Citations de Margaret Atwood (1834)
Mais à quoi doit ressembler un album de souvenirs? Faut-il qu’il ne renferme que les bonnes choses de votre vie, ou faut-il qu’il renferme tout ce qui s’est passé ?
Le passé est beaucoup plus sûr : tout ce qu'il englobe a déjà eu lieu. On ne peut rien y changer, donc d'une certaine façon il n'y a rien à redouter.
Les petits détails de la vie ont souvent un grand sens caché.
Tu pourrais peut-être même leur offrir un Paradis. Pour ça, on a besoin de Toi. L’enfer, on se le construit, ça, on sait faire.
Extrait du discours de Margaret Atwood d’Octobre 2017 à Francfort suite à la remise du prix des libraires allemands - préface de l’édition Laffont 2021 : « Lire un lvre est certainemen Texpérience la plus intime que nous puissicns avcir de ce qui se passe dans l'espit d'un autre etre bumain L'écrivain, le livre et le lecteut -dans ce triangle. le livre est le messager. Et tous tros participent à un sel acte de création, comme le compositeur, lexécutant de la symphonie et l'auditeur participent tous à la même chose. Le lecteur est le musicien du livre. »
La nuit m’appartient, c’est mon temps à moi, je suis libre d’en faire ce que je veux, pourvu que je ne fasse pas de bruit.
Le désir et l'orgasme ne sont plus considérés
nécessaires; ils ne seraient qu'un symptôme de frivolité, comme des jarretelles tape-à-l'oeil, ou des grains de beauté : distractions superflues pour des écervelés. Démodées.
Nous vivions, comme d'habitude, en ignorant. Ignorer n'est pas la même chose que l'ignorance, il faut se donner de la peine pour y arriver.
J'ai faim de toucher quelque chose d'autre que du tissu ou du bois. J'ai faim de commettre l'acte de toucher.
Alors, Luke, la question que je veux te poser maintenant, ce que j'ai besoin de savoir, c'est ceci : avais-je raison ? parce que nous n'en avons jamais parlé. Quand j'aurais pu le faire, je n'ai pas osé. Je ne pouvais pas me permettre de te perdre.
« Des jambes,les jambes des dames; des jambes parquées dedans pour ne pas qu’elles s’échappent et aillent se frotter contre les pantalons des messieurs. »
Nous sommes des utérus à deux pattes, un point c'est tout: vases sacrés, calices ambulants.
C’était après la catastrophe, quand ils ont abattu le Président, mitraillé le Congrès et que les militaires ont déclaré l’état d’urgence. Ils ont rejeté la faute sur les fanatiques islamistes, à l’époque. (…) C’est à ce moment-là qu’ils ont suspendu la Constitution. Ils disaient que ce serait temporaire. Il n’y a même pas eu d’émeutes dans la rue.
Les photographies n'ont jamais rendu justice à ma mère, parce qu'elles fixent le temps. Pour la représenter vraiment, elles devraient donner d'elle une image floue.
C'est la liberté, un instantanée de liberté.
Tous les soirs en allant me coucher, je me dis: demain, je me reveillerais dans ma maison a moi, et tout sera comme avant.
Cela n est pas arrivé ce matin non plus
J aimerais croire que ceci est une histoire que je raconte. J ai besoin de le croire. Il faut que je le ceoie. Celles qui peuvent croire que pareilles histoires ne sont que des histoires ont de meilleures chances. Si c est une histoire que je raconte je peux choisir son denouement. Donc il y aira un denouement, a cette histoire et la vrai vie viendra apres. Je poirrais reprendre la ou je me suis arretée.
C'est l'histoire qui compte. Inutile de me dire que ce n'est pas une histoire, ou pas la même histoire. Je sais que tu as tenu toutes tes promesses, tu m'aimes, nous dormons jusqu' à midi et nous passons le reste de la journée à manger, la nourriture est superbe, je ne dis pas le contraire. Mais je m inquiète pour l'avenir. Dans l'histoire, le bateau disparaît un jour à l'horizon, il disparaît tout simplement, et on ne dit pas ce qui se passe alors. Je veux dire, sur l'île. Ce sont les animaux dont j ai peur, ils ne faisaient pas partie du plan, en réalité tu ne les as pas mentionnés, ils pourraient se retranstormer en hommes. Suis-je vraiment immortelle, le soleil s'en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans I'histoire tu pars, et l'histoire est sans pitié.
En vérité, il faudrait ne jamais soumettre les histoires (...) aux dures catégories du vrai ou du faux. Elles appartiennent à un domaine complètement différent.
Pourtant, c'est faux, personne ne crève d'un manque de sexe. C'est d'un manque d'amour qu'on crève.