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Critiques de Marc de Gouvenain (114)
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Chacun sa vérité

Enquête à Stockholm assez atypique : une disparition, aucun signalement et un enquêteur en situation irrégulière.

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Chacun sa vérité

J'ai découvert ce roman dans sa version audio.

Une petite fille disparaît. Un enquêteur hors du commun est recruté par la maman.

Mais tout n'est pas aussi simple et sa recherche nous procure bien des surprises. Et même jusqu'au tout dernier moment.

Les personnages sont à la fois forts et fragiles. Mais où est donc la petite Julia ? Elle n'a que six ans et on craint le pire pour elle.

L'histoire est vraiment bien menée et bien lue également.






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Chacun sa vérité

L’auteur commence par nous mettre en garde sur le fait qu’elle n’a pas écrit Chacun sa vérité comme un polar mais plus comme une sorte de roman sociétal.



Je n’ai pas été plus emballée que ça par ce roman et son intrigue. Il y a très peu d’action et il en ressort une certaine lenteur qui a fini par me déplaire. Mais le rythme de l’intrigue est parfaitement raccord avec le personnage principal, Kouplan, qui est détective privé « en situation irrégulière » (comprenez « sans papiers »). Il est donc obligé de se faire discret pour ne pas attirer l’attention de la police, ce qui limite les actions irréfléchies et les coups de sang.



Pourtant ce personnage atypique fait tout. C’est lui qui porte le roman. Son attitude, son intelligence, son empathie, ses craintes, sa personnalité toute entière nous le rendent très attachant. Si l’enquête underground de Kouplan ne m’a pas passionnée (manque d’action et de rythme), je sais déjà que je lirai les romans suivants car j’ai besoin de savoir ce que va devenir Kouplan.
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Chacun sa vérité

Un roman de bonne facture qui doit son originalité à son enquêteur différent de ceux habituellement rencontrés.

Après au niveau du suspense, je n'ai pas été plus surprise que cela.

J'ai appris qu'il s'agit d'une trilogie et que le deuxième tome est sorti, pourtant je ne lirai pas la suite.

Je préfère me tourner vers d'autres auteurs qui me plaisent plus.

Je suis sûre que d'autres y trouveront leur compte.
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Chacun sa vérité

Un bon livre, sous une histoire banale se révèlent une histoire bien plus complexe, j'ai ebaucoup apprécié découvrir la suède sous un nouvel angle.. Kouplan est intéressant, sans papiers qui essaient de s'en sortir malgré tout. J'ai bien aimé l’enquête découpée et les points de vue diverses qui sont la.
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Chacun sa vérité

Une très bonne lecture dont le personnage principal est totalement atypique : un sans-papiers venu d'Iran en situation irrégulière à Stockholm. Pour survivre, ce dernier vit de petits boulots et laisse des annonces comme détective privé sur internet.



Lorsque une femme fait appel à lui pour retrouver sa fille de six ans, il s'investit totalement dans cette première enquête mais très vite il comprend que quelque chose ne tourne pas rond. La mère refuse de signaler cette disparition à la police, elle cache des choses et sa fille n'a aucune existence officielle.

L'atmosphère devient très particulière, Kouplan doit démêler le vrai du faux, pointer les indices troubles, les incohérences. Il va devoir naviguer dans les quartiers mal famés de la ville et enquêter sans aucun moyen matériel ni aucune aide, avec la peur au ventre d'être contrôlé par la police. Il ne dispose que d'un vieil ordinateur récupéré dans les poubelles et en exerçant une filature à l'ancienne, de son sens de l'observation et de déduction.

Quelques chapitres sont consacrés à la fillette, ses sentiments, ses peurs devant tout ce qui lui arrive, c'est glauque et terrible...



La fin se dessine petit à petit par une foule d'indices qui entretiennent les soupçons, mais reconstruisent peu à peu la réalité brute, une fin très bien amenée grâce une enquête aboutie, utile...



