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Critiques de Marcela Iacub (70)
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Aimer tue

Cours essai sur la perversion narcissique, la destruction psychologique de l'autre en amour, sous forme de 5 cas relatés et décortiqués. Cela me semble un peu de l'amateurisme, psychologie de gare, bref si vous aimez preferez de loin les ouvrages de Yalom. Heureusement très court. Se lit très facilement.
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Antimanuel d'éducation sexuelle

Quoiqu'on puisse ne pas adhérer à toutes les idées de Marcela Iacub, cette ouvrage a le mérite d'aborder la question du rapport à la sexualité de la société sous un angle neutre : celui du droit. Au travers l'évolution des lois, c'est notre rapport à la sexualité et à la sexuation qu'on entrevoit. Un ouvrage salutaire !
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Antimanuel d'éducation sexuelle

C’est à une contre-histoire de la sexualité que les auteurs nous invitent. Une contre-histoire intéressante, perspicace, à la conclusion dérangeante. Une contre-histoire digne des enseignements de Michel Foucault. Et si la libération sexuelle n’était qu’une mythologie contemporaine derrière laquelle se cache, encore et toujours, une conception normative de la sexualité ?



Pour répondre à cette question, les auteurs s’emparent du constat qu’il est somme toute assez paradoxal de vivre dans une société qui se dit ouverte, tolérante, libérée des chaînes victoriennes, et qui, dans le même temps, n’a jamais autant pénalement réprimé la sexualité. Or cette répression, cette montée en puissance des délinquants dits sexuels, ne serait pas la preuve mathématique de la multiplication des violences sexuelles, mais bien celle d’un ensemble de dispositifs et de pratiques juridiques qui, en faisant entrer la notion indéterminée de sexualité dans le monde du droit, ont abaissé le seuil de la sécurité juridique. L’affaire d’Outreau est là pour le rappeler : en matière de crimes sexuels, la présomption d’innocence est d’une telle fragilité qu’elle a pu céder face à des expertises de crédibilité dont chacun sait, pourtant, qu’elles ne prouvent aucunement la matérialité des faits.



Pour autant, il ne faudrait pas en conclure que cet ouvrage s’adresse exclusivement aux initiés, et en particulier aux juristes. Il n’en est rien. La démonstration est une partition dynamique qui ne se perd pas dans les crissants méandres de la technique jurique. Et qui a le vague pressentiment qu’il y a, dans notre manière contemporaine de concevoir la sexualité comme le noyau de l’identité psychique, quelque chose qui relève d’un régime de pouvoir, quelque chose qui crée de la culpabilité au lieu de soulager les consciences , trouvera assurément dans ce livre, de quoi transformer ce pressentiment en une puissante force de conviction.



Steve Renaud
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Antimanuel d'éducation sexuelle

Ce manuel est déroutant voire déreangeant. Je l'ai lu il y a plusieurs années dans le cadre de mes études (livre conseillé par un professeur) pour mon mémoire.

Le but était d'avoir un contre avis, un avis qui questionne sur la sexualité et les abus qui peuvent en découler (viol, agressions, pédophilie ...) Dans ce sens le livre a bien rempli sa fonction de questionnement mais je trouve qu'il reste quand même dérangeant. Pas certaine qu'à l'heure actuelle, un professeur recommande la lecture de cet ouvrrage...
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Belle et bête

Je ne sais pas si j'ai réellement droit à la critique étant donné que je ne l'ai pas fini... pourtant j'ai essayé ! Aucun intérêt, sauf si vous avez du mal à épeler le mot "cochon", qui est écrit plus de deux cent fois. Il y a aussi le mot truie, ou porc, eux aussi difficiles à écrire. Ça permet de remplir les pages.

Ce livre se cache derrière l'histoire glauque de Strauss-Kahn, et tente de surfer sur la vague médiatique qui en découle, mais sans rien y apporter. Vraiment rien.
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Belle et bête

Ce livre est à mon gout en aucune manière une œuvre littéraire, loin de là.

