moëbius/Giraud (la série de l'Incal ) avec un peu plus de complexité et de foisonnement dans les contenus (signe d'une certaine jeunesse). Ceci dit, il se lâche un peu et retrouve aussi des échos du style plus libre de Schultheiss ( Le Théorème de Bell ) . Alors qu'on s'attendait à une richesse lumineuse et colorée, donc un travail approfondi sur la lumière et les couleurs, on est - j'ai été - un peu déçu par le coté terne de l'ensemble. Au moins sur ces deux points. Coté scénario, c'est maîtrisé. Il y a du savoir faire. Malheureusement, la tendance actuelle qui consiste à rallonger - à diluer - les histoires sur une quantité absurde d'album enlève à l'ensemble tout dynamisme. On se traine un peu comme dans une série B... Il est question de bien et de mal; de choses cachées dans les profondeurs de la terre qui ont tout leur temps - et si c'était vraiment le cas, elles n'auraient qu'à attendre que chaque civilisation - il est question de cinq mondes - s'effondre pour prendre leur place. Et puis, il y a les œufs à l’intérieur d'autres œufs, des morts et des résurrections, ailleurs - mais où ? - de transfert de personne, de monstre mystérieux qui vous papouille le tête avec une infinité de micro-tentacules - mais ça se passe dans l’obscurité et on ne sait pas ce que ça donne ou va donner, il y a aussi une sorcière borgne - un masque sur la tête ne laisse voir qu'un œil, on peut supposer que ... -, elle se balade en bikini - cousu de fil blanc - dans les étendues glacées de l'autre monde - absolument pas crédible, donc c'est juste pour montrer une paire de fesse, peufff ! Le personnage qui donne son nom à la série est particulièrement discret et très secondaire dans ce premier épisode. C'est à se demander pourquoi elle (la série) est titrée comme ça. Voilà ! : trop de mystères, tout se mélange un peu, pas assez d'accroche claire, finalement, c'est moi qui n'ai pas accroché.
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Ling Ling, tome 2 : Les lanternes roses

Après avoir été déçue par le premier tome, j'ai tout de même laissé sa chance à la saga... Et j'ai plutôt bien fait : "Les lanternes roses" est mieux que son prédécesseur. Certes, on est loin du coup de cœur et je ne pense pas emprunter la suite, toutefois j'ai passé un meilleur moment avec ce second volume. Ce qui me gêne le plus, c'est que chaque tome est annoncé comme une histoire complète. Or, "Le Bureau des rumeurs" suggérait une véritable continuité ainsi qu'une vengeance de la part de l'antagoniste principal. Je m'attendais donc à retrouver ce personnage. De même, je pensais en savoir plus sur cet étrange Bureau où sont dissimulés tous les secrets de la Chine... Mais non ! Ling-Ling est simplement passée de guerrière à espionne/enquêtrice. Je ne pensais pas que le récit prendrait cette tournure ! Ce n'est pas dérangeant en soi, néanmoins cela surprend, car cela tranche totalement avec le tome précédent...



Dans le cadre de son nouveau travail, Ling-Ling va être chargée de démanteler une triade malhonnête du nom des "Lanternes Roses". Cette mission est ordonnée par un mandarin impérial (un financeur très fortuné pour le Bureau des rumeurs) ; elle est donc capitale ! Notre jeune combattante aussi naïve que talentueuse va partir à la recherche du fils de la vieille Shi-Py, la dirigeant des "Lanternes Roses"... Sur le papier, l'histoire s'annonce pleine de rebondissements et de mystère. Hélas, tout s'enchaîne assez vite et traîne en longueur. J'ai eu la sensation que les auteurs préféraient mettre en avant l'art de la calligraphie plutôt que de proposer une enquête intéressante. Mais au moins, cette fois-ci, ils ont pris le temps de s'attarder sur la poésie des lieux, sur la Nature et sur l'Art.



Hormis l'héroïne dont on découvre quelques scènes d'apprentissage ou les réflexions, les personnages sont toujours aussi peu exploités. C'est malheureusement l'une des raisons qui m'empêche d'apprécier la série. Seuls les actes comptent : on en sait trop peu sur les protagonistes ou les ennemis qui ne sont pas si méchants que ça... Cela dit, l'humour est tout de même moins présent. Tant mieux, c'est beaucoup plus appréciable ainsi ! Quant au coup de crayon de Marc N'guessan ou les couleurs de Maëlla Cosson, mon avis ne change pas : les décors sont jolis tandis que le reste l'est un peu moins.