Outre l'enquête très intéressante, le roman est porté par le personnage singulier de Kouplan tellement dense, par sa situation particulière, par son histoire, ses expériences mais aussi par son intimité propre qu'il dévoile peu à peu...On perçoit au fil des pages, ses failles et ses mystères : mystère autour de son passé, mystère autour de sa personne... un homme de 25 ans qu'on prend pour un gamin. Son frère aîné hante ses pensées. Celui-ci a disparu sans qu'il sache s'il est encore vivant et toutes les circonstances de cette disparition restent énigmatiques.

Un focus est dirigé sur la situation difficile des sans-papiers à travers le jeune homme, sur la débrouille pour trouver à se loger, à se nourrir, se fondre dans le paysage, sur l'espoir de pouvoir avoir ces fameux papiers, de reprendre une vie normale, vie pleine de possibles, de promesses ...



Puis les révélations finales totalement inattendue donnent une nouvelle profondeur au personnage .. c'est passionnant de repenser ensuite à toute l'histoire avec ce nouveau point de vue.



Une très bonne lecture originale et prenante, encore une belle découverte chez La Bête noire !


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Chacun sa vérité

Ce n'est pas un polar. Pas de flics dans ce roman vu que Kouplan, détective sans papiers fait tout pour éviter la police. De même pour Pernilla qui ne veut pas faire appel à la police pour signaler la disparition de sa fille. C'est l'histoire d'une rencontre entre 2 personnes en marge, esseulées pour des raisons différentes, dans un Stockholm froid et affairé.

Style fluide, on parcourt avec plaisir les rues de la ville en compagnie de Kouplan. Les pistes se mêlent et se démêlent avec finesse et intelligence. Je conseille vivement ce roman d'une grande humanité. J'y retrouve un peu d'Indridason dans la psychologie des personnages.
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Chacun sa vérité

Pour choisir ce polar suédois, j’avoue m’être laissée influencer par la mention « Grand prix de littérature policière ». Car on ne choisit pas un polar nordique sans risque. Depuis le succès de Millenium, il se publie tout et n’importe quoi, plus souvent le pire que le meilleur. Or j’espérais le meilleur. Je ne suis pas déçue. J’ai marché, suivi l’enquête avec intérêt. Mais surtout, je me suis sentie en phase avec l’auteur et son personnage de détective.



Chacun sa vérité est le premier titre d’une série de polars consacrée au détective Kouplan, un jeune iranien sans-papiers réfugié à Stockholm. Le deuxième volet de la série est paru la même année en Suède : Ça ne coûte rien de demander. Quant au troisième, il arrive en France très prochainement : Libre comme l’air.



Dans Chacun sa vérité, Kouplan passe une petite annonce pour offrir ses services de détective. Une femme le contacte. Sa fille de six ans a disparu. Pour de mystérieuses raisons, elle ne veut pas avoir affaire à la police. Elle engage donc Kouplan, ce jeune iranien sans-papiers qui fuit lui-même les autorités. Il a 26 ans, en paraît à peine 18, et n’a pas franchement l’air d’un professionnel. Mais il est, pour Pernilla, son seul espoir de retrouver la petite Julia. Or Pernilla n’a pas tout dit à Kouplan. Elle lui cache quelque chose sur la naissance de Julia. Qui est son vrai père ? Pourquoi n’est-elle pas scolarisée et n’a-t-elle pas de numéro de sécurité sociale ? Pourquoi la mère n’a-t-elle aucune photo de sa fille ? Et si Pernilla n’avait pas elle-même les réponses à toutes ces questions ? Que lui est-il arrivé pour qu’elle ait occulté une partie de son histoire ?



Chacun sa vérité est à la fois un roman psychologique et un roman social. Comment vit-on à Stockholm quand on est sans-papiers ? C’est ce qu'on découvre en accompagnant Kouplan dans son enquête. Ce n’est pas un grand spécialiste des disparitions d’enfant. Il n’a pas non plus les moyens qu'aurait la police pour mener son enquête. Il en sait même un peu moins que le lecteur qui a aussi accès au point de vue de Pernilla et à celui de la petite fille, prisonnière quelque part… La fin est très réussie. Elle se laisse en partie deviner, mais elle apporte aussi une grosse surprise au lecteur.