Chaque page cette pseudo auteure déverse des insultes, des descriptions malsaines, des injures, en flot ininterrompu!

De plus j'estime que c'est faire honte au cochon de se l'approprier de la sorte dans ce genre de torchon.

Je ne parle pas ici d'opinion politique, DSK n'est ps une personne qui me fascine ni que je dédaigne, je n'approuve par pour autant ces actes que je trouve abjectes, mais juste une personnalité publique dont on a fait couler beaucoup d'encre ces dernières années et ce déferlement mediatique m'a donné "envie" de lire ce livre, bien mal m'en a pris!!!!

Il ne nous avance pas plus, il ne nous éclaire pas, il ne propose même pas un axe de réflexion, c'est juste une écriture de style règlement de compte obscène d'une femme névrosée.


Lien : http://emysbooks.blogspot.fr/
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Belle et bête

"Belle et Bête" ou la chronique d'un délire médiatique ... ou plutôt, de celui d'une femme. Voilà ce qui me vient à l'esprit quand je pense à ce livre. J'ai tout simplement halluciné d'un bout à l'autre de ma lecture. Mais, je vais trop vite en besogne. Avant d'en dire plus, revenons sur les raisons qui m'ont donné envie de lire ce roman, et que j'aurais mieux fait d'ignorer !



Si j'ai voulu lire ce bouquin en premier lieu, c'est à cause de sa couverture qui m'a fait totalement craqué (j'adore, j'adore, j'adore !), mais c'est surtout à cause du buzz qu'il créait déjà bien avant sa sortie. Oui, oui, je sais, c'est une très très mauvaise idée que de vouloir lire un livre sous prétexte qu'il crée la polémique. Mais, ça m'a fait le même effet que pour "Cinquante nuances de Grey", il fallait que je sache ! Alors, je l'ai lu et ça a été une pilule amère à avaler. D'un ennui mortel, ce livre censé nous rapporter la liaison de la narratrice avec DSK (alias, "le porc") s'annonçait croustillant au possible - "oh mon Dieu ! des révélations, je veux des révélations !!!" -, choquant - dégoûtant, je veux bien, mais choquant ? On repassera ! -, déroutant - ça, il l'a été, pour sûr ! - et totalement hors normes - ô cruelle déception ! -. J'en attendais beaucoup parce qu'on me l'avait encensé, d'un côté, et de l'autre, on l'avait totalement démoli. Quand il n'y a pas de juste milieu, ça a tendance à m'intriguer, et je dois dire après lecture que je comprends parfaitement pourquoi on ne peut que trancher dans le vif à la sortie d'une telle ... fiction ? Impossible d'être "entre-deux", soit vous aimez, soit vous détestez. Clairement, je me positionne dans la deuxième catégorie, même si, je dois nuancer légèrement mon propos en raison de quelques points que j'aborderais plus loin. Un livre qui fait parler de lui, que ce soit en bien ou en mal, est toujours un livre que l'on vend et je pense sincèrement, d'ailleurs le but est clairement avoué à deux reprises dans ce bouquin, que ce roman a été publié avant tout pour son aspect rentable, commercial. Une confession intime qui compare DSK à un porc et qui salit son image (était-il encore besoin de l'enfoncer plus avant alors qu'il est déjà au fond du trou ?), forcément, ça fait vendre ! Les gens sont assoiffés de ragots. A ceux-là je dis, vous n'apprendrez rien que vous ne soupçonniez déjà en lisant ce livre !