Cette série tout public (à tendance jeunesse) m'a tout de même déçue. J'avais d'autres attentes et pensais que j'apprécierais davantage ces deux albums. Vous l'aurez compris, je ne vous recommande pas la saga de Ling-Ling...


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Ling Ling, tome 1: Le bureau des rumeurs

Une bande dessinée certainement plus destinée à un public jeune qu'à des adultes. Le dessin est joli mais l'histoire est vraiment simple et prévisible.

Une jeune fille va devoir traverser des épreuves afin de grandir...rien d'original donc.

Le fameux "bureau des rumeurs" mentionné dans le titre n'apparaît que très peu. Les dialogues sont simplistes, les jeux de mots sont à la portée d'un enfant, bref, j'ai été déçue mais je pense que cette bande dessinée pourra plaire à des enfants ou à de jeunes ados.
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Jour de grâce

Une chose m'a échappée à cette lecture de ce one-shot : pourquoi un vieux mafieux russe en veut à un pauvre bougre totalement fauché au point de vouloir le tuer en lui laissant cependant un délai de 24 heures ? Juste pour avoir fauché un portefeuille le soir de Noël dans un hypermarché bondé ? Cela ne paraît guère crédible même avec une ambiance au parrain de Francis Ford Coppola.



La suite ne sera d'ailleurs qu'une course poursuite dont l'intérêt paraît limité. Ce ne sont pas les dialogues plutôt obscurs et hors de propos qui feront remonter la côte de ce jour de grâce.



Ce thriller fera même partie de la sélection officielle hors compétition du festival d'Angoulême 2010. Rien que cela. Cela laisse songeur et pantois... Ce ne sont pourtant pas les bonnes histoires qui manquent sur le marché abondant de ces dernières années !
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Aberzen, tome 1 : Commencer par mourir

Après un bon début, cette série originale se perd dans les méandres d'un scénario improbable et un peu décousu. Trop de personnages secondaires, trop d'événements dont on ne mesure pas la portée, trop de dialogues inutiles...



La confusion survient réellement à partir du second tome qui multiplie singulièrement les zones d'ombre. C'est réellement dommage car j'ai senti beaucoup de potentiel dans cette série avec une bonne idée de départ.



Le dessin m'est apparu plutôt agréable. Le choix de placer des ours à la place d'êtres humains au centre de l'histoire de cette planète était également très audacieux même si le procédé n'est pas nouveau. La couverture du premier tome pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un album destiné aux enfants. Il n'en est rien...



Je pense qu'il y a un réel manque de réponse au niveau du scénario. Certes, l'auteur va répondre à certaines de nos interrogations dans le 4ème et dernier volet. Cependant, il n'a pas su maintenir la flamme. Beaucoup de lecteurs seront vite découragés. Je les comprends car la lecture d'une bd ne doit pas être une prise de tête mais un plaisir de lecture. Quand on termine avec un mal de crâne, ce n'est pas très réjouissant !
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Ling Ling, tome 1: Le bureau des rumeurs

Mouais... Un premier tome décevant... Appréciant les BD avec des ambiances asiatiques, je me suis laissée tenter par la saga de "Ling-Ling" dont la couverture était plutôt attirante. Hélas, l'histoire est vraiment basique et assez vite expédiée. On sent que ces cinquante pages ne suffisaient pas aux auteurs, car les scènes s'enchaînent à toute allure sans réellement laisser le temps au lecteur de savourer les décors ou de découvrir les personnages plus en profondeur... Ainsi, je n'ai pas du tout accroché à Ling-Ling, ni à Mham-Bâ (une amie rencontrée en chemin qui veut récupérer son fils Taitaklak) ou Kja-Khou (un homme débrouillard mais un peu bête qui jouera le rôle de "mâle" dans le groupe). Ce qu'il leur est arrivé ne me surprenait pas et n'attisait pas leur curiosité. Ainsi, lorsque les deux héroïnes ont retrouvé le petit Taitaklak, je ne suis pas tombée de haut... Le personnage dévoilé dans cette scène était tellement peu développé que je n'en attendais pas grand chose... En fait, il suffit de regarder les noms des personnages pour comprendre leur personnalité : la femme-serpent, le bambin que l'on veut baffer, le cri du guerrier, etc. Les autres personnages, comme Fû-Rhé, ont également hérité de ce genre de nom. C'est une technique assez courante, cependant les blagues que vous pourrez trouver au fil des pages sont du même niveau...