J’ai bien aimé qu'il y ait une préface, qui nous présente un peu l’auteur et nous donne quelques éléments de compréhension de la situation en Suède. Celle de Marc de Gouvenain nous rappelle notamment que la Suède est le pays le plus hospitalier d’Europe, acceptant une demande d’asile pour 300 habitants, soit 15 fois plus que la France. Mais parallèlement, l’extrême droite y progresse rapidement. Dans ce contexte, Sara Lövestam a clairement choisi son camp.
Lien : https://mesespaces.blog/2019..
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Chacun sa vérité

Kouplan est iranien. Sans papiers, il vit dans l'angoisse constante d'être repéré par la police et reconduit dans son pays. Pour gagner sa croûte il s'est improvisé détective privé. Pour sa première enquête il est chargé de retrouver une petite fille, Julia, dont Pernilla sa mère refuse de signaler la disparition à la police, craignant que les services sociaux ne la lui confisquent, au point qu'elle n'a jamais déclaré sa naissance. Kouplan mène une enquête qui n'en est pas une : il interroge les passants, les vendeurs du quartier où Julia était avec sa mère au moment de sa disparition, se rend au cyber café pour faire des recherches sur Internet. Il reconnaît ne pas trop savoir comment s'y prendre, et s'interroge davantage sur la personnalité de la mère, relevant dans ses propos des contradictions qui, petit à petit, sèment le doute dans son esprit : Julia existe-t-elle vraiment ?



Le roman s'achève sur un double dénouement : le premier est logique, sans surprise, mais a le mérite de clore l'enquête de Kouplan. Dans les toutes dernières pages s'ajoute un deuxième élément, parfaitement inutile sauf à considérer que le roman est le début d'une trilogie consacrée à ce drôle de détective à travers lequel on découvre la vie d'un sans papier à Stockholm.


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Chacun sa vérité

Une enquête de Kouplan, détective sans-papiers à Stockholm - Tome 1



Stockholm- Suède



Kouplan, jeune réfugié iranien de 25 ans, est un "sans-papier", qui vit dans la clandestinité.



Faute de pouvoir exercer son ancien métier de journaliste, il décide de se reconvertir en détective privé. Il passe une annonce dans le journal, et c'est plutôt  avec surprise, qu'il est très vite contacté par une jeune femme, Pernilla, dont Julia,  sa fille de 6 ans a été kidnappée il y a 4 jours.



Rapidement Kouplan trouve Pernilla étrange. Pourquoi ne contacte-telle pas plutôt la police ? Qu-a-t-elle à cacher ? Pourquoi Julia ne va pas à la maternelle comme les autres enfants ?



L'auteur arrive à nous faire rentrer dans l'intimité des personnages, dévoilant une misère humaine cachée aux yeux de tous, où chacun fait ce qui lui semble juste pour s'en sortir.



Si vous voulez de l'action, passé votre tour, car il n'y en a pas. L'auteur a priorisé le cheminement intellectuel que fait Kouplan pour dénouer tous le mystère qui rôde autour de Pernilla. Un roman noir, psychologique, où l'on se perd entre réel et imaginaire.



Ce que l'on découvre dans les dernières pages sur Kouplan m'a vraiment surprise, je n'ai rien vu venir.



Un bon roman même si un peu d'action aurait été top.
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Chacun sa vérité

Je n'ai pas vraiment été passionnée par cette histoire même si elle se laisse lire aisément.



Je m'attendais à un rythme plus soutenu mais finalement c'est un simple roman policier dont l'enquête est réalisée par un ancien journaliste d'investigation d'origine iranienne qui se retrouve en Suède sans moyens financiers et qui propose ses services en tant que détective privé, je vous laisse découvrir pourquoi il a du devenir migrant.



Ceci dit, je suis d'accord avec Pascale Frey, c'est un polar étonnant par son contexte, qui ne m'a pas vraiment entraînée dans une réflexion humaniste mais qui détonne par la singularité des personnages principaux (voir quatrième de couverture de l'édition pocket).
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Chacun sa vérité

Kouplan, est clandestin s'il parait avoir une quinzaine d'année, il en a 25, mais on annonce 28. Il a un physique et une voix d'adolescent, mais il a adopté cette sagesse "on peut en vouloir à la génétique ou l'utiliser à ses fins". Le fait de dompter son corps pour ne pas en être victime est une gymnastique continuelle.