On avait tous plus ou moins une opinion sur l'homme en lui-même avant la sortie de ce livre, pour ma part, la lecture de cet ouvrage ne l'a en rien changée. Et j'irai même jusqu'à dire que cette femme qui se dresse en psychologue de bas étages, tentant d'expliquer le pourquoi du comment de la personnalité de DSK, m'a parue bien plus antipathique que le "porc" qu'elle nous décrit sans cesse. Limite, j'ai eu plus de compassion et de pitié pour celui-ci que pour elle, car on sent, dès le départ, qu'il n'a été qu'un jouet pour elle, l'instrument d'une manipulation qu'elle a orchestrée de bout en bout ... Ce livre est une leçon, celle d'une manipulatrice qui prend le dessus sur le roi des manipulateurs, il faut le faire et je lui reconnais ce mérite, elle l'a clairement berné ! Mais, ça va bien au-delà de ça, j'y reviendrai. Pour l'heure, je dois dire qu'au départ, l'idée de la belle et de la bête m'a séduite, je m'explique. Clairement, on ne peut décemment pas considéré DSK (même s'il n'est pas nommé dans le livre, tout le monde sait que c'est lui !) comme un beau gosse, c'est une évidence, du coup, pas de doute, la bête c'est lui, et ça colle, plus ou moins. La belle, Marcela Iacub, donc, puisque c'est ainsi qu'elle se désigne, j'ai de gros doutes. La belle, si on se réfère au conte, je la voyais douce, gentille, attentionnée, bref, tout le contraire de la narratrice. Au début du roman, je me suis placée de son côté à elle, d'office, sans réfléchir, la femme larguée, bafouée, celle qui souffre ... à la fin du roman, j'ai changé de camp. Etrange, hein ? Ce livre qui est censé, de mon point de vue, abattre un peu plus DSK, me l'a rendu plus ... humain. Des deux, c'est elle qui est devenue bête, dans tous les sens du termes, à mes yeux. Je ne peux m'accorder sur sa vision tronquée des choses, sur son appréciation d'elle-même et sur ce qu'elle débite dans ce roman comme autant de vérités séculaires et qui, en dehors du fait que c'est totalement exagéré par moments, m'a paru totalement farfelu.



En effet, comment sentir de la compassion pour une femme qui, non contente de s'ériger en une sorte de réincarnation de Voltaire (le pauvre ! il doit se retourner dans sa tombe !), se qualifie elle-même de, je cite : "sainte", "nonne", allant jusqu'à s'octroyer le rôle de martyre et starifiant son nom et son action ... qui jusqu'alors m'étaient totalement inconnus ! Elle s'approprie dès les premières lignes un pouvoir qu'elle n'a pas et qu'elle a voulu subtiliser dans ce livre a celui qui l'a perdu ... par avidité ? Allez savoir ! La narratrice a la force des mots pour elle, certes, je ne peux lui enlever un certain style qui m'a maintenue éveillée lors de ma lecture et je dois reconnaître qu'elle a eu quelques heureuses tournures de phrases et/ou initiatives. Il est clair que son style est loin d'égaler celui de Voltaire ou de nos grands écrivains et philosophes français, mais elle en a indubitablement un. Elle dit beaucoup sans tout dévoiler. A coups de phrases courtes, elle imprime un rythme rapide à son livre qui ne donne pas le temps au lecteur de trop réfléchir et qui le force plus à subir ce qu'on lui expose. Je ne sais pas comment l'expliquer, ce n'est pas foncièrement mal écrit, parce que j'ai capté un style fort, un potentiel, mais pourtant, je pourrais tout aussi bien dire que tout cela n'est que prétention et qu'il n'y a ici ni forme, ni fond cohérents. Ce livre me déroute. C'est peut-être le but recherché d'ailleurs ... Perdre son lecteur dans ses filets, le laisser dans le flou en lui faisant miroiter des "croustillons" et le laisser ressortir de là les mains vides ... Je n'ai pas, pour ma part, la prétention de comprendre les motivations de l'auteur avec ce livre, je ne cherche pas à savoir, je ne fais qu'exprimer mon avis personnel sur cette lecture. Mais, ce que je peux dire de la narratrice, c'est qu'elle m'a horripilée du début à la fin. Cette femme avec laquelle j'aurais voulu compatir, que j'aurais voulu voir en victime, peut-être aussi quelque part, je l'ai vu en accro des strass et paillettes, en femme avide, d'attention, de pouvoir, d'amour. Impossible de me connecter à elle et comme on a que son point de vue dans l'histoire, impossible de m'impliquer dans le roman et de m'y attacher ... voilà le gros point faible du roman : son héroïne qu'on a envie, clairement, de secouer un bon coup et de ramener sur Terre !