L'histoire en elle-même pourrait être sympathique, néanmoins je l'ai trouvée trop classique. Elle est surtout grignotée par les nombreuses blagues qui ne m'ont pas forcément fait sourire (peut-être une ou deux, grand maximum). D'ailleurs, j'ai trouvé l'humour assez facile/jeunesse... Cette bande dessinée a pourtant été mise en "public adulte" dans ma médiathèque. Hormis un petit sein et quelques vannes sexuelles très légères ("Titeuf" ou "Le Petit Spirou" font pire), j'ai trouvé que c'était assez tout public. Peut-être que le second tome sera plus sombre et plus "adulte" ? Ma déception réside aussi dans le fait que le titre de ce premier tome ne reflète pas le récit : ce bureau des mystères n'est que très peu abordé. On suit un bref échange en ces lieux vers le milieu de l'album, puis on en parle brièvement à la fin afin de donner envie au lecteur de poursuivre cette série. Cependant, le fameux bureau n'est en rien le centre de l'intrigue... J'espère donc que la suite m'éclairera davantage sur cet endroit mystérieux où les rumeurs vont d'une oreille à une autre...



Le dessin en lui-même ne m'a pas toujours convaincue. Certes, les couleurs sont jolies, cependant certains protagonistes masculins sont assez affreux. Je n'ai pas forcément adhéré au style des personnages... En revanche, les décors sont plutôt jolis. Ils retracent assez bien les ambiances de certains lieux et ne sont pas trop chargés.



Désolée, mais je ne suis vraiment pas convaincue par ce premier volume. C'est du vu et revu... Les dialogues ou quelques situations m'ont plus ou moins plu, malheureusement c'était un "tout" assez décevant. D'autant plus que la petite Ling-Ling est d'une naïveté affligeante. Je vais tout de même laisser sa chance au second tome que j'avais également emprunté... Mais j'espère ne pas être une nouvelle fois déçue !


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Ling Ling, tome 1: Le bureau des rumeurs

BD jeunesse, Ling ling est une jeune chinoise voulant apprendre le kungfu pour être une femme forte et surtout éviter d'être mariée. Malheureusement, c'est tout ce qu'on connaîtra d'elle en réalité. Idem pour les autres personnages. C'est sympathique, plaisant pour une lecture sans prise de tête mais rien n'est entré en profondeur. Les noms et dessins sont drôles, mais ça confirme bien que le public est clairement destiné aux jeunes.
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Ling Ling, tome 2 : Les lanternes roses

Bon j'ai poursuivi le périple avec Ling-Ling et je le trouve moins bon que le premier tome qui n'était déjà pas un must. On la connaissait jeune et guerrière, elle est maintenant propulsée en espionne. OK, c'est sans transition mais c'est bien notifié que chaque BD est une histoire complète. Par contre, je ne vois pas le réel fil conducteur de cette bande dessinée..
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Aberzen, tome 1 : Commencer par mourir

Comme un bonbon : agréable au goût mais quand on l'a terminé, il laisse un vague souvenir, pas désagréable, qu'on oublie très vite.
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Aberzen, tome 1 : Commencer par mourir

EXTRAIT "Initialement, on pourrait se dire que l'on a là une bd d'aventure classique, monnaie courante chez Soleil. Le groupe disparate, la menace puissante, et le sauveur qui n'a rien compris à ce qu'il fait dans cette galère. Mais pourtant, il y a quelque chose de différent dans Aberzen. Une sorte de promesse, que le monde dans lequel les héros évoluent sera différent, qu'il nous surprendra."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Aberzen, tome 1 : Commencer par mourir

Etrange, tant au niveau de l'ambiance que du scénario. Mais cela, incontestablement, donne envie de lire la suite. Graphiquement réussi.
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Jour de grâce

Profitant de la cohue des derniers achats avant Noël, Andreï fait glisser ses doigts dans les poches des nombreux clients. Alors qu’il se faufile au milieu de la foule à la recherche d’une nouvelle victime, le sans-papier russe reconverti en pickpocket s’apprête à faire la plus mauvaise pioche de sa jeune carrière. L’homme qu’il vient de dérober n’est pas seulement un compatriote, mais également un tueur à gages de renom. La sentence de Mathias Bernkoff, dit le boucher, est sans merci et condamne Andreï à une mort certaine. En souvenir du bon vieux temps, l’ex-ami de son père lui octroie cependant un délai de vingt-quatre heures. Plus qu’une journée à vivre !