Au fil des pages, nous découvrons qu'il existe entre Kouplan et son corps une relation particulière.



Kouplan manque d'argent et ne mange pas toujours à sa faim, mais son art de séduire et de négocier lui permettront d'avancer contre vents et marées.



Quand Pernilla, jeune femme au passé trouble, fait appel à lui pour retrouver sa fille Julia, 6 ans qui a été enlevée un jour pluvieux d'octobre, Kouplan ne se doute pas du tourbillon qui va l'emporter.



La peur, les mystères, les dissimulations sont des composants importants et intéressants de ce récit. Mais, à cela s'ajoute une profonde humanité et une étude humaine.
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Chacun sa vérité

Réfugié en Suède, Kouplan a vu sa demande d’asile rejetée. Or, il ne peut retourner dans son pays natal, l’Iran, sans risquer sa vie. Alors, il s’efforce de survivre dans la clandestinité. Ancien journaliste, il se lance comme détective. Un jour, une jeune femme répond à une annonce qu’il a postée sur internet et lui demande de retrouver Julia, sa fille de 6 ans qui a disparu. Kouplan se lance dans une enquête clandestine dans les milieux interlopes de Stockholm.



« Chacun sa vérité » est un policier de Sara Lövestam, talent littéraire reconnu en Suède et qui a reçu, pour cet ouvrage, le prix de l’académie suédoise des auteurs de polars 2015.



Dans sa préface, Marc de Gouvenain pose le cadre et prévient le lecteur : on ne trouvera pas ici de course-poursuite ni de cabinet des atrocités. L’auteure s’attache davantage au personnage de Kouplan qu’elle s’efforce de situer dans ses mystères, ses failles, son ambiguïté, sa vulnérabilité, bref, dans son humanité. Il ne s’agit donc pas d’un policier classique, loin de là.



L’enquête de Kouplan progresse lentement, celui-ci s’efforçant de dérouler et dénouer les fils ténus qui lui sont livrés par la mère éplorée. L’intrigue montre la construction d’une relation fragile entre le détective marginal et la jeune femme tout aussi décalée et dont le psychisme fragile révèle bien des brisures. A force d’investiguer, de creuser diverses pistes, une vérité – inattendue – se fait jour, tandis qu’une autre surgit.



« Chacun sa vérité » est un policier atypique, qui peut dérouter par sa lenteur - celle qui épouse le rythme des doutes et de l’introspection de Kouplan, mais qui s’avère profondément humain et qui apporte un souffle d’espoir dans l’envers des existences en marge.
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Chacun sa vérité

Lövestam Sara – "Chacun sa vérité : une enquête du détective Kouplan " ; préface de Marc de Gouvenain – Robert Laffont / Pocket, 2018 (ISBN 978-2-266-2782-2)

– copyright 2015 pour l'original en suédois.



Malgré son invraisemblance quasi complète, l'intrigue proposée amène le lecteur à lire sans ennui la moitié environ de ce roman : en effet, le personnage de l'enquêteur Kouplan (immigré sans papiers, réfugié en Suède) présente une certaine originalité qui suffit à porter le récit. L'auteur fait appel à son propre vécu, puisqu'elle a œuvré dans les foyers d'accueil de migrants.



Malheureusement, le récit bascule ensuite : la seconde moitié du roman devient un "Grrrand Drrrame Psychologique des Prrrofondeurs", qui fait sans doute le régal des magazines dits "féminins" garnissant les salons de coiffure, mais qui rompt le fil de l'intrigue, rapiécée vers la fin par un "heureux hasard" garantissant le "happy end" commercial de rigueur.



Décevant. Vérifier si le deuxième sera mieux ou moins bien.

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Chacun sa vérité

Vous êtes à la recherche d’un polar nordique qui sort des sentiers battus ? Qui sort vraiment des sentiers battus ?? La suite de l’article risque de vous intéresser !!!

Un roman, polar devrais-je dire, très original de par sa construction et son style. Des polars suédois j’en ai lus mais j’avoue que celui-ci est très…différent !