Cela dit, je dois reconnaître que l'idée du porc était originale et bien trouvée, là-dessus, rien à dire ... enfin, en principe. Parce qu'il faut quand même avouer que c'était too much cette histoire. Que ce soit un postulat de départ, ok, c'est un choix d'écriture, très bien, mais en faire des tonnes comme dans tout ce roman, je me pose sincèrement la question : pourquoi ? Finalement, ce porc devient une excuse, un prétexte, plus qu'une justification, comme on veut nous la faire apparaître. Il y a DSK et, en lui, bataille deux personnalités : l'homme, public, et le porc, privé. Waouh ! Quelle révélation ! En même temps, ce principe peut s'appliquer à une grande part de la gent masculine en général, pourquoi le singulariser ici ? Ca n'a rien de neuf ou d'exceptionnel. Franchement, pour moi en tout cas, tous les hommes qui trompent leurs femmes sont des porcs, peu importe leurs déviances "sexuelles". Ils sont dégoûtants, c'est un fait. De facto, on peut considérer DSK comme un porc, très bien. Mais honnêtement, quel est le but de la manœuvre ? La narratrice nous dit aimer ce porc, limite, lui vouer un culte, elle n'aime pas l'homme, elle aime le porc en lui. Très bien, c'est son choix ! En même temps, elle a effectivement choisi d'entamer une relation avec un homme marié ... Bref, ce qui m'a énervée là-dedans, outre les répétitions à outrance d'un même concept, c'est le fait que ce parallèle avec le porc n'était pas foncièrement nécessaire à mon avis puisque, comme je le disais plus haut, les phrases qu'elle nous débite en les appropriant aux porcs, on peut très bien les généraliser à l'homme, tout court. Pourquoi se cacher derrière une métaphore bidon ? Alors oui, ces phrases-là avaient du sens la plupart du temps, étaient pertinentes, du moins, l'auraient été sans qu'elles soient systématiquement ramenées à l'animal. Je pense qu'elles auraient eu plus d'impact si elles n'avaient pas été obscurcies par l'image porcine qui y était appliquée ... c'est devenait lassant à la fin ! Quel est le but là-dedans ? Je cherche encore ...



Et c'est la le problème majeur du roman, parce que cette métaphore était justement ce qu'il y avait de plus "croustillant" dans l'affaire, parce qu'elle permettait, sous couvert de revisiter le conte de la belle et de la bête, de "balancer" un peu. Eh bien, j'ai un scoop pour vous ! Ici, pas de révélations majeures, pas de choses qu'on ignore ... Non, on nous donne à voir dans trois scènes, des choses intimes, que certains pourraient qualifier de déviantes voire de dégoûtantes, mais, rien de sensationnel non plus, c'est comme si on s'y attendait avant d'ouvrir le roman, du coup, pas de frissons d'excitation, pas de sensations fortes. C'est barbant, ennuyeux, fade. Après, je ne dis pas que c'est "normal" ce qui se passe dans ce roman, loin de là, je pense même que la narratrice aurait besoin d'une bonne thérapie, mais c'est, et là encore le parallèle me paraît évident avec "Cinquante nuances de Grey", beaucoup de bruit pour rien, c'est nettement plus soft que ce à quoi on s'attend quand on écoute la façon dont l'auteur parle de son roman. Je ne sais pas comment décrire cette fiction qui n'en est pas vraiment une, on finit par s'y perdre. Parce que, même si les chapitre sont courts, de même que les phrases utilisées, ça nous paraît long, mais long, mais long. Je l'ai lu au ralenti ce livre, principalement aussi parce que je n'arrivais pas à me remettre tout de suite des énormités que nous sortaient l'auteur (petit spoiler, le coup de la chute systématique après "l'extase", c'est quand même un peu gros, non ???). J'ai eu le sentiment farouche que l'auteur prenait clairement son lecteur pour un imbécile heureux et qu'elle le menait en bateau du début à la fin ! S'érigeant en croisée, en martyre, en prophète, elle se prend définitivement pour ce qu'elle n'est pas ... une star ! Je ne la connaissais pas du tout avant de lire ce livre, même si, apparemment, elle pensait déjà être le centre du monde bien avant ça. Après, et c'est la qu'est le problème avec ce genre littéraire semi-autobiographique, est-ce vraiment l'auteur qui parle ou uniquement la narratrice ? La frontière est si fine que je m'y perds ... est-ce un rôle ou est-elle réellement comme ça ? Si elle est comme ça dans la "réalité, au secours !