Près de dix années après la parution de son roman, Gani Jakupi adapte son œuvre en bande dessinée. Derrière cette couverture qui annonce immédiatement le genre et un pitch qui n’est pas sans rappeler le concept d’"Ikigami" se cache pourtant un polar psychologique assez étrange. Entre les errances et le mutisme de la victime et les monologues sinueux du bourreau, l’histoire met beaucoup de temps à se profiler et se veut finalement assez confuse. De plus, ce personnage qui survit tant bien que mal en attendant d'obtenir des papiers n’a rien de vraiment attachant et les diverses rencontres qu’il fait en attendant l’ultimatum ne sont pas pleinement exploitées.



Même si le scénario est assez déroutant, le trait nerveux et maîtrisé de N'Guessan ("Aberzen", "Petit d'Homme"), rehaussé par une mise en couleur tout en aplats, confère une ambiance pesante et sombre très réussie à l’ensemble. Et au final, cette approche plus psychologique du polar ne manque somme toute pas d’originalité.
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Aberzen, tome 2 : Plusieurs noms pour le bleu

C'est rare mais j'ai laissé tomber en cours de lecture : le mystère s'épaissit autour d'un scénario tellement alambiqué que j'ai renoncé. Et comme le dessin est de moins bonne qualité que dans le premier tome... bye bye
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Ling Ling, tome 2 : Les lanternes roses

Ling Ling et Kha-Khou travaillent au bureau des rumeurs. ils doivent retrouver le fils de Shi-Py, la femme qui dirige d'une des plus redoutables triade : les lanternes roses. Ils se retrouvent pour cela à suivre le voyage d'un calligraphe en quête d'inspiration. BD jeunesse pleine de malice, il est fortement conseillé de lire les noms des protagonistes à haute voie. Dessin de type "BD". L'histoire est pigmentée par de réguliers petits comiques de situation et de clins d’œil contemporains.

Une BD jeunesse assez simple, mais agréable et amusante.
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Aberzen, tome 2 : Plusieurs noms pour le bleu

Le second tome est déjà un tournant dans la série puisqu'il détermine un changement de rythme. Les mystères demeurent, s'épaississent même, mais les mondes se rejoignent et permettent d'éviter au lecteur de se lasser d'une certaine ubiquité parfois difficile à ingurgiter.

On cerne un peu mieux l'univers, les spécificités des pyrogemmes, ces œufs étranges qui permettent de basculer d'un monde à l'autre. Marc N'Guessan en profite pour présenter de nouveaux personnages qui densifient un peu plus le scénario tout en ayant un rôle déterminant à jouer.



[...]



Le retour dans le « monde réel », bien qu'il semble éloigné des préoccupations minières d'Hotis, ne se passe pas sans surprises. Le temps a passé et les monstres ont progressé dans leur invasion. Ils se sont structurés aussi, et bien que les rebelles lancent des assauts désespérés, ils portent aussi les stigmates d'une étrange contagion : bientôt, ils seront eux-même devenus des monstres.



Le second volet d'Aberzen suscite de nouvelles interrogations alors même que nous en apprenons plus sur ces envahisseurs, sur leur but et sur leur expansion.
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Ling Ling, tome 1: Le bureau des rumeurs

Premier tome d’une nouvelle série de bande dessinée, Ling Ling se déroule dans la Chine ancienne, à l’époque du règne de la dynastie Tang. Nous y suivons les aventures de la jeune fille qui donne son nom à la série. Pas comme les autres, elle veut apprendre le kung-fu pour être indépendante et ne jamais devoir se marier ou être vendue comme esclave.



Le scénario est signé Escaich (les Footmaniacs, les fonctionnaires, les Rugbymen, Chinn…). Le dessin est réalisé par N’Guessan (Aberzen, Jour de grâce, Arthur et les Minimoys…) et la colorisation est signée par Maëla Cosson (Studio Danse, les Rugbymen, les Ripoupons…).