Le détective est à l’opposé de ceux que la littérature à l’habitude de nous livrer. Il n’est ni dépressif ni alcoolique ! Sa spécificité se situe ailleurs. Ses secrets sont bien gardés jusqu’à la…toute toute fin ! Un p’tit twist à un niveau auquel je ne m’attendais pas. Qui lira comprendra !!!

Et puis, pour une fois, Stockholm n’apparaît pas comme cet eldorado nordique, cette ville bien proprette souvent décrite dans les polars suédois. C’est plus rude. Bien plus rude. On évolue dans les quartiers pauvres. On vit la vie d’immigrés.

En plus, comme je connais un peu ( un peu hein! ) la ville, j’ai apprécié les détails d’errance du protagoniste que j’ai trouvé à la fois perspicace et… long dans certains de ses raisonnements. Un paradoxe ce personnage, je vous l’dis moi !

Un certain nombre de points intéressants pour ce polar complètement atypique qui réunit, non sans émotion, deux marginaux aussi fragiles que différents.

Une lecture « urbaine ». J’ai lu Stockholm dans un bus, une boulangerie bondée, un parc gelé. J’étais complètement immergée.
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Chacun sa vérité

Un polar suédois OK

Écrit par une femme OK

Grand prix de littérature policière OK bien

La disparition d’une petite fille OK OK

Un détective atypique Ouais, bon OK



Des bouquins comme ça, j’en ai déjà lu cinquante. Disons trente. Vingt pour être honnête.

Ce n’est pas que je n’aime pas, ne me faites pas dire ce que ..., mais j’etais un peu réticente pour celui-ci. J’avais tort, parce que :



Pas trop de violence.

Ni beaucoup de sang. Ni de cadavre.

Une construction patiente et fondée.

....Mais sur des illusions.

Des solitudes.



L’enquête démarre par une situation intrigante. Filatures, attentes, questions aux éventuels témoins, Kouplan est sur la piste, un peu comme un « Tintin reporter au pays des boulettes de rennes « 

C’est bien mais là n’est pas le but du livre, je crois.



Kouplan est un sans papier, un clandestin. On en entend parler, on en frôle dans les transports, on voit des reportages. On oublie qu’ils ont une histoire, un passé et un présent qui consiste surtout à rester invisible. Un étranger en situation irrégulière doit se confondre parmi les autres.

( On notera la semantique floue et variée pour les qualifier )

Survivre dans ces conditions est réellement difficile. Acheter, même le strict nécessaire peut être compliqué voir dangereux si on se fait remarquer.

Il faut donc être malin, observateur, logique, patient et discret.

Toutes qualités indispensables pour exercer aussi le métier de détective...Donc malgré sa peur, comme c’est un bon gars, il va aider une paumée à retrouver sa fille. Il va devoir côtoyer pas mal de gens.

Il y a de ça chez Sara Lövestam. Le regard d’un jeune Iranien obligé de se débrouiller dans une société pas du tout évidente pour lui. Le climat, la bouffe, la musique, les vêtements, les loisirs.

C’est toujours intéressant de noter comment un étranger perçoit les habitudes des gens lorsqu’il est dans un pays étranger. Et j’imagine que les lecteurs suédois, par un effet miroir, ont été étonnés de l’image qu’ils renvoyaient. N’oublions pas non plus le fossé culturel pour lui qui vient d’un milieu cultivé et doit côtoyer des personnes socialement défavorisées et cabossées par la vie.

J’ai bien aimé cette histoire racontée de façon originale. Je me suis attachée à Koupan et,cerise sur la boulette, à l’avant dernière page une révélation incroyable à son sujet. J’ai lu et relu : je ne capte pas ...??? Si quelqu’un veut bien eclairer la nunuche que je suis ? En MP bien sûr pour ne pas gâcher le plaisir aux nombreux - j’espère - futurs lecteurs.





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Chacun sa vérité

Kouplan, sans papiers, vit en Suède et décide de mettre une annonce sur le net proposant ses services de détective. Une réponse. Pernilla a perdu sa fille, Julia âgée de 6 ans.