Quoiqu'il en soit, ce roman ne peut laisser indifférent son lecteur. On passe par toutes les étapes avec lui, la compassion, le dégoût, la haine, la révolte, la colère, mais, quoique ces émotions soient toutes fortes, il n'y en a pas vraiment de positives, car même la compassion qui devrait venir naturellement est comme forcée. On nous impose des sensations inconfortables, on nous expose des situations sur lesquelles on voudrait fermer les yeux. C'est peut-être ça aussi le but du roman, ouvrir les fenêtres sur ce qui se passe derrière les rideaux. Ce n'est pas beau à voir, ça vous donne envie de vomir, de hurler ... d'agir ! On ne reste pas impassible face à ces pages qui défilent comme autant de bonbons amers fondant dans votre bouche. On assiste, stoïque, à un spectacle qui nous révolte, à une confession qui ne nous émeut pas mais qui nous pousse à réfléchir, d'une manière générale plus que particulière d'ailleurs, sur la relation homme/femme. Comment peut-on accepter ça ? Comment peut-on le vouloir ? C'est un livre étrange, à la fois fascinant et repoussant, qui vous déroute mais qui, fatalement, vous marque d'une manière ou d'une autre. Soit on l'adule, soit on l'immole. Vous devez, quoiqu'il en soit, choisir un camp. Je ne pensais pas me trouver face à ce type de lecture en ouvrant ce roman, j'ai été surprise, par la qualité de l'écrit (même si entâchée trop souvent à mon goût) et par la pauvreté du sujet (tout n'est que répétition d'une même idée laconique), ces deux extrêmes cohabitant dans une sorte de récit indéfinissable, plus une attaque d'une défense. Non, on ne peut pas définir ce texte, parce qu'il n'est pas clair, parce qu'il se cache, qu'il feint, qu'il ne joue pas franc-jeu. Et comment faire confiance à une narratrice qui trouve que se faire appeler "truie" est le plus beau des compliments ? Pour moi, c'est impossible. Le fait de ne pouvoir m'attacher à aucun des personnages du texte, fussent-ils réels, m'a totalement distanciée de cette œuvre que je n'hésiterais pas à qualifier de nauséabonde par bien des aspects. On est franchement pas loin d'un navet monumental. Je ne peux pas être si tranchante dans mon avis final à cause de certaines fulgurances du style qui m'ont frappées (comme le fameux SMS "te voir et mourir") mais, honnêtement, je ne ferais certainement pas partie des supporters de Marcela Iacub ... ni de DSK d'ailleurs.



Pour conclure, une fois encore, le buzz a parlé, et a fait couler beaucoup d'encre sur ce que je qualifierais de "vent". C'est un roman creux, vide, narcissique, que nous propose ici l'auteur. Elle ferait mieux d'arrêter de se prendre pour ce qu'elle n'est pas et redescendre un peu sur Terre, même si on ne peut nier qu'elle a un certain talent. Lu et aussi vite oublié, son roman est loin de valoir tout le bruit qu'il suscite, pour moi, il est sans intérêt ... Mais, comme chacun doit se faire son propre point de vue, n'hésitez pas à le lire ... mais empruntez-le, ne l'achetez pas ;)
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Belle et bête