Une jeune chinoise têtue pour héroïne



Ling Ling, jeune fille de son état, quitte la maison familiale afin de ne pas être forcée à être mariée. Pour se défendre contre les aléas de la vie fort cruelle à cette époque, elle décide de quémander son apprentissage à un maître versé dans l’art du kung-fu. Ce dernier finit par accepter, et cinq années plus tard la jeune Ling Ling a non seulement gagné en assurance mais sait aussi défendre chèrement sa peau.Sur le chemin du retour, Ling Ling croise la route d’une malheureuse femme qui veut tenter le tout pour le tout pour sauver son fils…qui est un otage chez l’empereur…



Un scénario très basique sans grande nouveauté



Le récit des aventures de Ling Ling est tout ce qu’il y a de plus classique sur le fond et la forme. On y trouve la quête périlleuse à surmonter par une héroïne qui n’a pas froid aux yeux et qui est emplie (un peu trop ?) de bonté…



En parallèle à ce récit se déroule une autre intrigue, celle de la quête de la découverte du rêve le plus cher de l’empereur par son meilleur devin… un peu plus attrayant certes, mais toujours assez simpliste dans le fond. On découvre ainsi un mystérieux organisme chargé de collecter toutes les rumeurs qui circulent dans le royaume : le Bureau des rumeurs. Complètement indépendant vis-à-vis de tout autre institut du royaume, le Bureau poursuit un but inconnu de tous… mais tout le monde peut faire appel à lui à n’importe quel moment.



Un beau dessin mais qui est desservi par un humour trop facile…



Le dessin est très joli et s’ajuste parfaitement à l’environnement asiatique de l’œuvre. La colorisation est elle aussi bien réussie, donnant un rendu final très esthétique et d’une finesse gracieuse. Mais malheureusement ces qualités graphiques ne compensent pas le style général de l’œuvre…



Bien que l’humour un peu sommaire soit une ligne éditoriale totalement assumée de la part de l’éditeur Bamboo, Ling Ling ne m’a pas séduit justement à cause de ce dernier. Les jeux de mots sont d’une ironie déconcertante, en particulier pour les noms des personnages : Kaa-Nhon, Taitaklak, Muh-Fleu ou encore Fû-Rhé… un humour auquel je n’ai que très peu adhéré, mais c’est tout à fait personnel. Quelques scènes font sourire, mais tout juste, le tout étant rattrapé par des plaisanteries au potentiel assez faible…



En somme Ling Ling est un album à ne conseiller qu’à un public encore assez jeune (de onze à quatorze ans) pour être à même d’apprécier l’humour assez ordinaire de l’œuvre. Rien d’exceptionnel donc pour cette nouvelle série qui s’oublie au final assez vite.
Lien : http://glowmoonlight.unblog.fr
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Ling Ling, tome 1: Le bureau des rumeurs

Bien servi par le dessin lisse, fluide et séduisant de N’Guessan […], cet album se lit agréablement. Grâce à une mise en couleurs douce et efficace, ce premier volume reste attractif et d’une parfaite lisibilité.


Lien : http://www.actuabd.com/Ling-..
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Arthur et les Minimoys, tome 3 : Arthur et ..

un peu différent des livres et du films , des dessins superbe et une autre lecture pour notre plus grand plaisir
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Aberzen, tome 4 : Un temps par-dessus l'autre

[...]



Nous y sommes. Les morceaux se recollent petit à petit. Les divers protagonistes, tous importants et correctement présentés avec de solides bases de background, tendent à se rassembler pour l'apothéose (et les révélations) finale.



Une conclusion attendue et surprenante, qui défie les lois de la métaphysique et qui nous invite à revenir en arrière sur les événements.

Pour moi, la série forme un tout indissociable et le tome 4 est l'aboutissement (lire le début sans lire la fin est inutile). L'histoire se tient d'un bout à l'autre, elle est complexe mais pas dénuée de sens. Et surtout, j'ai aimé être surpris et berné. Un joli tour de force de la part de Marc N'Guessan.



Mon seul regret réside dans le changement de coloriste sur ce dernier tome, Delphine Rieu remplaçant Christophe Gibelin.

Son travail parvient à tenir la mesure mais souffre de la comparaison avec son prédécesseur : un jeu d'ombres aux dégradés plus lisses alors que Gibelin faisait un gros boulot de nuances qui donnait du caractère aux traits du dessinateur.
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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