Perso, j’ai été déçue par ce polar. L’intrigue est devinée avant qu’elle ne soit révélée. Je n’ai pas aimé l’écriture. Pourtant, les héros avec leurs fêlures (mes préférés) sont présents mais la sauce n’a pas pris. Dommage. Je ne comprends pas le prix reçu par ce livre et j’ai été rassurée de voir que d’autres n’ont pas aimé non plus.
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Chacun sa vérité

Kouplan, jeune iranien dans papiers, propose ses services de détective privé, un job qu’il est sur de pouvoir assurer facilement.



Pernilla voit sa petite annonce et le contacte pour qu’il retrouve sa fille de 6 ans, disparue depuis deux jours.



Kouplan mènera une enquête aux multiples ramifications dans un Stockholm bien différent de celui décrit habituellement dans les romans policiers.



Une écriture fluide, des personnages attachants, une description réaliste des lieux et des personnages secondaires.



La découverte d’un nouvel auteur dont le second opus vient de sortir en poche.



A suivre ...

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Chacun sa vérité

Chacun sa vérité est un roman d'un format plutôt court mais à longue portée. Classé dans le rayon policier, il dépasse cette classification. Sara Lövestam n'apparaît pas comme une énième plume noire venue de Scandinavie, mais s'installe avec une intrigue et des personnages singuliers.



La petite Julia, six ans, enfant chérie de Pernilla, a disparu un jour de crachin d'octobre, en plein Stockholm. Se refusant à appeler la police, elle fait appelle à un détective dont elle a trouvé l'annonce sur Internet. Quelle n'est pas sa surprise de voir se présenter à elle un garçon malingre et vêtu de seconde ou triple main, à qui elle donne au plus 14 ans. Kouplan lui certifie en avoir le double... ajoutant trois années de plus à son âge véritable pour tâcher d'augmenter son crédit. Commence alors une enquête très spéciale.



Kouplan n'est pas un détective comme les autres. Déjà parce qu'il n'est pas détective. Il travaillait comme journaliste avant. Avant de fuir l'Iran pour la Suède. Avant de quitter un milieu familial intellectuel pour la précarité toujours aux quatre cents coups des sans papier. Kouplan mène son enquête l'angoisse au ventre de se voir demander ses papiers par le moindre policier et de tomber entre les rets de la police aux frontières.

Sara Lövestam connaît bien la situation des nouveaux arrivants immigrés pour avoir enseigné la langue et les us suédois à des étrangers. C'est pourquoi son roman met plus l'accent sur la dimension sociale des clandestins que sur l'aspect polar.



J'ai d'emblée été conquise par le personnage de Kouplan, sensible et attachant. La faim, la peur, le système D, la précarité, constituent son lot quotidien, ce qui ne l'empêche pas de se battre pour s'en sortir, grâce à son entreprise de détective privé. On le voit tâtonner dans ses démarches et exercer son acuité intellectuelle pour venir en aide à une femme fragilisée par le rapt de son enfant et par son propre passé.



Deux personnages principaux qui ont de quoi intriguer le lecteur. Sara Lövestam maîtrise son récit et n'en finit pas de nous étonner.

Plus qu'une chose à dire en guise de conclusion : vivement le second tome de la trilogie Kouplan!
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Chacun sa vérité

Je suis un peu en difficulté pour noter ce roman. La première moitié m'a un peu ennuyée.L'action comme les personnages manquaient à mon goût de piquant. Le jeune Koplan s'improvise détective privé et se voit confier la recherche d'une fillette qui a diisparu.Sa situation de sans papier entre en écho avec le statut particulier de cette petite fille "sans identité" et la situation de sa maman tenue à une certaine clandestinité. J'aurais apprécié que cette trame soit davantage exploitée, que les portraits soient plus creusés, que le fond social soit plus développé. La seconde partie du roman a cependant ravivé mon intérêt par un tournant auquel je ne m'attendais pas du tout. Le lien qui va s'instaurer entre Koplan (le détective) et Pernilla (la maman), les indices qui vont le mener progressivement à construire "sa vérité" sont originaux. Le croisement de deux histoires qui ont contribué à créer la confusion chez le lecteur est plutôt bien vu. Une dernière surprise nous est offerte à la dernière ligne...Pourtant, je reste quand même avec le sentiment que l'auteure n'a pas vraiment exploité totalement le sujet qu'elle tenait en main.
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