J'enrage de voir, d'entendre la littérature associée à cette Hernani de cul de basse fosse. Injustement rétrogradée dans l'air du temps, elle doit être préservée des saloperies de l'époque.
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Belle et bête

Un jour tu es venu pour me dire : "Tu es une truie, une énorme et grosse truie qui se promène dans un champ. Tu es une truie maligne. Tu est une truie allumeuse. Tu es une truie qui a des yeux merveilleux, des cils merveilleux, des dents affûtées. Tu es une truie qui se croit tout permis. Tu es une sale truie. Et voici que soudain du fond du champ apparaissent des cochons qu'elle n'avait pas vus.
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Belle et bête

Aucun intérêt , aucune plume.... Ce livre qui parle du "cochon" que nous connaissons tous, n'est pas un livre, ni un roman, mais un amas de répétitions et de "rien" .

Faire un livre avec rien et en faire une mini révolution médiatique , une histoire pécuniaire sans aucun doute.



Ce livre va se retrouver sur le prochain vide grenier, il ne mérite même pas de rester dans ma bibliothèque .

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Belle et bête

Les livres que je présente sur le blog, Instagram ou que je lis tout simplement me déplaisent très rarement. Je les choisis en fonction de leur résumé ou de l'auteur lorsque j'affectionne sa plume. Je suis très éclectique et très curieuse de ce qu'on peut découvrir dans un livre. J'aime le triste, le drôle, le joyeux, l'enchanteur comme le magicien, l'horreur comme la torpeur. Chaque livre me donne des sensations. J'ai eu la surprise de ne pas avoir été déçue par les services de presse que j'ai pu recevoir. Chaque livre est une parole à lire, comprendre, ressentir, faire vivre. 



    Mais ici... Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté. Certes, il s'agit d'un témoignage, mais plutôt d'un règlement de comptes entre une femme et l'homme qu'elle a perdu/quitté. Je ne savais pas qu'il s'agissait de DSK. À la limite, qu'il s'agisse d'un personnage public n'a pas rendu ma lecture meilleure ou pire. Je ne connaissais pas l'auteur. Je ne connaissais rien du "buzz médiatique" dont le livre a fait l'objet à l'époque. Marcela Iacub y décrit de façon cru ce qu'a été sa "relation" avec DSK, du début, à la fin. La parole de l'une sans la réponse de l'autre. 



    Ce qui me perturbe, c'est qu'elle partage de façon provocante ce qui à mon sens doit rester de l'ordre de l'intime. Le "Tu" inlassablement accusateur du livre était éprouvant. La comparaison avec un cochon, à mon sens, inutile. De plus, il y avait un grand vide dans ce livre : des reproches, beaucoup de reproches, du narcissisme fortement indigeste. 

    J'ai lu, très vite. Je pense même que les personnes dans les transports en commun qui m'ont vu lire ont pu apprécier ma mine fronçant les sourcils, l'air à la fois étonné et incrédule. Car j'ai été étonnée du début à la fin du ton du livre, de cette plume pourtant si brute, et en même temps incrédule, au début tout du moins, je ne pensais pas qu'il s'agirait d'un nombril parlant à un autre nombril. 



    J'ai beaucoup de mal à considérer ce livre comme un roman. Ce qui est dévoilé est de l'ordre du privé. Marcela Iacub est une adulte face à un autre adulte. Il n'y a pas matière à polémique, les lignes de ces pages ne le méritent pas. Cela aurait dû rester dans les placards de la vie privée. On n'y apprends rien, ce la ne nous concerne pas.

    Je ne regrette pas ma lecture. Je ne suis pas capable de vous dire qui a eu ce discours, mais "un livre, même s'il ne nous a pas plu a sans doute réveillé des émotions en vous, c'est qu'il a réussi la moitié du chemin". 
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Belle et bête

Livre sans intérêt. Il est court et pourtant m'a paru bien long!

Cette répétition du mot cochon est porté jusqu'à l'indigestion. L'auteure n'attire pas la sympathie et au contraire se présente comme une femme prétentieuse et pompeuse.

