Marcelle Auclair sur
Jean Prévost et Antoine de Saint-Exupéry
Marcelle AUCLAIR évoque avec
Jean-François NOEL l'
amitié de
Jean PREVOST et d'Antoine de
SAINT-EXUPERY, la première nouvelle de ce dernier "L'aviateur " parue dans la revue "Le
navire d'argent" grace à l'aide de
Jean PREVOST, leur mort quasi simultanée.
Le jour où l'on aime trop n'est pas éloigné du jour où l'on n'aimera plus : comme ces ampoules électriques qui grésillent d'un vif éclat avant de mourir.
L'homme infidèle, qui surveille son visage, ne songe pas à surveiller son dos - ce dos soudain redressé, quand il sort... -, et son dos le trahit.
La femme infidèle se surveille même dans le sommeil.
Marcelle Auclair (L'Amour)
L'homme infidèle, qui surveille son visage, ne songe pas à surveiller son dos - ce dos soudain redressé, quand il sort... -, et son dos le trahit. La femme infidèle se surveille même dans le sommeil.
Entre deux maux, des esprits mal faits choisissent toujours le pire. Entre deux hommes, des filles choisiront infailliblement celui qui gâchera leur vie.
Il ne s'agit pas de penser beaucoup mais de beaucoup aimer.
Ce qui importe avant tout, c'est d'entrer en nous-mêmes pour y rester seul à seul avec Dieu.
Dieu ne se gagne que par l'amour.
Quand il y a des perdrix, on mange des perdrix ; et quand c'est le temps de la pénitence, on fait pénitence !
La vie n'est qu'une nuit à passer dans une mauvaise auberge.
Quand il nous semble que Dieu, secrètement, nous fait comprendre qu'il nous écoute, il est bon alors de nous taire.
Il n’y a pas d’exceptions. Tous les gens malheureux qu’il m’a été donné de rencontrer, ne pensent qu’à eux, ne parlent que d’eux ; ils ressassent à satiété leurs chagrins, leurs rancunes, leurs inquiétudes. Vous qui souffrez, vous qui êtes obsédé par des peines obsédantes, sachez que vous vous en tirerez pas à moins de sortir de votre moi-moi-moi, de vous vouer à quelqu’un, ou à quelque chose qui ne soit pas vous.
Le Livre du bonheur de Marcelle Auclair
Branchez-vous sur les ondes du bonheur
...Et, pourtant, la plupart des hommes et des femmes branchent en permanence leur pensée sur des ondes négatives de ruine, de deuil, de maladie, de malheur, et s'étonnent de ne pas recevoir une émission positive et joyeuse.
Il n'est pas un être humain, à l'époque actuelle, qui ne soit en proie à d'innombrables difficultés; et nos difficultés personnelles ne sont rien en comparaison du désarroi universel, des menaces qui pèsent sur l'humanité tout entière. Cette situation a un avantage : elle est celle du nageur qui touchant le fond de la mer donne un vigoureux coup de pied pour remonter à la surface. Peut-être faut-il avoir atteint le fond de la détresse pour vouloir enfin passionnément en sortir.
C'est ce que vous allez faire. Comment? En prenant la décision sans réplique de changer toutes vos habitudes de pensée et de parole; de négatives, pensées et paroles vont devenir positives; de destructives, pensées et paroles vont devenir constructives.
A ce prix, vous obtiendrez la paix intérieure et tout ce qui conditionne le bonheur; vous rayonnerez la paix et le bonheur autour de vous.
Cela ne se fera pas en un jour, car vous avez des centaines d'habitudes nouvelles à acquérir. Mais apprend-on en un jour à parler une langue étrangère ou à jouer d'un instrument ?
Il est une chose que je puis vous affirmer : si vous vous attachez à opérer en vous cette transformation, vous serez, en quelques temps, entièrement transformé, et vous connaîtrez une plénitude de joie dont vous vous n'avez aucune idée.
Bernadette, pieds nus, assise sur un rocher enfile ses bas sans paraitre se soucier de la température ; les deux autres n'ont même pas pu remettre leurs sabots, tant elles ont les orteils gelés. Bernadette leur dit car parler la soulagerait :
-Si tu me promets le secret, je te le dirai. Mais je ne veux pas que tu en parles à la maison, car mère me gronderait.
Antoinette promis. Bernadette dit alors :
-J'ai vu une lumière, et puis une fille habillée de blanc, avec une ceinture bleue, et une rose jaune sur chaque pied.
Elle. - Je ne sais pas mentir.
Lui. - Tu te sous-estimes.
Précieux silence : c’est en lui que l’âme étreint Dieu, que Dieu étreint l’âme et l’instruit ; de même que le temple de Salomon s’édifia sans qu’on entendit aucun bruit, c’est en silence que le Seigneur édifie en nous ses demeures.