Le livre ne nous apprend rien d’intéressant et je l’aurai vite oublié.

Alors oui le style est différent de tous ce que j'avais lu auparavant mais je n'ai pas du tout aimé.
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Belle et bête

J’ai eu grand déplaisir à lire ce livre dont je me demande pourquoi il a été écrit et surtout comment il a pu trouver un éditeur.

En quelques mots, une femme a une liaison (volontaire) avec un homme politique marié, qui a des responsabilités internationales, et qui est accusé de viol dans un pays étranger. Elle s’évertue à lui vomir dessus pendant 120 (très très longues) pages, sans qu’on ne trouve aucun sens à rien de ce qui se dit.

Au secours!!!
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Belle et bête

Le but, aujourd’hui, n’est plus d’enrichir la lit­té­ra­ture mais de faire ce qu’on qua­li­fie de ce mot ridi­cule de « buzz ». Dès lors que l’écriture n’a plus pour objec­tif la recherche du beau mais la recherche du bruit, qu’elle n’a plus pour but la quête du Graal mais la quête du gras, on peut craindre le pire dans ce qui n’est plus qu’une course au pognon...
Lien : http://www.lelitteraire.com/..
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Belle et bête

Avec du recul, ce livre trouvé dans une poubelle reprend sa juste place. Un gentil pamphlet anti macho, le portrait fantasmé des maladies de l'amour, du pouvoir et de toutes leurs dérives.

Ou un coup médiatique et financier, un aimable règlement de comptes. Je ne trancherai pas! Bluette ou merde, je vais le rec ycler, ce livre, le revendre.
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Belle et bête

Abandonné à la page 67..... Ce livre ne présente aucun intérêt du point de vue littéraire. Quant à l'histoire..... L'auteur, qui pourtant se dit végétarienne fait tout au long du récit un usage immodéré des mots "cochon" et "porc". Alors au chapitre cinq, glissant dans les profondeurs de l'ennui, machinalement, je me suis mise à compter le nombre de fois où le mot "cochon" était écrit. Puis j'ai recommencé avec le mot "porc".... Un peu comme avec un journal, quand, ne trouvant rien à lire, on remplit les A et les O....
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Belle et bête

Complètement oublié de rédiger une chronique sur ce mini roman à clef que l'on m'avait prêté lors de sa parution.

"Beaucoup de bruit pour rien" car dans ce récit ,il ne se passe RIEN, à part quelques séances grotesques de gazouillis dans l'oreille.

Si vous vous attendiez à des scènes érotiques et un supplément de scandale, vous serez déçus.

Ce livre est un pétard mouillé et Marcela Iacub une bien étrange personne.
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Belle et bête

Je ne sais pas par où commencer, tellement c'est de mauvais goût, mal écrit et sans intérêt...

Je me pose une question... pourquoi avoir écrit ce "livre"?

Surfer sur l'actualité (passée) pour faire parler d'elle, règlement de compte,...

L'écriture est tellement mauvaise et venant d'une journaliste c'est encore moins acceptable. Je devrais minfliger la relecture de cette daube juste pour relever le nombre de fois où l'auteur utilise les mots porc, cochon, truies,.... venant d'une végétarienne, je trouve qu'elle est très obnubilée par cet animal. Elle devrait peut-être en manger, ça l'a rendrait plus détendue.
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Belle et bête

Vous en aviez rêvé ? Marcela Iacub l’a fait. Loin des cabinets psy, fosses d’aisance où faut en chier, baguenauder dans Belle et Bête est une activité de plein-air hautement encourageante.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Belle et bête

Pourquoi ce livre ? Pourquoi cette aventure, pour chercher ou démontrer quoi ?



Je reste dubitatif, un besoin de vengeance, de se prouver quelque chose, un besoin de salir, de se salir, une fascination ou une pure manipulation ? Curieux.



Un texte hypnotique atypique et dispensable
Lien : https://www.noid.ch/belle-et..
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